Nouvelles frappes sur Beyrouth, Netanyahu opposé à tout cessez-le-feu "unilatéral" au Liban

Des membres de la défense civile libanaise luttent contre un incendie sur le site d'une frappe israélienne dans le quartier de Basta à Beyrouth, le 11 octobre 2024. Au moins 22 personnes ont été tuées lors de frappes israéliennes sur une zone densément peuplée du centre de Beyrouth le 10 octobre, a déclaré le ministère libanais de la santé, une source de sécurité affirmant qu'une figure du Hezbollah était la cible. (AFP)
Des membres de la défense civile libanaise luttent contre un incendie sur le site d'une frappe israélienne dans le quartier de Basta à Beyrouth, le 11 octobre 2024. Au moins 22 personnes ont été tuées lors de frappes israéliennes sur une zone densément peuplée du centre de Beyrouth le 10 octobre, a déclaré le ministère libanais de la santé, une source de sécurité affirmant qu'une figure du Hezbollah était la cible. (AFP)
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Publié le Mercredi 16 octobre 2024

Nouvelles frappes sur Beyrouth, Netanyahu opposé à tout cessez-le-feu "unilatéral" au Liban

  • L'armée israélienne a frappé mercredi matin le sud de Beyrouth, après que le Premier ministre israélien Nejamin Netanyahu s'est dit mardi opposé à tout cessez-le-feu "unilatéral" au Liban
  • Deux frappes ont touché au petit matin le quartier chiite de Haret Hreik dans le sud de Beyrouth, quelques minutes après que l'armée israélienne a émis un ordre d'évacuation de ce secteur

BEYROUTH: L'armée israélienne a frappé mercredi matin le sud de Beyrouth, après que le Premier ministre israélien Nejamin Netanyahu s'est dit mardi opposé à tout cessez-le-feu "unilatéral" au Liban, qui selon lui n'empêcherait pas le Hezbollah de regrouper ses forces dans la zone frontalière.

Deux frappes ont touché au petit matin le quartier chiite de Haret Hreik dans le sud de Beyrouth, quelques minutes après que l'armée israélienne a émis un ordre d'évacuation de ce secteur soupçonné d'abriter des "intérêts" du mouvement pro-iranien, selon des images retransmises en direct par un journaliste de l'AFPTV.

L'armé iraélienne a indiqué avoir frappé un entrepôt "d'armes stratégiques appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah".

Les Etats-Unis ont tenté d'accroître la pression sur Israël, se disant "opposés" à la campagne de bombardements menée sur Beyrouth et menaçant leur allié de suspendre leur aide faute d'une augmentation "spectaculaire" de l'assistance humanitaire à la bande de Gaza, au plus bas selon l'ONU.

Mardi soir, le ministère de la Santé libanais avait rapporté que neuf personnes avaient été tuées dans des frappes israéliennes sur plusieurs villages du sud du Liban. Une frappe israélienne sur une localité de l'est du pays, frontalier de la Syrie, a également fait cinq morts, dont trois enfants, selon le ministère.

Dans un discours, le numéro deux du Hezbollah, Naïm Qassem, a affirmé mardi que "la solution" pour mettre fin à la guerre au Liban était "un cessez-le-feu", assurant que son mouvement ne serait "pas défait" par l'armée israélienne, qui mène depuis le 30 septembre une offensive terrestre dans le sud du pays, appuyée par des frappes aériennes.

"Comme l'ennemi israélien bombarde tout le Liban, nous avons le droit, en position de défense, d'attaquer partout dans l'entité ennemie israélienne, dans le centre, dans le nord et dans le sud", a lancé M. Qassem.

Benjamin Netanyahu s'est dit opposé à un "cessez-le-feu unilatéral, qui ne changerait pas la situation sécuritaire au Liban" et qui "n'empêcherait pas le Hezbollah de se réarmer et de se regrouper" dans le sud du Liban, lors d'une conversation téléphonique avec le président français Emmanuel Macron.

