La Banque mondiale souhaite plus de transparence et une standardisation des contrats de vaccins

Un technicien en pharmacie UCHealth prépare une dose du vaccin Pfizer-BioNTech contre la Covid-19 lors d'une campagne de vaccination sur le parking de Coors Field le 20 février 2021 à Denver, Colorado (Photo, Getty Images/AFP, Michael Ciaglo).
Un technicien en pharmacie UCHealth prépare une dose du vaccin Pfizer-BioNTech contre la Covid-19 lors d'une campagne de vaccination sur le parking de Coors Field le 20 février 2021 à Denver, Colorado (Photo, Getty Images/AFP, Michael Ciaglo).
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Publié le Dimanche 21 février 2021

La Banque mondiale souhaite plus de transparence et une standardisation des contrats de vaccins

  • La Banque mondiale devrait approuver 1,6 milliard de dollars de financement de vaccins pour 12 pays
  • Elle travaille activement avec les gouvernements locaux en vue d’identifier et combler les lacunes dans la capacité de distribution

WASHINGTON: La Banque mondiale s'emploie à standardiser les contrats de vaccins de la Covid-19 que les pays signent avec les fabricants de médicaments, et incite les fabricants à être plus ouverts sur la destination des doses. Elle souhaite également obtenir plus de vaccins pour les pays pauvres, selon une déclaration de son président ce vendredi.

Le président de la Banque mondiale David Malpass a révélé à Reuters qu'il s'attendait à ce que son conseil d'administration approuve un financement de 1,6 milliard de dollars pour les vaccins dans 12 pays, dont les Philippines, le Bangladesh, la Tunisie et l'Éthiopie, d'ici la fin du mois de mars suivis de 30 autres prochainement.

La banque travaille activement avec les gouvernements locaux en vue d’identifier et combler les lacunes dans la capacité de distribution, après avoir acheté des vaccins dans le cadre d'un programme de 12 milliards de dollars de la Banque mondiale.

La Société financière internationale de la banque, sa branche de financement privé, détient 4 milliards de dollars à investir dans l'expansion des usines de production existantes ou la construction de nouvelles, notamment dans les pays développés, mais elle a besoin de plus de données sur la destination de la production actuelle, a-t-il expliqué.

« Nous sommes impatients d’investir dans de nouvelles industries, mais c’est difficile à faire car vous ne savez pas dans quelle mesure l’industrie existante est déjà consacrée aux différents acheteurs », a signalé Malpass dans un entretien avec Reuters. Des usines nouvelles ou agrandies pourraient être utilisées afin de produire d'autres types de vaccins à l'avenir, a-t-il assuré.

Les fonds de la banque pourraient être utilisés pour agrandir des usines dans les pays développés, si la production était réservée seulement aux pays en voie de développement, a-t-il affirmé.

Malpass a également salué l'engagement pris vendredi par les pays riches du G7 d'intensifier la coopération sur la pandémie, affirmant que cela pourrait aider à relancer les livraisons de vaccins aux pays plus pauvres, qui sont loin derrière les pays riches en ce qui concerne la disponibilité de tels vaccins.

Les données compilées par Our World In Data, une publication scientifique en ligne, ont montré qu'Israël était en tête du monde en matière de vaccination contre la Covid-19, avec près de 82 personnes sur 100 vaccinées, tandis que l'Inde et le Bangladesh ont signalé moins d'une personne pour 100 et que plusieurs pays africains n'ont pas encore commencé à vacciner leurs populations.

Malpass a en outre souligné qu'il était encouragé par les nouvelles relatives aux nouveaux vaccins à venir, et par Pfizer Inc. et BioNTech SE qui ont demandé l'autorisation de stocker leurs vaccins à des températures plus élevées, ce qui réduira à coup sûr un autre obstacle aux livraisons, en particulier dans les pays à faible revenu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Mandats d'arrêt de la CPI : réaction outrées en Israël, un nouveau «procès Dreyfus» dit Netanyahu

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JERUSALEM: L'annonce par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant a suscité des réactions outrées en Israël, M. Netanyahu comparant la décision de la Cour à un nouveau "procès Dreyfus".

"La décision antisémite de la Cour pénale internationale est comparable à un procès Dreyfus d'aujourd'hui qui se terminera de la même façon", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué diffusé par son bureau.

Condamné pour espionnage, dégradé et envoyé au bagne à la fin du XIXe siècle en France, le capitaine français de confession juive Alfred Dreyfus avait été innocenté et réhabilité quelques années plus tard. L'affaire Dreyfus a profondément divisé la société française et révélé l'antisémitisme d'une grande partie de la population.

"Israël rejette avec dégoût les actions absurdes et les accusations mensongères qui le visent de la part de la [CPI]", dont les juges "sont animés par une haine antisémite à l'égard d'Israël", ajoute M. Netanyahu.

La CPI "a perdu toute légitimité à exister et à agir" en se comportant "comme un jouet politique au service des éléments les plus extrêmes oeuvrant à saper la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient", a réagi son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, sur X.

La CPI a émis jeudi des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024", et contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'Etat d'Israël et de l'Etat de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023", date de l'attaque sans précédent du mouvement palestinien contre Israël à partir de Gaza ayant déclenché la guerre en cours.

"Jour noir" 

"C'est un jour noir pour la justice. Un jour noir pour l'humanité", a écrit sur X le président israélien, Isaac Herzog, pour qui la "décision honteuse de la CPI [...] se moque du sacrifice de tous ceux qui se sont battus pour la justice depuis la victoire des Alliés sur le nazisme [en 1945] jusqu'à aujourd'hui".

La décision de la CPI "ne tient pas compte du fait qu'Israël a été attaqué de façon barbare et qu'il a le devoir et le droit de défendre son peuple", a ajouté M. Herzog, jugeant que les mandats d'arrêt étaient "une attaque contre le droit d'Israël à se défendre" et visent "le pays le plus attaqué et le plus menacé au monde".

Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, et chantre de l'extrême droite a appelé à réagir à la décision de la CPI en annexant toute la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, et en y étendant la colonisation juive.

"Israël défend les vies de ses citoyens contre des organisations terroristes qui ont attaqué notre peuple, tué et violé. Ces mandats d'arrêt sont une prime au terrorisme", a déclaré le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, dans un communiqué.

"Pas surprenant" 

Rare voix discordante, l'organisation israélienne des défense des droits de l'Homme B'Tselem a estimé que la décision de la CPI montre qu'Israël a atteint "l'un des points les plus bas de son histoire".

"Malheureusement, avec tout ce que nous savons sur la conduite de la guerre qu'Israël mène dans la bande de Gaza depuis un an [...] il n'est pas surprenant que les preuves indiquent que [MM. Netanyahu et Gallant] sont responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité", écrit l'ONG dans un communiqué.

Elle appelle par ailleurs "tous les Etats parties [au traité de Rome ayant institué la CPI] à respecter les décisions de la [Cour] et à exécuter ces mandats".

L'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité à Gaza.

La campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza a fait au moins 44.056 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.