Le monde arabe fête la réussite de la mission UAE-Mars

L'entrée en orbite de la sonde Hope marque la fin d'un voyage de sept mois sur près de 500 millions de kilomètres, la première mission interplanétaire du monde arabe, et une percée dans la recherche scientifique. (Fourni)
L'entrée en orbite de la sonde Hope marque la fin d'un voyage de sept mois sur près de 500 millions de kilomètres, la première mission interplanétaire du monde arabe, et une percée dans la recherche scientifique. (Fourni)
Le Burj Khalifa de Dubaï est illuminé en rouge le 9 février 2021 alors que la sonde des EAU effectue une manœuvre délicate pour entrer en orbite autour de la planète Mars. (AFP)
Le Burj Khalifa de Dubaï est illuminé en rouge le 9 février 2021 alors que la sonde des EAU effectue une manœuvre délicate pour entrer en orbite autour de la planète Mars. (AFP)
Le monument de Dubaï Frame est illuminé en rouge avant l'arrivée de la sonde des EAU Hope en orbite autour de Mars. (AFP)
Le monument de Dubaï Frame est illuminé en rouge avant l'arrivée de la sonde des EAU Hope en orbite autour de Mars. (AFP)
L'hôtel Burj Al-Arab est illuminé en rouge alors que la sonde Hope des EAU entre en orbite autour de Mars. (AFP)
L'hôtel Burj Al-Arab est illuminé en rouge alors que la sonde Hope des EAU entre en orbite autour de Mars. (AFP)
Les Kuwait Towers brillent en rouge dans la ville de Koweït pour fêter la réussite de la sonde Hope des EAU, qui est entrée en orbite autour de la planète Mars le 9 février 2021. (AFP)
Les Kuwait Towers brillent en rouge dans la ville de Koweït pour fêter la réussite de la sonde Hope des EAU, qui est entrée en orbite autour de la planète Mars le 9 février 2021. (AFP)
Short Url
Publié le Mercredi 10 février 2021

Le monde arabe fête la réussite de la mission UAE-Mars

  • L'entrée de la sonde Hope en orbite de la planète rouge marque le succès de la première mission interplanétaire du monde arabe
  • L'exploit réalisé mardi place l'agence spatiale des EAU parmi les cinq pays qui ont réussi à lancer une mission sur Mars

DUBAÏ - Cela faisait des mois que les médias arabes suivaient avec attention le voyage de la sonde Hope vers la planète Mars. Aux EAU, des panneaux d'affichage du vaisseau spatial sans équipage (baptisé Al-Amal en arabe) bordent les autoroutes pour marquer le 50e anniversaire du pays.

Mardi, plusieurs monuments du monde arabe, dont la célèbre Burj Khalifa de Dubaï, la plus haute tour de la Terre, ont brillé en rouge pour signaler l'arrivée de la sonde sur Mars.

Sept mois après avoir été lancée à partir du centre spatial de Tanegashima au Japon, la sonde a accompli son voyage de 495 millions de kilomètres et est entrée en orbite autour de la planète rouge, ce qui constitue un triomphe de la première mission spatiale du monde arabe.

La nouvelle de l'entrée de la sonde Hope en orbite autour de Mars, où elle recueillera des données sur l'atmosphère de cette planète, a été applaudie par les contrôleurs au sol du Centre spatial du Mohammed ben Rashid (MBRSC) à Dubaï.

Omran Sharaf, responsable du projet Emirates Mars Mission, a annoncé : « Au peuple des Emirats arabes unis, aux nations arabes et musulmanes, nous annonçons l'entrée réussie en orbite autour de Mars. Dieu soit loué ».

Le vaisseau est entré dans une orbite haute de la planète Mars, rejoignant ainsi six vaisseaux spatiaux déjà en activité autour de la planète - trois américains, deux européens et un indien. Pour mettre la sonde en position, les contrôleurs de mission ont dû réaliser une série de virages délicats et de réglages de puissance.

« Le moindre problème, même mineur, entraînerait la perte du vaisseau spatial », a déclaré Sarah Al-Amiri, ministre d'État chargée des Technologies avancées et présidente de l'Agence spatiale des Émirats arabes unis.

Selon la ministre, cette mission constitue « un développement historique et une réalisation des rêves de 200 ingénieurs et scientifiques » qui ont travaillé dans les coulisses.

L'exploit réalisé par la sonde Hope place les Émirats arabes unis dans une ligue de cinq agences spatiales de l'histoire qui ont réussi une mission sur Mars. Deux autres vaisseaux spatiaux sans équipage, des États-Unis et de la Chine, la suivront et arriveront sur la planète dans les prochains jours.

