En Irak, la mort d'Hachémi fait craindre une nouvelle vague d'assassinats politiques

Des manifestants irakiens assistent à des funérailles symboliques pour l'expert du djihadisme irakien tué Hisham al-Hashemi, qui a été abattu hier devant sa maison dans la capitale irakienne, le 7 juillet 2020, à la place Tahrir de Bagdad. (Ahmad AL-RUBAYE/AFP)
Des manifestants irakiens assistent à des funérailles symboliques pour l'expert du djihadisme irakien tué Hisham al-Hashemi, qui a été abattu hier devant sa maison dans la capitale irakienne, le 7 juillet 2020, à la place Tahrir de Bagdad. (Ahmad AL-RUBAYE/AFP)
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Publié le Samedi 11 juillet 2020

En Irak, la mort d'Hachémi fait craindre une nouvelle vague d'assassinats politiques

  • Hachémi était vu comme proche des intérêts occidentaux, donc une cible potentielle des pro-Iran
  • Il est « la première mais pas la dernière personnalité sur la liste noire »

BAGDAD: La mort violente devant chez lui du politologue Hicham al-Hachémi réveille en Irak le spectre des assassinats politiques et d'une liberté d'expression en danger alors que le bras de fer entre pro-Iran et gouvernement se durcit.

Les hommes à moto qui ont tiré lundi soir plusieurs balles dans la tête de cet expert reconnu et figure de la société civile sont en fuite et aucune revendication n'a émergé. Mais militants et experts craignent que cet épisode soit le premier d'une nouvelle série d'assassinats politiques.

« Depuis le début des manifestations à l'automne 2019, des groupes armés ont tué des manifestants et d'autres voix critiques », rappelle Belkis Wille, de Human Rights Watch. « Mais la mort d'une personnalité de cette stature montre que l'impunité totale a fait pousser des ailes à certains groupes, au point qu'ils peuvent tuer qui ils veulent sans en payer le prix », ajoute-t-elle à l'AFP.

Hicham al-Hachémi commentait quotidiennement dans des médias locaux ou internationaux le jihadisme, la politique irakienne et, de plus en plus ces derniers temps, le rôle des factions armées pro-Iran, se formant des ennemis partout. Se disant contre le système politique et la mainmise de Téhéran à Bagdad, il était toutefois parvenu à continuer à jouer les médiateurs entre manifestants et Etat.

Depuis, affirme Adel Bakawan, de l'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée, « le paramétrage a changé dans la confrontation entre les milices pro-Iran et le gouvernement: on cible les personnes qui peuvent fédérer, qui sont des symboles de la contestation mais aussi du gouvernement ».

En janvier, M. Hachémi racontait à l'AFP avoir quitté Bagdad plusieurs jours par peur de représailles. Sa famille assure qu'il a aussi récemment reçu des menaces de jihadistes du groupe Etat islamique (EI). Comme de nombreuses autres personnalités de la société civile irakienne, M. Hachémi était vu comme proche des intérêts occidentaux, donc une cible potentielle des pro-Iran également. Les plus radicaux des pro-Iran se trouvent au sein des Brigades du Hezbollah, dont Téhéran et Bagdad tenaient la bride. 

Quand Washington a assassiné à Bagdad Abou Mehdi al-Mouhandis, chef opérationnel des paramilitaires pro-Iran aux côtés du général iranien Qassem Soleimani en début d'année, la bride des a cédé. « Avec la mort d'Abou Mehdi, qui assurait la centralisation, plusieurs groupes se sont retrouvés hors de contrôle, nous subissons aujourd'hui les ondes de ce choc », explique Renad Mansour, chercheur à Chatham House et lui-même proche de M. Hachémi.

Une liste noire

Pour M. Bakawan, Hicham al-Hachémi « est la première mais pas la dernière personnalité sur la liste noire ». M. Kazimi a promis justice, rejetant « un Etat des gangs », et annoncé qu'une rue de Bagdad serait rebaptisée « rue Hicham al-Hachémi », après avoir limogé le chef de la police responsable du secteur où le chercheur a été assassiné.

Mais de là à obtenir un procès des assassins, peu en Irak semblent y croire. Il y a deux semaines, quand le Premier ministre Moustafa al-Kazimi a arrêté 14 membres des Brigades du Hezbollah en possession de roquettes, il n'a pas pu obtenir plus que quatre jours de détention et un classement sans suite, sauf dans un cas.

Pour Raëd Fahmi, chef du parti communiste irakien, la mort de Hachémi est un « assassinat politique qui vise à tuer la liberté d'expression et à défier le gouvernement, le Premier ministre et ses projets de réforme. »

Mardi, au moment même où M. Hachémi était mis en terre accompagné d'un cortège funéraire imposant, la société civile s'organisait. « Cela aurait pu être n'importe lequel d'entre nous, nos amis ont déjà été prévenus qu'ils feraient mieux de partir », a dit Omar Mohammed, un historien.

« Si M. Kazimi ne marque pas le coup, la société civile va disparaître », s'alarme celui qui avait été visé en septembre, avec M. Hachémi, par une campagne de cyberharcèlement des pro-Iran. « Mais j'ai peur qu'il ne le fasse pas: c'est une mission kamikaze. »


La culture et l'histoire du Royaume sont célébrées dans le cadre de l'événement « Mémoire de la terre »

Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
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  • L'événement fait revivre le patrimoine à travers des expositions, de la musique, de l'artisanat et des expériences interactives.
  • Organisé près du parc du roi Abdulaziz, il propose une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite.

