Café Boulud : une touche française sur la scène culinaire de Riyad

Café Boulud, Kingdom Tower vue de l'extérieur.(Fournie)
Café Boulud, Kingdom Tower vue de l'extérieur.(Fournie)
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Publié le Jeudi 03 octobre 2024

Café Boulud : une touche française sur la scène culinaire de Riyad

  • Les épicuriens de Riyad ont une toute nouvelle destination gastronomique à découvrir : le Café Boulud
  • Les épicuriens de Riyad ont une toute nouvelle destination gastronomique à découvrir : le Café Boulud

RIYAD : La capitale saoudienne ne se contente pas de divertir ses visiteurs, elle offre également un choix considérable de restaurants français de renommée mondiale où il est possible de déguster de très bons plats cuisinés avec soin et avec des ingrédients authentiques comme la truffe, le foie gras, les fromages. 

La cuisine française est connue dans le monde entier. Les Français sont fiers et très attachés à leur patrimoine culinaire et ils aiment se mettre à table. Cette cuisine de bon goût, connue et appréciée, s’est enfin installée en Arabie saoudite depuis quelques années et a été accueillie avec engouement par les Saoudiens et les résidents, ravis de pouvoir savourer une cuisine raffinée et de satisfaire enfin leurs papilles.

Chef franҫais et figure internationale de la restauration, Daniel Boulud partage sa passion pour la cuisine, le voyage, la rencontre et l’innovation dans le domaine du fine dining, dans une interview accordée à Arab News en franҫais lors de sa dernière visite à Dubaï. Chef Daniel Boulud et Chef de Cuisine Nicolas Lemoyne. (Zeina Zbibo).
Chef franҫais et figure internationale de la restauration, Daniel Boulud lors de sa dernière visite à Dubaï. Chef Daniel Boulud et Chef de Cuisine Nicolas Lemoyne. (Zeina Zbibo).

Les épicuriens de Riyad ont une toute nouvelle destination gastronomique à découvrir : le Café Boulud, qui fait ses débuts au Moyen-Orient, au Four Seasons Hotel Riyadh. En apportant l'élégance du célèbre restaurant du chef Daniel Boulud au cœur de Riyad,

Ce lieu incarne parfaitement l'essence de la gastronomie française. Inspiré par les riches racines lyonnaises de Boulud, ce nouvel établissement offre une expérience gastronomique raffinée et intemporelle, permettant aux clients d'embarquer pour un voyage culinaire français exquis, où les traditions classiques rencontrent des créations innovantes.

Café Boulud, Kingdom Tower (Photo Fournie)
Café Boulud, Kingdom Tower (Fournie)

Au Café Boulud de Riyad, les convives peuvent savourer un menu soigneusement élaboré qui incarne les saveurs uniques de la cuisine française. Le restaurant s'inspire de quatre muses culinaires : La Tradition, La Saison, Le Potager et Le Voyage. Il propose des plats de saison qui reflètent le meilleur des ingrédients locaux et internationaux. Les plats emblématiques comprennent le magret de canard glacé à la lavande et le bar enveloppé de pommes de terre, ainsi que des saveurs d'inspiration thaïlandaise présentées dans la section « Voyage » du menu.

Conçu par le célèbre studio Rockwell Group, l'intérieur du Café Boulud reflète un mélange de charme ancien et d'élégance contemporaine. L'espace de 130 places est agrémenté de matériaux tels que le verre miroir antique, le marbre et les métaux en bronze, évoquant un sentiment de luxe et d'intimité.

Café Boulud, Kingdom Tower (Photo Fournie)
Café Boulud, Kingdom Tower (Fournie)

Les clients peuvent déguster leur repas dans la salle à manger principale ou sur la terrasse ensoleillée du jardin d'hiver, accessible par de grandes portes vitrées qui s'ouvrent sur un paisible jardin.

Daniel Boulud est un chef cuisinier français renommé, connu pour sa cuisine raffinée et son influence sur la gastronomie moderne. Né à Lyon en 1955, il a été formé dans certaines des meilleures cuisines de France avant de s'installer aux États-Unis.

