La signification du classement impressionnant de l'Arabie saoudite dans le World Happiness Report 2021

Offrir aux jeunes un sentiment d’authentique optimisme est l'une des plus grandes réussites du Royaume (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 07 mai 2021

La signification du classement impressionnant de l'Arabie saoudite dans le World Happiness Report 2021

  • Les sociétés ayant une plus grande confiance dans les institutions publiques et une plus grande égalité des revenus semblent plus efficaces dans la lutte contre la Covid-19
  • L’attention accrue portée à la santé mentale, au bien-être et au bonheur pourrait bien être une conséquence positive de la pandémie

DUBAÏ: Il va sans dire que le bonheur est une expérience subjective, propre à chaque individu. 

Mesurer la disposition émotionnelle d’une société entière et la classer par rapport à une autre peut donc être considéré comme une science imparfaite – mais peut-être un reflet plus juste du bien-être social comparatif que les seuls chiffres du produit intérieur brut (PIB). 

Néanmoins, une chose est sûre: la pandémie de coronavirus et sa myriade de restrictions sociales n’ont guère contribué à remonter le moral de l’humanité, conduisant à un sentiment palpable de solitude, d’anxiété et d’angoisse existentielle généralisée. 

En effet, en dehors des zones de conflit et des régions sujettes aux épidémies, rares sont les personnes qui se souviennent d'une année aussi misérable. 

Ce que les experts veulent savoir, c’est si la gestion (ou la mauvaise gestion) de la pandémie par une société a eu un impact perceptible sur le degré de «ras-le-bol» de leurs citoyens, et quels pays sont les plus performants en matière de promotion du bien-être. 

The World Happiness Report 2021 a été publié par le Réseau des solutions de développement durable des Nations unies en mars. Au cours de l'année écoulée, ce rapport annuel a cherché à mesurer les effets de la Covid-19 sur la qualité de vie mondiale et a classé 95 pays selon son indice de bonheur. 

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Offrir aux jeunes un sentiment d’authentique optimisme est l'une des plus grandes réussites du Royaume (Photo fournie) 

Compilé par une équipe d'experts indépendants, le rapport a intégré des données de l'ICL-YouGov Behavior Tracker dans le cadre de la plate-forme de données contre la Covid-19 de l'Institute of Global Health Innovation. 

Jeffrey Sachs, l'un des coauteurs du rapport, déclare: «C'est certainement l'année la plus étrange de notre vie pour la plupart d'entre nous et pour la production du World Happiness Report, car nous avons essayé, en temps réel, de comprendre et de suivre une ensemble incroyablement complexe de défis et de changements auxquels les gens du monde entier sont confrontés.»  

Le rapport de 2021 évalue les réponses des gouvernements aux conséquences de la pandémie sur la santé, l'économie et la psychologie, en identifiant les liens entre la confiance dans les institutions étatiques, la manière dont la Covid-19 a été traitée et le bonheur des sociétés. 

Certaines parties du rapport ont mesuré l’impact de la pandémie sur l’environnement de travail, la qualité des relations sociales, la santé mentale des individus, la confiance dans les procédures gouvernementales et la capacité du pays à surmonter les répercussions de la propagation du virus. D'autres sections ont examiné les taux de chômage, les inégalités et le sentiment de solitude. 

Pour la quatrième année consécutive, la Finlande domine l'indice du bonheur, suivie de l'Islande, du Danemark, de la Suisse et des Pays-Bas. Les cinq dernières places sont occupées par le Cambodge, l'Inde, la Jordanie, la Tanzanie et le Zimbabwe. 

L'Arabie saoudite s'est classée première parmi les pays arabes et 21e dans le monde. Les Émirats arabes unis (EAU) se classent au 27e rang, suivis de Bahreïn (35), du Maroc (80), de l'Irak (81), de la Tunisie (82) et de l'Égypte (87). 

Il a été démontré que la confiance est le facteur clé reliant la pandémie de Covid-19 et le bonheur signalé. Parmi les six facteurs favorisant le bonheur, la confiance est considérée comme jouant le rôle le plus important pour aider les pays à trouver et à mettre en œuvre des stratégies réussies pour lutter contre la Covid-19. 

Le rapport révèle que la confiance est encore plus importante lorsque la pandémie de Covid-19 exige que toute la structure de la vie privée et publique soit recentrée sur la lutte contre la pandémie. 

«Les sociétés ayant une plus grande confiance dans les institutions publiques et une plus grande égalité des revenus se sont révélées plus efficaces dans la lutte contre la Covid-19, comme l’indiquent les taux de décès dus à la Covid-19 en 2020», souligne l'étude. 