RIYAD : Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé une manifestation intitulée « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation.

L'événement propose un voyage immersif à travers la riche histoire et le patrimoine culturel du pays, avec des expositions interactives, des spectacles musicaux et des démonstrations d'artisanat qui, selon un rapport de l'agence de presse saoudienne, « donnent vie aux récits historiques ».

À Qassim, une zone est réservée aux enfants et propose des expériences attrayantes pour découvrir l'histoire du Royaume, tandis qu'un espace familial comprend des « activités de divertissement telles que des puzzles et des jeux passionnants », selon la SPA.

L'événement comprend également des spectacles musicaux, des expositions d'arts du spectacle, un espace de restauration pour tous les publics et une section d'artisans soutenant l'initiative de l'Année de l'artisanat.

L'événement a pour but de mettre en valeur le patrimoine culturel du Royaume, de raviver les célébrations de sa fondation et de renforcer la prise de conscience nationale de son histoire.

Dans la région du nord du pays, des expositions comprenant des stations interactives détaillent les étapes importantes qui ont façonné l'État saoudien. 

L'événement vise à sensibiliser la population nationale en recréant des événements, des personnages et des costumes historiques, tout en mettant en valeur le patrimoine culturel grâce à un mélange de styles traditionnels et modernes, a déclaré la SPA.

La zone des artisans a présenté les compétences de ces derniers, offrant aux visiteurs un aperçu du riche patrimoine artisanal du Royaume. Une zone pour les enfants proposait des leçons d'histoire interactives, et il y avait également une zone familiale avec des puzzles et des jeux.

À Najran, l'événement a attiré un nombre « remarquable » de citoyens et de résidents qui ont pu « explorer la création de l'État saoudien à travers des éléments clés de l'histoire, de la culture et du patrimoine, ainsi que des personnages notables et des vêtements traditionnels », a rapporté l'agence SPA.

Organisé près du parc du roi Abdulaziz, l'événement proposait une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite. L'espace réservé aux artisans a été l'un des points forts de l'événement, avec la présentation d'objets traditionnels tels que les brûleurs d'encens et le tissage Sadu, ainsi que l'Al-Khous, une méthode de tissage traditionnelle utilisant des feuilles de palmier, qui constitue une part importante du patrimoine culturel et social de Najran. 

« Le processus consiste à les couper, les laver, les sécher et les empaqueter, puis à les tremper dans l'eau pour les ramollir. Elles sont ensuite cousues ensemble, façonnées en tissu et soigneusement découpées pour éliminer les épines. Une fois préparées, les frondes sont colorées et transformées en produits finis », explique la SPA.

À Jazan, les habitants ont exprimé leur fierté nationale en portant des vêtements traditionnels et en arborant des drapeaux et des symboles saoudiens. Accompagnés de leurs parents, les enfants ont pu explorer l'événement et découvrir l'histoire de l'Arabie saoudite, qui s'étend sur plus de trois siècles.

L'événement comprenait également une série d'activités s'inspirant des éléments naturels et culturels de l'Arabie saoudite et apportant une touche de modernité. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le président du Conseil de la Choura dirige la délégation saoudienne à la conférence du Parlement arabe

Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue  samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
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  • La conférence a porté sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe, avec un point clé de l'ordre du jour consacré au soutien du peuple palestinien.
  • Les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens.

Le Caire : Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, président du Conseil de la Choura, a conduit la délégation saoudienne à la 7e Conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes.

La conférence, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire, portait sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe.

Un point de l'ordre du jour était consacré au soutien du peuple palestinien et au rejet de toute proposition de déplacement forcé. Dans le cadre des discussions, les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens. Le résultat a été la publication d'un plan d'action parlementaire arabe unifié décrivant les mesures concrètes que les parlementaires arabes pourraient prendre.

Avant son approbation officielle, les présidents des conseils et parlements arabes ont tenu une session consultative à huis clos pour finaliser les principaux aspects du plan, qui sera soumis au sommet arabe pour adoption.

La délégation du Royaume à la conférence comprenait le secrétaire général du Conseil de la Choura, Mohammed bin Dakhil Al-Mutairi, ainsi que les membres du Conseil Saad bin Salib Al-Otaibi, Tariq bin Saeed Al-Shammari, Hanan bint Abdullah Al-Sammari, Abdullah bin Abdulaziz bin Aifan et Amal bint Abdulaziz Al-Hazani.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'ambassade saoudienne en Syrie célèbre le jour de la fondation du Royaume

Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
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  • Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration.
  • Le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a rencontré des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami.

DAMAS : L'ambassade d'Arabie saoudite en République arabe syrienne a organisé une réception à l'occasion de la Journée de la fondation du Royaume à son siège dans la capitale syrienne, Damas.

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration, a rapporté samedi l'agence de presse saoudienne.

Parallèlement, le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a tenu des réunions de haut niveau avec des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami, afin de renforcer les partenariats dans les domaines de la technologie, de l'intelligence artificielle, de l'investissement et du secteur spatial.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com