La faune et la technologie, source d’inspiration pour les créateurs lors de la Semaine de la mode à Riyad

ArAm by Arwa Al-Ammari a célébré la faune et la flore d'Arabie saoudite. (Photo AN par Huda Bashatah)
ArAm by Arwa Al-Ammari a célébré la faune et la flore d'Arabie saoudite. (Photo AN par Huda Bashatah)
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Publié le Dimanche 20 octobre 2024

La faune et la technologie, source d’inspiration pour les créateurs lors de la Semaine de la mode à Riyad

  • Le défilé ArAm d'Arwa Al-Ammari, qui célébrait la faune et la flore d'Arabie saoudite, a constitué l'un des moments forts de la manifestation. La collection s'est inspirée du riche patrimoine naturel du pays en mettant l'accent sur des animaux rarement vu
  • L'utilisation d'un modèle robotisé était un choix audacieux, symbolisant la fusion de la mode et de la technologie. Il a renforcé le thème de la collection et fait une déclaration forte sur l'avenir de la mode.

RIYADH : Le troisième jour de la Semaine de la mode de Riyad (RFW) a vu les marques saoudiennes Mona Alshebil, Abadia, Razan Alazzouni, ArAm et Kaf by Kaf présenter leurs dernières collections, les créateurs explorant des thèmes tels que la faune et la flore d'Arabie saoudite et l'influence de la technologie sur la mode.

Le défilé ArAm d'Arwa Al-Ammari, qui célébrait la faune et la flore d'Arabie saoudite, a constitué l'un des moments forts de la manifestation. La collection s'est inspirée du riche patrimoine naturel du pays en mettant l'accent sur des animaux rarement vus, tels que l'oryx, le léopard d'Arabie, le loup d'Arabie et l'outarde d'Arabie. En plus de ces créatures, la collection a puisé ses influences esthétiques dans des plantes indigènes telles que le sider (Ziziphus spina), l'arar (genévrier), l'arak (Salvadora Persica), le sheh (Artemisia), le sant (Acacia), legada (Haloxylon Persicum) et l'athoba (Senegalia Mellifera). 

ArAm by Arwa Al-Ammari a célébré la faune et la flore d'Arabie saoudite. (Photo AN par Huda Bashatah)
ArAm by Arwa Al-Ammari a célébré la faune et la flore d'Arabie saoudite. (Photo AN par Huda Bashatah)

Ces animaux et ces plantes revêtent une grande importance culturelle et figurent souvent dans la poésie et les idiomes arabes. Ils servent de symboles de beauté et de résilience profondément enracinés dans l'héritage saoudien. 

Un mannequin présente un look signé ArAm by Arwa Al-Ammari. (AN Photo by Huda Bashatah)
Un mannequin présente un look signé ArAm by Arwa Al-Ammari. (AN Photo by Huda Bashatah)

Abdullah Al-Shehri, le seul mannequin saoudien à avoir défilé lors du spectacle d'ArAm, a partagé son expérience en déclarant : « J'ai représenté le travail d'Arwa Al-Ammari aujourd'hui et, honnêtement, le spectacle était spectaculaire. La collection était tellement créative et je suis vraiment heureux de participer à ce défilé de la RFW pour la deuxième année consécutive. »

Un mannequin présente un look signé ArAm by Arwa Al-Ammari. (AN Photo by Huda Bashatah)
Un mannequin présente un look signé ArAm by Arwa Al-Ammari. (AN Photo by Huda Bashatah)

Après le spectacle, Kaf by Kaf est monté sur scène pour présenter de manière saisissante la collection printemps/été 2025 de la créatrice Kawthar Alhoraish, intitulée à juste titre « Artificial Beauty » (Beauté artificielle). La collection a exploré la tension entre la technologie et la nature, en se penchant sur les contradictions qui surgissent lorsque des formes organiques entrent en collision avec des constructions artificielles.

