Le prix de la princesse Seetah bent Abdelaziz pour l'excellence en travail social honore sept lauréats

Un groupe de sept lauréats a reçu une prestigieuse distinction saoudienne pour son excellence en matière de travail social durant la pandémie de coronavirus (AN)
Un groupe de sept lauréats a reçu une prestigieuse distinction saoudienne pour son excellence en matière de travail social durant la pandémie de coronavirus (AN)
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Publié le Lundi 05 avril 2021

Le prix de la princesse Seetah bent Abdelaziz pour l'excellence en travail social honore sept lauréats

  • Les lauréats du prix de la princesse Seetah bent Abdelaziz, sélectionnés parmi 404 candidatures, ont reçu leurs distinctions lors d'une cérémonie virtuelle organisée en direct sur YouTube
  • Le programme de volontariat du ministère de la Santé et la plate-forme numérique d’enseignement à distance du ministère de l’Éducation, Madrasati («mon école»), ont reçu le prix d’excellence des réalisations nationales

RIYAD: Un groupe de sept lauréats a reçu une prestigieuse distinction saoudienne pour son excellence en matière de travail social durant la pandémie de coronavirus. 

Les lauréats du prix de la princesse Seetah bent Abdelaziz, sélectionnés parmi 404 candidatures, ont reçu leurs distinctions lors d'une cérémonie virtuelle avec distanciation sociale diffusée en direct sur YouTube. 

Chaque lauréat a présenté une courte vidéo, expliquant ses initiatives de travail social réalisées au cours de l'année dernière, et comment il a pu fournir une aide dans tout le Royaume aux personnes souffrant des retombées financières, sanitaires et sociales de la pandémie de Covid-19. 

La cérémonie de remise des prix, qui s’est tenue dans le cadre luxueux du Grand Hall Prince Sultan de l'hôtel Al-Faisaliah à Riyad, n’a pu recevoir que les gagnants et leurs principaux donateurs, en raison des mesures sanitaires. 

Le secrétaire général des prix du travail social, Fahad al-Maghlouth, a estimé qu’il «y a encore de la place pour l'espoir et le don. Cette célébration pour honorer les lauréats du prix de la princesse Seetah bent Abdelaziz pour l'excellence en travail social en est la preuve. Nous organisons la huitième session de ce prix, et nous avons le droit d’en être fiers». 

Le thème des prix de cette année était «le travail social face aux crises et aux dangers». Les lauréats ont également été félicités par le prince Turki ben Abdallah ben Mohammed al-Saud, Ahmed al-Rajhi, président du conseil d'administration de la Fondation de la princesse Seetah et ministre saoudien des Ressources humaines et du Développement social. 

 «Notre cher pays est resté fier du développement et de l’évolution de ses réalisations ainsi que de ses franches positions humanitaires, alors que les difficultés grandissent, que les défis surgissent et que les épreuves nous assaillent en pleine pandémie de Covid-19», a déclaré Al-Rajhi. 

«Ce pays, par la grâce de Dieu, ainsi qu’à travers les efforts de ses sages dirigeants, a été un modèle pour la vision d'un État fort de ses ambitions, prêt à affronter les crises avec vigueur. Il a aussi été capable d’adapter ses infrastructures, de soutenir sa populations dans le pays et partout ailleurs. N'avons-nous pas le droit de nous en sentir fiers?», a-t-il demandé. 

Le ministre a également souligné l’importance du projet vert saoudien, dont l’objectif est d’investir dans la promotion de la qualité de vie et le soutien aux personnes dans le besoin. 

«Le projet cible les zones reculées et les familles dans le besoin, et travaille sur le développement, la formation et le soutien des populations, conformément à des programmes environnementaux spécifiques tout au long de l'année, en coordination avec les autorités compétentes», a-t-il assuré. «Le but est d’améliorer les conditions sociales et la vie environnementale des citoyens et des familles pour les aider à mener une vie décente et productive.» 

Le programme intitulé «Le projet vert: Ensemble pour soutenir une Arabie saoudite verte» aide au développement des carrières professionnelles, offre des formations au développement urbain tout au long de l'année, et contribue à la croissance environnementale. 

Prenant la parole lors de la cérémonie de remise des prix, Al-Rajhi a souligné l'importance du travail social pour contribuer au développement du Royaume. Il a félicité le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane pour avoir fait de «l’équilibre humain leur priorité absolue». 

Al-Maghlouth a déclaré que les lauréats étaient de brillants exemples de la «générosité et de la loyauté sans limite» montrées par la nation, ajoutant que «les réalisations les plus étonnantes le sont quand elles portent des marques d’humanité qui réjouissent les cœurs, redonnent le sourire et inspirent l'optimisme, tout en confirmant la profondeur de la cohésion entre les fils de la nation et ses dirigeants». 

Après les discours, une présentation vidéo a illustré certains des défis sanitaires, psychologiques et financiers auxquels le monde doit faire face en raison de la pandémie de Covid-19. Elle a également montré la manière dont les programmes de collaboration tels que les applications de suivi et de traçage, l'aide humanitaire et l'aide financière, avaient aidé à atténuer les épreuves de l’année précédente. 

Voici le palmarès des lauréats prix par catégorie : 

Le programme de volontariat du ministère de la Santé et la plate-forme numérique d’enseignement à distance du ministère de l’Éducation, Madrasati («mon école»), ont reçu le prix d’excellence des réalisations nationales. 

Le système Madrasati a aidé plus de cinq millions d'étudiants des écoles publiques et un million d'étudiants des écoles privées de 900 écoles à travers le Royaume, contraintes de fermer durant la pandémie. 

L'Autorité générale pour les donations s’est vu attribuer le prix d’excellence en matière de donation islamique pour aider la population grâce à ses initiatives humanitaires. 

L'ONG Madinah Al-Munawarah a reçu le prix d'excellence en travail social pour ses bonnes initiatives urbaines. 

Cheikh Abdallah Ibrahim al-Subeaei a reçu le prix d'excellence des entrepreneurs en travail social pour la création d'une institution caritative et des dons financiers à des causes diverses dans le Royaume pendant la pandémie de Covid-19. 

Enfin, The Advanced Petrochemical Co. a reçu le prix de la responsabilité sociale des entreprises pour des projets ayant trait à la pandémie, et Sadara Chemical Co. pour son travail avec le secteur de la santé, dans la lutte contre la Covid-19. 

La regrettée princesse Seetah bent Abdelaziz, connue pour sa générosité et sa compassion envers les personnes dans le besoin, avait mis en place de nombreux programmes d'aide sociale. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.