Restauration d'une bibliothèque palestinienne centenaire à Jérusalem

À l'intérieur de la bibliothèque Khalidi dans la vieille ville de Jérusalem. (Photo de Robert Dawson)
À l'intérieur de la bibliothèque Khalidi dans la vieille ville de Jérusalem. (Photo de Robert Dawson)
À l'intérieur de la bibliothèque Khalidi dans la vieille ville de Jérusalem. (Photo de Robert Dawson)
À l'intérieur de la bibliothèque Khalidi dans la vieille ville de Jérusalem. (Photo de Robert Dawson)
À l'intérieur de la bibliothèque Khalidi dans la vieille ville de Jérusalem. (Photo de Robert Dawson)
À l'intérieur de la bibliothèque Khalidi dans la vieille ville de Jérusalem. (Photo de Robert Dawson)
Une collection de livres rares. (Fournie)
Une collection de livres rares. (Fournie)
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Publié le Vendredi 29 janvier 2021

Restauration d'une bibliothèque palestinienne centenaire à Jérusalem

  • Fondée en 1900, la bibliothèque Khalidi contient l'une des plus grandes collections privées de livres et de manuscrits arabes au monde
  • La bibliothèque et son trésor de manuscrits et de livres étayent la revendication historique des Palestiniens sur la ville

AMMAN: Au tournant du XXe siècle, Hajj Raghib al-Khalidi s'est rendu compte qu'il devait agir afin de préserver la riche collection de livres et de manuscrits que sa famille avait bâtie au fil des générations.

En 1900, cet intellectuel qui habitait Jérusalem a rassemblé les nombreux volumes et autres manuscrits éparpillés dans sa famille élargie et il les a placés en un seul endroit: la bibliothèque Khalidi était née.

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À l'intérieur de la bibliothèque Khalidi dans la vieille ville de Jérusalem. (Photo de Robert Dawson)

Aujourd’hui, plus d’un siècle plus tard, les descendants de Khalidi ont procédé à une restauration très importante qui a permis de préserver et de numériser la collection séculaire de la bibliothèque pour que les universitaires du monde entier puissent y avoir accès.

La bibliothèque, connue en arabe sous le nom «Al-Maktaba al-Khalidiyya», a été établie dans la vieille ville de Jérusalem, à Tariq Bab al-Silsilah, près de Bab al-Silsilah, l'une des principales portes d'Al-Haram al-Sharif – également connue sous le nom de «Mont du Temple» –, la maison de la mosquée Al-Aqsa.

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Un vieux manuscrit trouvé à la bibliothèque Khalidi dans la vieille ville de Jérusalem. (Fourni)

Elle contient l’une des plus grandes collections privées du monde de manuscrits arabes (environ 1 200 titres), dont le plus ancien date d’environ mille ans. Parmi eux se trouvent quelque 200 textes islamiques extrêmement rares, dont beaucoup sont finement décorés de motifs géométriques à l'encre de couleur.

Sa collection imprimée, qui date principalement du XIXe siècle, contient environ 5 500 volumes. Il existe également d’importantes archives de documents familiaux du début du XVIIIe siècle.

Les Khalidi font remonter leur ascendance au premier conquérant musulman Khalid ibn al-Walid, décédé en 642. On trouve une famille Khalidi à Jérusalem dès le XIe siècle. La lignée familiale plus officiellement attestée remonte cependant aux XIVe et XVe siècles, sous l'empire mamelouk.

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La bibliothèque palestinienne restaurée à Jérusalem préserve le patrimoine et encourage la recherche. (Photo Robert Dawson). 

Le bâtiment de l'époque mamelouke où se trouve la bibliothèque a également résisté à l'épreuve du temps. Construit en 1389, il a survécu aux dirigeants successifs du califat des Omeyyades et de l'empire Ottoman jusqu'au mandat britannique, résistant fièrement jusqu’à aujourd’hui, sous l'occupation israélienne.

