Journées de la sécurité : synergie entre l’Arabie saoudite et la France

2ème Édition des journées franco saoudienne de la sécurité (Photo Business France)
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Publié le Samedi 19 octobre 2024

Journées de la sécurité : synergie entre l’Arabie saoudite et la France

  • Ces journées franco-saoudiennes visent essentiellement à mettre en avant les savoir-faire et les innovations françaises adaptées aux besoins spécifiques du marché saoudien.
  • D'ici 2023, le secteur de la cybersécurité du pays générera des revenus de plus de 7 milliards d'euros (7,6 milliards de dollars), avec un taux de croissance annuel de 10 %.

RIYAD : Sous le haut patronage de l'Ambassade de France en Arabie saoudite, Business France a organisé le 13 octobre la seconde édition des Journées franco-saoudiennes de la sécurité à Riyad, au Crown Plaza RDC Hôtel.  

Une délégation de vingt-cinq entreprises spécialisées dans la sécurité, des organismes gouvernementaux français et des responsables de mégaprojets ont participé à cet événement pour présenter leur expertise à leurs homologues saoudiens.

Rachid Boulaouine, directeur de Business France en Arabie saoudite, a indiqué lors de son intervention que la collaboration avec les entreprises françaises revêtait une importance particulière pour répondre aux besoins complexes en matière de sécurité des grands événements et projets dans le Royaume.

Ces journées franco-saoudiennes visent essentiellement à mettre en avant les savoir-faire et les innovations françaises adaptées aux besoins spécifiques du marché saoudien, afin de promouvoir des partenariats dans le domaine sécuritaire.

Dans le cadre de sa Vision 2030, l'Arabie saoudite investit plus de 15 milliards de dollars dans le marché en pleine expansion de la cybersécurité. D'ici 2023, le secteur de la cybersécurité du pays générera des revenus de plus de 7 milliards d'euros (7,6 milliards de dollars), avec un taux de croissance annuel de 10 %, grâce à l'augmentation des investissements dans les technologies de pointe et les solutions innovantes.

Cette stratégie est mise en œuvre par les autorités saoudiennes, car le Royaume s'apprête à accueillir des événements internationaux majeurs, comme les Jeux asiatiques en 2027, l'Exposition universelle de 2030 et la Coupe du monde de la FIFA en 2034.

Les entreprises sont actuellement confrontées à de multiples risques qui peuvent survenir et menacer leur rentabilité ou leur pérennité. Ces risques se mesurent par leur degré de probabilité et par les conséquences humaines et financières qu’ils génèrent pour l’entreprise.

À cet effet, Quentin Sgard, directeur du conseil en matière de cyber confiance, de risque et de conformité chez Devoteam, a déclaré au micro d’Arab News en français : « Il faut distinguer deux types de risques : le risque de non-conformité, surtout présent en Europe. Ne pas respecter la réglementation en vigueur vous expose à une amende, voire parfois à la cessation d'une activité suite au retrait d'un agrément. »

Devoteam est un cabinet de conseil de premier plan spécialisé dans la stratégie numérique, les plateformes technologiques et la cybersécurité.

D'une société spécialisée à l'origine dans les télécoms, Devoteam est devenu en 25 ans l'un des leaders de la transformation numérique en EMEA, avec 10 000 collaborateurs répartis dans 25 pays, en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. En 2023, son chiffre d'affaires a dépassé le milliard d'euros.

On retrouve ce risque en cybersécurité, par exemple lorsqu'un système ne fonctionne plus parce qu'il a été l'objet d'une cyberattaque ou parce qu'il présente une faille de vulnérabilité qui a été exploitée par quelqu'un en interne au sein de l'organisation. »

« Il existe aujourd'hui des outils basés sur l'IA qui détectent automatiquement les risques. Par exemple, des outils, des systèmes qui permettent de fermer automatiquement un flux, d'arrêter un système ou d'appliquer un patch correctif sur un système. Ces systèmes, que l'on appelait il y a encore quelques années des systèmes d'automation.

