Les stades avant-gardistes de l'Arabie saoudite pour la Coupe du monde: Une nouvelle ère pour les infrastructures sportives

Stade international King Salman. (fourni)
Stade international King Salman. (fourni)
Stade du Prince Mohammed bin Salman. (fourni)
Stade du Prince Mohammed bin Salman. (fourni)
Stade ROSHN. (fourni)
Stade ROSHN. (fourni)
Short Url
Publié le Dimanche 22 septembre 2024

Les stades avant-gardistes de l'Arabie saoudite pour la Coupe du monde: Une nouvelle ère pour les infrastructures sportives

  • L'Arabie saoudite est à l'aube d'une transformation remarquable de ses infrastructures sportives, ayant dévoilé des plans pour 15 stades dans le cadre de sa candidature à la Coupe du monde de la FIFA 2034
  • Au cœur de cet ambitieux projet se trouve le Stade International Roi Salmane à Riyad, qui devrait devenir le plus grand stade du Royaume, avec une capacité de 92 760 places

RIYAD: L'Arabie saoudite est à l'aube d'une transformation remarquable de ses infrastructures sportives, ayant dévoilé des plans pour 15 stades dans le cadre de sa candidature à la Coupe du monde de la FIFA 2034. 

Au cœur de cet ambitieux projet se trouve le Stade International Roi Salmane à Riyad, qui devrait devenir le plus grand stade du Royaume, avec une capacité de 92 760 places. Le stade, dont l'achèvement est prévu pour 2029, est conçu en harmonie avec le paysage naturel.

En incorporant des éléments de l'environnement dans son toit, il offre un ombrage et une ventilation efficaces, essentiels au confort dans le climat désertique. Ce stade est destiné à accueillir des événements nationaux importants, des concerts et des rencontres sportives. 

Le stade Prince Mohammed ben Salmane devrait également ouvrir ses portes en 2029, dans la ville de divertissement de Qiddiya, en cours de développement à la périphérie de Riyad. D'une capacité de 46 979 places, ce stade présente une architecture unique à trois côtés qui offre une vue imprenable sur les falaises de Tuwaiq.

Son attrait esthétique est renforcé par l'utilisation de verre irisé et de panneaux solaires, qui mettent en valeur les pratiques durables tout en offrant une expérience visuelle époustouflante. Ce site aura une double fonction: il accueillera une variété d'événements sportifs et d'activités culturelles qui enrichiront le paysage dynamique de la ville. 

Dans ce paysage sportif en pleine évolution, le nouveau stade Murabba se distingue par son caractère communautaire et devrait être achevé d'ici 2032. 

S'inspirant de l'écorce de l'acacia indigène, ce stade innovant met l'accent sur des zones et des espaces personnalisables pour les supporters afin d'accueillir des événements divers en dehors du sport. L'objectif est de créer un environnement qui favorise les liens communautaires et le sentiment d'appartenance.

Le stade ROSHN, situé dans le sud-ouest de Riyad, aura une capacité de 46 000 places, avec un gradin en forme de selle qui améliorera le confort des spectateurs et encouragera les interactions sociales. Les installations environnantes favoriseront les activités culturelles, consolidant ainsi le rôle du stade en tant que partie intégrante de la communauté. 

Le Prince Faisal bin Fahad Sports City Stadium (Stade du Prince Fayçal ben Fahd) est en cours de construction et devrait être achevé en 2027. 

D'une capacité de plus de 46 865 places, cette installation s'inspire d'un modernisme culturellement contextualisé, en utilisant des matériaux d'origine locale et des systèmes à faible consommation d'énergie, y compris de nombreux panneaux solaires. 

Une fois achevé, il servira de siège à un club de football professionnel et accueillera des événements importants, contribuant ainsi à la culture sportive locale. 

Le South Riyadh Stadium, dont l'achèvement est prévu pour 2032, reflète les principes de l'architecture salmanienne, alliant la modernité au riche langage architectural de la région. 

D'une capacité de 47 060 places, le stade intègre des aménagements paysagers résistants à la sécheresse et des systèmes de collecte des eaux de pluie. 

Dans la ville innovante de NEOM, le stade NEOM présente une architecture unique qui place le terrain à plus de 350 mètres au-dessus du sol, offrant une vue imprenable et tirant parti d'une technologie de pointe pour une expérience inégalée pour les spectateurs. 

Prévu pour être achevé en 2032 avec une capacité de 46 010 places, ce stade fonctionnera entièrement à l'énergie renouvelable.

