Pour Richard Attias, l’homme derrière « le Davos du désert », rien n’est impossible

Illustration de Luis Grañena.
Illustration de Luis Grañena.
Short Url
Publié le Lundi 10 août 2020

Pour Richard Attias, l’homme derrière « le Davos du désert », rien n’est impossible

  • Plus de 70 conférenciers internationaux ont confirmé leur participation à la Future Investment Initiative, un forum économique de grande ampleur qui se tiendra à Riyad du 28 au 29 octobre
  • « On parle uniquement du potentiel pétrolier et énergétique du Royaume, mais pas de l’énergie avec un grand E pour parler de l’énergie de la société saoudienne », affirme le PDG de Richard Attias & Associates

PARIS: La période est difficile, alors que la pandémie de Covid-19 sévit toujours dans le monde, mais Richard Attias, l’homme qui est derrière le « Davos du désert », a décidé de le maintenir cette année.

« Nous avons privilégié une rencontre sur le terrain avec des acteurs. Les événements virtuels sont utiles, surtout en temps de pandémie, mais ce n’est pas la meilleure façon de conclure des affaires ou de discuter de gros investissements. Vous ne pouvez pas investir des milliards de dollars uniquement par visioconférence », explique à Arab News le fondateur de la société multinationale de communication Richard Attias & Associates (RAA), dans un entretien exclusif à Paris.

Le « Davos du désert » prêt pour accueillir ses hôtes, malgré la Covid-19

Plus de 70 conférenciers internationaux ont confirmé leur participation au forum à Riyad du 28 au 29 octobre, et plus de 1 200 délégués internationaux s'y sont inscrits. « Cela montre que les gens sont à nouveau optimistes et veulent être de nouveau réunis ensemble. C’est capital, poursuit Richard Attias. Les gens sont assez frustrés d'être enfermés ou de ne plus pouvoir voyager. Je pense que nous ne pouvons nous satisfaire d’une communauté virtuelle, et que nous avons besoin de rester une communauté vivante. J’espère que nous seront à 100% présents physiquement pour cet événement. Espérons aussi que d’ici fin octobre, nous ne seront plus confrontés à autant de défis sanitaires. »

Mais même si la pandémie venait à durer, Richard Attias a prévu une organisation logistique imparable capable de faire face à tous les défis. « En termes de gestion des risques, nous sommes extrêmement bien préparés. Nous disposons  d’une équipe fantastique qui s'occupe de tout ce qui touche à la sécurité, aux soins de santé et, bien sûr, au transport et à l’hébergement. Nous sommes prêts à partir à tout moment. Même en temps normal, il faut toujours penser au Plan B, au Plan C et même au Plan D. Nous aimons faire face à des défis qui paraissent parfois impossibles. On nous appelle souvent l’équipe Mission Impossible », s’exclame le fondateur de Richard Attias & Associates (RAA).

Après trois éditions précédentes réussies de la FII, l'institut à but non lucratif FII a été créé il y a quelques mois par décret royal, et Attias en est le PDG. « Cela nous a aidés à être de plus en plus en contact avec différentes parties prenantes et différents PDG du monde entier, précise Richard Attias. Et je n’ai entendu que des commentaires très positifs jusqu’ici. La communauté des affaires regarde de manière très positive les récents développements en Arabie saoudite. Beaucoup d’entreprises sont intéressées par ce qui se passe dans le Royaume : les Chinois, les Américains, les Européens et même les Africains sont intéressés par y faire des affaires. »

La FII a notamment été créée à Riyad pour que l’Arabie saoudite joue un rôle clé dans l’économie mondiale, à mi-chemin entre les économies émergentes d'Afrique de l'Est, d'Asie de l'Ouest et la Route de la Soie. « Si vous regardez comment l'économie évolue aujourd'hui entre l'Ouest et l'Est, le Royaume d'Arabie saoudite est idéalement situé. Les acteurs mondiaux du monde financier connaissent l’importance d’une bonne appréhension des partenariats public-prives, quand et comment investir pour avoir un véritable impact et comment aider les jeunes entrepreneurs.

