L'Iran estime que le gouvernement syrien et l'opposition doivent dialoguer

Cette photo, prise et diffusée le 7 décembre 2024 par le service de presse du ministère turc des Affaires étrangères, montre le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une rencontre au Forum de Doha, à Doha. (Photo by HANDOUT / Turkish Foreign Minister Press Office / AFP)
Cette photo, prise et diffusée le 7 décembre 2024 par le service de presse du ministère turc des Affaires étrangères, montre le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une rencontre au Forum de Doha, à Doha. (Photo by HANDOUT / Turkish Foreign Minister Press Office / AFP)
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Publié le Samedi 07 décembre 2024

L'Iran estime que le gouvernement syrien et l'opposition doivent dialoguer

  • Samedi, une réunion consacrée à la Syrie s'est tenue au Qatar en présence des ministres des Affaires étrangères de l'Iran, de la Russie et de la Turquie, a rapporté l'agence de presse officielle iranienne Irna.
  • Ces trois pays sont partenaires depuis 2017 du processus d'Astana, initié pour mettre fin aux hostilités en Syrie, théâtre d'une guerre civile depuis 2011, sans pour autant se retrouver du même côté du champ de bataille.

TEHERAN : Samedi, l'Iran, soutien indéfectible du président syrien Bachar al-Assad, a estimé qu'un « dialogue politique » était nécessaire entre le gouvernement et l'opposition en Syrie, après une offensive rebelle sans précédent.

Samedi, une réunion consacrée à la Syrie s'est tenue au Qatar en présence des ministres des Affaires étrangères de l'Iran, de la Russie et de la Turquie, a rapporté l'agence de presse officielle iranienne Irna.

Ces trois pays sont partenaires depuis 2017 du processus d'Astana, initié pour mettre fin aux hostilités en Syrie, théâtre d'une guerre civile depuis 2011, sans pour autant se retrouver du même côté du champ de bataille.

« Un dialogue politique entre le gouvernement syrien et des groupes d'opposition légitimes doit débuter », a déclaré à la presse le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, après des pourparlers au Qatar avec ses homologues russe, Sergueï Lavrov, et turc, Hakan Fidan.

Cette position est partagée par l'Iran, la Russie et la Turquie, a déclaré M. Araghchi.

L'Iran et la Russie sont des soutiens inconditionnels du président syrien Bachar al-Assad depuis longtemps.

La Turquie, n'étant pas impliquée directement sur le terrain, observe avec bienveillance les progrès des mouvements rebelles.

Le chef de la diplomatie iranienne s'était auparavant entretenu en privé avec son homologue turc.

« J'ai eu une conversation très franche et directe avec le ministre des Affaires étrangères de la Turquie », avait précisé M. Araghchi.

Vendredi, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a « souhaité » que « l'avancée des rebelles se poursuive sans incident » jusqu'à leur « objectif final : Damas », siège du pouvoir syrien.

Le Qatar, où se déroulent les pourparlers, a soutenu les rebelles au début de la guerre civile syrienne en 2011, mais le pays appelle désormais à une fin négociée du conflit.

Le 27 novembre, une coalition de rebelles menée par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) a lancé une offensive depuis son fief d'Idleb (nord-ouest). Elle a pris le contrôle de dizaines de localités et de villes stratégiques, comme Alep (nord) et Hama (centre).

Il s'agit de l'avancée la plus spectaculaire depuis le début de la guerre en Syrie, il y a 13 ans.

Qualifiée de « terroriste » par l'Iran vendredi, cette offensive représente une « menace » pour le Moyen-Orient, a estimé le chef de la diplomatie.

Samedi, les rebelles ont déclaré avoir « commencé à encercler » la capitale Damas, après s'être emparés de villes proches.


L'aéroport international de Damas se prépare à rouvrir

Une vue aérienne montre un avion de la compagnie nationale syrienne Syrian Air sur le tarmac de l'aéroport international fermé de Damas, le 11 décembre 2024, trois jours après l'éviction du président Bachar al-Assad. (Photo AFP)
Une vue aérienne montre un avion de la compagnie nationale syrienne Syrian Air sur le tarmac de l'aéroport international fermé de Damas, le 11 décembre 2024, trois jours après l'éviction du président Bachar al-Assad. (Photo AFP)
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  • L'aéroport international de Damas, fermé depuis la chute de la capitale syrienne aux mains des rebelles dimanche, se prépare à rouvrir « dans les prochains jours », a affirmé mercredi à l'AFP son directeur, Anis Fallouh.
  • Samer Radi, responsable de la maintenance des avions, explique que la flotte actuelle compte 12 avions, dont « huit Airbus A320-20 ».

DAMAS : L'aéroport international de Damas, fermé depuis la chute de la capitale syrienne aux mains des rebelles dimanche, se prépare à rouvrir « dans les prochains jours », a affirmé mercredi à l'AFP son directeur, Anis Fallouh.

