Le chef de la diplomatie iranienne rencontre un responsable Houthi à Oman

M. Araghchi a rencontré "Mohammad Abdelsalam, le porte-parole et négociateur en chef du gouvernement du salut national du Yémen", indique la légende des photos. (AFP)
M. Araghchi a rencontré "Mohammad Abdelsalam, le porte-parole et négociateur en chef du gouvernement du salut national du Yémen", indique la légende des photos. (AFP)
Short Url
Publié le Lundi 14 octobre 2024

Le chef de la diplomatie iranienne rencontre un responsable Houthi à Oman

  • Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a rencontré lundi à Mascate un haut responsable des rebelles houthis du Yémen, soutenus par Téhéran, ainsi que son homologue omanais
  • Le ministère iranien des Affaires étrangères a publié des photos du principal négociateur des Houthis, Mohammed Abdelsalam, s'entretenant dans la capitale omanaise avec M. Araghchi

MASCATE: Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a rencontré lundi à Mascate un haut responsable des rebelles houthis du Yémen, soutenus par Téhéran, ainsi que son homologue omanais, sur fond de tensions exacerbées dans la région.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a publié des photos du principal négociateur des Houthis, Mohammed Abdelsalam, s'entretenant dans la capitale omanaise avec M. Araghchi, qui a multiplié les visites dans la région après qu'Israël a juré de riposter à une attaque de missiles lancée par l'Iran début octobre.

M. Araghchi a rencontré "Mohammad Abdelsalam, le porte-parole et négociateur en chef du gouvernement du salut national du Yémen", indique la légende des photos.

La chaîne des rebelles yéménites, al-Massira, a également rapporté la rencontre.

L'Iran a tiré 200 missiles sur Israël le 1er octobre, affirmant riposter à l'assassinat du chef du Hamas palestinien à Téhéran, imputé à Israël, et à ceux du chef du Hezbollah libanais et d'un général des Gardiens de la révolution iraniens dans une frappe israélienne près de Beyrouth le 27 septembre.

Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, font partie, notamment avec le Hamas et le Hezbollah de "l'axe de résistance" animé par l'Iran qui réunit des groupes armés opposés à Israël.

Le diplomate iranien s'est par ailleurs entretenu avec le ministre des Affaires étrangères d'Oman, pays qui a longtemps joué le rôle de médiateur entre la République islamique et les pays occidentaux.

Abbas Araghchi et Badr al-Boussaïdi "ont souligné la nécessité de poursuivre et de soutenir les efforts visant à arrêter l'escalade et les tensions dans la région à travers le dialogue" et la diplomatie, a indiqué un communiqué du ministère omanais des Affaires étrangères.

Les deux hommes ont évoqué "la situation alarmante dans la région et appelé à un arrêt immédiat du génocide et de l'agression du régime israélien à Gaza et au Liban", a écrit sur X le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï.

Avant Mascate, M. Araghchi s'est successivement rendu au Liban, en Syrie, en Arabie Saoudite, au Qatar et en Irak, pour des discussions centrées sur la recherche d'un cessez-le-feu au Liban et à Gaza, et les moyens d'empêcher une propagation de la guerre à toute la région.

Dimanche, M. Araghchi a réaffirmé que l'Iran était "totalement prêt à faire face à une situation de guerre", assurant toutefois "nous ne voulons pas la guerre, nous voulons la paix".

L'Iran affirme qu'il n'y a plus matière aux pourparlers indirects avec les Etats-Unis

Le ministre des Affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi, a jugé lundi qu'il n'y avait plus matière aux pourparlers indirects menés avec les Etats-Unis via Oman, en raison des tensions régionales.

L'Iran avait confirmé en juin avoir des discussions indirectes avec les Etats-Unis par l'intermédiaire d'Oman. Washington et Téhéran n'entretiennent plus de relations diplomatiques depuis la Révolution islamique de 1979.

"Nous ne voyons actuellement pas matière à ces discussions, tant que nous n'aurons pas surmonté la crise actuelle", a déclaré M. Araghchi aux journalistes à Mascate, dans le sultanat, soulignant que le processus est arrêté "en raison des conditions spécifiques de la région".

Allié des Etats-Unis, Israël combat depuis un an le mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza et le groupe libanais Hezbollah au Liban, deux mouvements soutenus par Téhéran.

L'Iran a tiré 200 missiles sur Israël le 1er octobre, en représailles, notamment, à l'assassinat par Israël du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, au Liban. Israël a promis de riposter.