C’est pour ces raisons que le FII a été crée sous l’impulsion de son Altesse royale, le prince héritier Mohammed ben Salman. Je serai très franc, vous savez, c’était sa vision. Et en toute modestie, j'ai apporté mon expertise et ma modeste expérience, afin de créer une belle plateforme permettant d’avoir un impact positif. »

Sanabil Investments, une filiale du Public Investment Fund (PIF), a acquis 49% de RAA l'année dernière, détaille Richard Attias, « afin de construire ensemble un champion, non seulement dans le Royaume, et dans la région, mais une entreprise qui pourrait devenir un champion mondial dans le domaine de la stratégie, de la communication et de l'événementiel. C'est ainsi que les choses sont nées »

L’homme d’affaires français explique sa vision pour l’avenir. « Nous cherchons à responsabiliser les gouvernements et les entreprises, pour vraiment renforcer leur influence et stimuler leur impact ». Accélérer la croissance externe fait partie des missions de la FFI, mais un certain temps est nécessaire pour former et recruter les équipes. « Nous disposons maintenant d’une excellente équipe en Arabie saoudite avec plus de 20 employés permanents qui s'agrandit, explique t-il. Nous avons pu le constater ces derniers mois avec la Covid-19. Je suis très heureux d’avoir à mes côtés mon collègue Rakan Tarabzoni, PDG de Richard Attias & Associates d’Arabie saoudite. Sous sa direction, nous allons certainement grandir dans le Royaume. »

« L’Arabie saoudite a des opportunités en or à offrir »

Bien que Richard Attias ait une formation en génie civil, il a 30 ans d’expérience dans le domaine de la communication, sa grande passion : rassembler les gens autour d’une table afin de résoudre les conflits. « J'ai décidé, au lieu de construire des ponts en tant qu'ingénieur senior, de construire des ponts entre les gens et entre les pays ainsi que de construire des ponts entre les secteurs public et privé. C'est quelque chose que vous pouvez faire lorsque vous travaillez dans le domaine de la stratégie de communication et de la création de plateformes. »

Richard Attias a décelé le potentiel de l’Arabie saoudite il y a 20 ans, bien avant la création de la FFI. « Je ne suis pas en Arabie saoudite par hasard… le Royaume d'Arabie saoudite a choisi notre entreprise il y a près de 20 ans, alors que j’étais fondateur et PDG de Publicis Events Worldwide. C'était la première fois que la SAGIA (l'Autorité générale des investissements saoudiens) envisageait d'organiser et d'accueillir une conférence commerciale internationale, le Global Competitiveness Forum (GCF), que j'ai lancé il y a des années à Riyad », se souvient l’homme d’affaires.

Au fil des huit éditions du GCF, il a découvert non seulement le Royaume d'Arabie saoudite mais aussi son principal atout : ses habitants et leur dynamisme. « Vous savez, à cette époque, je n’ai peut-être pas perçu une société dynamique, mais quand j’ai lu la Vision 2030, je me suis rendu compte que l’Arabie saoudite avait des opportunités en or à offrir. J’ai clairement compris que la société saoudienne était énergique, grâce à sa jeunesse aux multiples talents, très intelligente, très bien éduquée, et ouverte sur le monde. »

C'est ce qui l'a poussé à encourager son équipe du RAA à trouver des opportunités en Arabie Saoudite: « Il y a de bonnes infrastructures, des personnes qualifiées. Le pays a une vision fantastique,  celle de son Altesse royale, ainsi que la vision du prince héritier Mohammed ben Salman. La question qui se pose est maintenant la mise en place de tous ces projets de façon rapide, affirme Richard Attias.  On parle uniquement du potentiel pétrolier et énergétique du Royaume, mais pas de l’énergie avec un grand E pour parler de l’énergie de la société saoudienne. C’est pour être honnête ce qui nous inspire et nous passionne en travaillant là-bas. »

