«Notre principal objectif est de mettre fin à la colonisation et non pas la nomination d'un nouvel émissaire onusien», a affirmé Ghali
Ghali a également appelé le Conseil de sécurité notamment à «préciser la mission de son émissaire», «fixer un calendrier pour la mise en oeuvre du référendum (…) et fournir de fortes garanties» pour sa tenue
La situation au Sahara occidental s'est «fortement dégradée» depuis la rupture il y a près d'un an du cessez-le-feu observé depuis 1991, avait relevé récemment dans un rapport le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres
Joe Biden ne s'est toujours pas prononcé sur la reconnaissance unilatérale - faite peu avant son départ - de Donald Trump d'une souveraineté du Maroc sur l'ensemble du Sahara occidental
En annonçant cette nomination, le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, s'est félicité d'un « signal positif » après plus de deux ans de recherche d'un candidat et « 13 noms » proposés par le chef des Nations unies aux deux parties au conflit
Treizième de la liste, Staffan de Mistura, rejeté en mai par le Maroc qui a fait machine arrière récemment pour finalement l'accepter - sous pressions américaines selon des diplomates -, doit prendre ses fonctions le 1er novembre
Le chef du Polisario était arrivé le 18 avril dans le plus grand secret à bord d'un avion médicalisé de la présidence algérienne, qui soutient le mouvement sahraoui
La présence en Espagne de Brahim Ghali, un ennemi juré de Rabat, avait déclenché une crise diplomatique majeure entre l'Espagne et le Maroc
Le chef de la diplomatie de l'Algérie, Ramtane Lamamra, a estimé que cette « question de décolonisation (...) ne peut trouver de solution qu'à travers l'application du principe d'autodétermination »
« Le droit du peuple saharaoui à l'autodétermination est inaliénable, non négociable et imprescriptible », a insisté le ministre algérien, en assurant que son pays, « pays pivot », ne cherchait qu'à œuvrer « pour la paix et la coopération » dans la région
Les relations entre le Pérou et la RASD ont été suspendues en 1996 par décision du président de l'époque Alberto Fujimori (1990-2000), sous la pression du Maroc
Le Pérou avait reconnu la RASD le 16 août 1984, sous le gouvernement de Fernando Belaunde (1980-1985)