Le Maroc et l’UE face à une nouvelle ère de tensions agricoles et halieutiques

Les drapeaux marocain et européen sont vus lors de la signature d'un accord entre l'UE et le Maroc à Rabat le 23 avril 2007 permettant à 137 navires de l'UE de pêcher pendant quatre ans dans les eaux marocaines en échange de 36,1 millions d'euros par an (Photo, AFP).
Les drapeaux marocain et européen sont vus lors de la signature d'un accord entre l'UE et le Maroc à Rabat le 23 avril 2007 permettant à 137 navires de l'UE de pêcher pendant quatre ans dans les eaux marocaines en échange de 36,1 millions d'euros par an (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 07 octobre 2024

Le Maroc et l’UE face à une nouvelle ère de tensions agricoles et halieutiques

  • Saisie par les indépendantistes du Sahara occidental, l’autorité judiciaire de l’Union européenne a estimé mercredi 29 septembre que ces traités portant sur la pêche et l’agriculture n’avaient pas recueilli « le consentement du peuple » de ce territoire r
  • Les indépendantistes du Front Polisario qui revendiquent depuis les années 70 cette ancienne colonie espagnole ont saisi le tribunal de l’Union européenne pour affirmer le caractère « litigieux » de ces traités.

RIYAD : La Cour de justice de l'Union européenne a finalement statué vendredi que les accords de pêche et d'agriculture conclus entre l'UE et le Maroc en 2019 étaient annulés en raison de l'absence de consentement du peuple du Sahara occidental.

Saisie par les indépendantistes du Sahara occidental, l’autorité judiciaire de l’Union européenne a estimé mercredi 29 septembre que ces traités portant sur la pêche et l’agriculture n’avaient pas recueilli « le consentement du peuple » de ce territoire revendiqué par le Maroc.

Le Sahara occidental est un territoire situé au nord-ouest de l’Afrique : bordé par l’Atlantique, il est limitrophe du Maroc (au nord), de l’Algérie (au nord-est) et de la Mauritanie (à l'est et au sud).

Depuis les années 70, un conflit quant au statut de ce territoire oppose le Maroc et le Front Polisario, mouvement qui milite pour l’exercice par le peuple du Sahara occidental de son droit à l’autodétermination et la création d’un État sahraoui souverain.

Outre ce différend territorial, le conflit a porté, au fil des ans, sur la légalité d’accords économiques conclus en particulier par le Maroc et traitant notamment de l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental ainsi que des eaux adjacentes à celui-ci.

En 2019, le Maroc et l’Union européenne ont conclu deux accords commerciaux. L’un accorde des « tarifs préférentiels aux produits » agricoles importés du Maroc vers l’UE, l’autre « autorise des navires européens à accéder aux eaux atlantiques, y compris celles adjacentes au Sahara occidental ».

Les indépendantistes du Front Polisario qui revendiquent depuis les années 70 cette ancienne colonie espagnole ont saisi le tribunal de l’Union européenne pour affirmer le caractère « litigieux » de ces traités.

Ces accords, considéré comme litigieux par les Sahraouis, ne conférait en réalité à ce peuple aucun avantage précis, concret, substantiel et véritable, découlant de l’exploitation des ressources naturelles de ce territoire, et proportionnel à l’importance de cette exploitation.

Et comme une importante partie de cette population vit en dehors de ce territoire, ce processus de consultation n’était donc pas de nature à établir un tel consentement de la part de ce peuple bien que les pays occidentaux notamment l’Espagne et la France qui ont dernièrement reconnu la souveraineté du Maroc sur le territoire sahraoui, considéré par l’ONU comme un « territoire non autonome »

Mercredi 29 septembre, l’autorité judiciaire a tranché en leur sens en annulant ces accords au motif qu’ils doivent préalablement recueillir le consentement du peuple du Sahara occidental. Ces derniers restent toutefois en vigueur pendant deux mois « afin de préserver l’action extérieure de l’Union et la sécurité juridique de ses engagements internationaux ». 

Le conseil exécutif de l’union Européenne a pris note d’une décision séparée vendredi exigeant que certains produits notamment les fruits et les légumes du Sahara occidental soient étiquetés comme provenant du territoire.

