La Monnaie américaine rend hommage à une Américaine d'origine arabe décédée lors de l’explosion de Challenger

La Monnaie des États-Unis (US Mint) a annoncé cette semaine son intention d'émettre une pièce de monnaie en argent pour célébrer Christa McAuliffe, enseignante et astronaute civile d'origine libanaise, qui est décédée à bord de la navette spatiale Challenger. (Screenshot)
La Monnaie des États-Unis (US Mint) a annoncé cette semaine son intention d'émettre une pièce de monnaie en argent pour célébrer Christa McAuliffe, enseignante et astronaute civile d'origine libanaise, qui est décédée à bord de la navette spatiale Challenger. (Screenshot)
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La Monnaie des États-Unis (US Mint) a annoncé cette semaine son intention d'émettre une pièce de monnaie en argent pour célébrer Christa McAuliffe, enseignante et astronaute civile d'origine libanaise, qui est décédée à bord de la navette spatiale Challenger. (Screenshot)
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Publié le Vendredi 12 février 2021

La Monnaie américaine rend hommage à une Américaine d'origine arabe décédée lors de l’explosion de Challenger

  • L'enseignante Christa McAuliffe, première «astronaute civile» de la Nasa, est morte avec six autres membres d'équipage lorsque leur navette spatiale a explosé peu de temps après son lancement, le 28 janvier 1986
  • 350 000 pièces en argent seront émises en deux versions, au prix de 69 et 79 dollars; 10 dollars par vente seront consacrés au financement d’un programme d'éducation scientifique et technologique à destination des jeunes

CHICAGO: La Monnaie des États-Unis (US Mint – agence indépendante du gouvernement des États-Unis qui produit et met en circulation les pièces de monnaie américaines) a fait part cette semaine de son intention d'émettre une pièce de monnaie en argent pour célébrer Christa McAuliffe. 

Enseignante et astronaute civile d'origine libanaise, Mme McAuliffe est décédée à bord de la navette spatiale Challenger qui a explosé quelques minutes après son décollage de Cap Canaveral en Floride, le 28 janvier 1986. Il s’agit de la première pièce américaine éditée en l'honneur d'un citoyen américain d'origine arabe.

Le grand-père de Mme McAuliffe était un immigrant libanais maronite, et son oncle, Philip K. Hitti, un historien américain d'origine libanaise.

La première «astronaute civile» aux États-Unis est morte en même temps que six de ses coéquipiers dans une explosion qui s'est produite lors du lancement de la navette spatiale, retransmis en direct à la télévision.

C'est en 1984 que la Nasa a commencé à rechercher un civil qui participerait à une mission à bord d’une navette spatiale. L'agence a fait savoir qu'elle cherchait une personne qui pourrait partager, avec ses compatriotes américains, son expérience sur les préparatifs et le déroulement de la mission.

(photo fournie)

Mme McAuliffe était professeure de sciences sociales au lycée de Concord, dans le New Hampshire. Elle a été sélectionnée à la suite des recommandations de ses élèves et de ses collègues à travers le pays. 

Selon la Monnaie américaine, 350 000 pièces commémoratives seront produites et disponibles en deux versions: une pièce en argent de qualité «Épreuve», la préférée des collectionneurs, au prix de 79 dollars (1 dollar = 0,82 euro); et une pièce en argent de qualité «Fleur de coin», au prix de 69 dollars.

Selon des sources officielles, 10 dollars seront consacrés sur chaque vente au programme de robotique baptisé «For Inspiration and Recognition of Science and Technology» (First), qui cherche, par le biais de programmes de mentorat, à engager et à inspirer les jeunes à devenir de futurs leaders dans les domaines de la science, de la technologie, du génie et des mathématiques. Le programme First a pour objectif de maintenir l'héritage de Christa McAuliffe en inspirant les étudiants et en formant une nouvelle génération de rêveurs et d'innovateurs.

(photo fournie)

Cette pièce de monnaie, dans ses deux versions, porte la marque «P» de la Philadelphia Mint («Monnaie de Philadelphie») ainsi que celle de l'année 2021. Au recto de la pièce figure un portrait de Christa McAuliffe au regard plein d'espoir, ainsi que son nom accompagné des mentions Liberty et In God we trust.

Au verso, on voit Mme McAuliffe donner des cours à trois élèves, le sourire aux lèvres, en pointant le doigt vers le ciel. Sept étoiles au-dessus de l’enseignante et de ses élèves rendent hommage aux membres de l'équipage du Challenger. Au bord de la pièce on peut lire: «Je peux toucher l'avenir. J'enseigne» («I touch the future. I teach»), ainsi que e pluribus unum (la devise des États-Unis, qui signifie «un parmi plusieurs»), «un dollar» (One dollar) et United States of America. Le logo de First y figure également.

La pièce, prête à être expédiée dès le17 mars, peut être commandée dès aujourd'hui. Elle est émise pour célébrer le 35e anniversaire de l’explosion de Challenger.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com. 

 


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.