 


Netanyahou promet de frapper « sans pitié » le Hezbollah libanais, y compris à Beyrouth

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé lundi qu'Israël continuerait "à frapper sans pitié le Hezbollah" au Liban, au lendemain de l'attaque la plus meurtrière du mouvement pro-iranien sur le sol israélien en près d'un mois d'escalade militaire. (AFP)
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé lundi qu'Israël continuerait "à frapper sans pitié le Hezbollah" au Liban, au lendemain de l'attaque la plus meurtrière du mouvement pro-iranien sur le sol israélien en près d'un mois d'escalade militaire. (AFP)
Short Url
  • "Je tiens à être clair: nous continuerons à frapper sans pitié le Hezbollah dans toutes les parties du Liban, y compris à Beyrouth", a déclaré M. Netanyahu lors d'une visite sur cette base
  • Une attaque de drone menée par le mouvement  libanais dimanche sur une base militaire à Binyamina, dans le nord d'Israël, a tué quatre soldats et a fait plus de 60 blessés selon les secouristes

BEYROUTH: Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé lundi qu'Israël continuerait "à frapper sans pitié le Hezbollah" au Liban, au lendemain de l'attaque la plus meurtrière du mouvement pro-iranien sur le sol israélien en près d'un mois d'escalade militaire.

Une attaque de drone menée par le mouvement  libanais dimanche sur une base militaire à Binyamina, dans le nord d'Israël, a tué quatre soldats et a fait plus de 60 blessés selon les secouristes.

"Je tiens à être clair: nous continuerons à frapper sans pitié le Hezbollah dans toutes les parties du Liban, y compris à Beyrouth", a déclaré M. Netanyahu lors d'une visite sur cette base.

Lundi, une frappe israélienne a fait 21 morts, selon le ministère libanais de la Santé, dans le village chrétien d'Aïto, dans le nord du Liban.

C'est la première fois que ce village est visé par les récents bombardements israéliens, dirigés pour la plupart contre les régions où le Hezbollah chiite est le plus implanté, dans le sud et l'est du Liban ainsi que la banlieue sud de Beyrouth.

Selon un photographe de l'AFP, l'immeuble visé, situé à l'entrée du village, a été rasé.

Après des mois d'affrontements frontaliers entre Israël et le Hezbollah, allié du Hamas palestinien, l'armée israélienne a intensifié ses raids aériens sur le Liban le 23 septembre puis y a lancé des opérations terrestres le 30.

« Attaque douloureuse »

Le Hezbollah a affirmé lundi avoir mené des frappes sur Israël, dont une "salve de roquettes" sur la ville de Safed, dans le nord, en riposte aux bombardements israéliens sur le Liban.

Le mouvement  a également affirmé avoir visé une base navale israélienne près de Haïfa puis une caserne près de Netanya, une localité côtière au nord de Tel-Aviv, et a fait état de "violents combats" à Aita al-Chaab, un village frontalier dans le sud du Liban.

L'armée israélienne a dit avoir intercepté dans le centre d'Israël des projectiles tirés depuis le Liban, ainsi que deux drones venant de Syrie.

Les sirènes ont retenti dans le centre d'Israël, notamment à Tel-Aviv, le centre économique du pays.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré lundi avoir informé les Etats-Unis qu'Israël apporterait une "réponse forte" au Hezbollah après l'attaque de Binyamina, qualifiée de "douloureuse" par le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi.

"La nuit dernière a été folle. Il y a eu un énorme boum", a raconté à l'AFP Yousef, le gérant d'un restaurant dans le village de Kfar Kara, près de la base. "Et soudain, les ambulances ont commencé à passer, d'abord une, puis deux, puis trois et de plus en plus", a-t-il poursuivi.

Après avoir affaibli le Hamas dans la bande de Gaza, Israël a déplacé à la mi-septembre le front de la guerre au Liban, disant vouloir permettre le retour dans le nord du pays de 60.000 habitants déplacés par les violences frontalières.

Au moins 1.315 personnes ont été tuées à travers le Liban depuis le 23 septembre, selon un décompte de l'AFP établi à partir de chiffres officiels. L'ONU a recensé près de 700.000 déplacés depuis cette date.

« Pas de retrait de la Finul »

Déployée dans le sud du Liban, la force de paix de l'ONU (Finul) a dénoncé des "violations choquantes" israéliennes contre ses positions, faisant état notamment d'une entrée "en force" dimanche de deux chars israéliens dans une de ses positions.

L'armée israélienne a dit qu'un de ses chars avait percuté un poste de la Finul alors qu'il évacuait des soldats blessés.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez, dont le pays a des Casques bleus au Liban, a assuré lundi qu'il n'y aurait "pas de retrait" des troupes de la Finul, après que Benjamin Netanyahu a appelé à les mettre "à l'abri immédiatement". L'UE a condamné des attaques "inacceptables" contre la force onusienne.

La guerre au Liban et celle de Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, se doublent d'une escalade entre l'Iran et Israël, qui menace de riposter à une attaque iranienne de missiles le 1er octobre.

