A Londres, un mur du souvenir pour les victimes du Covid s'illumine pour Noël

Le 20 décembre 2024, à l'approche du cinquième anniversaire de la pandémie, des bénévoles illuminent le National Covid Memorial Wall, dédié à ceux qui ont perdu la vie à cause du Covid-19, sur la rive de la Tamise, à Londres. (AFP)
Le 20 décembre 2024, à l'approche du cinquième anniversaire de la pandémie, des bénévoles illuminent le National Covid Memorial Wall, dédié à ceux qui ont perdu la vie à cause du Covid-19, sur la rive de la Tamise, à Londres. (AFP)
Short Url
Publié le Mardi 24 décembre 2024

A Londres, un mur du souvenir pour les victimes du Covid s'illumine pour Noël

  • A l'occasion de Noël, des proches de victimes du Covid ont accroché des guirlandes lumineuses sur un mur recouvert de coeurs rouges dans le centre de Londres, un mémorial improvisé
  • Plus de 240.000 coeurs ont été peints à la main sur le mur long de 500 mètres qui se trouve au bord de la Tamise, avec une vue imprenable sur le Parlement de Westminster

LONDRES: A l'occasion de Noël, des proches de victimes du Covid ont accroché des guirlandes lumineuses sur un mur recouvert de coeurs rouges dans le centre de Londres, un mémorial improvisé, symbole d'"amour" et de "colère".

A l'approche du cinquième anniversaire de la pandémie, l'émotion reste vive.

Plus de 240.000 coeurs ont été peints à la main sur le mur long de 500 mètres qui se trouve au bord de la Tamise, avec une vue imprenable sur le Parlement de Westminster. Chacun représente une personne morte du Covid au Royaume-Uni. Des milliers de messages sont écrits: "Mamy, je t'aimerai toujours", "Phil, toujours dans mon coeur", "Tu nous manques chaque jour".

A l'origine, ce mur du souvenir, qui s'étend sur 500 mètres, devait être temporaire. Il a été réalisé sans autorisation en mars 2021, afin de demander des comptes au gouvernement de Boris Johnson, alors Premier ministre, pour sa gestion chaotique de la pandémie.

Il est accusé notamment d'avoir tardé à réaliser la gravité de la pandémie, en confinant trop tard puis en levant le confinement trop rapidement.

Ce mur est "une effusion d'amour, de colère, de rage", résume Lorelei King, dont le mari est mort du Covid fin mars 2020.

Cette femme de 71 ans fait partie du groupe "Les amis du mur", une dizaine de bénévoles qui chaque vendredi viennent nettoyer le monument, repeindre les coeurs qui s'effacent avec la pluie, réécrire les messages.

"C'est assez méditatif", dit-elle en repeignant délicatement un coeur qui disparaissait.

Le groupe continue de dessiner de nouveaux coeurs, quand le Covid emporte de nouvelles personnes.

Quelques jours avant Noël, les bénévoles se sont retrouvés pour une autre mission, plus joyeuse: installer des guirlandes le long du mur. Ils les ont allumées lundi après-midi et elles vont rester en place jusqu'à début janvier.

- "Réconfort" -

"Nous installons des guirlandes chaque Noël pour nous recueillir et nous souvenir des personnes qui ne sont pas avec nous pendant la période de Noël", explique Kirsten Hackman, 58 ans. Sa mère est morte en mai 2020 du Covid.

"Pour beaucoup d'entre nous, il y a une place vide autour de la table à Noël. (...) C'est un moment très difficile", ajoute-t-elle.

Les passants s'arrêtent, intrigués, pour regarder ce mur atypique, questionnent le groupe qui s'active en riant.

Ce mur est une "séance de thérapie" collective, racontent des bénévoles.

Mais près de cinq ans après le début de la pandémie, la douleur reste la même, dit Lorelei King. Comme d'autres, elle explique ne pas avoir réussi à faire son deuil. "Nous n'avons pas pu avoir de vraies funérailles", souligne-t-elle, en raison des règles du confinement en vigueur quand son mari est mort.

