Boucle temporelle, apocalypse et Poudlard: 5 jeux vidéo à surveiller en 2021

Avec la sortie de jeux attendus depuis longtemps comme « Cyberpunk 2077 », « Final Fantasy VII Remake » ou encore « The Last of Us 2 », 2020 a été une année particulièrement dense côté vidéoludique (Photo, AFP)
Avec la sortie de jeux attendus depuis longtemps comme « Cyberpunk 2077 », « Final Fantasy VII Remake » ou encore « The Last of Us 2 », 2020 a été une année particulièrement dense côté vidéoludique (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 12 janvier 2021

Boucle temporelle, apocalypse et Poudlard: 5 jeux vidéo à surveiller en 2021

  • «Hogwarts Legacy : l'Héritage de Poudlard» entend prolonger le monde de J.K. Rowling au-delà des livres originaux
  • Le studio français Amplitude publie cette année «Humankind», un jeu de stratégie dans la droite ligne de ce que propose la série des «Civilization»

BRUXELLES: Avec l'arrivée des consoles de nouvelle génération et la sortie de jeux attendus depuis longtemps comme « Cyberpunk 2077 », « Final Fantasy VII Remake » ou encore « The Last of Us 2 », 2020 a été une année particulièrement dense côté vidéoludique. 

Même si la situation sanitaire pourrait à nouveau chambouler le calendrier des sorties, l'année 2021 promet également quelques titres majeurs. 

Horizon Forbidden West  

Suite d'« Horizon Zero Dawn », exclusivité Playstation sortie en 2017, ce jeu d'aventure en monde ouvert prend place dans un univers post-apocalyptique où les humains, revenus à l'âge de pierre, doivent faire face à de gigantesques créatures mécaniques. 

Ce deuxième opus mènera l'héroïne, la chasseuse Aloy, à la découverte de l'Ouest américain, redevenu sauvage. 

Des graphismes à couper le souffle, une zone d'exploration plus grande... Sony mise entre autres sur ce titre pour marquer des points avec sa PlayStation 5 dans le duel qui l'oppose à la Xbox de Microsoft. Sortie prévue au deuxième semestre 2021 sur PS4 et PS5. 

Hogwarts Legacy: l'Héritage de Poudlard 

Le retour de Harry Potter... ou presque ! Les fans de l'univers créé par J.K. Rowling l'attendaient depuis des années: un jeu d'action-aventure permettant d'incarner un apprenti sorcier dans la plus célèbre école de magie verra le jour cette année. 

Point de Harry, Ron ou Hermione à l'horizon cependant, l'histoire se déroule à la fin du XIXe siècle, une période encore méconnue dans l'histoire de la saga.  

Suivant le chemin tracé au cinéma par la saga des Animaux Fantastiques, « Hogwarts Legacy : l'Héritage de Poudlard » entend prolonger le monde de J.K. Rowling au-delà des livres originaux. 

Sortie prévue courant 2021 sur PC, PS4/PS5 et XboxOne/Xbox Series. 

Humankind  

Le studio français Amplitude publie cette année « Humankind », un jeu de stratégie dans la droite ligne de ce que propose la série des « Civilization ».  

Surplombant une carte du monde, le joueur prend le contrôle d'une civilisation pour la développer du néolithique jusqu'à l'ère moderne. Le tout en s'imposant par la diplomatie ou par la guerre sur ses adversaires.  

Pour se démarquer de ses illustres prédécesseurs, « Humankind » propose quelques originalités, notamment l'orientation de ses objectifs selon la culture que l'on incarne (certaines civilisations sont davantage portées sur la guerre, d'autres sur le commerce) ou la possibilité de changer de société en cours de partie. 

Sortie prévue le 22 avril sur PC et Stadia. 

Deathloop 

Autre studio français qui va faire parler de lui cette année: celui des lyonnais d'Arkane. 

Dans « Deathloop », le joueur incarne Colt, un détenu qui doit à la fois s'échapper d'une prison mais aussi d'une boucle temporelle dans laquelle il se retrouve coincé. Pour cela, il doit éliminer huit cibles en une seule journée, tout en étant lui-même traqué. 

Jeu de tir à la première personne, Deathloop s'annonce comme un mix entre action et infiltration, à l'image de ce que le studio avait proposé sur la saga « Dishonored ». 

