Le petit-fils de Nelson Mandela s'est vu refuser l'entrée au Royaume-Uni pour son soutien à la cause palestinienne

Zwelivelile Mandla Mandela, ancien député sud-africain, devait participer à des manifestations dans huit villes, dont Londres, Édimbourg et Brighton, dans le cadre du Mois de l'histoire des Noirs. (Photo AFP)
Zwelivelile Mandla Mandela, ancien député sud-africain, devait participer à des manifestations dans huit villes, dont Londres, Édimbourg et Brighton, dans le cadre du Mois de l'histoire des Noirs. (Photo AFP)
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Publié le Samedi 12 octobre 2024

Le petit-fils de Nelson Mandela s'est vu refuser l'entrée au Royaume-Uni pour son soutien à la cause palestinienne

  • Il a été contraint de se joindre à distance à un événement à Sheffield après avoir été informé qu'il avait besoin d'un visa, a rapporté The Independent vendredi.
  • M. Mandela devrait se rendre à Dublin, la capitale irlandaise, dans le courant du mois, et il aurait été dispensé de visa.

LONDRES : Le petit-fils du défunt président sud-africain Nelson Mandela s'est vu refuser l'entrée au Royaume-Uni avant une tournée de conférences prévue pour soutenir la cause palestinienne, a-t-on appris ce week-end.

Zwelivelile Mandla Mandela, ancien député sud-africain, devait participer à des manifestations dans huit villes, dont Londres, Édimbourg et Brighton, dans le cadre du Mois de l'histoire des Noirs.

Cependant, il a été contraint de se joindre à distance à un événement à Sheffield après avoir été informé qu'il avait besoin d'un visa, a rapporté The Independent vendredi.

La Sheffield Palestine Coalition against Israeli Apartheid a déclaré dans un communiqué que les autorités britanniques avaient d'abord informé M. Mandela qu'il n'avait pas besoin de visa en raison de son passeport du gouvernement sud-africain.

Lundi, il a cependant été informé du contraire et, malgré les efforts déployés par les hauts responsables de l'ANC, aucun visa n'a été délivré.

M. Mandela, qui a ouvertement exprimé son soutien à l'attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre, a déclaré lors de l'événement de Sheffield : « Il semble que certains aient l'intention de m'empêcher d'être physiquement avec vous en Grande-Bretagne » 

Il a ajouté : « J'ai été critiqué pour les déclarations que j'ai faites en faveur de la résistance palestinienne et de ses différentes formations ».

Certaines des remarques de M. Mandela ont suscité la controverse, notamment son éloge du défunt chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qu'il a qualifié de « l'un des grands combattants de la liberté », selon les médias d'État iraniens.

Le ministère de l'Intérieur britannique a dû faire face à des pressions concernant l'entrée de M. Mandela dans le pays, des inquiétudes ayant été exprimées au sujet de ses déclarations passées. Un porte-parole du ministère a réagi en déclarant : « Le Royaume-Uni a mis en place des garanties solides pour protéger les droits de l'homme. »

M. Mandela devrait se rendre à Dublin, la capitale irlandaise, dans le courant du mois, et il aurait été dispensé de visa.

Son grand-père, Nelson Mandela, était un fervent défenseur de la cause palestinienne.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Trump dit que Washington et Téhéran «se rapprochent» d'un accord sur le nucléaire iranien

Le président américain Donald Trump a affirmé mercredi à Doha que Washington et Téhéran "se rapproch(ai)ent" d'un accord sur le dossier du nucléaire iranien, exprimant son optimisme quant à la possibilité d'éviter des frappes militaires sur les sites iraniens. (AFP)
Le président américain Donald Trump a affirmé mercredi à Doha que Washington et Téhéran "se rapproch(ai)ent" d'un accord sur le dossier du nucléaire iranien, exprimant son optimisme quant à la possibilité d'éviter des frappes militaires sur les sites iraniens. (AFP)
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  • "On ne va pas faire de poussière nucléaire en Iran", a affirmé Donald Trump depuis le Qatar, deuxième étape, après Ryad, d'une tournée dans le Golfe qu'il devrait conclure aux Emirats arabes unis.
  • Les prix du pétrole ont immédiatement chuté après les déclarations de Donald Trump, qui a dit fonder son optimisme sur de nouvelles déclarations en provenance d'Iran.

DOHA: Le président américain Donald Trump a affirmé mercredi à Doha que Washington et Téhéran "se rapproch(ai)ent" d'un accord sur le dossier du nucléaire iranien, exprimant son optimisme quant à la possibilité d'éviter des frappes militaires sur les sites iraniens.

"On ne va pas faire de poussière nucléaire en Iran", a affirmé Donald Trump depuis le Qatar, deuxième étape, après Ryad, d'une tournée dans le Golfe qu'il devrait conclure aux Emirats arabes unis.  "Je pense qu'on se rapproche de la conclusion d'un accord", a-t-il ajouté.

Les prix du pétrole ont immédiatement chuté après les déclarations de Donald Trump, qui a dit fonder son optimisme sur de nouvelles déclarations en provenance d'Iran. "Vous avez probablement lu aujourd'hui l'article concernant l'Iran. Ils ont en quelque sorte accepté les conditions", a déclaré Trump.