La Commission européenne analyse actuellement les arrêts en détail et accorde un délai de 12 mois avant l’exécution du verdict afin d’éviter des retombées négatives graves pour l’action extérieur de l’Union.

Avec l’annulation de cet accord de pêche, le Maroc devrait perdre les 52 millions d’euros par an qu’il devrait recevoir pendant quatre ans pour avoir autorisé 128 navires européens, pour la plupart espagnols, à pêcher dans les eaux au large de la côte ouest de l’Afrique. Pour l’Espagne, cet arrêt devrait aussi affecter essentiellement les flottes d’Andalousie, des iles Canaries et de Galice.

Les autorités marocaines ont déclaré que le Royaume chérifien n’est nullement concerné par la décision de la Cour de justice et affirme que le Maroc n’a participé à aucune des phases de cette procédure et précise que cette décision comporte des errements juridiques évidents et des erreurs de fait suspectes.

Cette situation pourrait toutefois affecter les relations diplomatiques entre le Maroc et l’Union européenne, nécessitant des négociations futures pour établir de nouveaux accords ou pour réviser des conditions déjà existantes. Les Deux parties devront travailler ensemble afin de trouver des solutions viables qui prennent en compte les intérêts économiques et environnementaux.

 


En septembre, l'Arabie saoudite a attiré plus de la moitié des financements de start-ups de la région MENA

En septembre, l'Arabie saoudite a attiré plus de la moitié des financements de start-ups de la région MENA
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  • Les investisseurs expriment leur confiance dans le talent entrepreneurial saoudien en injectant 165 millions de dollars dans 13 entreprises.
  • La fintech est devenue le secteur le plus important en septembre, attirant 134,84 millions de dollars.

RIYADH : L'écosystème des startups au Moyen-Orient et en Afrique du Nord connaît une croissance significative, l'Arabie saoudite apparaissant comme un moteur essentiel de l'activité de financement.

Selon un récent rapport de Rasmal, les startups de la région MENA ont levé un total de 328,3 millions de dollars auprès de 60 entreprises en septembre, ce qui témoigne de la confiance croissante des investisseurs dans les talents entrepreneuriaux de la région.

Cette augmentation du financement souligne le rôle croissant de la région MENA dans le paysage mondial des startups, alimenté par des initiatives gouvernementales et un appétit croissant pour le risque et l'innovation dans le secteur privé.

L'Arabie saoudite a mené les efforts de financement régionaux, obtenant 165,34 millions de dollars pour 13 startups, ce qui représente plus de la moitié du capital total levé dans la région MENA. Cet investissement important souligne les objectifs stratégiques de diversification économique du Royaume décrits dans Vision 2030, qui vise à réduire la dépendance au pétrole et à favoriser la croissance dans les secteurs de la technologie et de l'innovation.

Des villes comme Riyad et Jeddah émergent en tant que pôles de startups clés, soutenues par des initiatives gouvernementales et des investissements privés croissants qui contribuent à un écosystème solide pour la croissance entrepreneuriale.

Les programmes gouvernementaux, notamment le Fonds d'investissement public et diverses initiatives axées sur le capital-risque, ont joué un rôle déterminant dans cette transformation. L'attitude proactive du gouvernement saoudien a attiré des investissements privés, avec des sociétés de capital-risque, des accélérateurs et des incubateurs désireux de cultiver les talents locaux.

En bref 
*Les startups de la région MENA ont levé 328,3 millions de dollars auprès de 60 entreprises en septembre.
*Les villes saoudiennes comme Riyad et Jeddah émergent comme des centres de startups clés soutenus par des initiatives gouvernementales.
*Les Émirats arabes unis sont devenus un autre acteur important de l'écosystème des startups de la région MENA, avec 114,32 millions de dollars levés par 28 entreprises.
*L'Égypte a attiré 25,09 millions de dollars, principalement dans les secteurs de la technologie et de l'innovation.
*Des pays comme Bahreïn, Oman et le Maroc suscitent également l'intérêt des investisseurs, bien qu'à moindre échelle par rapport aux leaders régionaux.

Ces efforts favorisent la mise en place d'un environnement propice aux startups dans divers secteurs tels que la technologie, la logistique, les soins de santé et l'énergie, jetant ainsi les bases d'une croissance durable à long terme.