Aujourd'hui, avec l'évolution de la technologie, on les appelle des systèmes basés sur l'IA. Ils se basent à la fois sur des modèles d'automation, mais également sur l'expérience similaire que d'autres clients ont pu vivre. De manière générale, c'est en utilisant cette source considérable de données que l'on est capable aujourd'hui d'avoir des réponses rapides à des sources de risques. » a-t-il ajouté.

Il est vrai qu’une stratégie de sécurité efficace permet à coup sûr de minimiser les risques de sécurité auxquels une organisation est confrontée. La création d'une stratégie de sécurité efficace nécessite une visibilité complète de l'architecture informatique d'une organisation, l'accès à des renseignements en temps réel sur les menaces et une architecture de sécurité consolidée qui gère efficacement ces menaces.

Quentin Sgard a expliqué à ce propos : « Nous avons deux façons principales de mesurer la robustesse d'un système déployé au sein d'un environnement, par exemple. Il existe des comparaisons de solutions sur le marché qui permettent de savoir si la solution que l'on utilise est plus ou moins robuste. Il existe ensuite une deuxième possibilité : réaliser l'analyse de risque.

Il faut alors savoir quels produits de cybersécurité il faut déployer au sein de mes infrastructures et se poser la question du coût que cela aura sur mon organisation. Pour quels besoins ? De quel niveau de sécurité ai-je besoin pour un système de gestion, comme le déplacement de mes collaborateurs, ou le système de gestion de la paie de mes collaborateurs, ou encore le système qui contient l'ensemble des secrets de l'entreprise, ou un système qui contiendrait des brevets ? »

« Aujourd'hui, pour moi, l'avantage pour les petites entreprises est de faire appel à des solutions SAS et de déployer un produit dont la couche de maintenance est due à l'éditeur. La réponse n'est pas universelle. Il peut être nécessaire d'ajouter des couches de sécurité supplémentaires à ces produits. Cependant, la première sécurité, que j'appellerai la sécurité opérationnelle, est le maintien en conditions de cybersécurité en tant que MCS, le maintien en conditions de sécurité. Ces solutions sont réalisées par l'entreprise qui vous fournit la solution et ce n'est plus à vous d'ajouter des coûts complémentaires sur ce produit. »

La conférence a mis en avant le rôle majeur que Riyad et Paris peuvent jouer dans la création de villes sûres pour l'avenir, conformément aux objectifs de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite. Cet événement témoigne de l'engagement des deux nations à collaborer dans des domaines d'intérêt commun, tout en contribuant au développement économique et à la sécurité régionale.


De nouvelles lois simplifient l'enregistrement des entreprises saoudiennes

Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024. Shutterstock
Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024. Shutterstock
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  • la nouvelle loi sur le registre du commerce et la loi sur les noms commerciaux entreront en vigueur le 3 avril. 
  • Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024, avec 521 969 délivrés par rapport à l'année précédente.

RIYAD : L'Arabie saoudite s'apprête à introduire des changements importants dans son système d'enregistrement des entreprises lorsque la nouvelle loi sur le registre du commerce et la loi sur les noms commerciaux entreront en vigueur le 3 avril. 

Abdulrahman Al-Hussein, porte-parole officiel du ministère du Commerce, a souligné que l'un des changements majeurs comprend l'abolition des registres subsidiaires, rendant suffisant un registre commercial unique, a rapporté l'agence de presse saoudienne. 

Les lois, annoncées en septembre, suppriment également l'obligation de spécifier la ville d'enregistrement, ce qui signifie qu'un seul enregistrement commercial sera valable dans toutes les régions du Royaume, a ajouté M. Al-Hussein. 

Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024, avec 521 969 délivrés par rapport à l'année précédente, selon le ministère du Commerce.

