Daraa Tribes, un groupe qui offre l’unité par la musique

Daraa Tribes était impatient de partager son art et son message. Pour cela, il devait sortir de la vallée. (Photo Fournie)
Daraa Tribes était impatient de partager son art et son message. Pour cela, il devait sortir de la vallée. (Photo Fournie)
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Publié le Mardi 18 août 2020

Daraa Tribes, un groupe qui offre l’unité par la musique

  • Le groupe marocain Daraa Tribes joue du « blues du désert », comme l’appellent ses membres, et réunit cinq amis depuis 2014
  • « Nous n’avons pas la même couleur de peau et nous n’appartenons pas à la même tribu, mais nous n’avons pas tardé à nous comprendre, et à apprendre ce que nous voulions de la musique »

LONDRES: L’histoire du groupe marocain Daraa Tribes ne manque pas d’un certain romantisme. Cette formation qui joue du « blues du désert », comme l’appellent ses membres, est née en 2014 et réunit cinq amis: le chanteur Balkhir Razgui, le guitariste Rachid Berazougui, le bassiste Abdelkebir Saadi, le guitariste rythmique Mustapha Aqermim, et le percussionniste Hafid Ami.

« Nous vivons dans le même quartier à Tagounite, raconte Aqermim à Arab News. Tout est arrivé spontanément. Nous n’avions pas l’intention de former un groupe. Nous avons commencé à jouer de la musique et nous avons vite remarqué qu’il se passait quelque chose de spécial. »

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Le groupe est né en 2014. (Photo Fournie)

À Daraa, la plus longue vallée du Maroc, vivent plusieurs tribus. Selon Aqermim, la coexistence paisible qui caractérise la vie des membres du groupe – chacun de ses membres est originaire d’une tribu différente – est la raison principale pour laquelle ils ont commencé à jouer de la musique ensemble. « Nous avons grandi ensemble dans la même région, les mêmes rues. Nous avons vécu dans la même atmosphère. Vous entendez parler d’endroits qui vivent des guerres tribales, ou des différences entre Noirs et Blancs, qui appartiennent à une tribu ou à une autre, et qui se croient supérieurs les uns aux autres… Eh bien, tout ça n’existe pas à Tagounite. »

La relation musicale entre les membres du groupe fait écho à l’harmonie de leur société. « Nous n’avons pas la même couleur de peau et nous n’appartenons pas à la même tribu, mais nous n’avons pas tardé à nous comprendre, et à apprendre ce que nous voulions de la musique, raconte Aqermim. Nous nous comprenons parce que nous avons grandi dans la même région, dans la même atmosphère. »

Alors que les membres du groupe échangeaient autour des différents styles musicaux de leurs tribus, la musique du « blues du désert » prenait forme. Identifié par les caractéristiques de ses tribus autant que par sa musique, Daraa Tribes était impatient de partager son art et son message. Pour cela, il devait sortir de la vallée.

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Le groupe est formé de cinq amis. (Photo Fournie)

« Pour organiser des concerts, il vous faut de la musique… Thomas, le manager du groupe, a joué un rôle essentiel et a énormément aidé le groupe à ses débuts, parce qu’on pouvait enregistrer sur son ordinateur. », ajoute Aqermim.

Thomas Duncan était venu à Tagounite dans le cadre du Corps de la paix des États-Unis ; c’est le premier volontaire à s’être installé dans cette région du Maroc.

« J’ai d’abord rencontré Mustafa, puisqu’il parlait l’anglais, et nous sommes vite devenus amis, raconte Duncan. Il m’a introduit auprès des autres. À ce stade, ils ne formaient pas vraiment un groupe. C’étaient simplement des amis qui jouaient de la musique. Avec le Corps de la paix, nous avons prévu d’acheter des instruments de musique afin qu’ils ouvrent un club pour enseigner la musique aux enfants du centre de jeunesse. Par la suite, ayant accès aux instruments, ils se sont entraînés davantage et ils ont développé leur propre rythme. »

« À force de les fréquenter et de découvrir l’héritage unique véhiculé par leur art, tout un monde musical s’est révélé à moi qui, en tant qu’Américain originaire de Washington DC, ne l’avais jamais approché auparavant. »

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Jusqu'à présent, Daraa Tribes a sorti deux EPs (Alwan en 2017 et Zamane en 2019) ainsi qu’un album complet (Igharman, en 2018) sous le label français In Ze Box. (Photo Fournie)

Avec cinq membres issus de cinq tribus différentes (Aqermim vient de l'Amazigh, Berazougui d'Aarib, Ami de Lkaaba, Saadi de Regaga et Razgui de Gnawa), Daraa Tribes mélange et fusionne des styles parfois extrêmement différents.