Alors elle met son énergie dans ce mur. "Cela me réconforte. (...) Et je ne veux pas que les personnes qui nous sont chères soient oubliées."

"On se comprend. On est dans le même bateau", dit Michelle Rumball, 53 ans, dont la mère est morte du Covid en avril 2020.

Elle était présente dès le premier jour, quand les premiers coeurs ont été peints, après un appel sur les réseaux sociaux du groupe de militants politiques Led By Donkeys.

Pendant dix jours, des centaines de personnes ayant perdu des proches se sont présentées au mur, même si elles risquaient d'être arrêtées pour dégradation d'un mur classé.

"J'étais très en colère. C'était une manière de manifester", se souvient Michelle Rumball.

Le mur dépend de donations. Le groupe veut le rendre "permanent" et reconnu officiellement. Il serait ainsi mieux protégé. Les amis du mur sont en discussion avec les autorités. Et quelques jours avant Noël, ils ont eu une réunion "très positive", sourit Lorelei King, optimiste.

Selon l'OMS, le Covid a fait plus de 232.000 morts au Royaume-Uni. A titre de comparaison, il y en a eu en France environ 168.000. Dans le monde, plus de sept millions de décès dus à cette maladie ont été signalés à l'OMS, mais le véritable bilan de la pandémie semble bien plus élevé.


Israël: Netanyahu menace d'agir «avec force et détermination» contre les Houthis

"De la même manière que nous avons agi avec force contre les bras armés de l'axe du mal iranien, nous agirons contre les Houthis (...) avec force, détermination et sophistication", a-t-il déclaré dans une vidéo diffusée par son bureau. (AFP)
"De la même manière que nous avons agi avec force contre les bras armés de l'axe du mal iranien, nous agirons contre les Houthis (...) avec force, détermination et sophistication", a-t-il déclaré dans une vidéo diffusée par son bureau. (AFP)
Short Url
  • Les rebelles yéménites ont revendiqué le tir, dans la nuit de vendredi à samedi, d'un missile balistique que les forces israéliennes ont échoué à intercepter et qui a fait 16 blessés légers à Tel-Aviv, principalement victimes d'éclats de verre
  • Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a menacé dimanche les Houthis d'agir "avec force et détermination"

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a menacé dimanche les Houthis d'agir "avec force et détermination", au lendemain d'une frappe des rebelles du Yémen ayant fait 16 blessés à Tel-Aviv, dans le centre d'Israël.

"De la même manière que nous avons agi avec force contre les bras armés de l'axe du mal iranien, nous agirons contre les Houthis (...) avec force, détermination et sophistication", a-t-il déclaré dans une vidéo diffusée par son bureau. "Même si cela prendra du temps, le résultat sera le même qu'avec les autres groupes terroristes."

Les Houthis font partie de ce que l'Iran appelle l'"axe de la résistance", qui regroupe d'autres mouvements hostiles à Israël, comme le Hamas palestinien, des groupes irakiens ou le Hezbollah libanais.

Les rebelles yéménites ont revendiqué le tir, dans la nuit de vendredi à samedi, d'un missile balistique que les forces israéliennes ont échoué à intercepter et qui a fait 16 blessés légers à Tel-Aviv, principalement victimes d'éclats de verre.

Ils ont affirmé avoir mené cette attaque en solidarité avec le peuple palestinien dans la bande de Gaza, ravagée par plus d'un an de guerre entre Israël et le Hamas, et en "représailles à l'agression israélienne contre (leur) pays".

Quelques heures plus tard, l'armée américaine, dont le pays est un allié d'Israël, a annoncé avoir frappé des installations militaires des Houthis dans la capitale yéménite, Sanaa.

Les rebelles, qui contrôlent de larges pans du Yémen, dont Sanaa, s'en prennent régulièrement aux navires liés selon eux à Israël, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni en mer Rouge et dans le golfe d'Aden.