Kaf by Kaf est monté sur scène avec une présentation saisissante de la collection printemps/été 2025 de la créatrice Kawthar Alhoraish. (AN Photo by Huda Bashatah)
Kaf by Kaf est monté sur scène avec une présentation saisissante de la collection printemps/été 2025 de la créatrice Kawthar Alhoraish. (AN Photo by Huda Bashatah)

La collection n'était pas seulement une vitrine de la mode, mais aussi un commentaire sur l'interaction entre l'organique et le synthétique. 

Shouq, une influenceuse de premier plan qui a porté des pièces de Kaf by Kaf, a exprimé son admiration pour la collection. Lorsque j'ai lu pour la première fois le titre « Artificial Beauty », j'ai été intriguée. Mais lorsque j'ai vu le mannequin robot se pavaner sur le podium, tout s'est enchaîné. Les jupes réfléchissantes et le thème général ont été exécutés avec brio. « J'ai été vraiment impressionnée et je me suis retrouvée à vouloir chaque pièce de la collection », a-t-elle déclaré à Arab News.

Un modèle de robot sur le podium. (AN Photo by Huda Bashatah)
Un modèle de robot sur le podium. (AN Photo by Huda Bashatah)

L'utilisation d'un modèle robotisé était un choix audacieux, symbolisant la fusion de la mode et de la technologie. Il a renforcé le thème de la collection et fait une déclaration forte sur l'avenir de la mode. L'exploration de la beauté artificielle par Kaf by Kaf remet en question les notions traditionnelles et invite à une conversation sur le rôle de la technologie dans nos vies et sur la façon dont elle façonne notre compréhension de l'esthétique. 

La collection comprenait des robes et des coordonnés. (AN Photo by Huda Bashatah)
La collection comprenait des robes et des coordonnés. (AN Photo by Huda Bashatah)

Alors que la semaine de la mode de Riyad se poursuit, les présentations diverses et stimulantes de créateurs tels qu'Aram et Kaf by Kaf mettent en lumière la créativité vibrante de la mode saoudienne.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


La cigogne, annonciatrice du changement climatique en Alsace

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  • Malgré le froid vif d'un matin de février, l'échassier symbole de l'Alsace se gave à Wintzenbach, à l'extrémité nord-est de l'Hexagone
  • "Ça fait quelques années où régulièrement en hiver je compte à peu près une centaine de cigognes présentes sur le site"

WINTZENBACH: Elles reviennent de plus en plus tôt, voire ne migrent plus du tout: les cigognes sont de retour depuis janvier en Alsace, où la douceur hivernale leur permet de se nourrir toute l'année, y compris dans des déchetteries.

Au sommet d'un vaste centre d'enfouissement en forme de pyramide à degrés, plusieurs dizaines de cigognes évoluent au milieu des déchets, loin de l'image idyllique du bel oiseau noir et blanc perché sur sa cheminée.

Malgré le froid vif d'un matin de février, l'échassier symbole de l'Alsace se gave à Wintzenbach, à l'extrémité nord-est de l'Hexagone.

"Ça fait quelques années où régulièrement en hiver je compte à peu près une centaine de cigognes présentes sur le site", témoigne Charles Helbling, bénévole local de la Ligue de protection des oiseaux (LPO).

Sur ce total, difficile de savoir combien d'animaux viennent de rentrer de leur migration hivernale et combien n'ont pas du tout quitté le secteur. Surtout que pour certains volatiles, l'Alsace, c'est déjà le midi.

"Il y a une cigogne qui a été observée par un collègue récemment dans le secteur. Ils ont pu lire la bague qu'elle avait à la patte et c'était une cigogne qui venait d'Allemagne du nord et s'est arrêtée ici", raconte M. Helbling à l'AFP.

La cigogne blanche revient de loin en Alsace: quasiment disparue dans les années 1970, elle a bénéficié d'une politique de protection et voit ses effectifs s'envoler. La LPO a dénombré 1.634 couples nicheurs l'an dernier, soit un doublement de la population en l'espace de 10 ans.

