RIYAD: L'Arabie saoudite a été élue présidente de l'Organisation de coopération numérique (DCO). Lors de la première réunion, lundi dernier, la Saoudienne Deemah al-Yahya a été nommée première secrétaire générale de l'organisation.
La DCO a également approuvé le fait que le Nigeria et Oman adhèrent à l'organisation en tant que membres fondateurs.
Les cinq premiers membres de la DCO étaient l'Arabie saoudite, le Bahreïn, la Jordanie, le Koweït et le Pakistan.
Les sept États membres représentent un bloc économique d'une valeur de 2 billions de dollars, du produit intérieur brut (PIB) mondial.
La première réunion était présidée par le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l’information, Abdallah al-Swaha.
Houlin Zhao, secrétaire général de l'Union internationale de la communication; le Dr Nayef al-Hajraf, secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG); Borge Brende, président du Forum économique mondial; ainsi que des représentants de différents programmes des Nations unies ont également assisté à cette réunion.
À cette occasion, plusieurs initiatives ont été approuvées, comme la création d’un centre destiné à renforcer la coordination sur le transfert de données, l’autonomisation des femmes et la promotion des petites et moyennes entreprises, l’accent étant mis sur la transformation numérique.
La DCO a pour objectif de renforcer la collaboration entre les pays membres dans leur adaptation à une économie mondiale de plus en plus déterminée par l'innovation technologique.
Grâce à ce projet, les États membres pourraient établir une coopération solide dans les domaines émergents que sont l'intelligence artificielle, la cybersécurité, l'Internet des objets, les big data, la 5G, le cloud computing ( «informatique en nuage») et la blockchain.
D'ici à 2025, on estime que l'économie numérique mondiale sera d’une valeur de 23 billions de dollars, avec une part du PIB de 24,3%. Voilà qui offre à la DCO une remarquable opportunité pour créer une plate-forme permettant aux jeunes, aux femmes, aux entrepreneurs et aux industries locales versées dans la technologie de prospérer, de rivaliser avec leurs homologues à travers le monde et de renforcer leur compétitivité numérique.
En outre, les États membres peuvent mettre à profit leurs connaissances et partager leurs expériences en vue de renforcer les actions destinées à anticiper les crises mondiales, telles que la pandémie de coronavirus (Covid-19).
Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com