«Je prie pour la paix, pour que les gens arrêtent de se détester et s'unissent», lance un musicien de 25 ans, très critique envers le gouvernement de Benjamin Netanyahu
Shir Taitou, réserviste de 24 ans qui a travaillé pour les relations presse de l'armée, est elle aussi partagée, expliquant avoir envie de sortir mais se sentir «triste», certains de ses amis étant toujours mobilisés à Gaza
Au 84e jour de la guerre, si les opérations militaires israéliennes se poursuivent sans répit, une délégation du Hamas était attendue au Caire pour discuter d'un plan égyptien devant aboutir à un cessez-le-feu
Jeudi soir, des centaines d'Israéliens, juifs et arabes, se sont rassemblés à Tel-Aviv, brandissant pancartes et banderoles en hébreu et arabe exhortant à un cessez-le-feu
Le conflit a aussi ravivé les tensions à travers le Moyen-Orient, notamment à la frontière nord d'Israël avec le Liban
Des tirs d'artillerie ont frappé pendant la nuit plusieurs endroits de la bande de Gaza, dont Khan Younès, la grande ville du sud où sont réfugiés de nombreux civils
Le promoteur immobilier spécialisé dans la construction dans les colonies de Cisjordanie occupée, illégales selon le droit international, a créé la polémique en publiantune affiche avec des plans de construction de maison dans Gaza
Si certains anciens habitants des colonies de Gaza, évacuées par Israël en 2005, expriment ouvertement le désir de s'y réinstaller un jour, aucun officiel israélien de premier plan n'a évoqué un éventuel retour
Impossible de brancher télévisions et ordinateurs, de recharger des téléphones ou de surfer sur internet, à moins de disposer de générateurs ou de panneaux solaires, un luxe que peu de Gazaouis peuvent s'offrir
Avant la guerre, qui a fait près de 21 000 morts à Gaza selon le gouvernement du Hamas, un poste de radio coûtait environ 25 shekels (six euros), mais depuis, le prix est monté à 60 shekels (15 euros)