'Moins de risques'

La raison? Les cigognes sont de moins en moins nombreuses à effectuer la migration qui les emmène traditionnellement par-delà la Méditerranée, sur des milliers de kilomètres.

Celles qui partent le font plus tard et reviennent plus tôt. "On les revoit deux-trois semaines plus tôt en Alsace. D'habitude, elles rentrent vers la mi-février. Maintenant, certaines sont de retour dès la mi-janvier", explique Yves Muller, président de la LPO Alsace.

"Avant, elles allaient jusqu'en Afrique équatoriale. Mais depuis quelques décennies, elles partent seulement autour de la Méditerranée: dans le sud de la France, au Maroc ou en Espagne", relève-t-il. "Comme les cigognes partent moins loin, il y a moins de risques et la mortalité diminue".

Selon lui, le changement climatique est à l'origine de ce bouleversement, car les cigognes peuvent plus facilement gober toute l'année les 300 vers de terre qu'elles avalent volontiers chaque jour.

"Autrefois, en hiver, il faisait très froid en Alsace. Les cigognes ne trouvaient pas à manger car tout était gelé. Mais ce n'est plus le cas aujourd'hui: elles trouvent ce dont elles ont besoin dans des décharges en plein air".

"On ne sait pas vraiment ce qu'elles y mangent. Mais si elles y sont, c'est qu'il y a forcément quelque chose qui les intéresse, comme des rongeurs".

Grêle fatale 

La question interpelle Michaël Gruny, directeur du Smictom Nord Alsace, qui gère le centre d'enfouissement de déchets non recyclables de Wintzenbach.

Selon lui, le site n'enfouit plus d'ordures ménagères depuis 2017 et a une obligation de dératisation. Les déchets enfouis sur place ne sont pas toxiques et ne menacent pas en principe la vie des cigognes, souligne-t-il.

Mais pour Charles Helbling, de la LPO, les cigognes "peuvent aussi ingérer des substances et des produits qui ne sont pas bons", comme des sacs en plastique ou des élastiques.

Il reconnaît cependant n'avoir pas retrouvé de cigognes mortes à proximité du site.

Le retour avancé des cigognes présente d'autres risques: l'animal revenant plus tôt, il s'accouple plus tôt également et les cigogneaux ont tendance à naître avant les beaux jours.

Ces naissances précoces ont été fatales l'an dernier à nombre d'oisillons, victimes d'intempéries début mai alors que leurs plumes n'étaient pas encore étanches.

"Des cigogneaux qui venaient de naître ont été tués par la grêle", rapporte Raphaël Picard, chargé de communication à Cigoland, un parc de loisirs du Bas-Rhin qui accueille plus d'une centaine de cigognes aux beaux jours.

 


Le musée de Marrakech rouvre ses portes en rendant hommage à l'art africain

L’exposition marquant la réouverture propose une sélection poignante d’œuvres à travers divers médiums, notamment la photographie, la peinture, le textile, l’art vidéo, la sculpture et les installations. (Saad Alami)
L’exposition marquant la réouverture propose une sélection poignante d’œuvres à travers divers médiums, notamment la photographie, la peinture, le textile, l’art vidéo, la sculpture et les installations. (Saad Alami)
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  • Conçu à l’origine par l’architecte français Didier Lefort, le musée était fermé depuis le printemps 2023. Cette fermeture a eu lieu quelques mois avant la nuit du 8 septembre 2023, lorsqu’un puissant séisme de magnitude 6,8 a frappé le sud de Marrakech
  • Ce tremblement de terre, le plus fort enregistré dans le pays depuis plus d’un siècle, a gravement endommagé des dizaines de bâtiments dans la ville, dont beaucoup sont encore en cours de reconstruction