Q
Le prince héritier de Dubaï, Hamdan ben Mohammed Al-Maktoum, suit le déroulement de la mission vers Mars au centre spatial Mohammed ben Rashid. (Fourni)

C'est en juillet dernier que les trois missions ont été lancées pour profiter de l'alignement étroit de la Terre et de Mars.

Dans un tweet adressé mardi aux Emiratis pour les féliciter de ce succès, Thomas Zurbuchen, le chef de mission scientifique de la NASA, a déclaré : « Votre audace à vouloir explorer la planète rouge en inspirera bien d'autres à chercher les étoiles. Nous espérons pouvoir vous rejoindre bientôt sur Mars avec le rover Perseverance ».

Dans un entretien avec Arab News, Salem Al-Marri, directeur général adjoint pour les affaires scientifiques et techniques au Centre spatial Mohammed ben Rashid, a affirmé que « l'entrée réussie en orbite autour de Mars revêt une grande importance : Dans les 15 ans à venir, le Centre pourra développer ses capacités afin de construire des satellites, de lancer des astronautes et de monter une mission de ce type à destination de Mars.

« Pour le pays comme pour nous, cela signifie d'abord que nous sommes capables de construire de telles technologies. Le deuxième point important est que nous sommes désormais impliqués dans une mission de portée mondiale. Cette mission est importante au niveau mondial dans la mesure où les données qu'elle fournira profiteront à tous ceux qui étudient l'atmosphère de la planète Mars et qui cherchent à mieux la comprendre.

« Je pense qu'une mission comme celle-ci implique tout le monde ».

Hessa Al-Matrooshi, responsable scientifique de l'Analyse et de la gestion des données de l'Emirates Mars Mission (EMM) au centre spatial, avait précédemment déclaré : « De nombreuses similitudes existaient entre la Terre et Mars, 2 milliards d'années auparavant. Les données révèlent des traces d'eau qui existaient sur la planète rouge il y a 2 milliards d'années. Nous pensons que l'atmosphère de cette planète était très épaisse, qu'elle contenait de l'eau à l'état liquide ».

« De nos jours, si vous observez Mars, vous constaterez qu’il a subi une série de changements. Son atmosphère est devenue très fine et on ne trouve plus de traces d'eau, à part de la vapeur d'eau et de la glace. Reste à déterminer la raison de cette transformation radicale. Ainsi, nous pourrons cerner les facteurs qui se produisent sur Terre et qui risquent de conduire aux mêmes résultats. Nous pourrons ainsi les prévenir ».

La sonde Hope a été assemblée à Boulder dans le Colorado, avant d'être expédiée au Japon où elle a été lancée à bord d'une fusée H2A de Mitsubishi Heavy Industries.

En comparaison avec des programmes similaires, le coût de la mission, soit 200 millions de dollars, est parmi les moins élevés au monde, comme l'a souligné Mohammad Al-Gergawi, le ministre des Affaires du cabinet des EAU, dans un tweet, l'année dernière.

Cependant, ce montant ne couvre pas les coûts des opérations sur Mars. Les expéditions chinoises et américaines sont nettement plus compliquées - et plus coûteuses - en raison de leurs dispositifs d'exploration par rovers. La mission « Perseverance » de la NASA représente un coût estimé à 3 milliards de dollars.

Néanmoins, le succès de cette mission donne un énorme coup de pouce aux ambitions spatiales des Émirats arabes unis. Il fait suite à des préparatifs et à des travaux entrepris pendant des dizaines d'années, dans le cadre de la vision ambitieuse définie dans les années 1970 par le fondateur des EAU, feu le cheikh Zayed ben Sultan Al-Nahyan. Son intérêt pour l'espace remonte à une rencontre en 1976 avec des astronautes de la NASA qui avaient effectué plusieurs missions Apollo sur la Lune.

A l'époque, le président américain Richard Nixon avait offert au Cheikh Zayed une pierre lunaire collectée dans la vallée du Taurus-Littrow lors de la mission Apollo 17 menée en 1972. Peu de temps plus tard, le cheikh Zayed a adressé un message explicite à son peuple et au monde entier : les ambitions des Émirats en matière de conquête de l'espace ne connaîtront pas de limites. C'est ainsi qu'a commencé le voyage des EAU dans l'espace.

En 2006, les Émirats arabes unis ont entamé une étroite collaboration avec des universités et des agences spatiales du monde entier dans le but d'établir des programmes de transfert de connaissances. Leur objectif était d'envoyer, un jour, un vaisseau spatial vers Mars. Toutefois, ce n'est qu'avec la création de l'Agence spatiale des EAU en 2014 que les plans du pays en matière d'exploration spatiale ont véritablement été perçus par le monde entier.

