Nouvelles frappes israéliennes meurtrières sur le Liban, "au bord du gouffre" selon l'ONU

Des sauveteurs travaillent dans une rue sous un immeuble résidentiel dont les deux derniers étages (G) ont été touchés par une frappe israélienne dans le quartier de Ghobeiri, dans la banlieue sud de Beyrouth, le 24 septembre 2024. (AFP)
Des sauveteurs travaillent dans une rue sous un immeuble résidentiel dont les deux derniers étages (G) ont été touchés par une frappe israélienne dans le quartier de Ghobeiri, dans la banlieue sud de Beyrouth, le 24 septembre 2024. (AFP)
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Publié le Mardi 24 septembre 2024

Nouvelles frappes israéliennes meurtrières sur le Liban, "au bord du gouffre" selon l'ONU

  • Israël mène mardi de nouvelles frappes contre le Hezbollah au Liban, dont l'une a tué un responsable militaire du mouvement, au lendemain de bombardements qui ont fait plus de 550 morts
  • L'armée a annoncé mardi après-midi mener "des frappes massives" sur des cibles du Hezbollah, après de premiers raids sur "des dizaines de cibles" du mouvement dans le sud du Liban

BEYROUTH: Israël mène mardi de nouvelles frappes contre le Hezbollah au Liban, dont l'une a tué un responsable militaire du mouvement, au lendemain de bombardements qui ont fait plus de 550 morts, attisant la crainte d'un embrasement régional près d'un an après le début de la guerre à Gaza.

"Le Liban est au bord du gouffre", a lancé le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, devant l'Assemblée générale des Nations unies à New York, qui s'est ouverte en pleine escalade militaire entre l'armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas palestinien.

La situation à Gaza "est un cauchemar permanent qui menace d'emporter toute la région dans le chaos. A commencer par le Liban", a ajouté Antonio Guterres en réclamant un cessez-le-feu "immédiat" dans le territoire palestinien.

L'armée israélienne a elle annoncé avoir tué dans une frappe aérienne mardi à Beyrouth, "Ibrahim Mohammed Kobeissi, le commandant du système de missiles et de roquettes" du mouvement islamiste. Une source proche du Hezbollah a confirmé le décès du "commandant militaire".

Le raid, dans la banlieue sud de la capitale, un des bastions du Hezbollah, a tué six personnes selon le ministère de la Santé, détruisant deux étages d'un immeuble situé dans une zone densément peuplée, selon un photographe de l'AFP.

- "Frappes massives" -

L'armée a annoncé mardi après-midi mener "des frappes massives" sur des cibles du Hezbollah, après de premiers raids sur "des dizaines de cibles" du mouvement dans le sud du Liban.

"Nous continuerons à frapper le Hezbollah. Et je dis au peuple libanais: notre guerre n'est pas contre vous" mais "contre le Hezbollah", a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, dans une vidéo diffusée par son bureau.

Le Hezbollah a lui revendiqué des tirs de roquettes Fadi 2 vers Israël et annoncé avoir visé des sites militaires proches d'Haïfa, le grand port du nord, dont une "usine d'explosifs" à environ 60 kilomètres de la frontière libanaise, ainsi que la ville de Kiryat Shmona.

A Haïfa, survolée par les avions de combat, les écoles, universités et magasins sont restés fermés, selon une journaliste de l'AFP.

Les bombardements de lundi, d'une intensité sans précédent depuis le début des échanges de tirs à la frontière israélo-libanaise en octobre 2023, ont visé environ 1.600 cibles du Hezbollah, selon l'armée, dans le sud du Liban et la vallée de la Békaa, dans l'est.

Ils ont fait 558 morts, dont 50 enfants et 94 femmes, et 1.835 blessés, selon les autorités du pays, le plus lourd bilan humain en une journée depuis la fin de la guerre civile (1975-1990). L'armée israélienne a fait état d'un "grand nombre" de membres du Hezbollah tués.

Des dizaines de milliers de personnes, selon l'ONU, ont fui les zones bombardées, vers Saïda, la plus grande ville du sud, Beyrouth ou la Syrie.

Mardi, de longues files de voitures étaient bloquées sur la route menant vers la capitale. A Saïda, les gens formaient des files d'attente devant les stations-service et les boulangeries.

Les écoles et universités resteront fermées jusqu'à la fin de la semaine dans le pays. De nombreuses compagnies aériennes ont annoncé mardi suspendre leurs vols à destination de Beyrouth.

- "Jour de terreur" -

"C'était un jour de terreur", a raconté à l'AFP Thuraya Harb, une Libanaise de 41 ans réfugiée près de Beyrouth après huit heures de route depuis Toul, son village du sud.