Pour les Palestiniens, la bibliothèque est un témoignage vivant de leur revendication historique de la ville sainte, qui réfute le «faux récit sioniste», selon l’un des descendants de Khalidi.

EN BREF Bibliothèque Khalidi

 

1389 - Le bâtiment de l'époque mamelouke est construit.

1900 - Raghib al-Khalidi crée une bibliothèque.

1967 - Jérusalem-Est est annexée par Israël.

1989 – L’association des Amis de la bibliothèque Khalidi est fondée.

Rashid Khalidi, un historien palestinien-américain du Moyen-Orient, et Edward Saïd, professeur d'études arabes modernes à l'université de Columbia, déclarent à Arab News qu’«une bibliothèque de livres et de manuscrits rares qui date des Xe et XIe siècles est la preuve que les habitants de Jérusalem et les Palestiniens sont un centre de culture et de civilisation depuis des millénaires».

«[Les sionistes] soutiennent que nous n’existons pas et que notre histoire est montée de toutes pièces, que d’autres peuples sont les autochtones et que nous ne le sommes pas. Nous, les Palestiniens, sommes le peuple de cette terre, tandis que l'autre discours est celui du projet colonial qui nous a été imposé.»

À la fin de la guerre israélo-arabe de 1948, Jérusalem reste divisée entre la Jordanie et l’État d'Israël émergent. La défaite arabe a déclenché une fuite massive de Palestiniens vers les pays arabes de la région du Levant connue sous le nom «Al-Nakba» – littéralement «la catastrophe».

À la fin de la guerre de 1967, la situation se détériore encore pour les Palestiniens lorsque les forces israéliennes parviennent à vaincre l’armée jordanienne et occupent Jérusalem-Est. Le changement de rapport de force qui en résulte a chassé une grande partie de la population arabe restante. En 1980, Israël annexe Jérusalem dans une démarche non reconnue sur le plan international.

Plus récemment, dans une décision controversée de 2018, l'administration de Donald Trump a transféré l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, reconnaissant officiellement cette dernière comme la capitale d'Israël. Les Palestiniens tablent depuis longtemps sur Jérusalem-Est pour devenir la capitale d'un futur État.

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À l'intérieur de la bibliothèque Khalidi dans la vieille ville de Jérusalem. (Fourni)

Quel que soit le parti au pouvoir à Washington, les colonies israéliennes continuent de s'étendre dans les territoires palestiniens occupés en Cisjordanie. Cela atténue l’espoir d’une résolution pacifique de ce conflit vieux de plusieurs décennies, ainsi que celui de la création d'un État palestinien. Mais les descendants de ces familles déplacées, dispersées à travers le Moyen-Orient et dans les recoins les plus reculés de la diaspora, n'ont cessé de faire pression pour obtenir le droit de revenir.

Raja Khalidi, un autre descendant du fondateur de la bibliothèque, précise à Arab News qu’après l’occupation de 1967 la bibliothèque était menacée de disparition en dépit du fait qu’elle était protégée en tant que dotation familiale.

Raja est le directeur général de l'Institut de recherche sur les politiques économiques de la Palestine (MAS) situé à Ramallah. Il était auparavant économiste principal à la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced).

Il a passé la majeure partie de sa vie dans la diaspora, mais il est retourné en Palestine ces dernières années, rejoignant la famille afin de protéger et de préserver la bibliothèque qui porte son nom.

Il raconte que plusieurs membres de sa famille ont repoussé les tentatives israéliennes de mainmise sur la bibliothèque mais que, finalement, des parties du toit ont quand même été confisquées afin de permettre la création de yeshivas (écoles religieuses) juives.

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Un vieux manuscrit trouvé à la bibliothèque Khalidi dans la vieille ville de Jérusalem. (Fourni)

En 1989, l’association des Amis de la bibliothèque Khalidi (Friends of the Khalidi Library, ou FKL) naît aux États-Unis, sous la présidence de Walid Khalidi, afin de lever des fonds pour protéger le site.

