PARIS: La plateforme d'enseignement à distance, utilisée par les élèves français quand les écoles sont fermées en raison de la pandémie, a été la cible la semaine dernière de cyberattaques perpétrées depuis les territoires russe et chinois, a-t-on appris lundi de source proche du dossier.
L'origine géographique de ces attaques ne signifie toutefois pas, en l'état actuel des investigations, que ses auteurs soient de nationalités russe ou chinoise, a précisé la même source.
Après l'annonce il y a dix jours de la fermeture des établissements scolaires pour freiner l'épidémie de coronavirus, écoliers, collégiens et lycéens ont renoué mardi dernier avec les cours à distance pendant une semaine.
Mais comme cela avait été le cas en 2020, les sites des ENT (Espaces numériques de travail) et du Cned (Centre national d'enseignement à distance), utilisés par l’Éducation nationale pour l'enseignement en ligne, ont été massivement perturbés dans plusieurs régions.

Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer avait évoqué dès le mardi 6 avril une « très forte attaque informatique venue de l'étranger », sans plus de précisions sur son origine.
Selon le Cned, qui a évoqué des « actes délibérés de malveillance », de nouvelles attaques se sont produites les jours suivants.
Le parquet de Paris avait annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête.