À Istanbul, une église fait communier chrétiens et musulmans

La scène se reproduit chaque premier du mois, si bien que la petite église, dissimulée derrière un haut mur surmonté de grilles et de barbelés, est surnommée l'"église du premier du mois". (AFP)
La scène se reproduit chaque premier du mois, si bien que la petite église, dissimulée derrière un haut mur surmonté de grilles et de barbelés, est surnommée l'"église du premier du mois". (AFP)
La scène se reproduit chaque premier du mois, si bien que la petite église, dissimulée derrière un haut mur surmonté de grilles et de barbelés, est surnommée l'"église du premier du mois". (AFP)
La scène se reproduit chaque premier du mois, si bien que la petite église, dissimulée derrière un haut mur surmonté de grilles et de barbelés, est surnommée l'"église du premier du mois". (AFP)
À l'entrée de l'église, les visiteurs – majoritairement des femmes – achètent des petites clés et des offrandes, toutes symbolisant un vœu différent: santé, paix intérieure, argent, réussite, mariage, fertilité, "amour infini"...(AFP).
À l'entrée de l'église, les visiteurs – majoritairement des femmes – achètent des petites clés et des offrandes, toutes symbolisant un vœu différent: santé, paix intérieure, argent, réussite, mariage, fertilité, "amour infini"...(AFP).
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Publié le Mardi 08 octobre 2024

À Istanbul, une église fait communier chrétiens et musulmans

  • La scène se reproduit chaque premier du mois, si bien que la petite église, dissimulée derrière un haut mur surmonté de grilles et de barbelés, est surnommée l'"église du premier du mois"
  • "Nous sommes venues avec des amies et le vœu de chacune s'est réalisé !", assure à l'AFP Emine Sanli

ISTANBUL: La file s'étire sur 200 mètres devant l'église Notre-Dame-de-Vefa à Istanbul. Sur l'étroit trottoir, chrétiens et musulmans patientent ensemble, tous venus faire un vœu dans ce lieu de culte orthodoxe grec.

La scène se reproduit chaque premier du mois, si bien que la petite église, dissimulée derrière un haut mur surmonté de grilles et de barbelés, est surnommée l'"église du premier du mois".

"Nous sommes venues avec des amies et le vœu de chacune s'est réalisé !", assure à l'AFP Emine Sanli, une musulmane qui dit être venue à bout d'un problème aux mains grâce aux pouvoirs qu'elle prête à l'eau de la source sur laquelle l'église a été construite, bénie par un prêtre.

"Mais c'est la première fois que je vois une telle foule. C'est peut-être que l'économie va mal", s'amuse la quinquagénaire.

À l'entrée de l'église, les visiteurs – majoritairement des femmes – achètent des petites clés et des offrandes, toutes symbolisant un vœu différent: santé, paix intérieure, argent, réussite, mariage, fertilité, "amour infini"...

Remontant la file, une touriste géorgienne, venue l'an passé, distribue des loukoums, une tradition musulmane: "Quand un vœu se réalise il faut revenir et donner des confiseries aux gens", explique Tamar Khurtsidze, 35 ans.

"Horizons différents" 

Aysun Zirhli, foulard noir en chignon, pioche un loukoum. Est-ce paradoxal pour cette quadragénaire musulmane de venir faire un vœu dans une église ? "Je ne dirais pas ça. Nous pouvons avoir des religions différentes, mais nous sommes tous enfants de Dieu", répond-elle.

À l'intérieur de l'église, les croyances et les rites s'entremêlent: des femmes se signent à la manière orthodoxe, d'autres prient les mains ouvertes, comme dans l'islam, pendant qu'un prêtre récite une prière le dos tourné à l'assemblée.

Au sous-sol, un homme se penche pour remplir une bouteille d'eau bénite. Sur la fontaine, un message autorise les visiteurs à s'y laver les mains et le visage mais pas les pieds, une pratique réservée à l'islam.

Le père Hieronymos Sotirelis, du patriarcat oecuménique de Constantinople, duquel dépend l'église, se félicite que ce pèlerinage mensuel "transcende les frontières religieuses".

"La présence de pèlerins d'horizons différents révèle que (...) nous pouvons coexister malgré nos différences culturelles, linguistiques, religieuses et idéologiques", juge-t-il.

À l'extérieur, l'affluence surprend les passants, dans une ville où certaines églises tombent à l'abandon et où de nombreuses autres ont été reconverties en mosquées, dont les illustres Sainte-Sophie et Saint-Sauveur-in-Chora en 2020 et 2024.