Le Hezbollah a affirmé avoir tiré dans la nuit de mardi à mercredi "une grande salve de missiles" en direction de Safed. C'est la troisième fois en moins de deux jours que le mouvement islamiste s'en prend à cette ville du nord d'Israël. Il a également dit avoir lancé des "salves de missiles" contre des positions de l'artillerie israélienne à Dalton et Dishon (nord-est).

L'armée israélienne a rapporté le tir de 50 missiles sur le nord du pays depuis le Liban, sans faire état de victimes.

Mardi, le Hezbollah avait annoncé avoir visé "trois bulldozers et un char Merkava" israéliens dans un village frontalier du sud du Liban et fait état de "combats rapprochés".

Il a revendiqué des tirs de roquettes sur plusieurs régions du nord d'Israël, dont Haïfa et Safed, et affirmé avoir abattu deux drones israéliens.

Après près d'un an d'échanges de tirs frontaliers avec le Hezbollah et après avoir affaibli le Hamas dans la bande de Gaza, Israël a déplacé à la mi-septembre le front de la guerre au Liban, affirmant vouloir éloigner le Hezbollah de la frontière et mettre un terme à ses tirs de roquettes, afin de permettre le retour dans le nord d'Israël de quelque 60.000 habitants déplacés.

Les autorités libanaises ont annoncé mardi que 41 personnes étaient mortes la veille à travers le pays. Au moins 1.356 personnes ont été tuées au Liban depuis le début des bombardements massifs le 23 septembre, selon un décompte de l'AFP établi à partir de chiffres officiels, qui pourrait être en réalité plus élevé.

L'ONU a recensé près de 700.000 déplacés.

- "Nuit violente" -

Mardi, l'armée israélienne a bombardé le sud du Liban ainsi que la région de la Békaa, dans l'est, mettant hors service un hôpital à Baalbek, selon l'agence de presse libanaise ANI.

"C'était une nuit violente à Baalbek, nous n'en avons pas connu de semblable depuis la guerre de 2006" entre Israël et le Hezbollah, a témoigné Nidal al-Solh, 50 ans, alors que les décombres fumaient encore dans la ville.

L'armée israélienne a affirmé avoir capturé trois combattants du Hezbollah dans le sud du Liban.

Alors que les récentes frappes israéliennes ont visé principalement les fiefs du Hezbollah dans le sud et l'est du Liban ainsi que la banlieue sud de Beyrouth, le département d'Etat américain a annoncé avoir informé le gouvernement israélien qu'il "s'opposait à la campagne de bombardements qu'il a lancée ces dernières semaines à Beyrouth".

Par ailleurs, l'ONU a réclamé une enquête sur une frappe israélienne lundi dans le village chrétien d'Aïto, dans le nord du Liban, qui a fait, selon elle, 22 morts dont 12 femmes et deux enfants.

Alors qu'Israël poursuit ses offensives contre le Hezbollah au Liban et contre le Hamas à Gaza, tous deux alliés de Téhéran, ses dirigeants disent préparer la riposte à l'attaque aux missiles iranienne du 1er octobre.

Benjamin Netanyahu a affirmé mardi que son pays déciderait seul, en fonction de son "intérêt national", des éventuelles cibles à frapper en Iran, après des appels du président américain Joe Biden à épargner les sites pétroliers et nucléaires.

- Jabalia "réduite en cendres" -

Après plus d'un an de guerre dans la bande de Gaza assiégée, les forces israéliennes mènent depuis le 6 octobre une offensive dans le nord du territoire palestinien, notamment à Jabalia, où, selon elles, le Hamas tente de reconstituer ses forces.

Mardi, un journaliste de l'AFP a vu des hommes, des femmes et des enfants quitter leur quartier avec les affaires qu'ils pouvaient transporter, en voiture, sur des charrettes tirées par des ânes, à vélo ou à pied.

"Toute la zone a été réduite en cendres", a raconté Rana Abdel Majid, 38 ans, originaire d'al-Falouja, en bordure de Jabalia.