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Offrir aux jeunes un sentiment d’authentique optimisme est l'une des plus grandes réussites du Royaume (Photo fournie) 

«Il s'est avéré que la stratégie la plus efficace consistait à ramener la transmission communautaire à zéro et à l'y maintenir. Les pays qui l'ont fait ont sauvé des vies et ont obtenu des sociétés et des économies plus ouvertes à la fin de 2020. Cela les aidera probablement à être des sociétés plus heureuses en 2021 et au-delà. » 

Lors d'un webinaire marquant le lancement du World Happiness Report 2021, Jeffrey Sachs a déclaré que le monde est aujourd'hui plus axé sur le bonheur et le bien-être qu'il y a dix ans, offrant l'espoir qu'une meilleure compréhension contribuerait à terme à améliorer le bonheur. 

John Clifton, associé directeur général de Gallup, qui a alimenté les données du rapport, a déclaré que la recherche sur le bonheur a démontré les effets très néfastes de la solitude. 

«La Covid-19 n'a fait qu'exacerber la solitude. Aujourd'hui, plus de 300 millions de personnes dans le monde connaissent ce genre de solitude où elles ne passent pas une seule heure par semaine avec un seul ami ou un membre de la famille, ce qui creuse le fossé. C’est là que nous pouvons commencer à améliorer la vie de ces personnes», ajoute-t-il. 

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Offrir aux jeunes un sentiment d’authentique optimisme est l'une des plus grandes réussites du Royaume (Photo fournie) 

Parmi les pays arabes, les données sur la satisfaction à l'égard de la vie se sont améliorées, en particulier en Arabie saoudite dont les scores sont en constante augmentation depuis 2017. 

«La satisfaction à l'égard de la vie est très fortement corrélée au PIB – fournir un logement, une éducation, des soins de santé, un accès à l'emploi, des routes, de l'électricité et répondre aux besoins de base des gens», déclare le Dr Louise Lambert, rédactrice en chef du Middle East Journal of Positive Psychology, et responsable du renforcement des capacités et du développement de la formation avec l'Emirates Center for Happiness Research.  

«La satisfaction dans la vie est facile à atteindre à condition que vous ayez une bonne gouvernance et de la richesse. Il n’est donc pas surprenant que l’Arabie saoudite occupe une place élevée, car elle dispose de plus de moyens pour être en mesure de prendre soin des gens. C’est aussi certainement le cas aux EAU où, à titre d’exemple, il y a plus de programmes de protection sociale.» 

Sa richesse mise à part, le Dr Lambert a souligné certains des «énormes changements» qui se produisent en Arabie saoudite, qui ont sans aucun doute généré un sentiment d'optimisme au sein de la population. «Ce n'est pas que du bruit», déclare-t-elle à Arab News. «Il est soutenu par des actions.» 

Elle note que c'est particulièrement le cas pour les femmes, qui peuvent désormais conduire, entrer sur le marché du travail, gagner leur vie et faire leurs propres choix, grâce aux modifications des lois sur la tutelle. «Vous pouvez même aller à des concerts désormais et ces éléments ajoutent vraiment à la qualité de vie», ajoute Louise Lambert. 

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Offrir aux jeunes un sentiment d’authentique optimisme est l'une des plus grandes réussites du Royaume (Photo fournie) (Photo d'archive par AN) 

«C'est l'une des choses les plus importantes que le gouvernement saoudien ait pu faire: offrir aux jeunes un réel optimisme, pas seulement des nuages de fumée. Ce sont des changements profonds pour les hommes et les femmes; particulièrement pour les femmes, qui soutiennent vraiment cette évolution par des changements politiques et économiques, avec pour résultat des changements sociaux très réels.» 

Parmi les autres indicateurs positifs du Royaume figurent la croissance du PIB, le soutien social, l'espérance de vie moyenne, la liberté de prendre des décisions dans la vie et la générosité. Le pays a enregistré une baisse statistique significative de son score concernant les sentiments négatifs, notamment le stress, l'inquiétude et la tristesse. 

Le Dr Lambert souligne que la structure sociale et la cohésion de l’Arabie saoudite offrent un système de soutien intégré à la population locale. 

«Bien que les gens bénéficient de services de santé mentale au Moyen-Orient en général, il y a un avantage à vivre avec de grandes familles parce que vous pouvez parler à quelqu'un», explique-t-elle. 