Importante minorité dans l'empire ottoman, les chrétiens ne représentent aujourd'hui que 0,2% des 85 millions de Turcs, selon des estimations, conséquence du génocide arménien, des massacres des Assyriens et des Grecs pontiques, des échanges de populations et des pogroms du siècle passé.

"Survécu aux nationalismes" 

L'église Notre-Dame-de-Vefa témoigne du passé multiculturel d'Istanbul, ex-capitale impériale: "Cette tradition de partage d'un espace est une longue tradition héritée des empires, qui réunissaient tant de peuples différents", relève Karen Barkey, titulaire d'une chaire de sociologie et d'étude des religions au Bard College de New York.

La chercheuse recense sur un site internet plusieurs "lieux sacrés partagés" similaires autour de la Méditerranée, en Grèce, en Tunisie ou au Maroc. Des églises, synagogues et sanctuaires musulmans qui "ont survécu à ce type de nationalisme homogénéisateur qui veut que chacun soit dans son propre espace", souligne-t-elle.

Mais, déplore cette native d'Istanbul, "la Turquie n'est vraiment plus un exemple de coexistence religieuse".

"C'était le cas dans l'Empire ottoman, mais ce ne l'est plus", affirme-t-elle en citant la volonté de l'Etat turc de "mettre autant que possible une idéologie sunnite homogène dans l'esprit des gens", au détriment des Chrétiens mais aussi des millions de musulmans alévis du pays, dont les rites diffèrent de ceux de l'islam orthodoxe.

Dans l'interminable file d'attente à l'extérieur de l'église, Serkan Esen prend le contrepied: "Je suis musulman mais je crois en toutes les religions, donc je me rends dans tous les lieux de culte", confesse ce designer.

"Dans l'état actuel du monde, je pense que c'est une bonne chose de venir dans des lieux comme celui-ci et de voir tant de gens et de religions se rassembler", prêche-t-il.


Le forum saoudien sur les récifs se concentre sur le développement rural durable

Ci-dessus, des poissons nagent près des récifs coralliens au large de la côte d'Obhor, à 30 km au nord de la ville de Jeddah, sur la mer Rouge. (Photo d'archives de l'AFP)
Ci-dessus, des poissons nagent près des récifs coralliens au large de la côte d'Obhor, à 30 km au nord de la ville de Jeddah, sur la mer Rouge. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • L'événement d'Al-Ahsa a pour objectif de promouvoir le rôle des communautés dans la croissance économique.
  • Il explorera également les innovations dans les domaines de l'agriculture et du développement rural, favorisant ainsi la croissance économique et la cohésion sociale

RIYADH : Le ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture accueillera le premier Forum international pour le récif saoudien à Al-Ahsa, du 16 au 18 décembre. L'objectif est de renforcer les communautés rurales et de promouvoir leur rôle dans le développement durable.

Maha Aldhahi, cheffe du comité exécutif du forum, a déclaré : « Le forum est essentiel pour faire progresser le développement rural, en s'alignant sur les objectifs de développement durable des Nations unies et sur la Vision 2030 saoudienne. Il soutiendra les communautés rurales, tout en contribuant aux efforts mondiaux et à la recherche en matière d'agriculture durable. »

M. Aldhahi a déclaré que le forum réunira des experts régionaux et internationaux pour relever le défi de l'exode rural, un problème très répandu. Pour y remédier, le forum proposera des solutions pratiques pour que les zones rurales restent économiquement viables, dynamiques et durables.

Il explorera également les innovations dans les domaines de l'agriculture et du développement rural, favorisant ainsi la croissance économique et la cohésion sociale par la création d'emplois et la promotion des investissements, a-t-elle ajouté.

Mme Aldhahi a déclaré que le forum s'appuyait sur le programme saoudien Reef, reconnu par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture comme la plus grande initiative de développement de ce type au monde.

Ce programme a permis de soutenir plus de 77 000 projets agricoles, d'atteindre un taux d'autosuffisance supérieur à 65 % dans des secteurs vitaux et d'offrir des opportunités de perfectionnement et de carrière aux communautés rurales.

Ghassan Bakri, secrétaire général du Saudi Reef Program, a déclaré : « Le programme est un modèle de croissance durable qui s'intéresse à la sécurité alimentaire et à la création d'emplois tout en préservant le patrimoine culturel. En accueillant ce forum, nous souhaitons attirer des partenariats mondiaux et échanger des solutions innovantes pour favoriser l'autonomisation des zones rurales ».

M. Bakri a ajouté que des discussions dynamiques sur des sujets clés, tels que les pratiques agricoles durables, l'entrepreneuriat rural et le rôle des technologies modernes dans l'agriculture, seraient proposées lors du forum.

