Le chef de l'Etat risquait d'enfreindre la Constitution s'il ne rentrait pas au Pérou avant minuit vendredi (05h00 GMT samedi)
Dépasser ce délai aurait donné un prétexte à l'opposition, majoritaire au Parlement, pour lancer une nouvelle procédure de destitution pour «vacance présidentielle»
M. Castillo estime que l'actuelle Constitution du Pérou, promulguée en 1993 sous le président Alberto Fujimori, est responsable des inégalités économiques du pays
L'organisation d'un référendum constitutionnel doit toutefois être précédée d'une loi adoptée à la majorité absolue par le parlement
Anibal Torres, 79 ans, qui occupait le poste de ministre de la Justice, a prêté serment lors d'une brève cérémonie à Lima
Il y a une semaine, M. Castillo avait désigné un troisième cabinet ministériel après la démission inattendue de la Première ministre Mirtha Vasquez en raison de désaccords sur les promotions au sein des forces de police