BRUXELLES : Deux journalistes de la chaîne de télévision belge VTM ont été blessés dans la nuit de mercredi à jeudi à Beyrouth alors qu'ils couvraient une frappe aérienne sur le centre-ville de la capitale libanaise, en plein conflit entre Israël et le Hezbollah, a annoncé leur rédaction.
Le reporter de guerre Robin Ramaekers, souffrant de "fractures au visage", et le cameraman Stijn De Smet, blessé à une jambe, ont tous deux été hospitalisés.
Leur rédaction a pu s'entretenir avec eux par téléphone et ils ne sont pas en danger de mort, a précisé à l'AFP une porte-parole du groupe DPG Media, propriétaire de VTM et du journal flamand Het Laatste Nieuws.
Les circonstances exactes de l'incident sont encore inconnues à ce stade.
DPG Media a expliqué que les deux journalistes avaient été blessés "alors qu'ils voulaient faire un reportage" sur un bombardement ayant frappé dans la nuit le centre-ville de Beyrouth.
Une frappe israélienne sur un centre de secours du Hezbollah en plein cœur de Beyrouth a fait six morts dans la nuit de mercredi à jeudi, après une journée marquée par des combats au sol dans le sud du Liban où huit soldats israéliens ont péri.
Poursuivant son offensive contre le Hezbollah, mouvement islamiste libanais soutenu par l'Iran, Israël a mené au total dans la nuit 17 raids sur Beyrouth et sa banlieue sud, selon l'agence officielle libanaise NNA.
Le ministère belge des Affaires étrangères a assuré suivre de près la situation de ses deux ressortissants blessés.
Il y a actuellement environ 1.800 Belges au Liban et les autorités consulaires se tiennent prêtes à aider au rapatriement par avion de la "petite centaine" d'entre eux ayant exprimé le souhait de quitter le pays, a aussi souligné la diplomatie belge.