DUBAÏ : Le Musée d’Art Contemporain Africain Al-Maaden, qui a rouvert ses portes la semaine dernière, revient à son « cœur » en mettant en avant les artistes du continent, tout en insufflant une « vie nouvelle et différente », selon son cofondateur Othman Lazraq.
Inauguré en 2018 comme premier musée d’art contemporain de Marrakech par Othman Lazraq et son père Alami, le MACAAL abrite la vaste collection de la famille Lazraq, l’une des plus importantes collections privées d’art moderne et contemporain africain sur le continent.
Conçu à l’origine par l’architecte français Didier Lefort, le musée était fermé depuis le printemps 2023. Cette fermeture a eu lieu quelques mois avant la nuit du 8 septembre 2023, lorsqu’un puissant séisme de magnitude 6,8 a frappé le sud de Marrakech.
Ce tremblement de terre, le plus fort enregistré dans le pays depuis plus d’un siècle, a gravement endommagé des dizaines de bâtiments dans la ville, dont beaucoup sont encore en cours de reconstruction.
Le musée rénové a célébré sa réouverture avec la nouvelle exposition permanente « Sept Contours, Une Collection », présentant plus de 150 œuvres en rotation issues de la majorité des 54 pays africains.
L’objectif est de mettre en avant l’ampleur et la diversité de l’art du continent, tout en brisant les stéréotypes réducteurs et en favorisant l’inclusivité.
« Nous avons réalisé qu’il nous fallait un changement majeur, et ce changement consistait à revenir au cœur de ce que le musée représente pour nous, c’est-à-dire un rôle plus éducatif », a déclaré Lazraq, architecte de profession et associé du Lazraq Studio, à Arab News.
« L’art africain fait partie intégrante de l’identité de la collection, et nous voulions le partager plus largement. »
Désormais, le musée adoptera un format d’exposition semi-permanent, présentant 150 œuvres en rotation issues d’une collection de 2 500 pièces.
L’exposition marquant la réouverture propose une sélection poignante d’œuvres à travers divers médiums, notamment la photographie, la peinture, le textile, l’art vidéo, la sculpture et les installations.
Parmi les œuvres notables figurent celles du peintre marocain Mohamed Melehi, du moderniste marocain Farid Belkahia, du photographe malien Malick Sidibé, de l’artiste congolais Pierre Bodo, du peintre soudanais Salah Elmur, ainsi que de la photographe franco-marocaine Leila Alaoui.
Pour la refonte du musée, le MACAAL a confié au scénographe Franck Houndegla la création d'une nouvelle médiathèque et d'un espace permanent permettant d'accueillir une vaste collection d'art africain issue de la collection de la famille Lazraq. Le musée a également lancé un nouveau programme de commandes de sculptures in situ. 
« Je veux insuffler une vie nouvelle et différente au musée », a déclaré Lazraq, en expliquant son souhait d’y intégrer la musique, la performance et le design dans les espaces temporaires.
« La mission du musée a toujours été de démocratiser l’accès à l’art pour un public plus large. »
« Son objectif le plus important est d’inspirer une génération d’artistes afin qu’ils se sentent en sécurité et accueillis — qu’ils sachent qu’il existe un musée où leurs œuvres peuvent être exposées et collectionnées. »


Clément Hervieu-Léger nommé à la tête de la Comédie-Française

L'acteur français Clément Hervieu-Leger prononce un discours lors d'une cérémonie marquant le 100e anniversaire du philosophe et sociologue français Edgar Morin au palais de l'Élysée à Paris, le 8 juillet 2021. (AFP)
L'acteur français Clément Hervieu-Leger prononce un discours lors d'une cérémonie marquant le 100e anniversaire du philosophe et sociologue français Edgar Morin au palais de l'Élysée à Paris, le 8 juillet 2021. (AFP)
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  • C'est un candidat "maison" qui a été choisi par l'Elysée: Clément Hervieu-Léger, 48 ans, acteur et metteur en scène subtil de la Comédie-Française sera à partir d'août le prochain administrateur général de l'institution
  • Le ministère de la Culture en a fait l'annonce mercredi, en lui confiant pour mission d'œuvrer "à la présentation et à l'exploitation du répertoire actuel" de la maison dite de Molière

PARIS: C'est un candidat "maison" qui a été choisi par l'Elysée: Clément Hervieu-Léger, 48 ans, acteur et metteur en scène subtil de la Comédie-Française sera à partir d'août le prochain administrateur général de l'institution, dont il devra assurer le "rayonnement".

