Blinken: Washington doit agir pour stopper le développement nucléaire iranien

Le futur secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s’est exprimé sur les positions des Etats-Unis sur la scène internationale (Photo, AP).
Le futur secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s’est exprimé sur les positions des Etats-Unis sur la scène internationale (Photo, AP).
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Publié le Mercredi 20 janvier 2021

Blinken: Washington doit agir pour stopper le développement nucléaire iranien

  • «Un Iran avec l'arme nucléaire ou sur le point d'avoir la capacité d'en fabriquer une rapidement serait un Iran encore plus dangereux que maintenant», a-t-il martelé
  • Le futur secrétaire d'Etat américain a indiquer «rechercher un accord plus fort et plus durable»

WASHINGTON: Le futur secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a affirmé mardi qu’« un Iran avec l'arme nucléaire ou sur le point d'avoir la capacité d'en fabriquer une rapidement serait un Iran encore plus dangereux que maintenant ».

Lors de son audition au Sénat, appelé à confirmer sa nomination, Blinken a confirmé que le gouvernement de Joe Biden était prêt à revenir dans l'accord sur le nucléaire iranien à condition que Téhéran respecte à nouveau ses engagements, tout en appelant de ses vœux une entente « plus durable ».

Le président élu « pense que si l'Iran revient dans les clous, nous le ferons aussi », a déclaré Blinken qui a également affirmé que la sortie des Etats-Unis de l'accord international de 2015, voulue par Donald Trump, avait renforcé la menace nucléaire iranienne.

Lors de cette même audition, le futur Secrétaire d’Etat a ajouté que Washington  « travaillera avec ses alliés et partenaires qui seraient à nouveau du même côté, pour rechercher un accord plus fort et plus durable », estimant que ce nouveau processus « devrait inclure le programme de missiles balistiques de l'Iran ainsi que ses activités déstabilisatrices au Moyen-Orient ».

« Position agressive »

La séance a également été l’occasion pour Blinken de se prononcer concernant la ligne à adopter envers la chine.  « Nous pouvons remporter la compétition avec la Chine » a clairement dit Antony Blinken. Reprenant une rhétorique chère à l'administration Trump, il a décrit la superpuissance rivale comme le pays qui pose à l'Amérique « le défi la plus important ».

Surtout, il a reconnu que le président républicain sortant, qui trouve rarement grâce aux yeux des démocrates, avait « eu raison d'avoir une position plus ferme face à la Chine »

 

Conflit israélo-palestinien: Pour une « solution à deux Etats »

Le président élu des Etats-Unis Joe Biden estime que la seule issue viable au conflit israélo-palestinien est « la solution à deux Etats », mais ne reviendra pas sur la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël, a déclaré Antony Blinken.

« Le président pense comme moi que la meilleure manière, peut-être la seule manière d'assurer à Israël son avenir en tant qu'Etat juif démocratique, et de donner aux Palestiniens l'Etat auquel ils ont droit, c'est la solution dite à deux Etats », a-t-il affirmé.

Devant les sénateurs américains, il a toutefois reconnu qu'une telle solution n'était pas "réaliste" à « court terme », appelant dans l'immédiat Israéliens et Palestiniens à « éviter des mesures unilatérales qui rendent cela encore plus complexe ».

Blinken qui a déclaré que le futur gouvernement démocrate ne reviendrait pas sur ces deux décisions concernant Jérusalem et l'ambassade, a affirmé que « l'engagement » du futur gouvernement américain « en faveur de la sécurité d'Israël  était sacro-saint».

A la veille de quitter la Maison Blanche, Donald Trump a sûrement pu apprécier ce satisfecit, lui qui a mis en avant sa stratégie face à Pékin.

« Nous avons redynamisé nos alliances et uni les nations du monde pour faire face à la Chine comme jamais auparavant », a affirmé le milliardaire lors d'un discours d'adieu diffusé par la Maison Blanche.

Les Etats-Unis se sont engagés dans une confrontation sans merci avec le géant asiatique, à laquelle le faucon Mike Pompeo, secrétaire d'Etat jusqu'à mercredi, a donné des allures de nouvelle Guerre froide.

Antony Blinken a dit partager l'accusation de « génocide » perpétré par la Chine contre les musulmans ouïghours, rendue publique mardi par Mike Pompeo.