Les Etats-Unis ont annoncé dimanche le déploiement en Israël d'un système de défense antimissiles à haute altitude, en soutien à leur allié. L'Iran s'est dit "totalement prêt" à faire face à une guerre.

Dans la bande de Gaza assiégée, la Défense civile a annoncé qu'une frappe aérienne sur la ville de Deir el-Balah (centre) a fait quatre morts et de nombreux blessés dans l'enceinte de l'hôpital des Martyrs d'al-Aqsa, précisant que c'était la septième frappe du genre à toucher des "tentes pour les personnes déplacées".

L'armée israélienne a dit avoir mené une frappe sur un "centre de commandement et de contrôle (de combattants palestiniens), qui se trouvait dans un complexe servant auparavant d'hôpital".

Malgré les frappes, une nouvelle campagne de vaccination contre la polio a été lancée lundi dans le centre du petit territoire, plongé dans catastrophe humanitaire.

L'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes en Israël, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels israéliens et incluant les otages morts ou tués en captivité à Gaza.

Au moins 42.289 Palestiniens ont été tués, majoritairement des civils, dans l'offensive de représailles israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.


Attaques contre la Finul: l'image de l'Onu est « honteuse », reproche Erdogan

Au moins cinq Casques bleus ont été blessés ces derniers jours en marge des combats entre l'armée israélienne et le Hezbollah. (AFP)
Au moins cinq Casques bleus ont été blessés ces derniers jours en marge des combats entre l'armée israélienne et le Hezbollah. (AFP)
Short Url
  • "L'image de l'Onu qui ne peut protéger son propre personnel est honteuse et inquiétante au nom du système international"
  • "Pouvez-vous imaginer ? Les chars israéliens pénètrent dans la zone de la Finul, attaquent les soldats de maintien de la paix, blessent même certains d'entre eux, mais le Conseil de sécurité de l'ONU se contente d'observer"

ANKARA: Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé lundi que l'image donnée par l'Onu était "honteuse et inquiétante" concernant les attaques contre la Force intérimaire des Nations unies déployée dans le sud du Liban (Finul).

"L'image de l'Onu qui ne peut protéger son propre personnel est honteuse et inquiétante au nom du système international. Franchement, nous nous demandons ce que le Conseil de sécurité attend pour arrêter Israël", a déclaré le chef de l'Etat turc lors d'un discours télévisé après une réunion de son cabinet.

"Pouvez-vous imaginer ? Les chars israéliens pénètrent dans la zone de la Finul, attaquent les soldats de maintien de la paix, blessent même certains d'entre eux, mais le Conseil de sécurité de l'ONU se contente d'observer tout ce banditisme depuis les tribunes. C'est ce qu'on appelle l'impuissance", a-t-il ajouté.

Au moins cinq Casques bleus ont été blessés ces derniers jours en marge des combats entre l'armée israélienne et le Hezbollah dans le Sud du Liban. Ces attaques ont été fermement condamnées par l'ONU, qui a évoqué de possibles "crimes de guerre".

La Finul est déployée dans le sud du Liban pour faire tampon avec Israël. Cette force qui compte plus de 9.500 soldats est prise sous les feux croisés d'Israël et du Hezbollah depuis que le mouvement a ouvert un front contre Israël en octobre 2023.

Elle accuse désormais les troupes israéliennes de tirs "répétés" et "délibérés" sur ses positions.


Le Conseil des cadres libanais salue le soutien humanitaire de l'Arabie saoudite au Liban

Un deuxième avion de secours saoudien, géré par le Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salman, a décollé de Riyad lundi, transportant de la nourriture, des fournitures médicales et des abris à destination de l'aéroport international de Beyrouth (SPA).
Un deuxième avion de secours saoudien, géré par le Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salman, a décollé de Riyad lundi, transportant de la nourriture, des fournitures médicales et des abris à destination de l'aéroport international de Beyrouth (SPA).
Short Url
  • Il a également remercié le roi Salman et le prince héritier Mohammed bin Salman pour leurs efforts en faveur du peuple libanais.
  • M. El-Amine a souligné que la mise en place immédiate d'un pont d'aide humanitaire témoignait du soutien de l'Arabie saoudite : « Le Royaume a une fois de plus montré qu'il était la grande sœur du Liban. »

LONDRES/BEYROUTH : Le président du Conseil des cadres libanais a remercié le gouvernement et le peuple saoudiens pour leur « soutien inébranlable » à son pays au milieu des attaques d'Israël contre le Hezbollah.

Lors d'un point de presse lundi, Rabih El-Amine a remercié le roi Salman et le prince héritier Mohammed bin Salman pour leurs efforts visant à aider le peuple libanais et a reconnu la solidarité continue et « l'alliance inébranlable » du Royaume avec le Liban.