En 2017, le pilote militaire Hazza Al-Mansouri des EAU a été l'une des deux personnes qui ont été sélectionnées parmi 4 000 candidats pour rejoindre le premier corps d'astronautes de l'agence. Au terme de tests physiques et mentaux rigoureux, il a suivi un entraînement en Russie dans le cadre d'un accord entre le Centre spatial Mohammed ben Rashid et l'agence spatiale russe Roscosmos.

En effet, le premier astronaute des EAU a rejoint l'équipage du vaisseau spatial Soyouz MS-15 qui a décollé le 25 septembre 2019 à destination de la Station spatiale internationale. La mission de huit jours d'Al-Mansouri s'est achevée le 2 octobre. Il a atterri en toute sécurité au Kazakhstan, pour annoncer fièrement que « la mission spatiale du Cheikh Zayed était réussie ».

Se tournant vers l'avenir de l'exploration de l'espace par les pays arabes, M. Al-Marri, du Centre spatial Mohammed ben Rashid (MBRC), déclare : « Nous avons déjà mis en place un plan sur dix ans et plusieurs équipes travaillent sur de multiples missions. Concernant la prochaine étape de la mission Émirats-Mars, nous commencerons au bout de quelques semaines à nous concentrer sur les objectifs scientifiques ».

« Toutefois, le MBRC vise dans un deuxième temps à mettre en place un autre plan décennal. Notre prochaine mission est le lancement, pour la première fois dans l'histoire du monde arabe, d'une mission qui se posera sur la Lune. Nous lacerons un rover, du nom de Rashid Rover. Nous sommes actuellement à l'étape de construction de ce vaisseau ».

(Avec agences)

Twitter: @jumanaaltamimi

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre israélien de la Défense promet de ne "jamais quitter" Gaza

Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
Short Url
  • Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré qu’Israël « ne quitterait jamais Gaza » et évoqué la création d’avant-postes, avant que son ministère ne précise qu’il n’y a aucune intention de recolonisation
  • Ces propos interviennent alors qu’une trêve fragile est en vigueur et que les médiateurs appellent à la mise en œuvre du plan Trump, qui prévoit un retrait complet israélien de Gaza

JERUSALEM: Le ministre de la Défense israélien Israël Katz a affirmé mardi qu'Israël "ne quitterait jamais Gaza", évoquant la possible création d'avant-postes dans le territoire palestinien ravagé par la guerre, avant que ses services ne modèrent ses propos.

"Nous sommes au cœur de Gaza et nous ne quitterons jamais Gaza", a déclaré M. Katz en déplacement dans la colonie de Beit-El en Cisjordanie occupée, lors d'un discours filmé par des médias israéliens.

"Nous sommes là-bas pour empêcher ce qui s'est passé" de se reproduire, a-t-il ajouté, en référence à l'attaque meurtrière du Hamas palestinien en Israël le 7 octobre 2023.

M. Katz a évoqué l'installation d'avant-postes dans le nord de Gaza, pour remplacer des colonies évacuées par Israël lors de son retrait unilatéral de 2005, citant le modèle de "Nahal", associant présence militaire et implantation agricole.

"Au moment opportun (...) nous établirons dans le nord de Gaza, des avant-postes Nahal à la place des communautés (des anciennes colonies) qui ont été déracinées", a-t-il dit.

Ses services ont rapidement tempéré ses propos, assurant qu'ils "s'inscrivaient exclusivement dans un contexte sécuritaire."

"Le gouvernement n'a aucune intention d'établir des colonies dans la bande de Gaza", selon un communiqué.

Les déclarations du ministre interviennent dans le contexte d'une fragile trêve entrée en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas, sous l'égide de Washington et de médiateurs régionaux.

Les pays médiateurs --Qatar et Égypte-- appellent à la mise en œuvre de la deuxième phase du plan de paix du président américain Donald Trump. Cette étape prévoit notamment un retrait complet des forces israéliennes de la bande de Gaza, et le plan stipule qu'"Israël ne va ni occuper ni annexer Gaza."

Les propos de M. Katz ont suscité de vives critiques dans l'opposition.

"Le gouvernement vote d'une main en faveur du plan Trump, et de l'autre il vend des fables sur des centres de peuplement isolés à Gaza", a assené sur X Gadi Eizenkot, ancien ministre et ancien chef d'état-major.

Jeudi dernier, quelques dizaines d'Israéliens ont pénétré illégalement dans la bande de Gaza, en violation des consignes de l'armée, et y ont planté symboliquement un drapeau israélien, pour appeler à la réoccupation et à la recolonisation du territoire palestinien, réclamée notamment par les ministres d'extrême droite du gouvernement Netanyahu.