Sortie prévue le 21 mai sur PC et PS5 (et courant 2022 sur Xbox Series X/S). 

12 Minutes  

Un appartement vu du dessus, un couple qui se dispute, un meurtre... et une sensation de déjà-vu.  

Jeu indépendant développé par le petit studio barcelonais Nomada, « 12 Minutes » intrigue par son concept, lui aussi basé sur une boucle temporelle. 

Douze minutes durant lesquelles le joueur devra résoudre un mystère alors que la même scène dramatique se répète encore et encore. 

Sortie prévue courant 2021 sur PC et Xbox One/Xbox Series X/S. 

Peut-être en 2021? 

Bien qu'annoncée pour cette année, la suite du « God of War » de 2018, crédité d'un très rare 20/20 sur le site jeuxvideo.com, risque d'être retardée. Sous le titre « Ragnarok », les aventures du demi-dieu grec Kratos se poursuivent au sein de la mythologie nordique.  

Quant au Master Chief, le très populaire héros de la saga « Halo », son atterrissage sur la nouvelle console de Microsoft prendra sans doute plus de temps que prévu. D'abord annoncé pour le lancement de la Xbox Series X, « Halo Infinite » a été repoussé en catastrophe après la diffusion d'une bande-annonce qui avait suscité la colère de joueurs sur internet, estimant que les graphismes étaient indignes d'une console nouvelle génération. 

Dernière potentielle surprise pour 2021, « Zelda: Breath of the Wild 2 », suite de l'opus sorti sur la console Switch de Nintendo et qui a connu un succès planétaire. 

En revanche, pas de « GTA VI », « The Elder Scrolls VI » ou encore de « Final Fantasy XVI » en 2021: ces jeux très attendus ne devraient pas pointer le bout de leur nez avant plusieurs années. 


La commission saoudienne des musées lance son programme de transformation du secteur

Créée en 2020 et placée sous la tutelle du ministère de la culture, la Commission des musées a pour objectif de cultiver un paysage culturel dynamique et évolutif. (Fourni)
Créée en 2020 et placée sous la tutelle du ministère de la culture, la Commission des musées a pour objectif de cultiver un paysage culturel dynamique et évolutif. (Fourni)
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  • La première « Open Talk » de l’année a marqué le lancement par la Commission des Musées d’Arabie saoudite de son programme de transformation du secteur
  • L’événement virtuel, organisé via Webex, a également mis en avant les rôles, responsabilités, réalisations et perspectives futures de la commission

RIYAD : La première « Open Talk » de l’année a marqué le lancement par la Commission des Musées d’Arabie saoudite de son programme de transformation du secteur des musées du Royaume.

L’événement virtuel, organisé via Webex, a également mis en avant les rôles, responsabilités, réalisations et perspectives futures de la commission.

Mona Khazindar, conseillère auprès du ministère de la Culture saoudien, a souligné le rôle essentiel de la commission dans la documentation et la préservation du patrimoine culturel du pays pour les générations futures. Elle a également mis en avant son engagement à créer des expériences muséales percutantes, à la fois éducatives et inspirantes.

Khazindar a aussi insisté sur la volonté de la commission de soutenir les artistes locaux et de promouvoir l’art saoudien sur la scène internationale.

La discussion a été animée par Jana Jabbour, directrice de la communication et des médias de la Commission des Musées, et comprenait des présentations clés détaillant les initiatives stratégiques de l’organisation.

Ibrahim Al-Sanousi, directeur général du Département du développement des musées et des actifs culturels, a dévoilé la feuille de route du développement muséal, qui comprend cinq musées opérationnels et 19 autres actuellement en construction à travers le Royaume.

Khaled Baassiri, directeur général du Département des partenariats et du développement des affaires, a présenté des stratégies novatrices pour les partenariats public-privé et à but non lucratif, visant à améliorer l’expérience des visiteurs et à favoriser une croissance durable du secteur.

Perihan Kutbi, responsable du Département des licences, a expliqué les procédures et exigences pour l’octroi de licences aux musées privés, ouvrant ainsi la voie à une plus grande implication du secteur privé dans le paysage culturel.

Taghreed Al-Saraj, directrice du Département de l’éducation et du développement des talents, a mis en lumière des programmes complets de formation et de développement des compétences, garantissant un avenir prometteur au secteur muséal grâce à des professionnels qualifiés et passionnés.