Le stade Qiddiya Coast à Djeddah, qui devrait être achevé en 2032, est conçu pour célébrer la relation entre l'homme et l'eau. 

D'une capacité de 46 096 places, sa forme ondulante évoque l'effet d'ondulation d'une “vague mexicaine”. 

Ce lieu polyvalent accueillera des sports, des concerts et des événements communautaires, créant ainsi un espace dynamique pour les rassemblements et les célébrations. 

Parmi les stades existants, le King Fahad Sports City Stadium (Stade international du Roi Fahd) reste un site de premier plan à Riyad. 

Actuellement en cours de rénovation pour répondre aux normes modernes, il pourra accueillir 70 200 personnes d'ici 2026. 

Connue pour son toit en tissu distinctif inspiré des tentes traditionnelles, cette installation polyvalente a accueilli de nombreux événements internationaux et continuera à jouer un rôle essentiel dans le paysage sportif du Royaume. 

À Djeddah, le King Abdullah Sports City Stadium (Cité sportive du Roi Abdallah) est le deuxième plus grand stade d'Arabie saoudite, avec une capacité de 58 432 places. 

Souvent surnommé “The Shining Jewel” (le joyau brillant) en raison de son architecture géométrique, il a accueilli des clubs de football locaux et devrait faire l'objet de travaux de rénovation afin de se conformer aux exigences de la FIFA. 

Le stade de l'Université du Roi Saoud à Riyad abrite actuellement le club de football Al Nassr, qui prévoit de l'agrandir en prévision d'événements majeurs.

Sa capacité passera à 46 000 places, ce qui permettra de moderniser l'infrastructure tout en préservant son importance historique. 

Le stade de l'université Roi Khalid à Abha et le stade Aramco à Al Khobar font également l'objet de rénovations afin d'améliorer leur capacité et leurs installations. 

Le Jeddah Central Development Stadium (Stade Central de développement de Djeddah) et le King Abdullah Economic City Stadium (Stade de la Cité économique du Roi Abdallah) sont conçus pour intégrer des espaces communautaires, garantissant ainsi qu'ils serviront de lieux polyvalents après leurs rénovations. 

La conception de ces nouveaux stades met l'accent sur l'accessibilité et l'inclusion. Chaque stade disposera de sièges, de toilettes et de places de stationnement réservés à l'accès, afin de répondre aux besoins des fans, quels qu'ils soient, ce qui démontre l'engagement de l'Arabie saoudite à créer des environnements accueillants pour tous les visiteurs. 

En outre, les nouveaux stades saoudiens joueront un rôle essentiel dans la promotion de la responsabilité environnementale grâce à l'intégration de panneaux solaires, de systèmes de récupération des eaux de pluie et à l'utilisation de matériaux locaux. La construction de ces sites devrait créer des milliers d'emplois, stimuler les économies locales et offrir des opportunités aux membres de la communauté.


Le Saudi French Business Council collabore avec CCI France UAE pour accueillir une délégation française

Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
Short Url
  • Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS
  • Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires

RIYAD: Le Conseil d'affaires franco-saoudien collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française.

Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS.

Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires.


Les secteurs industriel et minier saoudiens offrent des opportunités lucratives aux entrepreneurs

Bandar ben Ibrahim Alkhorayef s'exprimant lors du Misk Global Forum 2024. (SPA)
Bandar ben Ibrahim Alkhorayef s'exprimant lors du Misk Global Forum 2024. (SPA)
Short Url
  • Les secteurs industriel et minier de l'Arabie saoudite recèlent des opportunités prometteuses pour les jeunes et les entrepreneurs, a insisté le ministre de l'industrie du Royaume
  • S'exprimant lors du Misk Global Forum 2024 à Riyad, Bandar ben Ibrahim Alkhorayef a déclaré que ces opportunités vont au-delà de l'investissement direct et comprennent le développement d'idées innovantes

DJEDDAH: Les secteurs industriel et minier de l'Arabie saoudite recèlent des opportunités prometteuses pour les jeunes et les entrepreneurs, a insisté le ministre de l'industrie du Royaume.

S'exprimant lors du Misk Global Forum 2024 à Riyad, Bandar ben Ibrahim Alkhorayef a déclaré que ces opportunités vont au-delà de l'investissement direct et comprennent le développement d'idées innovantes pour améliorer l'efficacité de la production, la qualité de la fabrication et la conservation de l'énergie dans les installations industrielles.