Liban: l'Italie souhaite maintenir sa présence militaire après le départ de la force de l'ONU

L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
Short Url
  • L’Italie confirme qu’elle maintiendra une présence militaire au Liban même après le retrait progressif de la Finul à partir du 31 décembre 2026
  • Rome met en avant le rôle clé des forces armées libanaises pour la stabilité du Liban et de la région, et appelle à des résultats concrets pour éviter toute exploitation de l’instabilité

ROME: L'Italie souhaite maintenir sa présence militaire au Liban, après le départ des Casques bleus de l'ONU qui commence le 31 décembre 2026, a indiqué lundi le ministère italien de la Défense.

"Même après" le départ de la force de maintien de la paix dans le sud du Liban (Finul) de l'ONU, l'Italie continuera à jouer son rôle soutenant avec conviction la présence internationale" dans ce pays, selon les propos du ministre de la Défense Guido Crosetto sur X.

Interrogé par l'AFP pour savoir si cela signifiait une "présence militaire" italienne, un porte-parole du ministère a confirmé que oui.

M. Crosetto a également souligné "le rôle fondamental" des forces armées libanaises "pour garantir la stabilité non seulement au Liban mais dans toute la région".

Le ministre a en outre assuré que Rome œuvrait à ce que les discussions en cours dans la région se traduisent par "des résultats concrets et que personne ne puisse tirer des avantages d'une situation d'instabilité dans le sud du Liban".

L'Italie est, avec 1.099 militaires, le deuxième contributeur de la Finul, derrière l'Indonésie (1.232) et cinq généraux italiens ont été parmi les chefs des Casques bleus au cours des 20 dernières années.


Un mort dans des frappes israéliennes au Liban (ministère)

Une photographie montre l'épave d'un véhicule visé par une frappe aérienne israélienne sur la route reliant le village frontalier d'Odeisseh, dans le sud du Liban, à Markaba, le 16 décembre 2025. (AFP)
Une photographie montre l'épave d'un véhicule visé par une frappe aérienne israélienne sur la route reliant le village frontalier d'Odeisseh, dans le sud du Liban, à Markaba, le 16 décembre 2025. (AFP)
Short Url
  • Des frappes israéliennes dans le sud du Liban ont fait un mort et un blessé, Israël affirmant viser des membres du Hezbollah malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Sous pression internationale, le Liban s’est engagé à désarmer le Hezbollah au sud du Litani, mais Israël accuse le mouvement de se réarmer, une accusation relayée par le sénateur américain Lindsey Graham

BEYROUTH: Des frappes israéliennes dans le sud du Liban ont fait un mort et un blessé dimanche, a annoncé le ministère libanais de la Santé, tandis que l'armée israélienne a déclaré avoir visé des membres du Hezbollah.

Israël continue à mener régulièrement des frappes au Liban et affirme viser le mouvement islamiste soutenu par l'Iran, malgré un cessez-le-feu qui a mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an d'hostilités, en marge de la guerre dans la bande de Gaza.

Israël maintient également des troupes dans cinq positions frontalières du sud du Liban qu'il estime stratégiques.

Selon le ministère libanais de la Santé, deux frappes israéliennes ont touché dimanche un véhicule et une moto dans la ville de Yater, à environ cinq kilomètres de la frontière avec Israël, tuant une personne et en blessant une autre.

L'armée israélienne a déclaré avoir "frappé un terroriste du Hezbollah dans la zone de Yater" et ajouté peu après avoir "frappé un autre terroriste du Hezbollah" dans la même zone.

Dimanche également, l'armée libanaise a annoncé que des soldats avaient découvert et démantelé "un dispositif d'espionnage israélien" à Yaroun, une autre localité proche de la frontière.

Sous forte pression américaine et par crainte d'une intensification des frappes israéliennes, le Liban s'est engagé, comme prévu par l'accord de cessez-le-feu, à désarmer le Hezbollah et à démanteler d'ici la fin de l'année toutes ses structures militaires entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, à une trentaine de kilomètres plus au nord.

Israël a mis en doute l'efficacité de l'armée libanaise et accusé le Hezbollah de se réarmer, tandis que le mouvement chiite a rejeté les appels à abandonner ses armes.

En visite en Israël dimanche, le sénateur américain Lindsey Graham a lui aussi accusé le mouvement de se réarmer. "Mon impression est que le Hezbollah essaie de fabriquer davantage d'armes (...) Ce n'est pas un résultat acceptable", a-t-il déclaré dans une vidéo diffusée par le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Plus de 340 personnes ont été tuées par des tirs israéliens au Liban depuis le cessez-le-feu, selon un bilan de l'AFP basé sur les chiffres du ministère libanais de la Santé.