Les dons ont rapidement afflué de la part de membres de la famille élargie, de la fondation Ford, de l'Unesco, du gouvernement néerlandais et du Fonds économique et social arabe au Koweït, entre autres.

À l’aide de ces fonds, selon les Khalidi, la FKL, située à Boston, a non seulement pu empêcher l’ingérence israélienne mais aussi rénover et rééquiper en profondeur la bibliothèque, ainsi que préserver ses précieuses collections.

Raja et ses collègues administrateurs nommés par le tribunal, Asem et Khalil, se sont beaucoup investis pour sauver les vieux manuscrits. Ils ont été aidés par des experts étrangers qui ont pu former le personnel local afin de perpétuer le travail de préservation.

Chaque document, livre ou manuscrit a finalement été numérisé et catalogué. Raja ajoute: «Il nous a fallu des années pour le faire, mais nous sommes heureux que tous les manuscrits originaux soient aujourd’hui enregistrés et protégés et que leur contenu soit numérisé, afin que tous les chercheurs puissent les utiliser en ligne.»

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À l'intérieur de la bibliothèque Khalidi dans la vieille ville de Jérusalem. (Photo Robert Dawson)

Plusieurs des textes conservés par la bibliothèque mettent en lumière l'histoire des Palestiniens à Jérusalem, explorent la présence arabe dans la région et racontent l'histoire de la famille Khalidi ainsi que ses liens avec la ville.

Selon Raja, l'objectif de la bibliothèque n'est pas seulement de conserver le patrimoine mais aussi d'encourager la recherche. «Nous voulons être reconnus non seulement en tant que dépositaires mais également en tant que rénovateurs de publications originales.»

À cette fin, la bibliothèque, en plus de préserver des manuscrits anciens, s'est diversifiée dans l'édition, imprimant récemment un ouvrage de Rouhi Khalidi, décédé en 1913, Le Sionisme ou la question sioniste. Il s’agit probablement du premier livre sur le sujet rédigé par un Palestinien.

Rashid considère que ce serait une erreur de refuser aux Israéliens leur identité nationale, «de la même façon que nous reconnaissons en Amérique le peuple américain, même s'il a créé un pays en expulsant un peuple indigène et créé sa propre réalité coloniale».

Même si de nombreux chercheurs israéliens «sont aveuglés par leur chauvinisme et leur racisme et ne pensent pas que nous ayons une histoire nationale légitime», Rashid pense que la bibliothèque Khalidi pourrait constituer une ressource des plus utiles pour les nombreux chercheurs israéliens qui reconnaissent l’histoire palestinienne.

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Twitter: @daoudkuttab

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les éditeurs saoudiens se connectent au monde entier à la foire de Bologne

L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
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  • Le directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter un éventail de programmes.
  • M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

RIYAD : L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne, qui s'est tenue du 31 mars au 3 avril au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie.

Abdullatif Al-Wasel, directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction, a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter une série de programmes, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Il a ajouté que ces efforts visaient à développer l'industrie de l'édition, à encourager l'engagement culturel, à soutenir les éditeurs et les agents littéraires saoudiens dans le monde entier et à mettre en valeur le riche patrimoine intellectuel et la production littéraire du Royaume. 

M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

Le pavillon du Royaume comprend la participation d'entités culturelles telles que l'Académie mondiale du roi Salman pour la langue arabe, la Bibliothèque publique du roi Abdulaziz, la Bibliothèque nationale du roi Fahd et l'Association de l'édition.

L'académie du roi Salman présente ses efforts visant à renforcer la présence mondiale de la langue arabe et à soutenir le contenu arabe dans les domaines culturel et universitaire, a rapporté l'agence SPA.

L'académie présente ses dernières publications et met en avant ses contributions au développement de contenus linguistiques et fondés sur la connaissance, ainsi que ses projets en matière d'aménagement linguistique, de politique, de linguistique informatique, d'éducation et d'initiatives culturelles.