Les Émirats arabes unis sont devenus un autre acteur important de l'écosystème des startups de la région MENA, en levant 114,32 millions de dollars auprès de 28 entreprises. Dubaï, en particulier, continue d'attirer les investisseurs grâce à ses politiques favorables aux entreprises et à son statut de porte d'entrée mondiale.

En septembre, des secteurs comme la fintech, le commerce électronique et la technologie immobilière ont fait l'objet d'investissements substantiels, renforçant l'engagement des Émirats arabes unis à devenir un leader de la technologie financière. Des initiatives telles que le Dubai International Financial Centre Innovation Hub ont joué un rôle essentiel en attirant des fonds et des talents dans la région.

Cette croissance souligne les efforts déployés par les Émirats arabes unis pour diversifier leur économie, réduire leur dépendance à l'égard du pétrole et se positionner comme une économie résiliente et axée sur l'innovation. La variété des secteurs bénéficiant d'investissements met également en évidence la stratégie de croissance globale du pays visant à construire un avenir durable et diversifié.

Si l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont dominé le paysage du financement, d'autres pays de la région se sont également montrés prometteurs. L'Égypte a attiré 25,09 millions de dollars, principalement dans les secteurs de la technologie et de l'innovation.

L'écosystème des startups du Caire a bénéficié d'initiatives gouvernementales conçues pour soutenir les petites et moyennes entreprises, en fournissant des infrastructures essentielles aux entreprises en phase de démarrage. Cette croissance s'inscrit dans un contexte économique difficile, l'Égypte étant confrontée à des turbulences dues à l'affaiblissement des politiques monétaires.

Des pays comme le Bahreïn, Oman et le Maroc suscitent également l'intérêt des investisseurs, même si c'est à une moindre échelle par rapport aux leaders régionaux. L'accent mis par Bahreïn sur la fintech et les investissements d'Oman dans la logistique et le commerce électronique indiquent que ces pays ont l'intention d'établir leur présence dans l'écosystème régional. Toutefois, des défis subsistent dans des pays comme l'Irak et le Koweït, où l'instabilité politique et les barrières réglementaires empêchent d'attirer le capital-risque, ce qui se traduit par une répartition inégale des financements dans la région.

Selon le rapport Rasmal, la fintech est devenue le secteur le plus important en septembre, attirant 134,84 millions de dollars. Cette forte concentration souligne l'adoption rapide de solutions financières numériques dans la région et la demande croissante de services bancaires basés sur la technologie. Les gouvernements et les entreprises accordent la priorité à l'inclusion financière, ce qui stimule la croissance du secteur.

La technologie logistique a également attiré l'attention, sous l'effet de l'essor du commerce électronique. Les préférences des consommateurs s'orientant vers les achats en ligne, le besoin de solutions efficaces pour la chaîne d'approvisionnement s'est accru. SHIFT, une entreprise de technologie logistique, a obtenu l'investissement le plus important du mois avec 83 millions de dollars, soulignant l'importance croissante de l'infrastructure pour soutenir le commerce électronique et l'évolution des exigences de la chaîne d'approvisionnement dans la région MENA.

En septembre, ce sont les entreprises en phase finale de développement qui ont obtenu la majorité des financements, soit 129,08 millions de dollars sur le total des fonds levés. Cette tendance indique une préférence croissante des investisseurs pour les entreprises qui ont fait la preuve de leur succès commercial et de leur évolutivité.

Compte tenu des incertitudes économiques mondiales, les entreprises en phase finale de développement dont le modèle d'entreprise a fait ses preuves sont souvent considérées comme des investissements plus sûrs. Néanmoins, les entreprises en phase de démarrage continuent de jouer un rôle essentiel dans l'écosystème, les startups en phase d'amorçage ayant levé 57,30 millions de dollars dans le cadre de 33 opérations, ce qui témoigne d'un intérêt constant pour le développement de nouvelles idées et d'entreprises émergentes.