"Je ne voulais pas partir, mais les enfants avaient peur", a ajouté cette femme.

Le responsable d'un centre de santé à Saksakiyeh, près de Saïda, a décrit des scènes d'horreur.

Il y avait "de nombreux morts: des enfants, des femmes, des personnes dont les membres, le nez ou la main avaient été arrachés, la tête cassée", d'autres qui étaient "éventrés", a déclaré le docteur Moussa Youssef, soulignant que "90% des blessés" arrivés au centre "étaient des enfants".

Israël a annoncé à la mi septembre déplacer le "centre de gravité" de ses opérations militaires vers le nord du pays, pour permettre le retour de dizaines de milliers d'habitants déplacés.

Le ministre de la Défense, Yoav Gallant, a estimé lundi que le Hezbollah vivait sa "semaine la plus difficile depuis sa création" en 1982.

Le Hezbollah a lui juré de continuer à attaquer Israël "jusqu'à la fin de l'agression à Gaza", où la guerre a été déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien. Depuis, les échanges de tirs n'ont pas cessé à la frontière nord d'Israël avec le Liban.

Ils se sont intensifiés depuis la vague d'explosions meurtrières des appareils de transmission du Hezbollah, attribuée à Israël, les 17 et 18 septembre au Liban, puis une frappe israélienne le 20 septembre sur la banlieue sud de Beyrouth, qui a décapité l'unité d'élite du mouvement.

- "Incompréhensible" -

A la tribune des Nations unies, le président américain Joe Biden a fait écho aux inquiétudes du chef de l'ONU, mettant en garde contre une "guerre généralisée" au Liban et estimant qu'il était "temps de finaliser maintenant" un accord de cessez-le-feu à Gaza.

Le nouveau président iranien, Massoud Pezeshkian, a affirmé mardi sur CNN que le Hezbollah ne pouvait "pas rester seul" face à Israël. Il a fustigé comme "incompréhensible" l'"inaction" des Nations unies envers Israël, sur X.

La France a demandé la convocation d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, l'Irak demandant une "réunion urgente" des pays arabes.

Malgré l'inquiétude générale, les deux camps comprennent les risques d'une guerre à grande échelle, estime toutefois l'analyste politique israélien Michael Horowitz.

"C'est une situation extrêmement dangereuse, mais, à mon sens, elle laisse encore la place à la diplomatie pour éviter le pire," a-t-il affirmé à l'AFP.

L'attaque du Hamas qui a déclenché la guerre à Gaza, le 7 octobre 2023, a entraîné la mort de 1.205 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres officiels israéliens qui inclut les otages morts ou tués en captivité à Gaza.

Sur les 251 personnes enlevées, 97 sont toujours retenues à Gaza dont 33 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a promis de détruire le mouvement islamiste palestinien, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.

Son offensive militaire à Gaza a fait jusqu'à présent 41.467 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU. Elle y a aussi provoqué un désastre humanitaire.


Le Royaume lance des forfaits Hajj pour les pèlerins nationaux via l'application Nusuk

Le ministère du Hadj et de la Omra a lancé les forfaits Hadj de cette année pour les citoyens et les résidents du Royaume. (SPA)
Le ministère du Hadj et de la Omra a lancé les forfaits Hadj de cette année pour les citoyens et les résidents du Royaume. (SPA)
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  • Priorité donnée aux musulmans qui entreprennent le Hajj pour la première fois.
  • Seules les personnes ayant reçu le vaccin obligatoire contre la méningite peuvent réserver des forfaits.

RIYAD : le ministère du Hadj et de l'Omra a lancé les forfaits Hadj de cette année à l'intention des citoyens et des résidents du Royaume. Ceux-ci peuvent désormais être réservés via l'application Nusuk et son portail électronique dédié.

Conformément à l'engagement de l'Arabie saoudite d'élargir l'accès au pèlerinage annuel, le ministère a lancé des forfaits Hajj avec une réservation prioritaire pour les pèlerins qui viennent pour la première fois, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Selon le ministère, les pèlerins doivent avoir effectué la vaccination obligatoire contre la méningite pour accéder aux forfaits, les rendez-vous étant disponibles via l'application Sehhaty.

La plateforme Nusuk offre une expérience conviviale, permettant aux pèlerins de parcourir et de réserver des forfaits avec diverses options de paiement.

L'application Nusuk permet également aux pèlerins d'acheter des articles essentiels pour le Hajj, notamment des vêtements d'ihram et des articles de première nécessité, ainsi que de réserver des billets d'avion dans le cadre de leurs forfaits, ce qui simplifie l'ensemble du voyage de pèlerinage.