Le président de la première puissance mondiale n'a pas précisé à quel article il faisait référence.

Mercredi, Ali Shamkhani, conseiller du guide suprême iranien Ali Khamenei, a toutefois déclaré à la chaîne américaine NBC News que l'Iran était prêt à accepter un accord avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire, en échange d'une levée immédiate des sanctions.

Selon le site de NBC News, Ali Shamkhani a affirmé que l'Iran s'engagerait à ne jamais fabriquer d'armes nucléaires, à se débarrasser de ses stocks d'uranium hautement enrichi, à n'enrichir l'uranium qu'aux niveaux nécessaires à un usage civil et à autoriser des inspecteurs internationaux à superviser le processus en échange de la levée immédiate de toutes les sanctions économiques à l'encontre de la République islamique.

L'Iran devrait "dire un grand merci" à l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, qui a exhorté le président américain à éviter une action militaire contre le grand voisin de son pays, a ajouté M. Trump.

"L'Iran a beaucoup de chance d’avoir l’émir, car il se bat réellement pour eux. Il ne veut pas que nous infligions un coup violent à l'Iran", a affirmé le président américain.

Donald Trump a opté pour la voie diplomatique avec l'Iran, dans un contexte de menaces israéliennes de frapper des sites nucléaires en Iran, son ennemi juré.


Trump appelle à l'application des sanctions contre l'Iran en pleine négociations sur le nucléaire

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  • "J'exhorte fermement toutes les nations à se joindre à nous pour appliquer pleinement et totalement les sanctions que je viens d'imposer à l'Iran", a poursuivi le président de la première puissance mondiale
  • Il n'est pas clair à quelles sanctions M. Trump faisait référence en parlant de celles qu'il venait "d'imposer", mais l'administration américaine a récemment sanctionné plusieurs entités liées à l'industrie pétrolière et au programme nucléaire iraniens

RIYAD: Le président américain Donald Trump a appelé mercredi à une application stricte des sanctions américaines visant l'Iran, tout en affirmant espérer parvenir à un accord sur le dossier du nucléaire iranien, dans un contexte d'opposition croissante des Etats-Unis à l'enrichissement de l'uranium par Téhéran.

"Je veux conclure un accord avec l'Iran. Je veux faire quelque chose, si c'est possible", a déclaré Donald Trump pendant un sommet réunissant les six pays du Conseil de Coopération du Golfe à Ryad.

"J'exhorte fermement toutes les nations à se joindre à nous pour appliquer pleinement et totalement les sanctions que je viens d'imposer à l'Iran", a poursuivi le président de la première puissance mondiale.

Il n'est pas clair à quelles sanctions M. Trump faisait référence en parlant de celles qu'il venait "d'imposer", mais l'administration américaine a récemment sanctionné plusieurs entités liées à l'industrie pétrolière et au programme nucléaire iraniens.

Pendant le premier mandat de Donald Trump, les Etats-Unis se sont retirés en 2018 de l'accord conclu en 2015 entre l'Iran et les grandes puissances pour encadrer le programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions internationales, le rendant caduc.

Il avait également instauré des sanctions drastiques contre tout pays important du pétrole iranien.

Trump a affirmé que ces sanctions secondaires "sont à certains égards encore plus dévastatrices" que les sanctions directes visant l'Iran.

L'administration Trump a déjà tenu quatre rounds de discussions avec l'Iran, alors que le président tente d'éviter une attaque militaire israélienne contre les installations nucléaires iraniennes.

Lancés le 12 avril, ces pourparlers visent à conclure un nouvel accord censé empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique, une ambition que Téhéran a toujours niée, en échange d'une levée des sanctions qui paralysent l'économie iranienne.

Les deux pays ont déclaré que les discussions s'étaient déroulées dans une "atmosphère positive", mais elles ne semblent pas avoir abordé en profondeur les aspects techniques d'un éventuel accord.

L'Iran enrichit actuellement l'uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l'accord nucléaire de 2015, alors qu'un taux de 90% est nécessaire pour un usage militaire. Ses stocks de matière fissile inquiètent les puissances occidentales.

L'Iran, qui nie vouloir se doter de l'arme nucléaire, a indiqué qu'il comptait également poursuivre les négociations avec le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne vendredi en Turquie.


Le pape appelle les chrétiens d'Orient à ne pas «abandonner» leurs terres

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  • Le pape Léon XIV a appelé mercredi les chrétiens d'Orient à ne pas "abandonner" leurs terres, demandant pour eux "tous les droits nécessaires à une existence sûre"
  • "Je voudrais remercier (...) les chrétiens – orientaux et latins – qui, surtout au Moyen-Orient, persévèrent et résistent sur leurs terres, plus forts que la tentation d'abandonner ces terres"

CITE DU VATICAN: Le pape Léon XIV a appelé mercredi les chrétiens d'Orient à ne pas "abandonner" leurs terres, demandant pour eux "tous les droits nécessaires à une existence sûre".

"Je voudrais remercier (...) les chrétiens – orientaux et latins – qui, surtout au Moyen-Orient, persévèrent et résistent sur leurs terres, plus forts que la tentation d'abandonner ces terres", a-t-il affirmé lors d'une audience au Vatican aux participants au jubilé des Eglises d'Orient.