Il est particulièrement célèbre pour son restaurant phare, Daniel, situé à New York, qui a reçu plusieurs étoiles Michelin et a été acclamé pour sa fusion de techniques françaises classiques et d'ingrédients américains. Boulud a également ouvert plusieurs autres établissements à travers le monde, chacun mettant en avant sa passion pour la gastronomie et son souci du détail.

Outre son rôle de restaurateur, Daniel Boulud est également un auteur de livres de cuisine et une personnalité médiatique, apparaissant fréquemment à la télévision et participant à des événements culinaires. Sa philosophie culinaire repose sur l'idée de célébrer les ingrédients de saison et de créer des plats qui racontent une histoire.

La truffe au chocolat, une déclinaison de chocolat noir accompagné de miel émirati. (Zeina Zbibo).
La truffe au chocolat, une déclinaison de chocolat noir accompagné de miel émirati. (Zeina Zbibo).

En plus de sa réussite culinaire, Boulud est impliqué dans de nombreuses œuvres caritatives, notamment celles axées sur l'éducation alimentaire et la lutte contre la faim. Son impact sur la cuisine contemporaine et son engagement envers la communauté font de lui une figure emblématique dans le monde de la gastronomie.

Le chef exécutif Nicolas Lemoyne dirigera la cuisine du Café Boulud à Riyadh, apportant avec lui des années d'expérience sous la tutelle du chef Daniel Boulud lui-même. Originaire de Lyon et formé dans les cuisines de Paul Bocuse, Nicolas veillera à ce que le restaurant respecte les normes les plus élevées à tout moment. Sa passion pour l'excellence culinaire transparaîtra dans chaque plat, offrant aux clients de Riyad un véritable goût de France.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Des luttes à l'innovation : Comment le calligraphe saoudien Abdulaziz Al-Rashedi a révolutionné l'écriture arabe

3punt 5. (Fourni)
3punt 5. (Fourni)
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  • « Je ressens une lumière sacrée dans les lettres », déclare Abdulaziz Al-Rashedi

DUBAÏ : La première passion du calligraphe saoudien et professeur d'arts Abdulaziz Al-Rashedi a toujours été le stylo. Son intérêt pour l'écriture a commencé à l'école primaire dans les années 1980, dans sa ville natale de Médine.

Al-Rashedi parle de tenir un stylo comme un musicien pourrait parler de son instrument. Aux yeux du calligraphe, l'écriture est un acte artistique, comme une danse, qui possède sa propre magie.

« Ce que j'aimais dans le stylo, c'était la façon dont l'encre en coulait », confie-t-il à Arab News. « Le stylo m'a conduit à mon amour pour la calligraphie arabe. »

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Al-Rashedi parle de la tenue d'un stylo comme un musicien parlerait de la tenue de son instrument. (Fourni)

Cependant, il a dû faire face aux défis posés par l'environnement social conservateur du Royaume dans les années 1980 et 1990.

« Les gens ne considéraient pas l'art comme quelque chose d'important. À cette époque, ils pensaient que l'art ne rapportait pas d'argent. Pour eux, c'était une perte de temps », explique-t-il. « Dans un tel environnement déprimant, je souffrais du manque d'intérêt des gens. Ils disaient que l'écriture me distrairait de mes études. Mais en réalité, cela m'encourageait à étudier. »

Son intérêt pour la calligraphie n'a pas échappé à tout le monde. Le père d'Al-Rashedi, aujourd'hui décédé, l'a toujours soutenu.  

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3punt 2. (Fourni)

« Il croyait en l'écriture et en sa préservation », déclare Al-Rashedi. « Il pensait que je faisais quelque chose d'important de ma vie, même si d'autres pensaient le contraire. Ils comparaient cela à des gribouillages. En réalité, je faisais de l'art tout seul. Aucun de mes amis ne partageait cet intérêt avec moi et il n'y avait aucun institut de calligraphie pour encourager ce talent. La situation était très difficile. »

Mais en 1993, Al-Rashedi a appris qu’il existait en effet un maître calligraphe saoudien vivant à Médine : Ahmad Dia. Ce dernier a gentiment accepté de lui enseigner les bases de la calligraphie arabe. Et, peut-être tout aussi important, il l’a fait dans sa maison, qu'Al-Rashedi compare à une école, un musée et un lieu de rencontre pour calligraphes.

