Nouvelle frappe israélienne sur une route reliant la Syrie au Liban (OSDH)

Des voyageurs arrivant du Liban marchent au poste frontière de Jdeidat Yabus, dans le sud-ouest de la Syrie, le 7 octobre 2024. Le 6 octobre, le directeur de l'agence des Nations unies pour les réfugiés a averti que les civils libanais étaient pris entre deux feux, la campagne de bombardement intensifiée d'Israël ayant forcé de nombreuses personnes à fuir, tandis que d'autres étaient piégées par les tirs. (AFP)
Des voyageurs arrivant du Liban marchent au poste frontière de Jdeidat Yabus, dans le sud-ouest de la Syrie, le 7 octobre 2024. Le 6 octobre, le directeur de l'agence des Nations unies pour les réfugiés a averti que les civils libanais étaient pris entre deux feux, la campagne de bombardement intensifiée d'Israël ayant forcé de nombreuses personnes à fuir, tandis que d'autres étaient piégées par les tirs. (AFP)
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Publié le Jeudi 10 octobre 2024

Nouvelle frappe israélienne sur une route reliant la Syrie au Liban (OSDH)

  • Une frappe israélienne a visé jeudi matin une nouvelle route reliant la Syrie au Liban, dans le cadre des tentatives israéliennes de couper les routes d'approvisionnement du Hezbollah libanais, a indiqué une ONG
  • Israël a intensifié ses raids sur la Syrie en même temps que son escalade au Liban, où il mène depuis plus de deux semaines des frappes intensives sur les bastions du Hezbollah pro-iranien dont il a tué le chef

BEYROUTH: Une frappe israélienne a visé jeudi matin une nouvelle route reliant la Syrie au Liban, dans le cadre des tentatives israéliennes de couper les routes d'approvisionnement du Hezbollah libanais, a indiqué une ONG sans faire état de victime.

Israël a intensifié ses raids sur la Syrie en même temps que son escalade au Liban, où il mène depuis plus de deux semaines des frappes intensives sur les bastions du Hezbollah pro-iranien dont il a tué le chef.

"L'aviation israélienne a mené une frappe qui a visé la route reliant la Syrie au Liban dans la région de Qoussair", dans le centre de la Syrie, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

L'agence nationale d'information (ANI, officielle libanaise) a de son côté rapporté qu'un "drone ennemi a mené des frappes sur la frontière entre le Liban et la Syrie".

"C'est la deuxième fois que cette région est visée, après une première frappe le 5 octobre", a précisé l'ONG basée au Royaume-Uni et qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Selon le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahman, cette frappe s'inscrit dans le cadre des tentatives de "couper les routes d'approvisionnement du Hezbollah".

La semaine dernière, l'aviation israélienne avait mené un raid dans l'est du Liban près du poste-frontière de Masnaa avec la Syrie, coupant la principale route entre les deux pays.

Les frappes d'Israël à la frontière libano-syrienne font courir un "grand risque" aux civils déplacés du Liban qui tentent d'entrer en Syrie, et entravent les opérations humanitaires, a mis en garde lundi Human Rights Watch (HRW).

Dans la nuit de mercredi à jeudi, l'aviation israélienne avait par ailleurs mené des raids sur les régions centrales de Homs et de Hama, selon l'agence officielle syrienne.

Mardi soir, une violente frappe aérienne israélienne sur le quartier de Mazzé à Damas avait fait 13 morts, dont neuf civils, selon l'OSDH.

Elle avait visé d'après l'ONG un immeuble fréquenté par des membres du Hezbollah et des Gardiens de la révolution iraniens.

Depuis que la guerre civile a éclaté en 2011 en Syrie, Israël a conduit des centaines de raids sur le pays visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, notamment le Hezbollah, déployés en soutien aux forces gouvernementales.

Les autorités israéliennes commentent rarement ces frappes mais affirment qu'elles ne permettront pas à l'Iran, ennemi juré d'Israël, d'étendre sa présence en Syrie.


Trump s'entretient avec Sissi des Houthis et de Gaza

L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient". (AFP)
L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient". (AFP)
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  • Lundi, Donald Trump avait assuré que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran", alors que les Etats-Unis ont déjà mené plusieurs frappes contre les rebelles du Yémen
  • Donald Trump a indiqué mardi s'être entretenu avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, évoquant un appel téléphonique qui s'est "très bien passé"

WASHINGTON: Donald Trump a indiqué mardi s'être entretenu avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, évoquant un appel téléphonique qui s'est "très bien passé".

"Nous avons abordé de nombreux sujets, notamment les progrès militaires considérables que nous avons réalisés contre les Houthis au Yémen qui détruisent les navires", a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.

Il n'a pas précisé quand cet appel a eu lieu.

Lundi, Donald Trump avait assuré que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran", alors que les Etats-Unis ont déjà mené plusieurs frappes contre les rebelles du Yémen.

Rapidement après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran et affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, ont mené des dizaines d'attaques de missiles contre Israël et en mer Rouge - zone essentielle pour le commerce mondial - contre des navires auxquels ils reprochent des liens divers avec Israël.

Le président américain a également dit avoir discuté avec le dirigeant égyptien de "Gaza et des solutions possibles, de l'état de préparation militaire, etc".

Israël a repris sa campagne militaire le 18 mars avec d'intenses bombardements et une nouvelle offensive au sol, rompant deux mois de trêve avec le Hamas, entrée en vigueur le 19 janvier.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien.

L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient".

 


Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce 1.042 morts depuis la reprise des frappes israéliennes

 Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
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  • Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées
  • Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars

GAZA: Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures.

Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars, et que le bilan total depuis le début de la guerre, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, se monte désormais à 50.399 morts dans la bande de Gaza.

 


Djibouti : nomination d'un nouveau ministre des Affaires étrangères

Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
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  • Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine
  • Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.

ADDIS ABEBA, ETHIOPIE : Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine, selon un décret présidentiel publié mardi.

Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, porte-parole du gouvernement » d'après le décret signé par le chef de l'État, Ismaïl Omar Guelleh.

« On ne parle même pas de remaniement ministériel, c'est le seul changement au sein du gouvernement », a précisé à l'AFP Alexis Mohamed, porte-parole de la présidence djiboutienne.

L'ancien titulaire du poste, Mahamoud Ali Youssouf, était resté à la tête de la diplomatie de Djibouti pendant près de 20 ans.

Le chef de l'État Ismaël Omar Guelleh, au pouvoir depuis 1999, quittera son poste à la suite de la prochaine élection présidentielle, prévue en 2026.

Djibouti, pays parmi les moins peuplés du continent avec quelque un million d'habitants, joue un rôle central dans la région.

Îlot de stabilité prisé dans une région troublée, ce pays d'Afrique de l'Est est situé face au Yémen, à la sortie de la mer Rouge, dans le détroit de Bab-el-Mandeb où transite une grande part du commerce mondial entre Asie et Occident.

La France, ancienne puissance coloniale de plus en plus contestée sur le continent, y dispose de bases militaires en compagnie des États-Unis et de la Chine.