Dans une lettre adressée aux autorités israéliennes, les ministres américains des Affaires étrangères et de la Défense, Antony Blinken et Lloyd Austin, ont indiqué "clairement qu'il y avait des changements à faire pour que le niveau de l'aide apportée à Gaza remonte par rapport aux niveaux très, très bas d'aujourd'hui", selon le porte-parole du département d'Etat, qui a évoqué un délai de 30 jours.

L'Unicef, l'agence des Nations unies pour l'enfance, a averti mardi que la population de la bande de Gaza était actuellement confrontée aux pires restrictions limitant l'aide humanitaire depuis un an.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du Hamas, qui a entraîné la mort de 1.206 personnes en Israël, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels israéliens et incluant les otages morts ou tués en captivité à Gaza.

Au moins 42.344 Palestiniens ont été tués, majoritairement des civils, dans l'offensive israélienne menée en représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.


Le Royaume lance des forfaits Hajj pour les pèlerins nationaux via l'application Nusuk

Le ministère du Hadj et de la Omra a lancé les forfaits Hadj de cette année pour les citoyens et les résidents du Royaume. (SPA)
Le ministère du Hadj et de la Omra a lancé les forfaits Hadj de cette année pour les citoyens et les résidents du Royaume. (SPA)
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  • Priorité donnée aux musulmans qui entreprennent le Hajj pour la première fois.
  • Seules les personnes ayant reçu le vaccin obligatoire contre la méningite peuvent réserver des forfaits.

RIYAD : le ministère du Hadj et de l'Omra a lancé les forfaits Hadj de cette année à l'intention des citoyens et des résidents du Royaume. Ceux-ci peuvent désormais être réservés via l'application Nusuk et son portail électronique dédié.

Conformément à l'engagement de l'Arabie saoudite d'élargir l'accès au pèlerinage annuel, le ministère a lancé des forfaits Hajj avec une réservation prioritaire pour les pèlerins qui viennent pour la première fois, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Selon le ministère, les pèlerins doivent avoir effectué la vaccination obligatoire contre la méningite pour accéder aux forfaits, les rendez-vous étant disponibles via l'application Sehhaty.

La plateforme Nusuk offre une expérience conviviale, permettant aux pèlerins de parcourir et de réserver des forfaits avec diverses options de paiement.

L'application Nusuk permet également aux pèlerins d'acheter des articles essentiels pour le Hajj, notamment des vêtements d'ihram et des articles de première nécessité, ainsi que de réserver des billets d'avion dans le cadre de leurs forfaits, ce qui simplifie l'ensemble du voyage de pèlerinage.

Arif Anwar, un habitant d'Alkhobar, s'est félicité de cette annonce auprès d'Arab News : « C'est une excellente nouvelle, je l'attendais. Je vais maintenant faire la réservation via Nusuk pour moi et ma famille, et (nous sommes) impatients d'y être, car la priorité sera donnée aux personnes qui n'ont jamais effectué ce pèlerinage unique, afin de permettre à davantage de musulmans d'accomplir l'un des cinq piliers de l'islam dans un environnement spirituellement inclusif et accessible. »

Abdulrahman Qahtani, originaire de Jeddah, a déclaré : « C'était attendu. Je souhaite accomplir le Hajj cette année, et en remplissant les conditions mentionnées par le ministère, je vais maintenant faire une demande via Nusuk pour accomplir l'un des cinq piliers clés de l'Islam. »

Wissam Dekmak, un Libanais résidant à Riyad, a déclaré : « C'est une bonne nouvelle pour tous les résidents d'entendre cette annonce, qui nous permet de planifier et de réserver le Hajj longtemps à l'avance. Nous pouvons désormais facilement réserver des forfaits via l'application et le portail Nusuk. C'est une initiative étonnante qui simplifie le processus et donne la priorité à ceux qui n'ont pas encore fait l'expérience du Hajj. »

Les forfaits sont accessibles via le portail électronique à masar.nusuk.sa/individuals/local-pilgrims.