Les frappes américaines ont visé "une installation de stockage de missiles et un centre de commandement", a annoncé le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom), assurant avoir également abattu des drones rebelles et des missiles de croisière au-dessus de la mer Rouge.

 

- "Une menace" -

 

"Nous n'agissons pas seuls", a souligné Benjamin Netanyahu dans sa vidéo dimanche. "Les Etats-Unis, ainsi que d'autres pays, voient les Houthis comme une menace non seulement contre le transport maritime international, mais aussi contre l'ordre mondial".

Les rebelles yéménites avaient déjà tiré jeudi un missile sur Israël, qui avait fait d'importants dégâts matériels sur une école près de Tel-Aviv, causés par "une interception partielle" selon l'armée israélienne.

Cette dernière avait bombardé en riposte des ports et l'infrastructure énergétique des rebelles au Yémen, pays situé à plus de 1.500 kilomètres au sud-est d'Israël, faisant neuf morts parmi eux selon leur chef.

Benjamin Netanyahu avait alors déjà lancé un avertissement aux Houthis, déclarant que "celui qui frappe Israël paiera un prix très fort".

"Ils ne nous attaquent pas seulement nous. Ils attaquent le monde entier", avait-il dit. "Quand Israël agit contre les Houthis, il le fait donc au nom de l'ensemble de la communauté internationale. Les Américains, comme d'autres, en ont bien conscience".

Depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien, les rebelles, soutenus par l'Iran, ont lancé de nombreuses attaques contre Israël.

La plupart d'entre elles ont été contrées ou n'ont provoqué que des dégâts matériels. Mais en juillet, la mort d'un civil israélien, tué à Tel-Aviv par l'explosion d'un drone tiré du Yémen, avait entraîné un raid aérien de représailles sur Hodeida, faisant six morts et d'importants dégâts.

 


Allemagne : le mystère demeure autour des motivations de l'attentat de Magdebourg

La police scientifique inspecte la voiture qui a foncé dans la foule sur un marché de Noël à Magdebourg, dans l'est de l'Allemagne, le 21 décembre 2024. La police allemande a arrêté un Saoudien après l'attentat meurtrier à la voiture-bélier perpétré sur un marché de Noël le 20 décembre 2024. (Photo AFP)
La police scientifique inspecte la voiture qui a foncé dans la foule sur un marché de Noël à Magdebourg, dans l'est de l'Allemagne, le 21 décembre 2024. La police allemande a arrêté un Saoudien après l'attentat meurtrier à la voiture-bélier perpétré sur un marché de Noël le 20 décembre 2024. (Photo AFP)
Short Url
  • « En l'état actuel de l'enquête, il n'est pas encore possible de catégoriser ce qui s'est passé sur le marché de Noël », a indiqué la police locale vendredi soir.
  • Olaf Scholz se rend sur place dans la matinée, accompagné de sa ministre de l'Intérieur, afin d'en savoir plus et d'apporter son soutien à la population locale traumatisée par cette attaque survenue en pleine campagne électorale.

MADGEBOURG, ALLEMAGNE : Samedi, le chancelier allemand Olaf Scholz se rendra à Magdebourg, ville meurtrie par un attentat à la voiture bélier sur son marché de Noël dont les motivations restent troubles, malgré l'arrestation de l'auteur présumé, d'origine saoudienne.

Piste islamiste ? Le médecin psychiatre de 50 ans, interpellé sur les lieux, souffrirait-il de troubles psychologiques ? Autre hypothèse ?

« En l'état actuel de l'enquête, il n'est pas encore possible de catégoriser ce qui s'est passé sur le marché de Noël », a indiqué la police locale vendredi soir.

Olaf Scholz se rend sur place dans la matinée, accompagné de sa ministre de l'Intérieur, afin d'en savoir plus et d'apporter son soutien à la population locale traumatisée par cette attaque survenue en pleine campagne électorale.

« Ce qui s'est passé aujourd'hui affecte beaucoup de personnes, ça nous touche beaucoup », dit à l'AFP Fael Kelion, un Camerounais de 27 ans installé dans la ville.