Le ministère de la Culture en a fait l'annonce mercredi, en lui confiant pour mission d'œuvrer "à la présentation et à l'exploitation du répertoire actuel" de la maison dite de Molière, "tout en veillant à son élargissement à des œuvres contemporaines ou anciennes (...) pas (...) encore présentées".

"Il aura à cœur de piloter le développement des tournées, de la politique audiovisuelle, ainsi que de politiques en direction des jeunes et des publics éloignés de la culture", précise-t-il encore.

Autre travail confié: mener d'importants travaux de mises aux normes, de restauration et de rénovation énergétique des différents sites du théâtre.

Plus ancienne troupe de théâtre au monde encore en activité, la Comédie-Française est née en 1680 lorsque son ancien protecteur Louis XIV décide de fusionner sa troupe avec une autre. Elle connaîtra quatre salles avant d'atterrir à la Salle Richelieu, près du Palais-Royal à Paris, où elle se produit depuis 1799.

L'Elysée a fait le choix de la candidature interne: Clément Hervieu-Léger est membre depuis 2005 de la troupe et est devenu sociétaire en 2018.

Au cours des vingt années passées au cœur de cette troupe, l'acteur a incarné Robespierre dans "La Mort de Danton" de Georg Büchner, dirigé par Simon Delétang, Dorante dans "Le Bourgeois gentilhomme" de Molière, créé par Valérie Lesort et Christian Hecq ou encore Günther von Essenbeck dans "Les Damnés" de Visconti distribué par le metteur en scène Ivo van Hove.

"La tâche est immense et enthousiasmante", a commenté M. Hervieu-Léger dans un communiqué de la Comédie-Française. "Je présenterai précisément mon projet pour la Comédie-Française à l'issue de cette période de passation", à savoir jusqu'à sa prise de fonctions en août, a-t-il annoncé.

- Opéra, ballet -

"Nous avons d'importants travaux à mener la saison prochaine Salle Richelieu et devrions être hors les murs pendant six mois", a indiqué à l'AFP une porte-parole de l'institution.

Clément Hervieu-Léger a été formé au Conservatoire du 10e arrondissement de Paris, dans la classe de Jean-Louis Bihoreau, et a travaillé avec Lilo Baur, Denis Podalydès, Jean-Pierre Vincent, Robert Wilson...

Metteur en scène, il s'est distingué pour avoir présenté en 2018, pour la première fois dans son intégralité en France, "L'Eveil du printemps", du dramaturge allemand Frank Wedekind, pièce qui explore le désir adolescent et avait été interdite pour pornographie à sa publication en 1891.

Cet artiste a aussi dirigé "Le Petit Maître corrigé" de Marivaux, "La Cerisaie" de Tchekhov.

Hors de la Comédie-Française, il a fondé sur ses terres normandes en 2010 avec Daniel San Pedro la Compagnie des Petits Champs, avec laquelle il présente ses propres projets. À son CV également, une collaboration avec Patrice Chéreau pendant une dizaine d'années: il l'assiste à la mise en scène d'opéras, joue dans le long métrage "Gabrielle" ainsi que dans la pièce "Rêve d'automne" de Jon Fosse, prix Nobel de littérature.

Il préside par ailleurs la Société d'histoire du théâtre et enseigne le théâtre à l'école de danse de l'Opéra de Paris.

La maison dont hérite l'acteur et metteur en scène a été dirigée pendant onze ans par Eric Ruf, dont "la dynamique d'ouverture", le "développement du mécénat", le "travail de fond sur l'égalité femme-homme, la diversité de la troupe", le travail sur "la diversité des publics", entre autres, ont été salués par le gouvernement.