« Si Dieu le veut, l'aéroport sera rouvert au plus vite, car nous travaillons sans relâche », assure-t-il. Sans donner de date, il indique que l'aéroport devrait reprendre ses activités « dans les prochains jours ».

« Nous pouvons commencer rapidement à permettre le survol des avions dans l'espace aérien syrien qui a été fermé », ajoute-t-il.

Un correspondant de l'AFP a vu des rebelles en armes déployés autour de l'aéroport, ainsi que des employés s'affairant à l'intérieur du bâtiment où étaient déployées des forces de sécurité dépendant des nouvelles autorités.

L'armée syrienne et les forces de sécurité avaient quitté l'aéroport de Damas tôt dimanche, face à l'avancée des forces rebelles.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), le président Bachar al-Assad avait pris peu avant le chemin de l'exil à bord d'un avion. Il se trouve actuellement en Russie.

Samer Radi, responsable de la maintenance des avions, explique que la flotte actuelle compte 12 avions, dont « huit Airbus A320-20 ».


L'Arabie saoudite : pays hôte de la Coupe du monde 2034

L'Arabie saoudite a été officiellement confirmée par la FIFA comme hôte de la Coupe du monde de football masculin 2034. (SPA).
L'Arabie saoudite a été officiellement confirmée par la FIFA comme hôte de la Coupe du monde de football masculin 2034. (SPA).
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  • L'Arabie saoudite a été officiellement confirmée par la FIFA comme hôte de la Coupe du monde de football masculin de 2034
  • La candidature saoudienne a été saluée par les applaudissements de plus de 200 fédérations membres de la FIFA

RIYAD: L'Arabie saoudite a été officiellement confirmée par la FIFA comme hôte de la Coupe du monde de football masculin de 2034.

La candidature saoudienne a été saluée par les applaudissements de plus de 200 fédérations membres de la FIFA. Elles ont participé à distance à une réunion en ligne organisée mercredi à Zurich par le président de l'instance du football, Gianni Infantino.

La décision a été combinée à l'approbation de l'unique candidat à l'organisation de la Coupe du monde 2030. L'Espagne, le Portugal et le Maroc coorganiseront l'événement dans le cadre d'un projet à six pays, tandis que l'Argentine, le Paraguay et l'Uruguay recevront chacun l'un des 104 matches.

L'événement sud-américain marquera le centenaire de l'organisation de la première Coupe du monde par l'Uruguay en 1930.


Huit nouvelles espèces de plantes indigènes ont été découvertes en Arabie saoudite

MEWA et NEOM ont découvert huit espèces de plantes indigènes qui n'avaient pas été enregistrées auparavant dans le Royaume. (X : @MEWA_KSA)
MEWA et NEOM ont découvert huit espèces de plantes indigènes qui n'avaient pas été enregistrées auparavant dans le Royaume. (X : @MEWA_KSA)
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  • Cette découverte s'inscrit dans le programme NEOM Flora, qui vise à protéger 95 % des terres naturelles et à restaurer et documenter la biodiversité unique de la région.
  • Ce programme en deux phases comprend une étude complète de la géologie, du sol, de l'hydrologie des bassins versants, de l'écologie et de la topographie de la région de NEOM.

Riyad : selon l'agence de presse saoudienne, le ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture et NEOM ont découvert huit espèces de plantes indigènes qui n'avaient jamais été recensées auparavant dans le Royaume.

Cette découverte fait partie du programme NEOM Flora, qui vise à protéger 95 % des terres naturelles et à restaurer et documenter la biodiversité unique de la région.

Le programme en deux phases comprend une étude complète de la géologie, du sol, de l'hydrologie des bassins versants, de l'écologie et de la topographie de NEOM.

« Les nouvelles espèces végétales ont été documentées à l'herbier national du Centre des semences et de la Banque des ressources phytogénétiques de Riyad, ce qui représente un ajout important à la flore enregistrée en Arabie saoudite », a déclaré Ahmad Alayadh, vice-ministre de l'Agriculture.

Les huit espèces concernées sont les suivantes : Bituminaria flaccida (Nabelek) Greuter, Cicer judaicum Boiss., Crambe hispanica L., Diplotaxis tenuifolia (L.) DC., Hyoscyamus boveanus (Dunal) Asch & Schweinf., Muscari longipes subsp. longipes, Phagnalon nitidum Fres. et Plantago sinaica (Barneoud) Decne.

Dhiya Zaidan, directeur principal de l'architecture paysagère à NEOM, a déclaré : « Au cours des deux dernières années et demie, cette initiative a donné des résultats remarquables, notamment la documentation de 345 espèces de plantes locales, 28 espèces rares et huit nouvelles espèces de plantes enregistrées qui n'avaient pas encore été recensées dans le Royaume.

« Cela n'aurait pas été possible sans le dévouement et l'engagement de nos chercheurs et scientifiques sur le terrain. »

Lancé en 2021, le programme Flore NEOM est une initiative clé pour documenter et conserver le patrimoine naturel de la région, et améliorer la connaissance de la végétation et des espèces végétales locales.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com