Louis Granet, un artiste français en plein essor à Dubaï
À 33 ans, Granet se distingue par un style unique, mélangeant pop art, influences de la bande dessinée et de l'art graphique
Ses œuvres, colorées et dynamiques, capturent l’essence d’un univers visuel à la fois ludique et énergique, où chaque tableau semble se jouer des conventions
DUBAÏ: Le 5 février 2025, l'artiste français Louis Granet a marqué un tournant dans sa carrière en présentant sa première exposition solo à la Zidoun Bossuyt Gallery à Dubaï, intitulée Nice to meet you.
À 33 ans, Granet se distingue par un style unique, mélangeant pop art, influences de la bande dessinée et de l'art graphique. Ses œuvres, colorées et dynamiques, capturent l’essence d’un univers visuel à la fois ludique et énergique, où chaque tableau semble se jouer des conventions.
Pour cette exposition, ouverte au public du 8 février au 29 mars 2025, l’artiste a opté pour une approche audacieuse et immersive en peignant l’intégralité de la galerie. Les murs ont été recouverts de couleurs vibrantes – vert, bleu, rouge et rose – créant ainsi un dialogue visuel avec ses toiles. Cette initiative transforme l’espace en une véritable extension des œuvres, fusionnant le lieu avec l’art lui-même et offrant aux visiteurs une expérience sensorielle complète.
«Pour cette exposition je voulais quelque chose de très joyeux, de très floral, avoir presque un arc-en-ciel de couleur. Quelque chose qui me fasse du bien et qui fasse du bien au gens», explique Granet à Arab News en français lors de la soirée d’ouverture.
«J’ai pris le thème des fleurs, même si les fleurs je les travaille d’une manière presque monstrueuse. Ce sont de grandes fleurs, des masses de pétales, des tulipes et des tournesols», ajoute-t-il.
Louis Granet s'inspire de ce qu'il voit autour de lui, qu'il s'agisse de fleurs, de végétation ou d'objets du quotidien. Ces éléments prennent vie dans ses toiles, qu’il capture souvent par des photographies avant de les retranscrire dans son propre style. Ses œuvres de différentes tailles, qui oscillent entre abstraction et figuration, dévoilent un univers visuel où la nature et la vie quotidienne se mêlent dans un tourbillon de couleurs vives et de formes dynamiques. Les dessins de fleurs et de végétation, par exemple, sont traités avec une touche pop et ludique, offrant une nouvelle perspective sur des éléments familiers et souvent négligés de notre environnement.
L'artiste s’inspire de la nature, de la mode, du design et d’artiste contemporains comme Sonia Delauney, en art moderne, et Daniel Gibson, entre autres.
«J’aime des choses à la fois très abstraites et très figuratives, très différentes, très variées», explique-t-il.
Nice to meet you marque une étape importante dans la carrière de Louis Granet, qui parvient à capturer l’essence du quotidien tout en transformant les perceptions des spectateurs. Les visiteurs peuvent découvrir son approche novatrice et pluridimensionnelle, où l’art transcende les simples limites de la toile pour s’imprégner de l’espace. Un événement à ne pas manquer pour ceux qui sont en quête de nouvelles formes d’expression artistique.
L’exposition, soigneusement organisée par Astrid Lessuise, a attiré une foule variée, composée d'artistes, de curateurs, de journalistes et de passionnés d'art. Un autre aspect marquant de cet événement a été le choix de l’artiste pour le catering. Pour l’ouverture, Louis Granet a fait appel à Pickl, un restaurant local réputé pour ses burgers, créant ainsi une ambiance décontractée et conviviale qui a parfaitement complété l'atmosphère de l'exposition. L'option catering originale a apporté une touche de fun et de fraîcheur à la soirée, incitant les invités à se détendre tout en explorant les œuvres vibrantes de l'artiste.
Dans le cadre de la 30e édition du Gulfood aux Émirats arabes unis, le restaurant japonais TakaHisa a annoncé une collaboration spéciale avec les restaurants français Ducasse Paris et Restaurant Prévelle-Paris
Les deux chefs français travailleront avec le maître sushi Takashi Namekata et le maître wagyu Hisao Ueda du restaurant japonais
Publié le Vendredi 07 février 2025
Arab News Japan
07 février 2025
DUBAI : Dans le cadre de la 30e édition du Gulfood aux Émirats arabes unis, le restaurant japonais TakaHisa a annoncé une collaboration spéciale avec les restaurants français Ducasse Paris et Restaurant Prévelle-Paris le 18 février.
Le temps d'une soirée, TakaHisa collaborera avec le restaurant Prévelle-Paris d'Alain Ducasse, qui est largement considéré comme le chef vivant le plus célèbre au monde et le détenteur du plus grand nombre d'étoiles Michelin.
Le restaurant travaillera également avec Romain Meder, un chef triplement étoilé, qui apportera son expertise inégalée à la cuisine de TakaHisa pour une expérience gastronomique inoubliable, le temps d'une soirée.