La gastronomie française : dans l'attente des nouvelles étoiles du Michelin

Un cuisinier prépare un plat au restaurant « La Pyramide » à Vienne le 20 mars 2025. Premier restaurant trois étoiles de l'histoire du Guide Michelin, « La Pyramide » reste, 200 ans après son ouverture à Vienne, en Isère, une étape incontournable de la légendaire Nationale 7 pour les gourmets en route vers le sud. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
Un cuisinier prépare un plat au restaurant « La Pyramide » à Vienne le 20 mars 2025. Premier restaurant trois étoiles de l'histoire du Guide Michelin, « La Pyramide » reste, 200 ans après son ouverture à Vienne, en Isère, une étape incontournable de la légendaire Nationale 7 pour les gourmets en route vers le sud. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
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  • C'est le rendez-vous gastronomique de l'année : autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoilera lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz.
  • tous les chefs étoilés de France ont été conviés et personnes seront récompensées.

METZ, FRANCE : C'est le rendez-vous gastronomique de l'année : autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoilera lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz, lors d'un événement auquel tous les chefs étoilés de France ont été conviés, ainsi que les personnes qui seront récompensées.

« Comme toujours, on va jouer à guichets fermés, puisque l'immense majorité d'entre eux seront au rendez-vous », a indiqué à l'AFP Gwendal Poullennec, le patron du guide rouge qui célèbre cette année ses 125 ans.

Le chef Vincent Favre-Félix, lui, ne sera pas de la partie. À la tête d'un établissement étoilé à Annecy-le-Vieux, en Haute-Savoie, il a décidé de rendre son macaron, devenu trop pesant pour lui et ses clients.

« On s'aperçoit que nos clients aujourd'hui n'attendent plus forcément ce qu'on propose. Ils n'ont plus forcément envie de passer trois heures à table, avec un menu carte blanche imposé, des menus en 8-10 séquences, ni de payer entre 100 et 500 francs par tête", explique-t-il à l'AFP, tout en assurant toutefois "ne pas cracher dans la soupe". 

Sébastien Hisler, le second du restaurant étoilé Chez Michèle à Languimberg en Moselle, n'est pas de cet avis. « Quand on est dans des établissements comme ça, c'est un lâcher prise et il faut profiter de l'instant. Si c'est juste +bien+, oui, ça fait cher. Il faut le moment « waouh ». »

« Les étoiles n'appartiennent pas aux chefs. (...) Ce n'est en aucun cas au chef de faire une demande au guide Michelin pour être ajouté ou retiré », a de son côté répondu M. Poullennec, interrogé par l'AFP.

Pas de quoi gâcher la fête cependant. Les festivités ont commencé dimanche soir, avec un match de football opposant des chefs étoilés, parmi lesquels Fabien Ferré, qui a obtenu l'an dernier trois étoiles d'un coup pour la réouverture de la Table du Castellet (Var), et le triplement étoilé Arnaud Donckele, face à des anciens du FC Metz, dont le champion du monde Robert Pirès, avant un dîner des chefs réunissant professionnels et journalistes.

« C'est une grande cousinade. C'est vraiment l'esprit bon enfant, on passe un bon moment, on partage de bons plats bien cuisinés, on ne se prend pas la tête », affirme Benoît Potdevin, chef du K au domaine de la Klaus à Montenach (Moselle), qui, après sa première étoile remportée l'an dernier, assure être là « sans pression ».

La cérémonie des étoiles aura lieu à 17 heures au Centre des Congrès de Metz. En attendant, le détail du palmarès est tenu secret.

La presse a toutefois déjà fait ses pronostics et les noms de Hugo Roellinger à Cancale (Le Coquillage), de Giuliano Sperandio (Taillevent) et de Hélène Darroze (Marsan) à Paris sont régulièrement cités comme potentiels trois étoiles. 

Les rétrogradations ont, elles, déjà été annoncées dix jours avant ce rassemblement, sans susciter de tempête médiatique, comme ce fut le cas pour Marc Veyrat en 2019 ou Guy Savoy en 2023. Cette année, c'est la maison Georges Blanc à Vonnas, dans l'Ain, qui a perdu sa troisième étoile, après 44 ans au sommet.