Ces mesures s'inscrivent également dans le cadre des efforts de diversification économique du Royaume, qui visent à réduire la dépendance au pétrole et à augmenter la contribution du secteur privé au produit intérieur brut, celle-ci devant passer de 40 % à 65 % d'ici 2030. 

M. Al-Hussein a déclaré que la loi sur le registre du commerce « annule la date d'expiration du registre du commerce et n'exige qu'une confirmation annuelle des données ».

Il a souligné que le numéro d'enregistrement commercial servira désormais de numéro unifié de l'établissement, commençant par « 7 ». 

Les registres subsidiaires existants disposeront d'un délai de grâce de cinq ans pour se conformer à la nouvelle réglementation. 

En outre, la nouvelle loi sur les noms commerciaux autorise désormais la réservation et l'enregistrement de noms commerciaux en anglais, y compris les lettres et les chiffres, contrairement à la règle précédente qui n'autorisait que les noms arabes sans caractères ou chiffres étrangers. 

Cette modification permet également de gérer séparément les noms commerciaux de l'établissement, ce qui permet de transférer la propriété. Elle empêche l'enregistrement de noms identiques ou similaires pour différentes entreprises, quelles que soient leurs activités. 

M. Al-Hussein a ajouté que cette loi comprend des dispositions permettant de réserver les noms de famille comme noms commerciaux et fixe des normes pour les noms interdits ou trompeurs. 

Le cabinet saoudien a approuvé ces changements le 17 septembre, le gouvernement souhaitant rationaliser les opérations commerciales et améliorer l'environnement de travail dans son ensemble. 

Dans un message publié sur son compte X, le ministre du commerce, Majid bin Abdullah Al-Qasabi, a souligné que ces changements permettraient de rationaliser les procédures de réservation et d'enregistrement des noms commerciaux, protégeant et renforçant ainsi leur valeur, conformément aux avancées économiques et technologiques décrites dans la Vision 2030. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Des enjeux stratégiques derrière l'apaisement diplomatique entre Paris et Alger

Le président français Emmanuel Macron (G) et le président algérien Abdelmadjid Tebboune (D) se serrent la main lors d'une cérémonie de signature au pavillon d'honneur de l'aéroport d'Alger, à Alger, le 27 août 2022. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le président français Emmanuel Macron (G) et le président algérien Abdelmadjid Tebboune (D) se serrent la main lors d'une cérémonie de signature au pavillon d'honneur de l'aéroport d'Alger, à Alger, le 27 août 2022. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
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  • Les deux chefs d'État ont souligné lundi la nécessité de renouer le dialogue « d'égal à égal » en raison de « la force des liens » unissant la France et l'Algérie, de leurs intérêts stratégiques et de sécurité.
  • La France, ancien pays colonisateur de l'Algérie, compte aujourd'hui une importante communauté algérienne (649 991 personnes en 2024, +0,5 % par rapport à 2023 auxquels s'ajoutent 1,2 million de descendants d'immigrés algériens.

PARIS : De la nécessaire coopération sécuritaire et économique à l'épineux dossier des Algériens que la France ne parvient pas à expulser, les raisons qui ont poussé Emmanuel Macron et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune à reprendre langue sont multiples.

Huit mois jour pour jour après le début d'une crise inédite entre les deux pays, les deux chefs d'État ont souligné lundi la nécessité de renouer le dialogue « d'égal à égal » en raison de « la force des liens » unissant la France et l'Algérie, de leurs intérêts stratégiques et de sécurité, ainsi que des « défis et crises auxquels l'Europe, la Méditerranée et l'Afrique » sont confrontées.

- Relations humaines imbriquées

La France, ancien pays colonisateur de l'Algérie, compte aujourd'hui une importante communauté algérienne (649 991 personnes en 2024, +0,5 % par rapport à 2023, selon le ministère de l'Intérieur), auxquels s'ajoutent 1,2 million de descendants d'immigrés algériens, selon l'Institut national d'études démographiques.