« Nous devons nous attaquer aux pratiques abusives, injustes et illégales de la Chine » en matière commerciale, a martelé de son côté la future secrétaire au Trésor Janet Yellen.

Renouer avec les alliés

Quant à la prochaine directrice du renseignement national, Avril Haines, elle a admis en creux que les démocrates n'avaient pas été suffisamment fermes sous l'administration de Barack Obama, dont Joe Biden était le vice-président, de 2009 à 2017.

« Je suis favorable à une position agressive » pour « répondre à la réalité d'une Chine plus sûre d'elle et plus agressive », a-t-elle dit.

Pour autant, Antony Blinken a promis une diplomatie à l'opposé de celle de Donald Trump, qui a bousculé ses alliés, flirté avec des autocrates, cassé les conventions internationales et méprisé les cercles multilatéraux.

« Nous devons faire face à la Chine depuis une position de force, pas de faiblesse », a-t-il plaidé, en assurant que cela impliquait de « travailler avec les alliés au lieu de les dénigrer, de participer et mener les institutions internationales plutôt que de s'en désengager ».

 


L'Arabie saoudite participe au Congrès économique européen

La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
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  • La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du Développement économique et de la Technologie pour discuter des relations économiques entre l'Arabie saoudite et la Pologne.
  • La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

RIYAD : L'Arabie saoudite a participé à la 17e édition du Congrès économique européen, qui s'est tenu à Katowice, en Pologne, du 23 au 25 avril.

La délégation saoudienne était composée de l'ambassadeur en Pologne, Saad bin Saleh Al-Saleh, du sous-secrétaire du ministère de l'Investissement pour les relations internationales, Sara Al-Sayed, du gouverneur adjoint de l'Autorité générale saoudienne du commerce extérieur, Abdulaziz Al-Sakran, ainsi que de représentants de la Fédération des chambres de commerce saoudiennes, et en particulier du Conseil d'affaires saoudo-polonais.

La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du développement économique et de la technologie pour discuter des relations économiques entre les deux pays et des stratégies visant à améliorer les investissements et les échanges commerciaux. Elle a également pris part à une session de dialogue axée sur les mêmes sujets et comprenant un examen des transformations économiques en cours dans le Royaume à la lumière de la Vision saoudienne 2030.

La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.

 


Le chef de la diplomatie syrienne hisse le nouveau drapeau de son pays devant l'ONU

Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
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  • Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU
  • M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent

DAMAS: Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU, affirmant qu'il s'agissait d'un moment "historique" et réclamant la levée des sanctions contre son pays.

"Le ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani hisse le nouveau drapeau syrien devant le siège de l'ONU à New York", a annoncé l'agence officielle syrienne Sana.

Le chef de la diplomatie des nouvelles autorités, qui ont pris le pouvoir le 8 décembre à Damas et évincé l'ex-président Bachar al-Assad, doit participer à une réunion du Conseil de sécurité vendredi.

Dans une déclaration à la chaîne al-Jazeera après avoir hissé le drapeau à trois étoiles, symbole du soulèvement contre le pouvoir de Bachar al-Assad, le ministre a affirmé qu'il s'agissait d'un moment "historique" qui "consacre la victoire du peuple syrien".

"La nouvelle administration (..) tend la main à la communauté internationale et attend que cette dernière fasse de même en retour", a-t-il dit.

M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent. "Le peuple syrien a besoin en premier lieu d'une levée des sanctions", a déclaré le ministre à la chaîne al-Jazeera.

"Les sanctions entravent le retour des réfugiés, la stabilité, les investissements, la reconstruction des infrastructures détruites par le régime d'Assad", a-t-il souligné.

Le nouveau gouvernement syrien cherche à obtenir une levée des sanctions internationales imposées à l'époque de Bachar al-Assad afin de relancer l'économie syrienne, exsangue après 14 années de guerre civile.

Les sanctions économiques impactent lourdement le pays, où selon l'ONU, 90% des Syriens vivent sous le seuil de pauvreté.

Parallèlement à la visite du ministre des Affaires étrangères à New York, le ministre syrien des Finances et le gouverneur de la Banque centrale ont participé aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale cette semaine, pour la première fois depuis plus de 20 ans.