La présence d'incubateurs et d'accélérateurs soutenus par le gouvernement reste cruciale pour soutenir les entreprises en phase de démarrage, en leur fournissant un mentorat et une infrastructure pour faciliter leur croissance. Toutefois, le rapport Rasmal a mis en évidence une importante disparité entre les sexes en matière de financement : les fondateurs masculins ont obtenu 96,79 % des fonds levés en septembre, tandis que les fondatrices n'en ont reçu que 3,21 %. Ce déséquilibre souligne les difficultés persistantes auxquelles sont confrontées les femmes entrepreneurs pour accéder au capital-risque.

Pour combler cette lacune, il faudra adopter une approche d'investissement plus inclusive, avec un soutien accru aux startups dirigées par des femmes. Des initiatives telles que le programme TiE Women MENA s'efforcent de promouvoir l'inclusion des genres, mais des mesures supplémentaires sont nécessaires pour favoriser un paysage entrepreneurial équilibré et diversifié dans l'ensemble de la région.

Parmi les startups notables financées en septembre, on peut citer Syarah, un marché de vente de voitures en ligne qui a levé 40 millions de dollars, et TON, une entreprise de fintech qui a obtenu 30 millions de dollars. Ces entreprises illustrent la diversité des secteurs qui gagnent en traction, de l'e-commerce automobile aux services financiers, mettant en évidence l'étendue des opportunités pour les investisseurs dans la région MENA.

Dans l'ensemble, l'écosystème des startups de la région MENA est bien positionné pour poursuivre sa croissance, grâce à l'intérêt des investisseurs pour les marchés clés et aux politiques gouvernementales favorables. Toutefois, la montée des tensions géopolitiques pourrait avoir un impact sur cette trajectoire de croissance. L'accent mis sur la fintech et la logistique est susceptible de persister, s'alignant sur la transformation numérique plus large de la région. Simultanément, d'autres industries, telles que les technologies de la santé et les énergies renouvelables, devraient se développer, reflétant les priorités changeantes et les opportunités émergentes.

Les défis, notamment le déficit de financement entre hommes et femmes et les difficultés à attirer du capital-risque dans certains pays, restent importants. Néanmoins, les efforts continus des gouvernements, des investisseurs et des entrepreneurs pour encourager l'innovation sont susceptibles de résoudre progressivement ces problèmes.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 

 


Prévisions Moody's 2025-2027: Le PIB non pétrolier de l'Arabie saoudite devrait croître de 5,5%

Moody's a clairement indiqué que des dépenses publiques soutenues seront essentielles pour soutenir les initiatives de diversification économique. Shutterstock
Moody's a clairement indiqué que des dépenses publiques soutenues seront essentielles pour soutenir les initiatives de diversification économique. Shutterstock
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  • Dans son dernier rapport, l'agence de notation Moody's, basée aux États-Unis, a déclaré que cette croissance marque une amélioration par rapport à la croissance de 4,6 pour cent enregistrée en 2022-2023
  • Les efforts du Royaume pour renforcer son secteur non pétrolier s'alignent sur les objectifs stratégiques de la Vision 2030, qui vise à diversifier l'économie et à réduire la dépendance à l'égard des revenus du pétrole brut

RIYAD: Le produit intérieur brut réel hors hydrocarbures de l'Arabie saoudite devrait croître de 5 à 5,5 pour cent entre 2025 et 2027, grâce à l'augmentation des dépenses publiques, selon une nouvelle analyse.

Dans son dernier rapport, l'agence de notation Moody's, basée aux États-Unis, a déclaré que cette croissance marque une amélioration par rapport à la croissance de 4,6 pour cent enregistrée en 2022-2023 et à la modeste croissance de 1,5 pour cent observée entre 2017 et 2019.

Les efforts du Royaume pour renforcer son secteur non pétrolier s'alignent sur les objectifs stratégiques de la Vision 2030, qui vise à diversifier l'économie et à réduire la dépendance à l'égard des revenus du pétrole brut.

Moody's a souligné que des dépenses publiques soutenues seront essentielles pour soutenir les initiatives de diversification économique.

"Bien que nous nous attendions à ce que l'activité économique hors hydrocarbures reste robuste, les risques de baisse des prix du pétrole et des niveaux de production amplifieront l'arbitrage entre la mise en œuvre de projets de diversification et le maintien d'une position budgétaire et d'un bilan souverain robustes", a noté Moody's dans le rapport.