Pour l’avenir, elle déclare que le Royaume est sur la bonne voie avec Vision 2030, le plan de diversification économique du pays. Pour l'ensemble de la région, elle suggère que des améliorations pourraient être apportées à la santé physique et mentale, au taux d'obésité, au diabète et à la réduction du nombre de crises cardiaques précoces. 

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Offrir aux jeunes un sentiment d’authentique optimisme est l'une des plus grandes réussites du Royaume (Photo fournie) 

Elle ajoute que la pandémie de Covid-19 a eu pour conséquence positive inattendue de mettre davantage l'accent sur la santé mentale, le bien-être psychologique et le bonheur. 

«Les gens prennent cela au sérieux et cela a mis en lumière le fait que ce que les gens ressentent compte vraiment", souligne-t-elle. 

«Cela fait partie de la Vision de l’Arabie saoudite. J’espère qu’ils soutiendront vraiment ces initiatives avec des programmes, des services, des lignes d’assistance téléphonique pour la santé mentale, et des recherches dans les universités sur la santé mentale. Il ne s’agit pas seulement de se focaliser sur les problèmes, car ceux-ci ne représentent qu’une petite partie. Il s’agit donc davantage d’opportunités de bien-être. C'est là qu'entre en jeu la psychologie positive.» 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Israël mène une série de frappes contre le Hezbollah au Liban

Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
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  • Israël a frappé vendredi plusieurs sites du Hezbollah au sud et à l’est du Liban, ciblant notamment un camp d’entraînement de sa force d’élite al-Radwan, malgré le cessez-le-feu conclu en novembre 2024
  • Ces raids interviennent alors que l’armée libanaise doit achever le démantèlement des infrastructures militaires du Hezbollah le long de la frontière israélienne d’ici le 31 décembre

BEYROUTH: Israël a mené une série de frappes aériennes contre le sud et l'est du Liban vendredi matin, selon les médias officiels, l'armée israélienne affirmant viser des objectifs du Hezbollah pro-iranien dont un camp d'entrainement.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe islamiste libanais, Israël continue de mener des attaques régulières contre le Hezbollah, l'accusant de se réarmer.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani), les raids de vendredi, qualifiés en partie de "violents", ont visé une dizaine de lieux, certains situés à une trentaine de km de la frontière avec Israël.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé avoir "frappé un complexe d'entrainement" de la force d'élite du Hezbollah, al-Radwan, où des membres de la formation chiite apprenaient "l'utilisation de différents types d'armes", devant servir dans "des attentats terroristes".

L'armée israélienne a également "frappé des infrastructures militaires supplémentaires du Hezbollah dans plusieurs régions du sud du Liban", a-t-elle ajouté.

L'aviation israélienne avait déjà visé certains des mêmes sites en début de semaine.

Ces frappes interviennent alors que l'armée libanaise doit achever le démantèlement le 31 décembre des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord, conformément à l'accord de cessez-le-feu.

Les zones visées vendredi se trouvent pour la plupart au nord du fleuve.

Le Hezbollah a été très affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe.


Pluies diluviennes et vents puissants ajoutent au chaos qui frappe Gaza

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
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  • A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre
  • Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza

GAZA: Pelle à la main, des Palestiniens portant des sandales en plastique et des pulls fins creusent des tranchées autour de leurs tentes dans le quartier de Zeitoun, à Gaza-ville, rempart dérisoire face aux pluies torrentielles qui s'abattent depuis des heures.

Dès mercredi soir, la tempête Byron a balayé le territoire palestinien, bordé par la mer Méditerranée, inondant les campements de fortune et ajoutant à la détresse de la population, déplacée en masse depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre 2023.

A Zeitoun, le campement planté au milieu des décombres a des allures cauchemardesques, sous un ciel chargé de gros nuages gris et blancs.

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes.

Accroupis sur des briques posées dans la boue, un groupe d'enfants mangent à même des faitouts en métal devant l'ouverture d'un petit abri en plastique, en regardant le ciel s'abattre sur le quartier.

"Nous ne savions pas où aller" 

A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre.

"La nuit dernière a été terrible pour nous et pour nos enfants à cause des fortes pluies et du froid, les enfants ont été trempés, les couvertures et les matelas aussi. Nous ne savions pas où aller", raconte à l'AFP Souad Mouslim, qui vit sous une tente avec sa famille.

"Donnez-nous une tente décente, des couvertures pour nos enfants, des vêtements à porter, je le jure, ils ont les pieds nus, ils n'ont pas de chaussures", implore-t-elle.