« Nous offrons aux pèlerins une variété de forfaits Hajj fournis par des fournisseurs de services autorisés, garantissant une expérience Hajj sans faille », selon le portail Nusuk.

Le forfait Hajj commence à SR8 092 ($2 157) pour le camp Al-Diyafah à Mina avec hébergement partagé. Le deuxième forfait est proposé à SR10 366 pour un camp amélioré offrant des services de haute qualité.

Le troisième forfait coûte SR13 150 pour les six tours de Mina, situées près du pont de Jamarat. Le quatrième forfait, Kidana Al-Wadi Towers, est évalué à SR12 537, offrant un hébergement luxueux dans des tours modernes avec des installations et des repas de pointe.

Ce lancement s'inscrit dans le cadre d'une transformation numérique plus large de l'expérience du Hadj, la plateforme Nusuk servant de compagnon numérique complet.

Le ministère reçoit les demandes des pèlerins par l'intermédiaire du Centre d'assistance aux pèlerins au 1966 (disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7) ou du compte d'assistance aux bénéficiaires sur X (@MOHU_Care).

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Une nouvelle technologie de purification de l'eau potable sera développée en Arabie saoudite

La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable. (Photo Fournie)
La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable. (Photo Fournie)
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  • Stockholm Water Technology a signé un accord avec la société saoudienne DRC-ChemTec pour mettre en œuvre cette technologie au cours des quatre prochaines années.
  • La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable.

RIYAD:  Une nouvelle technologie permettant de purifier l'eau potable à l'aide d'une charge électrique sera développée après la signature d'un accord visant à accroître son utilisation au cours des quatre prochaines années.

La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable.

Stockholm Water Technology a signé un accord avec la société saoudienne DRC-ChemTec pour mettre en œuvre cette technologie au cours des quatre prochaines années.

L'entreprise suédoise a également proposé d'utiliser cette technologie pour traiter les eaux usées dans le Royaume afin qu'elles puissent être utilisées pour l'agriculture.

L'entreprise a indiqué dans un communiqué que cette proposition comprenait un plan visant à éliminer les micropolluants tels que les pesticides, les produits pharmaceutiques et d'autres produits chimiques des eaux usées traitées.

En faisant passer un courant électrique dans l'eau, cette technologie permet d'éliminer les contaminants sans qu'il soit nécessaire de recourir à des filtres à membrane ou à un traitement chimique.

Actuellement, l'Arabie saoudite utilise principalement deux techniques de dessalement pour produire de l'eau potable : le dessalement thermique et l'osmose inverse.

Le dessalement thermique utilise des combustibles fossiles pour chauffer et évaporer l'eau de mer, puis recueillir la condensation propre, tandis que l'osmose inverse fait passer l'eau à travers une membrane filtrante pour éliminer les contaminants.

La déionisation capacitive pourrait permettre de minimiser les déchets et de réduire la consommation d'énergie dans le cadre de la purification de l'eau.

« Le marché du traitement de l'eau en Arabie saoudite est à la pointe des pratiques durables, motivé par le besoin urgent d'une eau propre et sûre dans toutes les industries et par l'importance croissante accordée au recyclage et à la réutilisation de l'eau », a déclaré Karthik Laxman, PDG de Stockholm Water Technology, dans un communiqué.

Husam Aljarba, directeur du développement stratégique de DRC-ChemTec, a ajouté : « DRC prévoit une forte croissance dans les segments résidentiel et industriel, où la flexibilité des systèmes de traitement de l'eau de SWT apportera une valeur unique aux clients ».

La société suédoise fournira 1 750 de ses systèmes et se concentrera dans un premier temps sur la fourniture d'eau potable. Elle se lancera ensuite dans le traitement des eaux usées industrielles et municipales.

DRC-ChemTec installera et entretiendra la technologie et fabriquera les pièces associées, renforçant ainsi la capacité de production locale.

