Les attaques de la milice houthie, « crimes de guerre » selon le président de la Choura saoudienne

Le Dr Abdallah ben Mohammed al-Asheikh, président du Conseil de la Choura saoudienne (SPA)
Le Dr Abdallah ben Mohammed al-Asheikh, président du Conseil de la Choura saoudienne (SPA)
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Publié le Vendredi 12 février 2021

Les attaques de la milice houthie, « crimes de guerre » selon le président de la Choura saoudienne

  • Le Dr Abdallah ben Mohammed al-Asheikh, président du Conseil de la Choura saoudienne, exhorte la communauté internationale à intervenir d'urgence pour lutter contre les « activités terroristes » de cette milice
  • Le Dr. Al-Asheikh qualifie de crimes de guerre les attaques de drones et de missiles menées par les Houthis, dans la mesure où «elles portent atteinte à la sécurité et à la vie des civils et anéantissent toute perspective de paix»

RIYAD: Le président du Conseil de la Choura en Arabie saoudite a condamné jeudi le tir de missile mené récemment par la milice houthie sur le Royaume. Il a qualifié de «crimes de guerre» les attaques aériennes récurrentes de la milice soutenue par l'Iran.

De surcroît, le Dr Abdallah ben Mohammed al-Asheikh exhorte la communauté internationale à intervenir d'urgence pour lutter contre les «activités terroristes» de cette milice.

Le président du Conseil s'est exprimé après que la coalition pour restaurer la légitimité du Yémen, dirigée par les Saoudiens, a affirmé jeudi avoir intercepté et détruit un missile balistique lancé par les Houthis vers des cibles civiles à Khamis Mushait.

Dans une déclaration, la coalition précise: «En conformité avec le droit international, nous tiendrons pour responsables ceux qui ont planifié et exécuté les attaques terroristes.»

Le Dr. Al-Asheikh qualifie de crimes de guerre systématiques, les attaques de drones et de missiles menées par les Houthis, dénoncées sur le plan international, dans la mesure où «elles portent atteinte à la sécurité et à la vie des civils et anéantissent toute perspective de paix».

Le Conseil de la Choura a condamné très fermement ce qu'il qualifie de «crime terroriste odieux» – tout comme les attaques perpétrées par les Houthis depuis des années – qui vise à miner la sécurité et la stabilité de l'Arabie saoudite. Il a également rappelé l’attaque récente contre l'aéroport international d'Abha.

«Le monde entier est appelé à lutter contre ces pratiques terroristes de la milice houthie qui rejette obstinément toute tentative de paix… en violation flagrante de toutes les opportunités et tentatives destinées à rétablir la stabilité et la sécurité au Yémen», déclare M. Al-Asheikh.

 

Faits marquants

Le Conseil de la Choura a condamné très fermement ce qu'il qualifie de «crime terroriste odieux» – tout comme les attaques perpétrées par les Houthis depuis des années – qui vise à miner la sécurité et la stabilité de l'Arabie saoudite. Il a également rappelé l’attaque récente contre l'aéroport international d'Abha.

 

«Avec le soutien de l'Iran et à travers son arsenal militaire et ses missiles, la milice houthie enfreint de manière flagrante les résolutions 2216 et 2231 du Conseil de sécurité des nations unies. Elle viole ainsi le droit humanitaire international et porte atteinte à la stabilité de tous les pays de la région», ajoute-t-il.

Il exhorte en outre la communauté internationale à adopter une position ferme contre les Houthis et ceux qui les soutiennent, afin de contrecarrer les actes qui constituent une «menace flagrante» pour la paix et à la sécurité internationales.

«Le Conseil de la Choura, les institutions, les organismes, ainsi que les citoyens saoudiens soutiennent conjointement toutes les procédures engagées par l'État – et sa direction avisée – afin de protéger le Royaume et de maintenir la stabilité et la sécurité de ses citoyens et résidents», insiste M. Al-Asheikh.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.