Malgré toutes les réformes majeures, les progrès et les avances réalisés par l'Arabie saoudite au cours des dernières années, le Royaume a été la cible des médias ou de boycotts, mais pour Richard Attias, « l’Arabie saoudite doit être avant tout considérée comme un terre d’opportunités pour l’investissement, dont peuvent bénéficier de nombreuses entreprises à travers des partenariats notamment. Je voudrais rappeler aux hommes d'affaires que le Royaume d'Arabie saoudite accueille le G20 cette année. C’est la première fois qu'un pays arabe accueillera le G20. Ce n’est pas rien. Je suis très confiant pour l’avenir du Royaume, et ce malgré la Covid-19 », conclut Richard Attias.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Autrefois prospère, Hong Kong peine aujourd'hui à combler ses déficits publics

Cette photo prise le 21 février 2025 montre une vue aérienne d'immeubles d'habitation dans le quartier de Kai Tak à Hong Kong. Hong Kong est confronté à son test fiscal le plus difficile depuis trois décennies, après trois années de déficits colossaux, et les experts exhortent le gouvernement à procéder à des coupes prudentes alors que l'économie vacille. (Photo par Peter PARKS / AFP)
Cette photo prise le 21 février 2025 montre une vue aérienne d'immeubles d'habitation dans le quartier de Kai Tak à Hong Kong. Hong Kong est confronté à son test fiscal le plus difficile depuis trois décennies, après trois années de déficits colossaux, et les experts exhortent le gouvernement à procéder à des coupes prudentes alors que l'économie vacille. (Photo par Peter PARKS / AFP)
Short Url
  • Le territoire chinois, connu pour sa fiscalité avantageuse, a enregistré une série de déficits annuels de plus de 15 milliards d'euros sur trois des quatre dernières années.
  • Singapour et Hong Kong ont toutes deux connu d'importants déficits en 2020. Mais contrairement au territoire chinois, la cité-État a depuis lors maîtrisé ses dépenses et dépassé ses objectifs budgétaires.

HONG-KONG : Malgré sa traditionnelle réputation d'opulent centre financier, Hong Kong se retrouve confrontée à une situation budgétaire la plus difficile en trois décennies, avec des déficits difficiles à juguler alors que l'économie vacille.

Le territoire chinois, connu pour sa fiscalité avantageuse, a enregistré une série de déficits annuels de plus de 15 milliards d'euros sur trois des quatre dernières années, sans toutefois atteindre les 252 milliards de dollars hongkongais (30,9 milliards d'euros) de l'exercice fiscal 2020-2021, en pleine pandémie de Covid-19.

La dernière série de déficits à Hong Kong remontait à la période post-crise financière asiatique de la fin des années 1990.

Avant de dévoiler son prochain budget mercredi, Paul Chan, le secrétaire aux Finances de la région administrative spéciale (RAS) de Chine, a déclaré être convaincu que Hong Kong renouera avec les excédents d'ici environ trois ans, à mesure que les dépenses publiques se stabiliseront.

Mais pour Anthony Cheung, ancien secrétaire aux Transports et au Logement, la situation n'est « pas seulement due aux cycles économiques » provoqués par la pandémie de Covid-19 : « Si l'on compare Hong Kong à d'autres économies de la région, comme Singapour, ces dernières s'en sortent beaucoup mieux. »

Singapour et Hong Kong ont toutes deux connu d'importants déficits en 2020. Mais contrairement au territoire chinois, la cité-État a depuis lors maîtrisé ses dépenses et dépassé ses objectifs budgétaires.

- Crise foncière -

Victime de la crise qui touche ses promoteurs immobiliers, Hong Kong se retrouve face à une équation délicate pour réduire ses dépenses, alors que la Chine, dont la croissance ralentit, est confrontée à des tensions commerciales croissantes avec les États-Unis de Donald Trump.

La Loi fondamentale de Hong Kong, qui fait office de Constitution, impose au gouvernement local de « s'efforcer d'atteindre l'équilibre budgétaire », vestige de la période coloniale britannique durant laquelle le marché a pu rester pratiquement à l'abri de l'intervention de l'État.

Après sa rétrocession à la Chine en 1997, Hong Kong a continué à maintenir les impôts à un faible niveau et a rempli ses caisses grâce aux recettes foncières.