Vers 19 h 00 (18 h 00 GMT), une voiture puissante a soudainement emprunté les allées du marché de Noël local, fauchant les badauds sur son passage sur 400 mètres. Bilan encore provisoire de ce carnage : deux morts, dont un enfant, et plus de 60 blessés, dont une quinzaine grièvement.

« Nous avons vu le toit de la voiture, puis ça s'est passé. Tout le monde était ensuite allongé sur le sol, des enfants, des hommes, des blessés avec des fractures ouvertes. C'est inimaginable », a raconté un témoin à la chaîne de télévision Welt TV.

« C'est terrible, il y avait un cadavre à côté de moi pendant tout ce temps. Je pensais que j'allais simplement au marché de Noël et une telle chose arrive. Le monde est malade », a ajouté sa compagne.

L'attaque est survenue huit ans jour pour jour presque après un acte similaire commis sur un marché de Noël de Berlin, alors que l'Allemagne, en pleine campagne électorale, est en état d'alerte contre le risque d'attentats.

- Huit ans après Berlin.

Pour les autorités, cette date n'est pas une coïncidence : elle a été choisie à dessein. Mais personne n'a immédiatement tiré de conclusions qu'il s'agissait, comme à Berlin en 2016, d'un attentat islamiste.

En effet, le profil de l'auteur présumé, présenté dans les médias allemands comme Taleb A., arrêté à bord de la voiture-bélier, intrigue.

Installé en Allemagne depuis 2006, médecin exerçant à Bernburg, une commune proche de Magdebourg, et disposant du statut de réfugié, il n'était pas du tout connu pour ses sympathies envers la mouvance djihadiste.

Au contraire, ses nombreuses publications sur les réseaux sociaux dressent le portrait d'un homme persécuté, ayant rompu avec l'islam et dénonçant les « dangers » d'une islamisation de l'Allemagne.

Certains médias lui prêtent même des accointances avec l'extrême droite allemande. Il était en tout cas connu au sein de la communauté des émigrés saoudiens en Allemagne et aidait des demandeurs d'asile, notamment des femmes.

« Les motivations restent mystérieuses, un arrière-plan islamiste semble exclu », juge l'hebdomadaire Der Spiegel.

- Récupération politique -

L'extrême droite allemande ne s'en est pas moins emparée de cette affaire à l'approche des élections législatives allemandes anticipées du 23 février, où la question de l'immigration jouera un rôle important, suite à plusieurs attentats commis ces derniers mois par des étrangers.

« Quand cette folie prendra-t-elle fin ? », a écrit sur le réseau X Alice Weidel, coprésidente de l'AfD et personnalité politique créditée de la deuxième place dans les sondages, avec près de 20 % d'intentions de vote.

La formation se place derrière les conservateurs, qui réclament eux aussi un durcissement des conditions d'accueil des réfugiés, mais devant les sociaux-démocrates du chancelier Olaf Scholz.

Pour Fael Kelion, il n'y a guère de doute. « Je pense que, vu que le suspect est un étranger, la population sera mécontente et moins accueillante », lance-t-il.

Plusieurs capitales, à l'image de Rome, de Madrid et de Washington, ont exprimé leur « choc », et les États-Unis se disent prêts à « fournir de l'aide ».

Le président français Emmanuel Macron et son nouveau Premier ministre François Bayrou ont pour leur part exprimé la « solidarité » de la France.

L'Arabie saoudite, pays d'origine du suspect, a condamné l'attaque et affirmé son « rejet de la violence ».


Croatie: un jeune poignarde à mort un élève de sept ans dans une école à Zagreb, plusieurs blessés

Short Url
  • Cinq personnes ont été blessées dans cette attaque "dont un enfant qui, malheureusement, est mort sur place après une tentative de réanimation", a déclaré la ministre de la Santé, Irena Hrstic
  • "L'enfant décédé était âgé de sept ans", a-t-elle ajouté, exprimant son "indignation" face à cette attaque

ZAGHREB: Un jeune adulte armé d'un couteau a tué vendredi un élève de sept ans et en a blessé plusieurs autres ainsi qu'une enseignante dans une école primaire à Zagreb, une attaque inédite dans un établissement scolaire en Croatie, ont indiqué les autorités.