Selon Aqermim, l’harmonie du groupe tient en grande partie au fait que cette association potentiellement conflictuelle échange de manière transparente. « Chaque membre du groupe a son propre style de musique traditionnelle, explique-t-il. Et chaque style est différent, mais lorsque nous en choisissons un, nous jouons tous ensemble. Donc, si je choisis d'amener par exemple, une chanson de ma tribu, nous en parlons, et quand nous écrivons des chansons, nous discutons constamment pour savoir si elles sont bonnes ou pas, et si elles “fonctionnent”. Nous faisons tout en groupe. »

Daraa Tribes a enregistré des démos de base sur l'ordinateur de Duncan et les a utilisées pour décrocher des concerts dans des festivals locaux. Le premier était Taralgate, un festival marocain qui a vu des artistes de musique touareg tels que le groupe Tinariwen, primé aux Grammy Awards, dont la musique a également été décrite comme un mélange de blues et de musique africaine et qui, sur scène, dégage un charme indéniable.

« Chaque année, depuis 2014, le groupe a progressé professionnellement, dit Duncan. Au cours des trois dernières années, les musiciens ont enregistré des albums et fait des tournées internationales. »

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Le groupe réunit cinq amis: le chanteur Balkhir Razgui, le guitariste Rachid Berazougui, le bassiste Abdelkebir Saadi, le guitariste rythmique Mustapha Aqermim, et le percussionniste Hafid Ami. (Photo Fournie)

Jusqu'à présent, Daraa Tribes a sorti deux EPs (Alwan en 2017 et Zamane en 2019) ainsi qu’un album complet (Igharman, en 2018) sous le label français In Ze Box. La relation étroite du groupe – enracinée dans l’amitié ancienne qui lie ses membres – l’a bien aidé au début, quand les musiciens ont commencé à fréquenter de grandes scènes.

« Le fait d’être une famille avant d'être les musiciens d’un groupe nous a beaucoup aidés, explique Aqermim. Avant de monter sur scène, nous nous entraidions pour nous détendre. Nous nous disions que c'était notre chance ! Une porte qui s’ouvrait… Et nous avons passé beaucoup de temps à répéter, pour nous assurer que nous étions en connexion avec le public. Les gens sont incroyables. Ils vous donnent de l'énergie et vous devez travailler avec eux. »

Le public a bien réagi, d'abord attiré par les vêtements lumineux des musiciens, comme en sourit Aqermim, avant d'être séduit par les styles musicaux éclectiques et l’énergie du groupe. En 2019, Daraa Tribes a fait une tournée européenne, ajoutant les Pays-Bas, l'Espagne, la France, la Belgique et le Royaume-Uni à une liste de concerts internationaux qui incluait déjà le Canada et la Russie.

Le groupe était censé reprendre la route en 2020, mais les restrictions mondiales concernant les voyages l’en ont empêché. Après une performance bien accueillie en 2019, le groupe a été de nouveau invité à jouer au Liverpool Arab Arts Festival, organisé en ligne le mois dernier. Il a même présenté un spectacle en direct via Facebook, pour la clôture du festival.

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« Les gens aiment voir des choses différentes, ils veulent apprendre des histoires différentes. Et quand nous racontons notre histoire aux gens – la vallée, les tribus, tous ceux qui vivent dans la paix et l'amour, qui font de la musique sans essayer d'imiter qui que ce soit –, ils apprennent notre héritage. » (Photo Fournoe)

Heureusement, la plupart des plans du groupe prévus initialement pour 2020 devraient être simplement repoussés d’un an. En attendant, les musiciens ont travaillé sur un nouvel album, Torat (« héritage »). À l’image de l’accueil chaleureux qu’elle avait reçu jusqu’à présent, la musique du groupe trouve son audience auprès du public international.

