RIYAD : Dans un rapport publié jeudi, le Centre mondial de lutte contre l'idéologie extrémiste (Etidal) basé à Riyad a averti que des groupes terroristes tentaient d'exploiter les effets humanitaires de la pandémie COVID-19 pour développer leurs capacités, y compris l'objectif d'obtenir des armes de destruction massive.
Sous le titre «La grande menace: l'extrémisme et la propagation du terrorisme nucléaire» Etidal passe en revue les risques posés par les organisations terroristes à travers leurs efforts pour acquérir des armes nucléaires, un objectif pour ces groupes depuis des décennies.
Etidal a noté que «les signes de pratiques terroristes dans le monde à la suite de la pandémie de coronavirus mettent en lumière les tentatives des organisations extrémistes d'exploiter largement la situation humanitaire mondiale afin de développer leurs capacités destructrices.»
Le rapport examine les moyens par lesquels les organisations terroristes pourraient tenter d'acquérir des armes nucléaires, les failles qu'elles peuvent exploiter pour menacer la paix et la sécurité internationales, les défis à la sécurité nucléaire mondiale et les cadres internationaux mis en place pour empêcher les extrémistes d'accéder aux armes nucléaires.
Il analyse également les tentatives de groupes extrémistes de subtiliser des matériaux nucléaires, de les acheter sur le marché noir ou de saboter des installations nucléaires dans diverses régions.
Les chercheurs soulignent que «ces organisations cherchent à utiliser des outils technologiques et liés aux connaissances pour accéder aux informations sur lesquelles elles peuvent s'appuyer dans leurs laboratoires secrets, ce qui met en péril la cybersécurité des installations nucléaires».