Cependant, les promoteurs immobiliers rencontrent des difficultés depuis plusieurs années et Hong Kong n'a perçu que 2,4 milliards d'euros de recettes foncières en 2021, contre un pic de plus de 20 milliards en 2018.

Selon Yang Liu, professeur associé de finance à l'université de Hong Kong, ce déclin représente « la majorité de la baisse des revenus » de la ville. « Nous avons un marché foncier très inactif et des prix de l'immobilier en baisse », souligne-t-il auprès de l'AFP.

Hong Kong dispose encore d'une bonne quantité de réserves et sa dette publique reste faible par rapport à la plupart des économies du monde, ce qui lui permet d'emprunter facilement sur les marchés.

- Moins de fonctionnaires ? -

Mais les déficits accumulés ces dernières années ont alimenté le débat sur la manière de dépenser moins.

Le budget que doit dévoiler le secrétaire aux Finances devrait afficher un déficit inférieur à 100 milliards de dollars de Hong Kong (12,25 milliards d'euros).

Edmund Wong, membre du Conseil législatif de Hong Kong, a mis en garde contre une baisse des salaires des fonctionnaires, qui, selon lui, pourrait inciter les employeurs du secteur privé à faire de même.

Il a néanmoins exhorté le gouvernement à réduire ses dépenses, estimant auprès de l'AFP que des coupes « considérables » dans les effectifs de fonctionnaires sont possibles « à long terme ».

Les autorités ont indiqué qu'elles poursuivraient un plan massif d'infrastructures dans le nord de Hong Kong, mais ont renoncé à un autre projet de création d'îles artificielles.

Les déficits pourraient également amener Hong Kong à reconsidérer ses sources de revenus, bien que les discussions passées concernant l'élargissement de la taxation des biens et services n'aient pas abouti.

Pour dynamiser son économie, Hong Kong cherche des opportunités dans la région du Moyen-Orient et d'Asie du Sud-Est.

Mais selon l'ex-ministre Cheung, la richesse du territoire dépend du regard que les investisseurs portent sur son statut de plaque tournante de l'économie régionale et mondiale.

La réputation internationale de Hong Kong a souffert de la répression des manifestations pro-démocratie en 2019 par Pékin, qui a imposé une loi sur la sécurité nationale l'année suivante.

« Nous devons continuer à présenter Hong Kong comme une ville qui accueille toutes sortes de points de vue et de personnes, tant qu'elles restent dans les limites de la législation sur la sécurité nationale », plaide M. Cheung. 


Trump renforce les restrictions sur les investissements chinois dans des secteurs jugés stratégiques

L'administration américaine accuse Pékin d'« exploiter de plus en plus les ressources américaines pour développer et moderniser ses dispositifs militaires, de renseignement et autres appareils de sécurité ». (Photo AFP)
L'administration américaine accuse Pékin d'« exploiter de plus en plus les ressources américaines pour développer et moderniser ses dispositifs militaires, de renseignement et autres appareils de sécurité ». (Photo AFP)
Short Url
  • Ce mémo a pour objectif « de promouvoir les investissements étrangers tout en protégeant les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis, en particulier contre les menaces posées par des adversaires étrangers tels que la Chine »
  • Le CFIUS est un panel chargé d'évaluer les conséquences pour la sécurité nationale des États-Unis des rachats d'entreprises américaines par des groupes étrangers.

WASHINGTON : Donald Trump a signé un mémo visant à freiner les investissements chinois dans des secteurs stratégiques américains, dont la technologie et les infrastructures critiques, une initiative fermement dénoncée samedi par Pékin qui la juge « discriminatoire ».

Ce mémo a pour objectif « de promouvoir les investissements étrangers tout en protégeant les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis, en particulier contre les menaces posées par des adversaires étrangers tels que la Chine », a précisé vendredi soir la Maison-Blanche sur son site.

L'administration américaine accuse Pékin d'« exploiter de plus en plus les ressources américaines pour développer et moderniser ses dispositifs militaires, de renseignement et autres appareils de sécurité ».