Les deux chefs français travailleront avec le maître sushi Takashi Namekata et le maître wagyu Hisao Ueda du restaurant japonais.
Gulfood est connu comme le plus grand événement mondial de sourcing F&B et se déroulera du 17 au 21 février.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp
L'accord a été signé par le superviseur général de la bibliothèque, Faisal bin Muammar, et le directeur général par intérim de la commission, Abeer Al-Akel, à Riyad. (SPA)
L'accord a été signé par le superviseur général de la bibliothèque, Faisal bin Muammar, et le directeur général par intérim de la commission, Abeer Al-Akel, à Riyad. (SPA)
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Arab News
Publié le 06 février 2025
L'accord vise à promouvoir l'échange de connaissances, à soutenir le tourisme culturel et à renforcer la collaboration dans divers domaines culturels
L'accord activera l'initiative AlUla Reads, introduira des visites de bibliothèques mobiles et promouvra l'alphabétisation par le biais d'événements communautaires pour les enfants et les familles
Publié le Jeudi 06 février 2025
Arab News
06 février 2025
RIYADH : La Bibliothèque publique du roi Abdulaziz et la Commission royale pour AlUla ont signé un protocole d'accord visant à renforcer la coopération culturelle et civilisationnelle.
L'accord vise à promouvoir l'échange de connaissances, à soutenir le tourisme culturel et à renforcer la collaboration dans divers domaines culturels, a rapporté l'agence de presse saoudienne.
L'accord a été signé mercredi par le superviseur général de la bibliothèque, Faisal bin Muammar, et le directeur général par intérim de la commission, Abeer Al-Akel, à Riyad.
M. Bin Muammar a souligné que l'accord était conforme à la mission de la bibliothèque, qui est de préserver le patrimoine arabe et islamique, ainsi que l'héritage culturel diversifié du Royaume.
Il a ajouté que la bibliothèque jouait un rôle clé dans la sauvegarde de ce patrimoine grâce à sa collection de manuscrits, de livres, de documents, de photographies rares et à ses projets d'édition et de traduction.
M. Al-Akel a décrit le partenariat comme un modèle d'efforts intégrés entre les entités gouvernementales, conformément à la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.
Elle a souligné la richesse des connaissances et des archives culturelles de la bibliothèque, en particulier dans les domaines relevant de la supervision de la commission.
L'accord prévoit une collaboration pour la création de bibliothèques, l'accueil d'expositions locales et internationales et la coédition de livres.
Il soutient également la recherche scientifique, encourage les publications bilingues en arabe et en anglais et permet d'échanger du matériel visuel et audio concernant AlUla, Al-Mu'azzam, Tayma et Khaybar.
En outre, l'accord activera l'initiative AlUla Reads, introduira des visites de bibliothèques mobiles et encouragera l'alphabétisation par le biais d'événements communautaires pour les enfants et les familles.
Des programmes de formation et de développement permettront de renforcer les capacités professionnelles grâce à des cours et des ateliers conjoints.
Refik Anadol, Machine Hallucinations Mars (Infinite AI Data Painting), 2021 (estimation entre 800 000 et 1 200 000 dollars) - in situ (Photo fournie).
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Arab News
Publié le 06 février 2025
Des légendes locales aux icônes internationales, la vente de Sotheby's du 8 février regorge de classiques
Publié le Jeudi 06 février 2025
Arab News
06 février 2025
RIYAD : Le 8 février, la maison de vente aux enchères Sotheby's organisera la vente "Origins" à Riyad. Cette vente est présentée comme "la première vente aux enchères internationale de l'histoire de l'Arabie saoudite". De nombreux lots ont déjà été présentés dans le cadre de l'exposition d'une semaine à la Bujairi Terrace de Diriyah, qui s’achèvera demain.
Ashkan Baghestani, responsable des ventes d'art contemporain de Sotheby's à New York et au Moyen-Orient, nous présente quelques-unes des œuvres d'art mises en vente dans le cadre de la vente "Origins".
Abdulhalim Radwi
« Untitled »
Il a joué un rôle déterminant dans le développement du modernisme saoudien, aux côtés de Mohammed Alsaleem et de quelques autres figures de proue. Il a été l'un des premiers artistes à être envoyé par le Royaume pour étudier en Europe, et il est l'un des rares artistes à mélanger les traditions européennes, comme le cubisme et l'expressionnisme, avec les traditions saoudiennes. À mon avis, il est l'un de mes modernistes saoudiens préférés, peut-être en raison de ses influences européennes. Cette œuvre particulière n'a pas été vue depuis les années quatre-vingt. Le propriétaire actuel l'a acquise directement auprès de l'artiste lui-même. Nous avons choisi cette œuvre parmi plusieurs autres qui nous ont été proposées parce que nous avons trouvé qu'elle décrivait vraiment la culture saoudienne et que la palette de couleurs était assez rare chez Radwi. On voit beaucoup de ses œuvres avec des teintes bleues ou vertes, mais rarement avec du rouge.