Aqermim pense que la raison pour laquelle Daraa Tribes s'est révélé si populaire est en fait assez simple. « Les gens aiment voir des choses différentes, ils veulent apprendre des histoires différentes. Et quand nous racontons notre histoire aux gens – la vallée, les tribus, tous ceux qui vivent dans la paix et l'amour, qui font de la musique sans essayer d'imiter qui que ce soit –, ils apprennent notre héritage. »

Ce message, qui émane de personnes de tribus et de couleurs différentes, vivant et faisant de la musique ensemble, est puissant.« Les gens aiment cette idée, ajoute Aqermim. Surtout dans le monde fou d'aujourd'hui ! »

Ce texte est la traduction d'un article paru sur ArabNews.com


Thierry Ardisson, l'éternel homme en noir du petit écran

Gros bosseur, Thierry Ardisson lance la même année "Salut les Terriens !" sur Canal+, avant de migrer sur C8 en 2016. Mais l'émission s'arrête en 2019, après son refus de fournir ses émissions pour deux fois moins cher. (AFP)
Gros bosseur, Thierry Ardisson lance la même année "Salut les Terriens !" sur Canal+, avant de migrer sur C8 en 2016. Mais l'émission s'arrête en 2019, après son refus de fournir ses émissions pour deux fois moins cher. (AFP)
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  • Autodidacte, il avait débuté sur TF1 en 1985 avec "Descente de police", version télé des interviews insolentes, en forme d'interrogatoire musclé, qu'il publiait dans le magazine "Rock & Folk"
  • Suivront "Scoop à la Une", "Bains de Minuit", "Lunettes noires pour nuits blanches", "Télé Zèbres", "Double Jeu", "Ardimat", au hasard d'un va-et-vient incessant entre TF1 et Antenne 2

PARIS: Animateur et producteur controversé décédé lundi à 76 ans, l'homme en noir Thierry Ardisson, star cathodique à partir des années 1980, a inventé un ton transgressif et lègue un impressionnant patrimoine audiovisuel.

"Quand je suis arrivé, il y avait à l'antenne un langage télévisuel prude et compassé. On s'est mis à parler comme dans la vie, de sexe, d'alcool et de drogue", rembobinait l'ancien publicitaire.

Il ne s'était pas fait que des amis dans le milieu: pour Bernard Pivot, il était "tellement mégalo qu'il croit avoir inventé la vulgarité à la télévision".

Autodidacte, il avait débuté sur TF1 en 1985 avec "Descente de police", version télé des interviews insolentes, en forme d'interrogatoire musclé, qu'il publiait dans le magazine "Rock & Folk".

Suivront "Scoop à la Une", "Bains de Minuit", "Lunettes noires pour nuits blanches", "Télé Zèbres", "Double Jeu", "Ardimat", au hasard d'un va-et-vient incessant entre TF1 et Antenne 2.

"N'étant pas très à l'aise moi-même, je n'avais pas envie que les gens en face de moi le soient, d'où mon époque +Lunettes noires+ où j'étais d'une agressivité incroyable", reconnaîtra-t-il plus tard. Thierry Ardisson gardera le noir, qui "amincit".

Après trois ans de traversée du désert, ce défricheur, qui ne cachait pas avoir consommé en excès drogue et alcool plus jeune, présente en 1998 "Tout le monde en parle" sur France 2, talk-show à succès où il sonde des personnalités jusque dans leur vie privée, aux côtés du trublion Laurent Baffie.

Sommé de choisir entre le service public et Paris Première, il opte en 2006 pour la chaîne du câble et du satellite, où il anime "93, Faubourg Saint-Honoré", des dîners éclectiques filmés à son domicile.

Gros bosseur, Thierry Ardisson lance la même année "Salut les Terriens !" sur Canal+, avant de migrer sur C8 en 2016. Mais l'émission s'arrête en 2019, après son refus de fournir ses émissions pour deux fois moins cher.

Jamais à court de concept, le vétéran du PAF revient brièvement en 2022 avec "Hôtel du temps" sur France 3, où il interroge des stars défuntes dont les visages et voix sont recréés grâce aux nouvelles technologies.

Et en 2024, il imagine le magazine de société "Nos grandes décisions" pour France 2, avec le trentenaire Hugo Clément aux manettes.

"Torturé" et "exigeant" 

La chaîne YouTube "Ina Arditube" retrace ses 35 ans d'émissions cultes.

Certains programmes ont mal vieilli. Ainsi, l'écrivaine Christine Angot s'est dite humiliée à plusieurs reprises sur le plateau de "Tout le monde en parle", en se souvenant de rires face à l'inceste sur lequel elle a écrit.

La Légion d'honneur remise par Emmanuel Macron début 2024 à l'animateur-producteur a fait polémique, suscitant la réprobation d'artistes comme Judith Godrèche.

