Le Royaume en première ligne de la lutte contre l'extrémisme

L'Arabie saoudite tient à promouvoir une culture de dialogue et de tolérance à travers le monde, a déclaré Ibrahim Al-Aseeri à Arab News. (Photo, Shutterstock)
L'Arabie saoudite tient à promouvoir une culture de dialogue et de tolérance à travers le monde, a déclaré Ibrahim Al-Aseeri à Arab News. (Photo, Shutterstock)
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Publié le Jeudi 25 mars 2021

Le Royaume en première ligne de la lutte contre l'extrémisme

  • Ibrahim Al-Aseeri, secrétaire général adjoint du Centre Roi Abdel Aziz pour le dialogue national (KACND) se confie à Arab News
  • «Le Centre a produit plusieurs courts métrages qui traitent des phénomènes de la discrimination raciale, de la discrimination sociale et de l'intolérance»

DJEDDAH: L'Arabie saoudite tient à promouvoir une culture de dialogue et de tolérance à travers le monde, a déclaré à Arab News Ibrahim al-Aseeri, le secrétaire général adjoint du Centre Roi Abdel Aziz pour le dialogue national (KACND).

Al-Aseeri souligne que le Royaume a toujours été en première ligne des efforts mondiaux visant à éliminer la discrimination raciale et à promouvoir une culture de tolérance et de respect des droits de l'homme.

«L'Arabie saoudite a adhéré à de nombreuses conventions internationales qui ont pour objectif d’empêcher toute pratique de discrimination ou de racisme, notamment celle de l'ONU contre la criminalité transnationale organisée ainsi que le protocole contre le trafic de migrants par voie terrestre, maritime et aérienne», a signalé Al-Aseeri .

Soulignant les efforts internationaux du Royaume, le responsable du KACND a évoqué deux résolutions présentées par l’Arabie saoudite à l’Assemblée générale de l’ONU conjointement avec plusieurs pays amis.

La première résolution vise à promouvoir la tolérance et la protection des sites religieux et appelle à la criminalisation de la haine religieuse et de toutes les formes d'intolérance, explique Al-Aseeri.

La deuxième résolution appelle à attribuer une date fixe à une Journée internationale de la fraternité humaine pour promouvoir la coexistence et le dialogue constructif entre des nations de religions et de cultures différentes.

Al-Aseeri a décrit la création du KACND dans le cadre des efforts de l’Arabie saoudite pour renforcer les institutions de la société civile et lutter contre la discrimination et l’extrémisme.

Depuis sa création, le KACND œuvre avec un objectif ferme, celui de créer un environnement propice au dialogue entre les diverses tranches de la société.

Le KACND a également contribué à la formulation d'un discours religieux et culturel basé sur la modération qui garantit la liberté d'expression.

Le centre a de plus lancé de nombreux programmes et projets pour promouvoir la diversité et façonner l'unité parmi les Saoudiens vivant dans toutes les différentes régions du Royaume.

«Le Centre national des sondages d'opinion publique affilié au centre a mené plusieurs enquêtes spécialisées pour faire face à la discrimination raciale sous toutes ses formes», a ajouté Al-Aseeri.

«Le centre a produit plusieurs courts métrages qui traitent des phénomènes de la discrimination raciale, de la discrimination sociale et de l'intolérance, mettant en évidence les moyens de traiter ces questions et d'y faire front de manière à rendre notre société plus harmonieuse et plus tolérante».

Le KACND a aussi joué un rôle crucial dans la tenue d'événements visant à promouvoir le dialogue et la tolérance.

«Réalisant la gravité de l'extrémisme et son impact sur la cohésion sociale, le KACND a organisé la réunion nationale pour le dialogue intellectuel à Makkah en 2003», a avisé Al-Aseeri.

La réunion, intitulée «Exagération et modération: une vision systématique globale», visait à empêcher la propagation des idées extrémistes dans la société en promouvant une culture de la coexistence pacifique.

Deux ans plus tard, une autre réunion nationale a eu lieu dans toutes les régions du pays sous le titre «Nous et les autres: une vision nationale pour interagir avec les autres cultures».

Le KACND a d’ailleurs organisé des réunions similaires en 2013 et 2015 pour évaluer la situation mondiale, régionale et locale concernant l'extrémisme, le militantisme et le discours intellectuel promouvant l'intolérance dans le monde.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.