Monir Farmanfarmaian
« Variations of Hexagon »
Personne n'a créé d'œuvres comme Monir - mêlant l'abstraction occidentale aux traditions persanes - elle est tellement unique. Une grande partie de sa pratique et de sa technique s'inspire de l'artisanat persan traditionnel que l'on trouve dans les mosquées et les palais depuis l'ère Safavide jusqu'à l'ère Qajar. La technique spécifique s'appelle aina-kari, c'est-à-dire le travail du miroir. Elle a donc introduit certaines de ces techniques américaines sophistiquées de construction, d'architecture et de sculpture dans l'artisanat persan traditionnel avec des miroirs comme celui-ci.
René Magritte
« L'État de Veille »
Magritte est peut-être le surréaliste européen le plus célèbre. Il a battu des records saison après saison. Il est d'origine belge. Il est mort en 1967. Cette œuvre date de 1958, donc plus tard dans sa carrière, mais elle est très influencée par ses motifs les plus emblématiques - le mélange de l'architecture et de l'environnement. Il s'agit d'une gouache qui représente un ciel bleu vif parsemé de nuages cotonneux et ce qui semble très proche de vieilles façades belges. Il y a toujours cette idée de trompe-l'œil chez Magritte, où l'on ne sait pas vraiment ce que l’on ne regarde ni quand on le regarde.
Refik Anadol
« Machine Hallucinations : Mars »
Anadol adopte les nouvelles technologies, mais ses œuvres sont profondément centrées sur l'homme, explorant les émotions et l'interaction entre les personnes et leur environnement. "Machine Hallucinations" est son œuvre la plus célèbre. En collaboration avec la NASA, il a introduit des millions d'images provenant de satellites et de vaisseaux spatiaux de l'espace lointain dans un algorithme qui a généré ces images qui se transforment constamment et qui transcendent toute compréhension de ce que nous voyons. Elles sont extrêmement abstraites. Elles sont également très spirituelles. Elles sont en constante évolution. Celle-ci mélange des images de la Station spatiale internationale, du télescope Hubble et de la sonde Mars Reconnaissance Orbiter. L'une des raisons pour lesquelles je voulais vraiment une œuvre d'art numérique est que je pensais que c'était un clin d'œil parfait à un pays qui est fortement investi non seulement dans de nombreuses formes d'art traditionnel, mais aussi dans l'art du futur.
Louay Kayyali
« Then What ?? »
Il s'agit probablement de l'œuvre moderne arabe la plus importante jamais vendue aux enchères. C'est un moment très important pour nous et pour le marché. Kayyali est considéré comme l'un des artistes les plus socialistes de la région, aux côtés de Mahmoud Sabri, et il s'était vraiment engagé à représenter des "gens normaux". La Naqba - l'exil des Palestiniens - l'a profondément révolté et ému, et le titre de cette peinture pose la question suivante : « Après l'exil, que reste-t-il ? ». Il y a une vraie profondeur psychologique et une vraie division dans la toile. À gauche, le regard tourné vers le passé, et à droite, le regard tourné vers Dieu et l'avenir.
Asim Abu Shakra
« Untitled »
Abu Shakra est mort à l'âge de 28 ans. Il a consacré une grande partie de sa vie à peindre un cactus, et ses œuvres demeurent imprégnées de ces couleurs terreuses : verts, bruns, gris. Elles ont un certain ton nostalgique. Les coups de pinceau sont soudains, très spontanés. Ils s'installent en quelque sorte dans le néant. Abu Shakra vivait en Israël en tant qu'artiste arabe, il y a donc cette analogie avec un cactus qui survit dans des conditions arides dans le désert, sans beaucoup d'aide. Il n'a pas besoin de beaucoup d'eau. Il a des aiguilles qui le protègent des agressions extérieures. C'est un symbole de dislocation et d'endurance, mais aussi une réflexion profondément personnelle sur la mortalité de l'artiste. Le cactus offre de l'espoir car certains produisent des fleurs lorsqu'ils sont sur le point de mourir, ce qui est une belle analogie.
Fernando Botero
« Society Woman »
Botero a transcendé toutes les lignes directrices générationnelles et toutes les régions géographiques, car il s'adresse à un public très large. Ses œuvres sont devenues emblématiques dans les années quatre-vingt-dix. Elles sont faciles et ludiques, mais ce sont aussi des peintures sérieuses. Botero s'ancre dans la tradition des vieux maîtres, mais leur donne une tournure : la plupart de ses peintures et sculptures sont toujours un peu gonflées. Indépendamment de la taille et de l'échelle, elles ont une posture élégante et imposante. Il a montré que même si l'on est voluptueux, on peut avoir de la grâce, de la féminité, de l'assurance et célébrer ses rondeurs. Il souligne souvent le contraste entre la douce sensualité du corps et les qualités sculpturales de la forme humaine. Il a vraiment reconsidéré les idéaux conventionnels de beauté et de proportion.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com