Le chef de l'Etat avait alors rendu hommage à "un personnage d'une liberté totale, un provocateur et érudit".

Mais, "aujourd'hui, les gens ne veulent plus rien dire à la télévision", déplorait le septuagénaire au même moment, regrettant une "aseptisation".

Lors de sa dernière apparition à la télé, le 10 mai dans "Quelle Epoque!" sur France 2, il avait comparé Gaza à Auschwitz, ce qui avait fait polémique - il avait ensuite demandé pardon à "ses amis juifs".

Né le 6 janvier 1949 à Bourganeuf (Creuse), d'un père ingénieur et d'une mère femme au foyer, Thierry Ardisson a passé une partie de son enfance en Algérie, puis en internat catholique en Haute-Savoie.

Il assume sa foi catholique, son parisianisme, ses convictions royalistes et également son appétit pour l'argent.

"Ardisson est un type torturé, exigeant, animé de la peur du lendemain" et "chez qui rien n'est jamais acquis", le décrit le producteur Stéphane Simon, compagnon de route depuis plus de trois décennies et marqué à droite.

A 20 ans, il avait démarré au culot dans la publicité, inventant des slogans tels "Lapeyre, y'en a pas deux" et "Quand c'est trop, c'est Tropico".

Thierry Ardisson a aussi été patron de presse - directeur de "L'Ebdo des Savanes" au début des années 1980, d'"Entrevue" dans les années 1990, où il est condamné pour divers articles tapageurs. Il s'est aussi essayé à la production de séries et films, et à l'écriture, se livrant notamment dans "Confessions d'un baby-boomer" en 2005. Marié à trois reprises, Thierry Ardisson a eu trois enfants avec la musicienne Béatrice Loustalan. Depuis 2014, il était l'époux de la présentatrice de TF1 Audrey Crespo-Mara.

 


May Calamawy promeut l'exploitation du film palestinien en Amérique du Nord

L'actrice égypto-palestinienne May Calamawy s'est rendue sur les réseaux sociaux samedi pour promouvoir le film palestinien "To A Land Unknown". (Getty Images via AN)
L'actrice égypto-palestinienne May Calamawy s'est rendue sur les réseaux sociaux samedi pour promouvoir le film palestinien "To A Land Unknown". (Getty Images via AN)
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  • Distribué par Watermelon Pictures, le film est réalisé par Mahdi Fleifel et met en scène Angeliki Papoulia, Mahmoud Bakri, Manal Awad et Aram Sabbah. 
  • Le film a reçu le Silver Yusr Award lors du Festival du film de la mer Rouge en Arabie saoudite en décembre.

DUBAI : L'actrice égypto-palestinienne May Calamawy s'est rendue sur les réseaux sociaux samedi pour promouvoir le film palestinien "To A Land Unknown".

Distribué par Watermelon Pictures, le film est réalisé par Mahdi Fleifel et met en scène Angeliki Papoulia, Mahmoud Bakri, Manal Awad et Aram Sabbah. 

Watermelon Pictures a été cofondée par Alana Hadid. (File/Getty Images)
Watermelon Pictures a été cofondée par Alana Hadid. (File/Getty Images via AN)

May Calamawy s'est rendue sur Instagram Stories pour partager l'information selon laquelle "To A Land Unknown" sera projeté dans 40 salles de cinéma en Amérique du Nord ce mois-ci, notamment à New York, Houston et Vancouver.

"Reda et Chatila sont deux cousins palestiniens qui se frayent un chemin dans les bas-fonds d'Athènes en poursuivant leur rêve de se rendre en Allemagne. Mais au fur et à mesure que leurs difficultés augmentent, leur désespoir s'accroît. Lorsque Chatila élabore un plan téméraire de tout ou rien, leur lien est mis à rude épreuve et ils repoussent les limites de ce qu'ils sont prêts à faire pour la liberté", peut-on lire dans le résumé du film.

Le film a reçu le Silver Yusr Award lors du Festival du film de la mer Rouge en Arabie saoudite en décembre.

Watermelon Pictures a été cofondée par Alana Hadid, la sœur des mannequins Gigi et Bella Hadid. Alana Hadid, ainsi que les frères Badie Ali et Hamza Ali, ont cofondé Watermelon Pictures, une société de production dont la mission est de créer des histoires captivantes et percutantes qui trouvent un écho auprès d'un public mondial.