Créée en 2020 et opérant sous l’égide du ministère de la Culture, la Commission des Musées a pour mission de favoriser un paysage culturel dynamique et en constante évolution.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


«A Complete Stranger»: Timothée Chalamet remarquable dans son interprétation de Bob Dylan

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  • Chalamet est captivant dans le rôle de Dylan, capturant la nonchalance et le charisme de l'auteur-compositeur-interprète
  • Chalamet imite sa voix distincte, rauque et grinçante, mais Dylan en tant qu'homme est toujours aussi insaisissable

DUBAÏ: Dans le film «A Complete Unknown» (Un parfait inconnu), Bob Dylan (interprété par Timothée Chalamet) et Joan Baez (Monica Barbaro) chantent «It Ain't Me Babe» sur la scène du Newport Folk Festival. Il s'agit d'une performance extraordinaire et électrisante, qui résume la clarté musicale et la puissance émotionnelle de ce biopic brillant mais imparfait.

Le premier quart du film de James Mangold est riche en moments de ce style: un Dylan jeune et insouciant chantant «Song to Woody» pour son héros Woody Guthrie; sa première rencontre avec Baez à Gerde's Folk City en 1961; la joie visible de Pete Seeger (joué par Edward Norton) lorsque Dylan interprète «The Times They Are A-Changin'» à Newport en 1963; et l'attention ravie des enfants de Seeger lorsque Dylan chante un matin dans leur maison familiale. Ces scènes ne sont peut-être pas très rigoureuses en ce qui concerne les faits historiques, mais elles débordent de splendeur.

«A Complete Unknown», coécrit par Mangold et le scénariste Jay Cocks, est basé sur le livre d'Elijah Wald «Dylan Goes Electric!» Il suit Dylan depuis son arrivée à Greenwich Village en 1961 jusqu'à sa performance sismique au Newport Folk Festival en 1965. Cette dernière, accompagnée d'une foule braillarde et de projectiles hostiles, constitue le final explosif du film, alors que Dylan rejette le carcan du folk acoustique traditionnel en faveur de l'expérimentation électrique.

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Monica Barbaro et Timothée Chalamet dans «A Complete Unknown». (Photo fournie)

Chalamet est captivant dans le rôle de Dylan, capturant la nonchalance et le charisme de l'auteur-compositeur-interprète, bien que l'artiste lui-même reste en grande partie un mystère. Bien sûr, nous voyons ses cheveux ébouriffés, ses manières excentriques et son amour de la cigarette, et Chalamet imite sa voix distincte, rauque et grinçante, mais Dylan en tant qu'homme est toujours aussi insaisissable. En dehors des pièces musicales, de l'écriture des chansons et de quelques moments intimes avec Baez et sa petite amie Sylvie (Elle Fanning, qui incarne Suze Rotolo, la compagne de Dylan dans la vraie vie), il ne reste qu'un artiste lunatique, marmonnant et largement désagréable, aux prises avec le fardeau de la célébrité.

Cela dit, la reconstitution fidèle de Greenwich Village et de la scène folk new-yorkaise du début des années 1960, les performances des acteurs – en particulier Seeger interprété par Norton et Baez par Barbaro – et la nature addictive de la bande-son font de ce film non seulement un hommage à l'influence durable de Dylan, à la fois en tant qu'artiste et icône culturelle, mais aussi un film d'époque magnifiquement rendu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Décès de la chanteuse britannique Marianne Faithfull, voix singulière du rock

L'icône de la pop britannique Marianne Faithfull se produit sur scène lors d'un concert le 15 mars 2007 à Châlons-en-Champagne, dans l'est de la France. La chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, surtout connue pour son tube "As Tears Go By", est décédée à l'âge de 78 ans, a annoncé un porte-parole le 30 janvier 2025. (AFP)
L'icône de la pop britannique Marianne Faithfull se produit sur scène lors d'un concert le 15 mars 2007 à Châlons-en-Champagne, dans l'est de la France. La chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, surtout connue pour son tube "As Tears Go By", est décédée à l'âge de 78 ans, a annoncé un porte-parole le 30 janvier 2025. (AFP)
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  • La chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, icône folk-rock à la voix singulière et à la vie mouvementée, est décédée jeudi à l'âge de 78 ans
  • Mick Jagger et Keith Richards ont exprimé leur tristesse sur les réseaux sociaux

LONDRES: La chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, icône folk-rock à la voix singulière et à la vie mouvementée, est décédée jeudi à l'âge de 78 ans, une disparition qui a aussitôt suscité l'hommage des Rolling Stones.