« J'étais jeune, mais il me traitait comme un homme », se souvient l'artiste. « Pour nous, les calligraphes, il était comme un père spirituel, qui a planté en nous une graine de détermination. Il nous a toujours encouragés et ne nous a jamais réprimandés si notre écriture n'était pas parfaite. »

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3punt 4. (Fourni)

Al-Rashedi est resté en contact avec son mentor jusqu'à la mort de Dia en 2022, lors de la pandémie de COVID. « Lorsqu'il est mort, c'est comme si la lumière s'était éteinte », confie-t-il.

Al-Rashedi s'est également formé en recopiant les œuvres d'une autre figure importante : Hashem Al-Baghdadi, le calligraphe et éducateur irakien influent, qui a publié des ouvrages sur les règles de la calligraphie arabe. Al-Rashedi décrit l'époque avant les réseaux sociaux comme une « période véritablement sombre », où il n'y avait aucune opportunité d'organiser des expositions ou de partager son travail avec les autres.

« Les gens ne communiquaient pas entre eux. C’était une période qui manquait (d’opportunités) et même de bons matériaux, comme des stylos et du papier », se souvient-il.

Mais avec l’avènement des réseaux sociaux, notamment Facebook, et l’ouverture de quelques galeries d’art, dont Athr Gallery à Djeddah en 2009, les choses ont considérablement changé. Aujourd’hui, Al-Rashedi peut partager ses œuvres sur Instagram et d’autres plateformes, montrant les compétences qu’il a perfectionnées au cours de trois décennies de pratique.

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Sa fascination pour l'écriture a commencé à l'école primaire, dans les années 80, dans sa ville natale de Madinah. (Fourni)

La calligraphie arabe est une forme d’art respectée à l’échelle internationale, existant depuis des milliers d’années, utilisée dans les textes islamiques et présente sur des monuments à travers le monde. Quel est donc son secret de longévité ?

« Je me demande souvent pourquoi les courbes de la calligraphie arabe fascinent les gens depuis si longtemps, et je pense que cela a inévitablement un lien avec sa sainteté », explique-t-il. « Allah a été une source d’inspiration pour les calligraphes et leur innovation dans l’écriture. Je ressens une lumière sacrée dans les lettres de la calligraphie arabe. »

Mais Al-Rashedi pense également que, pendant de nombreuses années, la calligraphie est restée figée dans une ornière, sans être touchée par l’innovation ou la créativité modernes.

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3punt 6. (Fourni)

« Beaucoup de calligraphes ont littéralement affirmé que la calligraphie arabe avait atteint sa limite et que personne ne pouvait y ajouter quoi que ce soit de nouveau », dit-il. « Une telle idée est incorrecte. »

En effet, Al-Rashedi a inventé sa propre forme de calligraphie arabe, qu’il appelle « 3punt ». (Il explique que le nom fait référence à la taille des lettres, qui sont écrites à l’aide de trois stylos différents.)

« Cela repose sur l’idée de réduire l’épaisseur des lettres. Habituellement, un seul stylo est utilisé en calligraphie arabe. Mais j’ai découvert que l’épaisseur traditionnelle de l’écriture arabe et l’utilisation d’un seul stylo empêchent l’ajout de nouvelles formes d’écriture au système. »

Basée sur un ensemble de règles strictes, la calligraphie 3punt d’Al-Rashedi contient 55 « sous-types d’écriture », explique-t-il. Elle possède une légèreté et une élégance propres, avec des lignes fluides et soigneusement chorégraphiées en écriture arabe fine.

En fin de compte, Al-Rashedi estime que la calligraphie arabe est une question de liens.  

« Si nous regardons l’écriture latine ou chinoise, sur des lettres comme ‘n’, ‘e’ ou ‘r’, elles se composent de parties distinctes. Mais avec la calligraphie arabe, vous pouvez connecter six ou sept lettres d’un seul trait », dit-il. « Sans aucun doute, l’écriture arabe — en tant que forme d’art — est supérieure à d’autres types d’écriture. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.