La Maison-Blanche accuse également « certains adversaires étrangers », dont la Chine, d'investir dans des entreprises américaines afin « d'obtenir des technologies de pointe et de la propriété intellectuelle ».

Le nouvel exécutif américain compte solliciter la Commission aux investissements étrangers aux États-Unis (CFIUS) afin « de restreindre les investissements chinois dans les secteurs stratégiques américains tels que la technologie, les infrastructures critiques, la santé, l'agriculture, l'énergie, les matières premières et autres », ajoute la Maison-Blanche.

Le CFIUS est un panel chargé d'évaluer les conséquences pour la sécurité nationale des États-Unis des rachats d'entreprises américaines par des groupes étrangers.

« Cette façon de faire des États-Unis élargit abusivement le concept de sécurité nationale, est discriminatoire et portera gravement atteinte à la confiance des entreprises chinoises désirant investir aux États-Unis », a dénoncé samedi un porte-parole du ministère chinois du Commerce.

Dans un communiqué, il a exhorté Washington à « respecter les lois de l'économie de marché et à cesser de politiser et d'instrumentaliser les questions économiques et commerciales ».

« La Chine suivra de près l'évolution de la situation aux États-Unis et prendra les mesures nécessaires pour défendre ses droits et intérêts légitimes », a-t-il conclu.

Cette décision du président américain intervient alors que les deux plus grandes économies du monde sont déjà en proie à des tensions commerciales.

Début février, Donald Trump a imposé 10 % de droits de douane supplémentaires, en plus de ceux déjà existants, sur les produits en provenance de Chine. Toutefois, il a estimé mercredi qu'un accord commercial avec Pékin était « possible ».


Lucid dévoile le Lucid Air Sapphire unique en son genre lors de la réunion de la Saudi Cup

Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Short Url
  • ce véhicule exclusif est plus qu'un simple symbole de triomphe ; il représente une célébration du leadership du Royaume en matière de durabilité, d'innovation et d'excellence mondiale. » a déclaré Faisal Sultan, vice-président de Lucid Middle East.
  • Le véhicule sera offert au vainqueur de la Coupe d'Arabie saoudite.

RIYADH : Lucid a dévoilé sa Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, exclusivement conçue et construite pour le vainqueur de la course la plus lucrative du monde, la Saudi Cup 2025.

Faisal Sultan, vice-président de Lucid Middle East, a déclaré : « Présenté comme une récompense spéciale au vainqueur de la Saudi Cup, ce véhicule exclusif est plus qu'un simple symbole de triomphe ; il représente une célébration du leadership du Royaume en matière de durabilité, d'innovation et d'excellence mondiale. »

Lors de son discours, qui a eu lieu le premier jour de la Saudi Cup à l'hippodrome King Abdulaziz de Riyad, M. Sultan a ajouté : « J'ai également le privilège de présenter une création qui illustre l'apogée de ce que Lucid peut réaliser : Le premier Lucid Air Sapphire unique au monde ».

Le véhicule est doté d'une finition lavande, d'un système à trois moteurs et d'une dynamique de conduite offrant une puissance de 1 234 chevaux, ainsi que des freins en carbone-céramique.

M. Sultan a déclaré que le dévoilement de ce véhicule était le résultat du partenariat entre Lucid et la Saudi Cup.

Le vainqueur de la course de la Saudi Cup, qui aura lieu le 22 février, recevra 20 millions de dollars, ainsi que le véhicule.

M. Sultan a également dévoilé le dernier modèle de Lucid, le Lucid Gravity SUV, et a ajouté : « Les débuts du Lucid Gravity SUV à la Saudi Cup reflètent la vision commune de Lucid et son soutien à la vision audacieuse du Royaume pour l'avenir.

« Il est particulièrement approprié que ce véhicule révolutionnaire soit maintenant disponible dans ce pays, une nation qui se tient à la pointe de l'innovation et de la durabilité grâce à la Vision 2030. »

La Saudi Cup est un événement équestre de deux jours qui réunit certains des meilleurs jockeys du monde sur l'hippodrome King Abdulaziz, dont la cagnotte s'élève à plus de 38 millions de dollars.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com