Mick Jagger et Keith Richards ont exprimé leur tristesse sur les réseaux sociaux. "Elle était une merveilleuse amie, une magnifique chanteuse et une grande actrice", a écrit Jagger, qui a partagé sa vie. "Elle va me manquer", a aussi réagi Richards.

Un peu plus tôt, un porte parole de la chanteuse avait annoncé son décès. "Elle s'est éteinte paisiblement à Londres aujourd'hui, en compagnie de sa famille", indique un communiqué transmis à l'AFP.

La chanteuse Carla Bruni-Sarkozy a dit "au-devoir à sa très chère amie Marianne". "Repose en paix, Marianne", a écrit l'autrice J.K. Rowling.

A l'époque du "Swinging London" dans les années 1960, la chanteuse blonde est repérée lors d'une soirée par le manager des Stones, Andy Oldham. Mick Jagger et Keith Richards lui proposent de chanter leur titre "As Tears Go By" (1964), avec lequel elle entre dans le Top 10 britannique à seulement 17 ans.

Viennent ensuite d'autres succès: "Come and Stay With Me", "This Little Bird" et "Summer Nights".

Marquée par des hauts et des bas liés à des problèmes de toxicomanie, sa carrière l'a aussi menée au théâtre et au cinéma.

Marianne Faithfull est née le 29 décembre 1946 à Londres d'un père officier, espion de Sa Majesté, et d'une aristocrate autrichienne.

Mariée à 18 ans avec le galeriste John Dunbar, elle le quitte bientôt pour Mick Jagger, dont elle sera la compagne et la muse entre 1966 et 1970.

En 1968, elle joue le rôle d'une motarde nue sous sa combinaison en cuir dans "La motocyclette" de Jack Cardiff, avec Alain Delon.

C'est l'époque où elle est entraînée dans ce qu'elle appellera le "cirque permanent" des Rolling Stones, et devient progressivement accro à l'héroïne.

 

- Renaissance musicale -

 

Sa relation avec Mick Jagger et leurs frasques, qui font la Une des tabloïds britanniques, auraient inspiré les tubes "Wild Horses" et "You Can't Always Get What You Want".

S'ensuivent une tentative de suicide, la fin de leur relation, la perte de la garde de son fils né de sa précédente union, et une descente aux enfers dans les squats et les rues de Soho, à Londres.

Elle survit de justesse à une overdose, mais les drogues dures et la nicotine ont marqué sa voix, devenue rocailleuse.

Elle confiait à l'AFP en 2014: "honnêtement, certains de mes souvenirs des années 60 sont merveilleux et d'autres sont horribles".

Elle traverse ensuite une période punk, pendant laquelle elle chante des textes mordants et désabusés comme "Why D'Ya Do It?" ou "Working Class Hero" de John Lennon. L'album "Broken English" (1979), qui signe son retour, est considéré comme un classique.

Elle prend ensuite un tournant plus jazz et blues, avec son album "Strange Weather". Dans les années 1990, une cure de désintoxication lui permet de remonter la pente.

Au cinéma, elle apparaît dans "Intimité" de Patrice Chéreau ou Marie-Antoinette (2006) de Sofia Coppola, où elle interprète Marie-Thérèse d'Autriche.

Ces dernières années, la chanteuse avait souffert de multiples problèmes de santé, dont un cancer du sein et une maladie pulmonaire causée par des années de tabagisme.

Elle avait collaboré avec des artistes comme PJ Harvey et Nick Cave, qui l'ont décrite comme une de leurs sources d'inspiration.

En 2020, elle avait été sévèrement affectée par le Covid-19 et hospitalisée, au point où les médecins ont cru qu'elle n'y survirait pas. Mais la chanteuse était allée au bout de son 21e et dernier album, "She Walks in Beauty".

"Cette pandémie m'a salement touchée, j'ai failli mourir", avait-elle confié à l'AFP en 2021, craignant "ne plus pouvoir chanter un jour".

Marianne Faithfull, qui a vécu à Paris, était rentrée à Londres depuis quelques années pour se rapprocher de son fils et de ses petits-enfants.