"J'ai été honorée que l'on me demande d'être la directrice de la création de Watermelon Pictures. Je pense qu'il ne s'agit pas seulement d'un projet passionnel pour Hamza et Badie, mais aussi d'une opportunité pour les Palestiniens d'avoir un endroit où raconter leurs histoires... Cela me touche beaucoup. Je pense que c'est l'une des choses les plus belles que les gens aient un endroit où ils peuvent raconter leur histoire. Et nous savons que nous avons un endroit sûr pour cela", a déclaré Mme Hadid à Arab News.

Pour sa part, Calamawy est connue pour ses rôles dans les séries américaines Netflix "Ramy" et "Moon Knight" (2022), où elle joue le double personnage de Layla El-Faouly et du Scarabée écarlate.

Elle a fait les gros titres à la fin de l'année 2024 lorsque presque toutes ses scènes ont été coupées dans le film "Gladiator II" de Ridley Scott, les fans se plaignant sur les médias sociaux.

Son rôle dans le film a été annoncé pour la première fois en mai 2023.

À l'époque, Deadline a rapporté que Ridley Scott avait choisi Calamawy après une longue recherche, écrivant : "Alors que de nombreux rôles principaux étaient des offres directes, Scott a voulu faire une recherche similaire à celle qu'il avait faite pour le rôle de (Paul) Mescal pour le rôle que Calamawy a finalement obtenu".

Cependant, les fans ont remarqué que dans le montage final, qui est sorti en salles en novembre, Calamawy n'est vue qu'en passant et n'a aucun dialogue. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Asir : Un écologiste saoudien construit un musée écologique pour préserver le patrimoine naturel et culturel

Lahiq Al-Hadi, originaire du gouvernorat de Rijal Almaa dans la région d'Asir, a déclaré que le projet du musée vise à répertorier les arbres, insectes et oiseaux rares, ainsi que les outils agricoles traditionnels. (SPA)
Lahiq Al-Hadi, originaire du gouvernorat de Rijal Almaa dans la région d'Asir, a déclaré que le projet du musée vise à répertorier les arbres, insectes et oiseaux rares, ainsi que les outils agricoles traditionnels. (SPA)
Al-Hadi a souligné que ses efforts portent leurs fruits, l'environnement s'améliorant. Il a vu des espèces d'oiseaux migrateurs revenir après avoir replanté la végétation dont ils dépendent. (SPA)
Al-Hadi a souligné que ses efforts portent leurs fruits, l'environnement s'améliorant. Il a vu des espèces d'oiseaux migrateurs revenir après avoir replanté la végétation dont ils dépendent. (SPA)
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  • Al-Hadi a déclaré que le projet de musée se concentre sur la documentation d'arbres rares, d'insectes, d'oiseaux et d'outils agricoles traditionnels.
  • Al-Hadi a noté que ses efforts portaient leurs fruits, l'environnement s'améliorant. Il a vu des espèces d'oiseaux migrateurs revenir après la replantation de la végétation dont ils dépendent.

RIYAD : Dans une vallée au pied des montagnes d'Asir, l'écologiste local Lahiq Al-Hadi développe un musée environnemental éducatif afin de sensibiliser le public, d'attirer les touristes et de préserver le patrimoine naturel et culturel de la région.

Originaire du gouvernorat de Rijal Almaa, dans la région d'Asir, il a déclaré que le projet de musée se concentrait sur la documentation d'arbres, d'insectes, d'oiseaux et d'outils agricoles traditionnels rares, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Une section mettra en avant l'apiculture et la production de miel, en présentant les fleurs locales qui nourrissent les abeilles ainsi que les graines menacées que le musée vise à préserver et à propager, a ajouté Al-Hadi.

À la lisière de sa ferme, près de la vallée, il a replanté plus de 68 espèces d'arbres et de plantes locales qui étaient autrefois rares ou menacées.

Il passe son temps à rechercher des graines rares et à les distribuer aux agriculteurs intéressés, convaincu que « chaque graine plantée fait germer un nouvel espoir dans la terre ».

Al-Hadi a noté que ses efforts portaient leurs fruits, l'environnement s'améliorant. Il a vu des espèces d'oiseaux migrateurs revenir après la replantation de la végétation dont ils dépendent.

Le musée comprend également un pavillon consacré à l'architecture traditionnelle en pierre d'Asir qui offre un aperçu du patrimoine culturel de la région. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com