M. Radi, connu pour ses positions critiques envers les autorités, a été accusé notamment d'«intelligence» avec deux sociétés britanniques de conseil économique
En mars 2020, le reporter avait été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir publié un tweet critiquant un verdict
Le journaliste de 34 ans est accusé d'«atteinte à la sécurité intérieure de l'État» et d'avoir reçu des «financements étrangers» en lien avec «des services de renseignement»
Face aux critiques, les autorités marocaines assurent que la justice est indépendante et que les procédures sont conformes
Le reporter de 34 ans, connu pour son ton critique, est poursuivi pour «viol» et pour «atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat» avec «financement de l'étranger»
Les avocats ont mis en avant «l'illégalité» de la demande de la police judiciaire de mettre sur écoute M. Radi
Omar Radi « a décidé de suspendre temporairement sa grève de la faim », à cause de « la détérioration significative de sa santé au cours des deux derniers jours »
Le militant avait entamé son mouvement dans l'espoir d'obtenir sa remise en liberté provisoire, après plusieurs refus de la justice marocaine
Omar Radi a déjà été condamné début 2020 à quatre mois de prison avec sursis pour «outrage à magistrat» après un tweet critiquant un juge
Plusieurs organisations de défense des droits humains, dont Amnesty et Human Rights Watch (HRW), avaient appelé lundi les autorités marocaines à remettre le journaliste en liberté provisoire
Ce journaliste de 34 ans, connu pour son engagement pour la défense des droits humains, est accusé à la fois de «financements étrangers», d' «atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat» et de «viol» dans deux affaires
Omar Radi a toujours nié les faits reprochés, se disant victime d'une «vengeance» du pouvoir