Un deuxième avion de secours saoudien, exploité par le Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salman, a décollé de Riyad lundi, transportant de la nourriture, des fournitures médicales et de l'aide pour les abris à l'aéroport international de Beyrouth.

M. El-Amine a souligné que la mise en place immédiate d'un pont d'aide humanitaire témoignait du soutien de l'Arabie saoudite : « Le Royaume a une fois de plus montré qu'il était la grande sœur du Liban. »

Il a poursuivi : « Outre le soutien généreux de l'Arabie saoudite, nous recevons également de l'aide des Émirats arabes unis, du Koweït, du Qatar, de la Turquie, de l'Égypte et de bien d'autres pays. Nous sommes immensément reconnaissants envers ces nations fraternelles et nous sollicitons leur soutien continu pour aider le Liban à parvenir à un cessez-le-feu afin de préserver ce qu'il reste de notre beau pays. »

M. El-Amine a lancé un appel urgent en faveur d'une aide humanitaire accrue pour faire face à la dévastation de millions de personnes à travers le pays, causée par l'offensive israélienne, en particulier dans de grandes parties de Beyrouth, dans le sud du pays et dans les régions de la Bekaa, qui ont été fortement touchées.

« Depuis octobre dernier, le Liban est plongé dans un conflit que le pays n'a ni voulu ni pu supporter. Malgré notre solidarité avec Gaza, la situation a dégénéré en dévastation », a-t-il déclaré.

Selon le LEC, les destructions ont entraîné le déplacement de nombreux citoyens libanais, dont les maisons ont été réduites à l'état de ruines et des abris temporaires ont vu le jour dans les rues, sur les plages et dans les centres de déplacement surpeuplés.

« L'aide que nous attendons des nations généreuses et concernées devrait être dirigée précisément là où elle est le plus nécessaire - vers les civils libanais innocents qui ont été entraînés dans ce conflit contre leur volonté.

Par conséquent, nous demandons instamment au gouvernement libanais de se montrer à la hauteur et d'aider efficacement son peuple en ces temps difficiles. Les yeux du monde étant rivés sur nous, il est impératif que nous agissions avec intégrité pour reconnaître les souffrances et les pertes endurées par nos citoyens.

« En toute justice, nous devons saluer la résilience et l'ingéniosité du peuple libanais qui navigue dans ces eaux incertaines. La solidarité spontanée des citoyens a joué un rôle essentiel dans l'accueil et le soutien des personnes déplacées, intervenant souvent là où les institutions officielles ont failli », a-t-il ajouté.

M. El-Amine a reconnu qu'il serait difficile de garantir que toute l'aide parvienne aux personnes qui en ont le plus besoin.

« Nous ne pouvons qu'espérer et demander au gouvernement et à ses institutions d'assumer leurs responsabilités et de veiller à ce que l'aide parvienne à ceux qui en ont le plus besoin », a-t-il déclaré.

« Heureusement, des organisations comme KSrelief collaborent étroitement avec des partenaires locaux de confiance pour s'assurer que l'aide est effectivement distribuée à ceux qui en ont le plus besoin, ce qui nous donne un sentiment d'optimisme », a-t-il ajouté.

La crise humanitaire au Liban est exacerbée par les difficultés économiques et l'importante population de réfugiés, dont 1,5 million de Syriens et un demi-million de Palestiniens. M. El-Amine a souligné l'importance du rôle diplomatique de l'Arabie saoudite pour relever ces défis.

« Le rôle de l'Arabie saoudite sur la scène internationale, aux côtés d'autres partenaires, est crucial pour atténuer les tensions régionales », a-t-il déclaré.

Le conflit a mis en évidence l'impasse politique dans laquelle se trouve le Liban, sans président depuis des mois. Le Conseil a salué les efforts continus de l'Arabie saoudite pour aider à sortir de l'impasse politique en exhortant le parlement libanais à élire un nouveau président et à former un gouvernement efficace.

« Cette tâche a été difficile, en grande partie à cause de l'influence de l'Iran à travers le Hezbollah au Liban, mais le peuple libanais, en général, ne souhaite pas la guerre ou se battre pour l'Iran. Bien qu'ils sympathisent avec Gaza, ils ne sont pas prêts à sacrifier le Liban dans le processus. »

« Ils appellent à un cessez-le-feu immédiat, à l'élection d'un nouveau président et à la formation d'un gouvernement efficace. Notre objectif ultime est de reconstruire le pays et de favoriser la réconciliation nationale, dans le respect de la Constitution, en veillant à ce que seule l'armée libanaise soit habilitée à porter les armes pour défendre la nation.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com