L'événement de trois jours comprendra également une exposition présentant des pratiques rurales uniques, des œuvres d'artisanat et le travail d'agriculteurs, d'artisans et d'entrepreneurs locaux. Il mettra en lumière la façon dont les techniques traditionnelles s'intègrent aux innovations modernes pour créer des moyens de subsistance durables.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Lavish et Johara Global collaborent pour célébrer la culture saoudienne

Lavish et Johara Global collaborent pour célébrer la culture saoudienne
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  • Les fondatrices de Lavish, Nada Altobaishi et Hala Alsharekh, ont déclaré dans un communiqué : « Lavish Concept Store est plus qu'une simple destination pour le luxe et le style.
  • Cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.

LONDRES : Lavish Concept Store et Johara Global ont uni leurs forces jeudi pour organiser un événement célébrant la beauté intemporelle et les riches traditions de la culture saoudienne, dans le pop-up Lavish du Music Room, à Mayfair, à Londres.

Lavish Concept Store encourage la créativité et l'innovation, tandis que Johara Global est une plateforme qui soutient les femmes leaders et leur permet de réaliser leur potentiel.

cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.
cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.

Conformément à la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.

Un défilé de mode présentant des costumes traditionnels saoudiens a permis de mettre en valeur l'artisanat complexe et le riche patrimoine de la région.

Dans un communiqué, les fondatrices de Lavish, Nada Altobaishi et Hala Alsharekh, ont déclaré : « Lavish Concept Store est plus qu'une simple destination pour le luxe et le style ; c'est une plateforme où l'innovation, la culture et la créativité se développent.

« Notre engagement : proposer des produits exclusifs et de grande qualité tout en valorisant le travail d'artistes et d'artisans émergents.

« Notre vision est de redéfinir l'expérience de la vente au détail en mariant l'élégance intemporelle aux dernières tendances, tout en défendant l'expression artistique et la diversité culturelle. Chez Lavish, nous nous efforçons d'inspirer la confiance et d'élever le niveau de vie au quotidien par la fusion du luxe, de la culture et de l'innovation. »

cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.
cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.

Katie Partridge, fondatrice et présidente de Johara Global, et Intisar Alyamani, PDG de Johara Global, ont déclaré dans un communiqué : « Johara Global a été créé avec la mission de combler le fossé est-ouest et d'encourager le leadership féminin à travers nos quatre principaux piliers. De telles collaborations ont un impact durable et puissant sur la communauté. Nous sommes ravis d'unir nos forces pour y parvenir. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 

 

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Le chef de la GEA saoudienne nommé personnalité la plus influente de la dernière décennie aux MENA Effie Awards

Le chef de l'Autorité générale du divertissement d'Arabie saoudite a été nommé personnalité la plus influente de la dernière décennie lors de la cérémonie des MENA Effie Awards qui s'est tenue à Riyad. (Effie Awards MENA)
Le chef de l'Autorité générale du divertissement d'Arabie saoudite a été nommé personnalité la plus influente de la dernière décennie lors de la cérémonie des MENA Effie Awards qui s'est tenue à Riyad. (Effie Awards MENA)
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  • La contribution de Turki Alalshikh au secteur du divertissement du Royaume honorée

RIYAD: Le chef de l'Autorité générale du divertissement d'Arabie saoudite a été nommé personnalité la plus influente de la dernière décennie lors de la cérémonie des MENA Effie Awards à Riyad, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

L'événement, qui s'est tenu jeudi dans le cadre du calendrier de la Saison de Riyad de cette année, a honoré la contribution de Turki Alalshikh au secteur du divertissement du Royaume et à son émergence en tant que plaque tournante mondiale pour les événements de classe mondiale, a ajouté la SPA.

Alalshikh a remercié les dirigeants de l'Arabie saoudite pour leur soutien dans son discours de remerciement, attribuant cette réussite aux "efforts de collaboration du peuple de la nation".

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Il a ajouté que cette reconnaissance était un clin d'œil à la stature mondiale croissante du Royaume dans le secteur du divertissement.

La 15e édition des MENA Effie Awards, qui se tenait pour la première fois en Arabie saoudite, a célébré l'innovation et l'excellence dans les secteurs du marketing et de la publicité dans l'ensemble du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord.

Cette dernière consécration fait suite à la récente distinction d'Alalshikh comme l'une des 50 personnalités les plus influentes du monde de la boxe et des arts martiaux mixtes, décernée par le journal en ligne britannique The Independent au début de l'année.

Sous la direction d'Alalshikh, la GEA a transformé le secteur du divertissement du Royaume, la Saison de Riyad devenant un événement phare attirant des millions de visiteurs chaque année.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com