Autant décrié que respecté et craint par les chefs, le guide Michelin fait toujours la pluie et le beau temps sur la gastronomie mondiale.

« C'est clairement le seul guide que tout le monde cite en référence », estime auprès de l'AFP Rémi Dechambre, journaliste gastronomique au Parisien Week-end.

« Malgré lui, et avec lui, le Michelin incarne la gastronomie française », souligne Estérelle Payany, critique culinaire chez Télérama. « Il y a de plus en plus de chefs qui s'en méfient et qui s'en défient, parce que le guide Michelin conserve son opacité, qu'il fait des choix parfois un peu étonnants. Mais il n'en demeure pas moins que ça reste le maestro de la gastronomie française en termes de classement », estime de son côté Franck Pinay-Rabaroust, rédacteur en chef du média culinaire « Bouillant(e)s ».

Créé en 1900 par les frères André et Edouard Michelin à destination des automobilistes, le guide Michelin est aujourd'hui présent en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, et se décline dans plus de 50 destinations.


Les créations arabes brillent sur les tapis rouges d'Hollywood

 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
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  • Lors de la 36e édition des GLAAD Media Awards, l'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury, dotée d'un corsage perlé et d'une jupe moulante séparée
  • L'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury

DUBAÏ : Hollywood a été le théâtre d’une véritable explosion de style arabe sur les tapis rouges ce week-end, avec les célébrités Sophia Bush, Becky G et Jennie éblouissant la scène dans des créations du Moyen-Orient.
Lors de la 36e édition des GLAAD Media Awards, l'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury, dotée d'un corsage perlé et d'une jupe moulante séparée. L'ensemble de Bush a été assemblé par Dani Charlton et Emma Rubenstein, le duo de stylistes de mode connu sous le nom de Dani + Emma.

Samedi soir, les chanteuses Becky G et Jennie Kim, membre du groupe de K-Pop Blackpink, ont toutes deux porté des tenues du créateur libanais Zuhair Murad.

La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles.

La robe colonne à col licou a été ornée d'embellissements argentés sur le corsage.

Jennie, qui se fait appeler par son prénom, a présenté un look de la collection de prêt-à-porter automne-hiver 2025 de Murad lors du même événement.

La robe rouge ajustée présentait une double fente avec des clous sur les fentes et un décolleté en forme de cœur. Le look a été complété par une paire de talons de la créatrice jordanienne et roumaine Amina Muaddi.

Elle est montée sur scène vêtue de cette tenue pour recevoir le Global Force Award, un prix décerné aux « chanteurs, auteurs-compositeurs, instrumentistes et producteurs ayant une contribution révolutionnaire à l'industrie musicale », choisis par la publication Billboard à l'échelle mondiale.

« Je suis inspirée par toutes les femmes présentes dans cette salle - et dans le monde entier - qui continuent à franchir les barrières et à laisser leur empreinte sur la scène internationale », a déclaré Jennie lors de son discours de remerciement. « Ce prix est dédié à toutes les femmes qui osent rêver, créer et façonner le monde avec leur vision », a-t-elle ajouté. 

Parmi les lauréats de cette année figurent également Doechii, élue femme de l'année, Erykah Badu, qui a reçu le prix de l'icône, Aespa, groupe de l'année, et Ángela Aguilar, qui a remporté le prix de la percée, entre autres. Parmi les présentateurs figuraient Becky G, Lauren Jauregui, Kali Uchis et Julia Michaels.

Parmi les artistes figuraient Ángela Aguilar, Aespa, Gracie Abrams, Megan Moroney, Muni Long, Tyla et Erykah Badu.

De son côté, la chanteuse américano-mexicaine Aguilar a dédié son moment sur scène aux immigrés : « Je veux profiter de cette occasion pour faire entendre ma voix pour les femmes dont les paroles sont souvent ignorées, pour celles qui laissent derrière elles tout ce qu'elles connaissent en franchissant les frontières », a-t-elle affirmé.