Jour J pour l'interview de Meghan et Harry, après une semaine de passes d'armes

Le prince britannique Harry, le duc de Sussex (à droite) et Meghan, la duchesse de Sussex sortant de l'abbaye de Westminster après avoir assisté à un service du Commonwealth Day, dans le centre de Londres, le 11 mars 2019. (John Stillwell / Pool / AFP)
Le prince britannique Harry, le duc de Sussex (à droite) et Meghan, la duchesse de Sussex sortant de l'abbaye de Westminster après avoir assisté à un service du Commonwealth Day, dans le centre de Londres, le 11 mars 2019. (John Stillwell / Pool / AFP)
Meghan, duchesse de Sussex, et le prince britannique Harry, duc de Sussex, photographiés aux côtés de la reine d’Angleterre Elizabeth II lors de la cérémonie de remise des prix des jeunes leaders le 26 juin 2018 au palais de Buckingham à Londres.  (Ben Stansall / AFP)
Meghan, duchesse de Sussex, et le prince britannique Harry, duc de Sussex, photographiés aux côtés de la reine d’Angleterre Elizabeth II lors de la cérémonie de remise des prix des jeunes leaders le 26 juin 2018 au palais de Buckingham à Londres. (Ben Stansall / AFP)
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Publié le Dimanche 07 mars 2021

Jour J pour l'interview de Meghan et Harry, après une semaine de passes d'armes

  • La série d'extraits savamment distillés depuis dimanche dernier indique que les Sussex, et Meghan Markle en particulier, entendent régler quelques comptes avec Buckingham Palace
  • Mardi, le quotidien britannique The Times a publié les témoignages d'anciens assistants de Meghan Markle qui accusent de harcèlement la duchesse, aujourd'hui âgée de 39 ans, lorsqu'elle vivait encore au sein de la famille royale

NEW YORK :  Jusqu'où iront le prince Harry et son épouse Meghan Markle durant leur entretien choc à la chaîne américaine CBS? Réponse dimanche soir, devant des millions de téléspectateurs, au terme d'une semaine marquée par petites phrases et polémiques les opposant à la famille royale britannique.

La série d'extraits savamment distillés depuis dimanche dernier indique que les Sussex, et Meghan Markle en particulier, entendent régler quelques comptes avec Buckingham Palace, un peu plus d'un an après leur mise en retrait de la famille royale.

L'ancienne comédienne de télévision, enceinte de son deuxième enfant, a notamment accusé la maison Windsor de "colporter des mensonges", l'appelant, au passage, "la firme", évoquant les pires travers de la culture d'entreprise.

Mardi, le quotidien britannique The Times a publié les témoignages d'anciens assistants de Meghan Markle qui accusent de harcèlement la duchesse, aujourd'hui âgée de 39 ans, lorsqu'elle vivait encore au sein de la famille royale.

Le palais de Buckingham, qui s'est dit "très préoccupé", a immédiatement annoncé l'ouverture d'une enquête.

Réaction immédiate de Meghan Markle, dont un porte-parole a dit voir dans cette séquence "une campagne de dénigrement". "Ce n'est pas une coïncidence", a-t-il ajouté, "que des accusations déformées et vieilles de plusieurs années" soient "communiquées à la presse britannique" avant la fameuse interview de dimanche.

Le couple a souvent justifié sa mise en retrait et son départ d'Angleterre par le désir d'échapper à la presse britannique, mais il a aussi laissé filtrer publiquement son malaise au sein de l'institution.

Pourtant, de l'avis de nombreux experts royaux, ni Meghan ni Harry ne devraient s'en prendre directement aux membres de la famille royale au cours de cette émission longue de deux heures, le prince ayant un lien affectif fort avec sa grand-mère, la reine Elizabeth II.

Des millions pour une interview

La crise n'est pas sans rappeler celle qui mena au divorce entre Charles et Diana, les parents d'Harry, aujourd'hui âgé de 36 ans, et l'interview événement de Lady Di à la chaîne BBC1 en 1995.

"Ma plus grande inquiétude, c'était de voir l'histoire se répéter", a expliqué le prince Harry dans un autre extrait de l'émission spéciale de CBS, référence au destin tragique de la princesse de Galles, morte en 1997 dans un accident de la route alors que son chauffeur tentait d'échapper aux paparazzis.

Dernier chapitre en date, le quotidien britannique Daily Telegraph a publié samedi un article contenant des témoignages très critiques de Meghan Markle, présentée comme individualiste, calculatrice et capricieuse.

Après avoir confirmé à la reine leur mise en retrait définitive de la famille royale, au terme d'une période d'observation, le duc et la duchesse de Sussex, mariés depuis mai 2018, ont perdu leurs derniers titres officiels en février.

Installé au Canada, puis en Californie, à Montecito, depuis mars, le duo a déjà résolument pris la tangeante et capitalisé sur son image de couple moderne, mixte, tourné vers l'humanitaire, dans un pays où l'opinion leur est beaucoup plus favorable qu'en Angleterre.

Quand de nombreux commentateurs royaux britanniques critiquent le couple, jugé inconséquent et égocentrique, certains observateurs américains voient dans le traitement de Meghan Markle des relents de racisme.

Depuis leur arrivée aux Etats-Unis, les époux ont créé leur fondation, Archewell, et se sont notamment engagés à produire des programmes pour Netflix, moyennant un montant estimé à 100 millions de dollars par plusieurs médias américains, et des podcasts pour Spotify.

A cela s'ajoute un partenariat déjà annoncé avec la nouvelle plateforme Apple TV+, en collaboration avec la présentatrice américaine Oprah Winfrey, qui a décroché l'interview de dimanche avec les époux princiers.

Le couple vaut de l'or et "Oprah" a vendu, selon le Wall Street Journal, cet entretien entre 7 et 9 millions de dollars à CBS, tout en conservant les droits à l'international, source de juteux revenus car une bonne partie de la planète attend ce rendez-vous télévisuel.

 

 

 


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.