Arif Anwar, un habitant d'Alkhobar, s'est félicité de cette annonce auprès d'Arab News : « C'est une excellente nouvelle, je l'attendais. Je vais maintenant faire la réservation via Nusuk pour moi et ma famille, et (nous sommes) impatients d'y être, car la priorité sera donnée aux personnes qui n'ont jamais effectué ce pèlerinage unique, afin de permettre à davantage de musulmans d'accomplir l'un des cinq piliers de l'islam dans un environnement spirituellement inclusif et accessible. »

Abdulrahman Qahtani, originaire de Jeddah, a déclaré : « C'était attendu. Je souhaite accomplir le Hajj cette année, et en remplissant les conditions mentionnées par le ministère, je vais maintenant faire une demande via Nusuk pour accomplir l'un des cinq piliers clés de l'Islam. »

Wissam Dekmak, un Libanais résidant à Riyad, a déclaré : « C'est une bonne nouvelle pour tous les résidents d'entendre cette annonce, qui nous permet de planifier et de réserver le Hajj longtemps à l'avance. Nous pouvons désormais facilement réserver des forfaits via l'application et le portail Nusuk. C'est une initiative étonnante qui simplifie le processus et donne la priorité à ceux qui n'ont pas encore fait l'expérience du Hajj. »

Les forfaits sont accessibles via le portail électronique à masar.nusuk.sa/individuals/local-pilgrims.

« Nous offrons aux pèlerins une variété de forfaits Hajj fournis par des fournisseurs de services autorisés, garantissant une expérience Hajj sans faille », selon le portail Nusuk.

Le forfait Hajj commence à SR8 092 ($2 157) pour le camp Al-Diyafah à Mina avec hébergement partagé. Le deuxième forfait est proposé à SR10 366 pour un camp amélioré offrant des services de haute qualité.

Le troisième forfait coûte SR13 150 pour les six tours de Mina, situées près du pont de Jamarat. Le quatrième forfait, Kidana Al-Wadi Towers, est évalué à SR12 537, offrant un hébergement luxueux dans des tours modernes avec des installations et des repas de pointe.

Ce lancement s'inscrit dans le cadre d'une transformation numérique plus large de l'expérience du Hadj, la plateforme Nusuk servant de compagnon numérique complet.

Le ministère reçoit les demandes des pèlerins par l'intermédiaire du Centre d'assistance aux pèlerins au 1966 (disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7) ou du compte d'assistance aux bénéficiaires sur X (@MOHU_Care).

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Une nouvelle technologie de purification de l'eau potable sera développée en Arabie saoudite

La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable. (Photo Fournie)
La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable. (Photo Fournie)
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  • Stockholm Water Technology a signé un accord avec la société saoudienne DRC-ChemTec pour mettre en œuvre cette technologie au cours des quatre prochaines années.
  • La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable.

RIYAD:  Une nouvelle technologie permettant de purifier l'eau potable à l'aide d'une charge électrique sera développée après la signature d'un accord visant à accroître son utilisation au cours des quatre prochaines années.

La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable.

Stockholm Water Technology a signé un accord avec la société saoudienne DRC-ChemTec pour mettre en œuvre cette technologie au cours des quatre prochaines années.

L'entreprise suédoise a également proposé d'utiliser cette technologie pour traiter les eaux usées dans le Royaume afin qu'elles puissent être utilisées pour l'agriculture.

L'entreprise a indiqué dans un communiqué que cette proposition comprenait un plan visant à éliminer les micropolluants tels que les pesticides, les produits pharmaceutiques et d'autres produits chimiques des eaux usées traitées.

En faisant passer un courant électrique dans l'eau, cette technologie permet d'éliminer les contaminants sans qu'il soit nécessaire de recourir à des filtres à membrane ou à un traitement chimique.

Actuellement, l'Arabie saoudite utilise principalement deux techniques de dessalement pour produire de l'eau potable : le dessalement thermique et l'osmose inverse.

Le dessalement thermique utilise des combustibles fossiles pour chauffer et évaporer l'eau de mer, puis recueillir la condensation propre, tandis que l'osmose inverse fait passer l'eau à travers une membrane filtrante pour éliminer les contaminants.

La déionisation capacitive pourrait permettre de minimiser les déchets et de réduire la consommation d'énergie dans le cadre de la purification de l'eau.

« Le marché du traitement de l'eau en Arabie saoudite est à la pointe des pratiques durables, motivé par le besoin urgent d'une eau propre et sûre dans toutes les industries et par l'importance croissante accordée au recyclage et à la réutilisation de l'eau », a déclaré Karthik Laxman, PDG de Stockholm Water Technology, dans un communiqué.