Une restriction des visas de courte durée pour visite familiale affecterait ainsi directement les Algériens.

Le Premier ministre François Bayrou et le chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot ont publiquement refusé de faire peser sur la diaspora algérienne le poids de cette crise diplomatique. 

- Coopération sécuritaire

« La France considère Alger comme un partenaire privilégié dans la lutte contre le terrorisme en raison de son expertise et de ses capacités dans ce domaine », note Hasni Abidi, spécialiste de l'Algérie.

Et elle a un intérêt objectif à la stabilité de l'Algérie, le plus grand pays d'Afrique, frontalier de pays (Mali, Niger, Libye) où la sécurité est chaotique.

Les deux pays vont ainsi reprendre leur coopération sur la lutte contre le jihadisme au Sahel, avec à la clé les échanges de renseignements.

L'objectif est d'y contenir la progression des groupes armés et celle des différents trafics (drogue, armes, migrants).

Les deux pays doivent aussi travailler sur la question du potentiel retour de Syrie de centaines de jihadistes algériens ou franco-algériens. 

- Intérêts économiques

L'Algérie est une puissance énergétique considérable. La France est l'un de ses clients pour le gaz (6 milliards d'euros). « C'est important pour nous, mais pas critique », tempère un diplomate, précisant que le gaz algérien représente 6 à 7 % des approvisionnements.

Néanmoins, la crise a eu des effets délétères sur les intérêts français en Algérie, où la France compte quelque 6 000 entreprises.

Les flux commerciaux ont baissé de 20 à 30 % dans certains secteurs l'an dernier, en raison notamment de l'arrêt des importations de blé français.

Si les petites entreprises sont les plus affectées, les grandes ne sont pas épargnées. Le redémarrage d'une usine Renault a ainsi été suspendu.

- Immigration -

La question de la réadmission dans leur pays d'origine des Algériens sous obligation de quitter le territoire français (OQTF) a enflammé les relations bilatérales. Cette question a été brandie à de multiples reprises par le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau.

La crise a atteint son paroxysme après l'attentat de Mulhouse ayant fait un mort le 22 février, commis par un Algérien qui avait fait l'objet de plusieurs demandes de réadmission, refusées par l'Algérie. 

Le dernier rapport de la direction générale des étrangers en France note toutefois qu'en 2024, « la part de retours forcés est plus importante que la moyenne pour les éloignements d'Algériens ». Sur les quelque 34 000 Algériens interpellés en situation irrégulière, 3 000 ont été éloignés l'an dernier.

S'agissant des visas pour les dignitaires (anciens diplomates, ministres ou généraux), Alger peut aisément contourner cette restriction en raison d'un récent accord de réciprocité avec la Slovénie.

L'Italie, l'Allemagne et l'Espagne, qui achètent des milliards d'euros de gaz algérien, sont également susceptibles de leur fournir un visa Schengen.

- Accord avec l'UE

Alger a besoin du soutien de la France, dont le poids est prépondérant à Bruxelles, pour renégocier son accord d'association avec l'Union européenne.

L'UE est le plus grand partenaire commercial de l'Algérie.

Cet accord, en vigueur depuis 2005, prévoit notamment l'élimination progressive et réciproque des droits à l'importation sur les biens.

En octobre dernier, le président algérien avait annoncé vouloir négocier avec l'UE sa révision à partir de 2025, alors que les experts algériens estiment à plus de 30 milliards de dollars le manque à gagner du fait de cet accord.

Les entreprises publiques et privées algériennes ont d'importantes difficultés à rivaliser avec leurs homologues, car l'économie algérienne est restée longtemps très fermée à la concurrence, reposant traditionnellement sur l'exportation de dérivés pétroliers.

Dès lundi, Emmanuel Macron « a fait part au président Tebboune de l'appui de la France à la révision » de cet accord.


