Cette nomination intervient alors que le pape de 85 ans connaît des ennuis de santé récurrents
Massimiliano Strappetti, infirmier coordinateur de la Direction de la Santé et de l'Hygiène du Vatican, a été nommé "assistant de santé personnel" du pape
«Je crois qu'à mon âge, et avec ces limites, je dois me ménager pour pouvoir servir l'Eglise, ou au contraire penser à la possibilité de me mettre de côté», a déclaré le souverain pontife
Lors de cette visite de six jours, son 37e voyage international depuis son élection en 2013, le pape s'est déplacé surtout en fauteuil roulant et est apparu affaibli, mais a toutefois salué la foule à bord de la «papamobile»
Lors de ce «pèlerinage pénitentiel» qui a mené le souverain pontife de l'ouest du Canada, au Québec puis dans le Grand Nord, il a demandé pardon à plusieurs reprises aux Amérindiens canadiens
«Enlever les enfants, changer la culture, changer la mentalité, changer les traditions, changer une race, disons le comme ça, toute une culture»
Avant de décoller pour Iqaluit, capitale et plus grande ville du territoire du Nunavut, le souverain pontife de 85 ans a rencontré dans la matinée des jésuites à Québec puis une délégation d'autochtones
Sur place, il rencontrera d'anciens pensionnaires autochtones dans une école de la ville, à qui il s'adressera lors de son dernier discours
Le souverain pontife de 85 ans est arrivé dimanche à Edmonton (Alberta) pour une visite de six jours dans le pays, attendue depuis des années par ces peuples amérindiens regroupant les Premières nations, les Métis et les Inuits
Au cœur de ce «pèlerinage pénitentiel», le douloureux chapitre des «écoles résidentielles» pour enfants autochtones, un système d'assimilation culturelle qui a fait au moins 6 000 morts entre la fin du XIXe siècle
Le souverain pontife, 85 ans, a atterri en fin de matinée à Edmonton, dans l'ouest du Canada pour la première des trois étapes de son voyage
Il devrait être accueilli, à sa sortie d'avion, par le Premier ministre Justin Trudeau et par l'Inuite Mary Simon, la représentante de la reine Elizabeth II
Les autochtones canadiens, toujours victimes de discriminations, veulent profiter de la venue du pape fin juillet pour faire connaître au monde entier leur histoire
Cette visite du pape doit être un «moment pour mettre en lumière les gens qui ont souffert... Ce sont eux qui comptent»
Début avril, François avait déjà présenté ses «excuses» lors d'une audience au Vatican devant des délégations Métis, Inuits et des Premières nations, confiant sa "tristesse et sa honte" pour les violences perpétrées
Entre la fin du XIXe siècle et les années 1980, quelque 150 000 enfants autochtones ont été enrôlés de force dans plus de 130 pensionnats à travers le pays
Le 10 juin, le Vatican avait annoncé le report de ce voyage, ravivant les inquiétudes sur l'état de santé du pape
Début avril, lors d'un voyage de deux jours à Malte, il était apparu diminué par ses problèmes d'articulations et avait dû utiliser une plate-forme élévatrice pour monter et descendre de son avion
«Je suis avec inquiétude ce qui se passe en Equateur», a dit le pape juste après sa traditionnelle prière dominicale de l'Angelus, prononcée depuis la fenêtre du palais apostolique donnant sur la place Saint-Pierre
«J'encourage toutes les parties à abandonner la violence et les positions extrémistes», a-t-il ajouté