La récente déclaration prébudgétaire de l'Arabie saoudite, publiée le 30 septembre, souligne l'importance accordée à la diversification de l'économie et aux programmes sociaux, en particulier dans le cadre de la Vision 2030 et de divers giga-projets.

Les dépenses publiques devraient rester élevées, aux alentours de 30 à 32 pour cent du PIB au cours de la période 2025-2027, conformément aux tendances récentes.

"Le niveau relativement élevé des dépenses, qui comprendra probablement une allocation accrue aux dépenses d'investissement, soutiendra la croissance économique hors hydrocarbures et la réduction progressive de l'exposition du royaume à la transition carbone mondiale à long terme", a ajouté l'agence de notation.

Moody's a souligné le rôle crucial du Fonds d'investissement public de l'Arabie saoudite dans les efforts de diversification économique du royaume, notant que le fonds pourrait atténuer les défis économiques pendant les périodes de baisse des prix du pétrole.

"Le rôle du PIF peut réduire certains des risques de mise en œuvre de la diversification économique en cas de baisse des prix et de la production de pétrole. La poursuite d'une croissance robuste de l'activité du secteur privé hors hydrocarbures donnerait également de l'élan aux efforts de diversification", conclut le rapport.

Dans une analyse distincte, S&P Global a récemment projeté une croissance du PIB de l'Arabie saoudite de 1,4 pour cent pour cette année, avec une accélération à 5,3 pour cent prévue en 2025.

Selon l'analyse, cette croissance devrait être soutenue par la stratégie de diversification du Royaume, qui se concentre sur le développement du secteur privé non pétrolier et la réduction de la dépendance à l'égard des revenus du pétrole brut.

Le rapport note également que les réductions potentielles des taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine pourraient profiter aux marchés émergents comme l'Arabie saoudite, en améliorant les fondamentaux de la croissance et en attirant des flux de capitaux plus importants.


Les visiteurs du Royaume dépensent plus de 24 milliards de dollars au premier semestre de 2024

Le ministère saoudien du Tourisme a déclaré que le Royaume avait enregistré une croissance de 8,2% des dépenses des visiteurs étrangers au cours du premier semestre de 2024, par rapport au premier semestre de 2023. (Shutterstock)
Le ministère saoudien du Tourisme a déclaré que le Royaume avait enregistré une croissance de 8,2% des dépenses des visiteurs étrangers au cours du premier semestre de 2024, par rapport au premier semestre de 2023. (Shutterstock)
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  • Les dépenses totales se sont élevées à environ 92,6 milliards de riyals saoudiens (24,5 milliards de dollars; 1 dollar = 0,91 euro)
  • Le Royaume a également enregistré un excédent dans le compte voyage estimé à environ 41,6 milliards de riyals saoudiens, a rapporté l'Agence de presse saoudienne

RIYAD: Le ministère saoudien du Tourisme a déclaré que le Royaume avait enregistré une croissance de 8,2% des dépenses des visiteurs étrangers au cours du premier semestre de 2024, par rapport au premier semestre de 2023.

Les dépenses totales se sont élevées à environ 92,6 milliards de riyals saoudiens (24,5 milliards de dollars; 1 dollar = 0,91 euro). Le Royaume a également enregistré un excédent dans le compte voyage estimé à environ 41,6 milliards de riyals saoudiens, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

L'augmentation des dépenses des visiteurs du Royaume s'inscrit dans le cadre d'une évolution significative du secteur du tourisme. Le Royaume est arrivé en tête de la liste des pays du G20 en termes de croissance du nombre de visiteurs internationaux et de croissance des recettes touristiques internationales au cours des sept premiers mois de 2024, par rapport à la même période en 2019, selon l'Organisation mondiale du tourisme de l'ONU.

Les données publiées confirment l'efficacité des efforts déployés par le système touristique pour jouer le rôle de leader mondial dans le secteur en appliquant les meilleures pratiques en matière de développement touristique, en améliorant les services et les produits touristiques et en coopérant continuellement avec toutes les entités gouvernementales pour soutenir le développement du secteur touristique dans le Royaume.

Ce résultat reflète l'ampleur des efforts déployés par le ministère du Tourisme et les autres entités du système touristique saoudien pour améliorer le secteur et contribuer à la croissance de l'économie nationale, dans le cadre de la stratégie nationale du tourisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com