Les entreprises saoudiennes annoncent leurs résultats financiers pour 2024

Les entreprises saoudiennes ont annoncé leurs résultats pour 2024. (Shutterstock)
Les entreprises saoudiennes ont annoncé leurs résultats pour 2024. (Shutterstock)
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  • La Red Sea International Co. a fait état d'un redressement de sa rentabilité, annonçant un bénéfice net de 4 millions de riyals saoudiens
  • La Raydan Food Co. a affiché une perte nette de 73,1 millions de riyals saoudiens en 2024

RIYAD: De nombreuses entreprises ont publié leurs résultats financiers pour 2024 malgré la fermeture du marché saoudien en raison de la fête de l'Aïd el-Fitr, qui dure jusqu'au 2 avril.

La Red Sea International Co. a fait état d'un redressement de sa rentabilité, annonçant un bénéfice net de 4 millions de riyals saoudiens (1,07 million de dollars; 1 dollar = 0,93 euro), contre une perte nette de 23,1 millions de riyals saoudiens en 2023.

Dans un communiqué publié sur Tadawul, l'organisation a attribué cette amélioration à l'impact de l'acquisition de First Fix sur l'ensemble de l'année, ainsi qu'à l'augmentation des revenus et des performances. Le bénéfice d'exploitation est passé de 6 millions l'année précédente à 70 millions de riyals saoudiens.

La Raydan Food Co. a affiché une perte nette de 73,1 millions de riyals saoudiens en 2024, contre 30,8 millions de riyals saoudiens en 2023, soit une augmentation de 136,6 pour cent.

L'entreprise a attribué ces pertes à la baisse des ventes, à la diminution des revenus provenant des contrats et des franchises, à l'augmentation des frais de vente et de marketing, et aux coûts de dépréciation liés aux actifs de droit d'utilisation et aux terrains.

Les ajustements de la valeur des devises étrangères et les dépréciations d'investissement ont également contribué au déclin. Les ventes ont chuté de 12,4% pour atteindre 155,3 millions de riyals saoudiens, en raison de la baisse des performances des succursales et des revenus des contrats.

L'Osool and Bakheet Investment Co. est restée rentable malgré une baisse du revenu net. Les bénéfices de la société sont passés de 25,4 millions de riyals saoudiens en 2023 à 19,8 millions de riyals saoudiens en 2023, principalement en raison d'une baisse de 24% du total des revenus.

Une réduction de 31% des dépenses et une diminution de 55% des coûts de financement ont permis de compenser l'impact de cette baisse. Les autres revenus ont augmenté de 152% pour atteindre 4,2 millions de riyals saoudiens, bien que les dépenses de zakat aient augmenté de 58% pour atteindre 3,8 millions de riyals saoudiens.

La Maharah Human Resources Co. a fait état d'une forte augmentation des bénéfices, les bénéfices nets augmentant de 27,1 pour cent pour atteindre 127,4 millions de riyals saoudiens, grâce à une augmentation de 18 pour cent des revenus et à une amélioration de 6 pour cent du bénéfice brut, soutenus par la croissance du secteur des services aux entreprises.

L'organisation a bénéficié d'une réduction de 20 millions de riysals saoudien des pertes de crédit attendues et d'une augmentation de 11 millions de riyals saoudiens des autres revenus d'exploitation, principalement en raison de l'augmentation des incitations gouvernementales pour l'emploi en Arabie saoudite.

Toutefois, l'augmentation des investissements dans le capital humain a entraîné une hausse des frais généraux et administratifs de 3,5 millions de riyals saoudiens, tandis que les coûts de financement ont augmenté de 4 millions de riyals saoudiens.

En outre, les bénéfices des entreprises associées, dont la Care Shield Holding Co. et la Saudi Medical Systems Co. ont chuté de 30%, soit une baisse de 12,2 millions de riyals saoudiens, en raison des résultats plus faibles de Care Shield Holding Co. et de l'absence des données financières de la Saudi Medical Systems Co. pour les six derniers mois de l'année 2024.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com