Husam Aljarba, directeur du développement stratégique de DRC-ChemTec, a ajouté : « DRC prévoit une forte croissance dans les segments résidentiel et industriel, où la flexibilité des systèmes de traitement de l'eau de SWT apportera une valeur unique aux clients ».

La société suédoise fournira 1 750 de ses systèmes et se concentrera dans un premier temps sur la fourniture d'eau potable. Elle se lancera ensuite dans le traitement des eaux usées industrielles et municipales.

DRC-ChemTec installera et entretiendra la technologie et fabriquera les pièces associées, renforçant ainsi la capacité de production locale.

Le dessalement représente environ 75 % de l'approvisionnement en eau de l'Arabie saoudite, qui produit plus de 13,2 millions de mètres cubes par jour.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Gaza: des patients meurent faute de matériel médical, selon un chirurgien américain

Un chirurgien américain travaillant à Gaza a décrit les conditions désastreuses qui règnent dans les hôpitaux, affirmant que les patients palestiniens sont morts en raison du manque de fournitures et d'équipements médicaux. (AFP)
Un chirurgien américain travaillant à Gaza a décrit les conditions désastreuses qui règnent dans les hôpitaux, affirmant que les patients palestiniens sont morts en raison du manque de fournitures et d'équipements médicaux. (AFP)
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  • Le Dr Mark Perlmutter a passé trois semaines à soigner des patients dans les hôpitaux Al-Aqsa et Nasser
  • Il se trouvait à l'intérieur de l'hôpital Nasser lorsqu'une frappe aérienne israélienne a visé le chef des finances du Hamas, Ismail Barhoum

LONDRES: Un chirurgien américain travaillant à Gaza a décrit les conditions désastreuses qui règnent dans les hôpitaux, affirmant que les patients palestiniens sont morts en raison du manque de fournitures et d'équipements médicaux.

Le Dr Mark Perlmutter, qui a passé trois semaines à traiter des patients dans les hôpitaux Al-Aqsa et Nasser, a déclaré à la BBC que les médecins opéraient sans savon, sans antibiotiques et sans appareils de radiographie.

«Le petit hôpital communautaire, Al-Aqsa, est dix fois moins grand que n'importe quel établissement de mon État d'origine – peut-être encore moins – et il a bien géré ces horribles blessures», a-t-il déclaré à la chaîne après son deuxième voyage dans l'enclave palestinienne.

«Néanmoins, en raison du manque d'équipement, beaucoup de ces patients sont morts, alors qu'ils ne seraient certainement pas morts dans un hôpital mieux équipé.»

Il a expliqué avoir soigné des enfants gravement blessés, notamment une jeune fille de 15 ans touchée par des tirs de mitrailleuse israélienne alors qu'elle faisait du vélo, et un garçon du même âge qui se trouvait dans une voiture avec sa grand-mère après avoir reçu l'ordre d'évacuer le nord du pays.

«Ils ont tous deux été déchiquetés par des hélicoptères de combat Apache», a déclaré M. Perlmutter. «La fille aura de la chance si elle conserve trois de ses membres.»

Le Dr Perlmutter se trouvait à l'intérieur de l'hôpital Nasser lorsqu'une frappe aérienne israélienne a visé le chef des finances du Hamas, Ismail Barhoum.

Il a déclaré que Barhoum recevait un traitement médical et qu'il avait le droit d'être protégé en vertu de la Convention de Genève. L'armée israélienne a déclaré qu'il se trouvait à l'hôpital «dans le but de commettre des actes de terrorisme».

La plupart des hôpitaux de Gaza fonctionnant à peine, le Dr Perlmutter a salué l'engagement et le dévouement du personnel médical palestinien, qui, selon lui, vont au-delà des efforts déployés par les médecins étrangers comme lui.

«Ils abandonnent tous leur famille, se portent volontaires et travaillent souvent sans salaire. Nous rentrons chez nous au bout d'un mois, ce qui n'est pas le cas pour eux», a-t-il déclaré.

Le secrétaire adjoint aux affaires humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher, a qualifié la situation à Gaza de «désastreuse», notant que l'aide humanitaire reste bloquée aux postes frontières.

L'assaut d'Israël a tué plus de 15 000 enfants palestiniens à Gaza, a déclaré le ministère de la Santé, ajoutant que depuis qu'Israël a rompu le cessez-le-feu et repris ses frappes le 18 mars, 921 Palestiniens ont été tués.

Le Dr Perlmutter a prévenu que si les attaques israéliennes se poursuivaient, les hôpitaux fonctionnant sans fournitures médicales urgentes verront davantage de blessés palestiniens mourir de blessures qui auraient pu être soignées.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com