Le dessalement représente environ 75 % de l'approvisionnement en eau de l'Arabie saoudite, qui produit plus de 13,2 millions de mètres cubes par jour.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Gaza: des patients meurent faute de matériel médical, selon un chirurgien américain

Un chirurgien américain travaillant à Gaza a décrit les conditions désastreuses qui règnent dans les hôpitaux, affirmant que les patients palestiniens sont morts en raison du manque de fournitures et d'équipements médicaux. (AFP)
Un chirurgien américain travaillant à Gaza a décrit les conditions désastreuses qui règnent dans les hôpitaux, affirmant que les patients palestiniens sont morts en raison du manque de fournitures et d'équipements médicaux. (AFP)
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  • Le Dr Mark Perlmutter a passé trois semaines à soigner des patients dans les hôpitaux Al-Aqsa et Nasser
  • Il se trouvait à l'intérieur de l'hôpital Nasser lorsqu'une frappe aérienne israélienne a visé le chef des finances du Hamas, Ismail Barhoum

LONDRES: Un chirurgien américain travaillant à Gaza a décrit les conditions désastreuses qui règnent dans les hôpitaux, affirmant que les patients palestiniens sont morts en raison du manque de fournitures et d'équipements médicaux.

Le Dr Mark Perlmutter, qui a passé trois semaines à traiter des patients dans les hôpitaux Al-Aqsa et Nasser, a déclaré à la BBC que les médecins opéraient sans savon, sans antibiotiques et sans appareils de radiographie.

«Le petit hôpital communautaire, Al-Aqsa, est dix fois moins grand que n'importe quel établissement de mon État d'origine – peut-être encore moins – et il a bien géré ces horribles blessures», a-t-il déclaré à la chaîne après son deuxième voyage dans l'enclave palestinienne.

«Néanmoins, en raison du manque d'équipement, beaucoup de ces patients sont morts, alors qu'ils ne seraient certainement pas morts dans un hôpital mieux équipé.»

Il a expliqué avoir soigné des enfants gravement blessés, notamment une jeune fille de 15 ans touchée par des tirs de mitrailleuse israélienne alors qu'elle faisait du vélo, et un garçon du même âge qui se trouvait dans une voiture avec sa grand-mère après avoir reçu l'ordre d'évacuer le nord du pays.

«Ils ont tous deux été déchiquetés par des hélicoptères de combat Apache», a déclaré M. Perlmutter. «La fille aura de la chance si elle conserve trois de ses membres.»

Le Dr Perlmutter se trouvait à l'intérieur de l'hôpital Nasser lorsqu'une frappe aérienne israélienne a visé le chef des finances du Hamas, Ismail Barhoum.

Il a déclaré que Barhoum recevait un traitement médical et qu'il avait le droit d'être protégé en vertu de la Convention de Genève. L'armée israélienne a déclaré qu'il se trouvait à l'hôpital «dans le but de commettre des actes de terrorisme».

La plupart des hôpitaux de Gaza fonctionnant à peine, le Dr Perlmutter a salué l'engagement et le dévouement du personnel médical palestinien, qui, selon lui, vont au-delà des efforts déployés par les médecins étrangers comme lui.

«Ils abandonnent tous leur famille, se portent volontaires et travaillent souvent sans salaire. Nous rentrons chez nous au bout d'un mois, ce qui n'est pas le cas pour eux», a-t-il déclaré.

Le secrétaire adjoint aux affaires humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher, a qualifié la situation à Gaza de «désastreuse», notant que l'aide humanitaire reste bloquée aux postes frontières.

L'assaut d'Israël a tué plus de 15 000 enfants palestiniens à Gaza, a déclaré le ministère de la Santé, ajoutant que depuis qu'Israël a rompu le cessez-le-feu et repris ses frappes le 18 mars, 921 Palestiniens ont été tués.

Le Dr Perlmutter a prévenu que si les attaques israéliennes se poursuivaient, les hôpitaux fonctionnant sans fournitures médicales urgentes verront davantage de blessés palestiniens mourir de blessures qui auraient pu être soignées.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com