Cinq personnes ont été blessées dans cette attaque "dont un enfant qui, malheureusement, est mort sur place après une tentative de réanimation", a déclaré la ministre de la Santé, Irena Hrstic, devant des journalistes.

"L'enfant décédé était âgé de sept ans", a-t-elle ajouté, exprimant son "indignation" face à cette attaque.

Tous les blessés, trois élèves et une enseignante, ont été hospitalisés et leur vie n'est pas en danger, a-t-elle ajouté, précisant qu'ils étaient tous dans un "état stable".

L'attaque s'est produite dans une école primaire dans le quartier Precko à Zagreb, non loin du centre-ville.

L'assaillant, qui a tenté de se suicider après avoir mené son attaque, a également été hospitalisé.

Il s'agit d'un ancien élève de la même école, âgé de 19 ans, selon le ministre de l'Intérieur, Davor Bozinovic.

Selon lui, la police l'a arrêté "dix minutes" après avoir été alertée, dans un dispensaire à proximité où il avait commencé à s'infliger des blessures avec un couteau, probablement avec l'intention de se suicider, a ajouté le ministre.

Selon lui, l'assaillant avait survécu à une tentative de suicide l'année dernière.

Il a attaqué les élèves et l'enseignante, grièvement blessée, dans les couloirs de l'établissement, selon le premiers éléments de l'enquête, a expliqué M. Bozinovic.

Mais, selon certains élèves, il serait entré aussi dans les classes.

"Ma soeur (élève de l'école, NDLR) m'a raconté qu'il n'y avait personne à l'entrée de l'école et que l'assaillant est d'abord entrée dans une classe de première année, puis dans une autre, celle de cinquième année", a raconté à l'AFP devant l'école Filip, un élève de 14 ans.

Les élèves «en état de choc» 

Il ajoute avoir vu des élèves de première année, généralement âgés de 7 ans, sortir de l'établissement "en état de choc".

Pris de colère, Marko Sikirica, le père d'un élève qui se trouvait dans l'école au moment de l'attaque, a dénoncé le défaut de sécurité dans les établissements scolaires.

"Il doit y avoir des clôtures. Aujourd'hui, il y a tout, des radars, des détecteurs, des caméras, de l'analytique, l'intelligence artificielle ! Mais qu'avons-nous ? Un homme entre dans une école ouverte, sans protection !", a dit devant les médias cet homme bouleversé.

La Croatie n'a pas connu de tel incident en milieu scolaire. Mais des élèves de toute la région des Balkans ont été traumatisés par une fusillade qui s'est produite en 2023 dans une école à Belgrade, la capitale de la Serbie voisine, dans laquelle un élève de 13 ans a tué neuf de ses camarades et un gardien de l'établissement.

En début d'après-midi, une douzaine de voitures de police, gyrophares allumés, étaient stationnées devant l'école, et des médecins légistes vêtus de combinaisons blanches étaient sur place, a constaté un journaliste de l'AFP. Un périmètre de sécurité a été installé et la zone a été bouclée.

Les médias croates ont publié des photos d'un hélicoptère atterrissant à proximité de l'école pour transporter des blessés.

"Nous sommes choqués, comme l'ensemble de la population croate, par la tragédie survenue dans cette école primaire", a déclaré le Premier ministre Andrej Plenkovic.

Le maire de Zagreb, Tomislav Tomasevic, M. Bozinovic, et le ministre de l'Education, Radovan Fuchs, se sont rendus sur place.

Les autorités ont annoncé une journée de deuil samedi dans l'ensemble du pays.

En juillet, un homme armé a tué six personnes dans une maison de retraite à Daruvar (est), une attaque qui avait provoqué un choc dans le pays des Balkans.