"Jusqu'à quand allons-nous rester comme ça? C'est injuste", dit-elle en élevant la voix pour couvrir le bruit des gouttes frappant la toile.

Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza.

Le territoire connait généralement un épisode de fortes pluies en fin d'automne et en hiver, mais la dévastation massive due à la guerre l'a rendu plus vulnérable.

"La situation est désespérée", résume Chourouk Mouslim, une déplacée originaire de Beit Lahia, dans le nord de Gaza, elle aussi sous une tente à al-Zawaida.

"Nous ne pouvons même pas sortir pour allumer un feu" pour cuisiner ou se chauffer, déplore-t-elle, avant d'ajouter qu'elle n'a de toutes les manières ni bois, ni gaz.

Dans ce territoire dont les frontières sont fermées, où l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante selon l'ONU, malgré l'entrée en vigueur d'une trêve le 10 octobre, les pénuries empêchent une population déjà démunie de faire face à ce nouveau problème.

Lointaine reconstruction 

Sous les tentes, les plus chanceux bâchent le sol ou le recouvrent de briques pour empêcher que le sable humide ne détrempe leurs affaires. Dans les zones où le bitume n'a pas été arraché, des bulldozers continuent de déblayer les décombres des bâtiments détruits.

Beaucoup de gens restent debout, à l'entrée des abris, plutôt que de s'asseoir une surface mouillée.

"La tempête a eu un impact grave sur la population, des bâtiments se sont effondrés et une grande partie des infrastructures étant détruite, elles ne permettent plus d'absorber cet important volume de pluie", note Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.

Cette organisation, qui dispense des premiers secours sous l'autorité du Hamas, a affirmé que la tempête avait causé la mort d'une personne, écrasée par un mur ayant cédé. Elle a ajouté que ses équipes étaient intervenues après l'effondrement partiel de trois maisons durant les fortes pluies.

La Défense civile a averti les habitants restés dans des logements partiellement détruits ou fragilisés par les bombardements qu'ils se mettaient en danger.

"Les tentes, c'est inacceptable", estime M. Bassal, "ce qui doit être fourni maintenant, ce sont des abris qu'on peut déplacer, équipés de panneaux solaires, avec deux pièces, une salle de bain et toutes les installations nécessaires pour les habitants. Seulement à ce moment-là, la reconstruction pourra commencer".


Les clubs de la Saudi Pro League démentent toute discussion avec Mohamed Salah

Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
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  • Un article d’Asharq Al-Awsat qualifie d’« rumeurs infondées » les insinuations médiatiques évoquant un possible départ de Salah vers le Royaume
  • Des sources affirment que les grands clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont jamais envisagé de contacter Salah, Liverpool ou son agent

RIYAD : Les clubs saoudiens n’ont à aucun moment envisagé de négocier le transfert de l’attaquant égyptien de Liverpool, Mohamed Salah, vers la Saudi Pro League, ont indiqué mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat.

Des spéculations médiatiques au sujet de possibles discussions entre Salah et des clubs du Royaume ont émergé plus tôt cette semaine, après que le joueur a critiqué la direction du Liverpool Football Club et l’entraîneur Arne Slot.

Cependant, des sources saoudiennes ont rejeté ces affirmations, les qualifiant de « news promotionnelles » diffusées par l’agent de Salah et son entourage.

Les clubs de la Roshn Saudi League « n’ont entrepris aucune démarche » en ce sens, notamment en raison du contrat actuel de Salah, valable jusqu’à la mi-2027, ont ajouté les sources.

Selon elles, impliquer des clubs saoudiens est devenu une pratique courante chez plusieurs joueurs internationaux en conflit avec leurs clubs, afin d’augmenter leur valeur sur le marché ou de créer un intérêt artificiel.

Les clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont tenu aucune discussion et n’ont même pas envisagé de prendre contact avec Salah, Liverpool ou son agent, ont précisé les sources.

Asharq Al-Awsat a publié mardi un démenti officiel d’une source au sein d’Al-Hilal, qualifiant les informations de « rumeurs sans fondement ».

Le journal a également publié un démenti similaire provenant de sources internes à Al-Qadisiyah, qui ont confirmé que le club, propriété d'Aramco, n'avait aucune intention de recruter Salah.

Omar Maghrabi, PDG de la SPL, a déclaré mercredi lors de son discours au World Football Summit que Salah serait le bienvenu dans le championnat saoudien, mais que les clubs restent les parties responsables des négociations avec les joueurs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Asharq Al-Awsat