Il a expliqué que les institutions travaillant dans le domaine des ressources industrielles et minérales ont mis en place une série d'outils et d'initiatives pour soutenir la croissance des entreprises et faciliter l'investissement pour les jeunes innovateurs dans les deux secteurs, selon l'Agence de presse saoudienne.

Le Royaume a été classé troisième dans le rapport Global Entrepreneurship Monitor pour 2023-2024 - une étude qui évalue les écosystèmes des pays du monde entier.

L'Arabie saoudite a montré des progrès significatifs, avec son score de l'indice du contexte national de l'entrepreneuriat passant de 5 en 2019 à 6,3 en 2022 et 2023.

L'analyse souligne que cela reflète les efforts fructueux du pays pour diversifier son économie et favoriser un climat propice aux propriétaires d'entreprises. Le rapport met également l'accent sur l'entrepreneuriat féminin, avec huit femmes créant de nouvelles entreprises pour dix hommes en 2023.

Alkhorayef a ajouté que les programmes introduits comprennent des solutions financières, notamment le programme 1K Miles, conçu pour aider les entrepreneurs à transformer leurs idées en projets, et l'Industrial Hackathon, qui permet aux jeunes innovateurs de présenter des solutions créatives aux défis auxquels sont confrontées les installations industrielles.

Le ministre a également souligné que le Royaume est devenu un centre mondial pour les entrepreneurs, leur offrant la possibilité de présenter des idées innovantes et de tester leur succès. Il a souligné que le soutien indéfectible du gouvernement aux jeunes crée de vastes opportunités pour la réussite de leurs projets.

Il a souligné que l'Arabie saoudite s'est récemment concentrée sur l'exploitation de ses atouts stratégiques pour développer son secteur industriel et stimuler sa compétitivité. Il s'agit notamment d'utiliser ses ressources naturelles et ses avancées technologiques pour être compétitif au niveau mondial dans les industries émergentes et s'imposer comme un acteur clé dans les chaînes d'approvisionnement internationales.

Au cours de l'événement de la veille, le coprésident de la Fondation Bill et Melinda Gates, Bill Gates, a souligné le rôle crucial de l'innovation pour relever les défis du développement mondial et améliorer la qualité de vie des populations vulnérables.

Gates a insisté sur l'importance d'investir dans la technologie et l'éducation comme fondement d'un avenir durable, soulignant que de tels investissements permettent aux générations futures d'avoir un impact positif sur leurs communautés.

Il a salué le leadership de l'Arabie saoudite en matière d'autonomisation des jeunes, mettant en avant des initiatives telles que le MGF 2024, qui se concentre sur le développement des compétences des jeunes et la promotion de l'innovation et de l'esprit d'entreprise. Il a qualifié le forum de modèle mondial digne d'être imité.

Gates a également appelé au renforcement de la coopération internationale afin de développer des solutions communes pour relever les défis actuels.

Le coprésident a souligné l'importance d'encourager la créativité, le travail d'équipe et la réflexion collective pour construire un avenir plus durable, en insistant sur le fait que la collaboration mondiale pouvait conduire à des avancées transformatrices qui améliorent la vie de millions de personnes.

Le MGF 2024 a annoncé le lancement de l'initiative "Misk Grand Challenges" en partenariat avec la Fondation Gates, visant à inspirer les jeunes à proposer des solutions innovantes aux problèmes mondiaux d'éducation et de citoyenneté, en encourageant la créativité et en engageant des esprits brillants à relever les défis urgents du développement.

Lors d'une table ronde organisée dans le cadre du forum, Abdallah Al-Saleem, PDG et cofondateur de Mushtari, a donné des indications précieuses sur le moment et la manière dont les entrepreneurs devraient chercher des conseils pour leurs entreprises.

"C'est toujours le bon moment pour demander de l'aide", a déclaré Al-Saleem, soulignant l'importance de l'apprentissage continu et de la consultation dans le développement d'une entreprise.

Il a préconisé une approche à deux volets pour la recherche de conseils, en faisant la distinction entre les consultants généraux en affaires et les experts spécifiques à un secteur.

"Il y a deux personnes auprès desquelles il faut chercher de l'aide: les personnes qui ont une connaissance générale du secteur et les personnes qui ont une connaissance spécifique du secteur", a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


COP29: le montant du financement climatique sera plutôt dévoilé à la fin des négociations, selon la France

La ministre française de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, Agnès Pannier-Runacher, quitte le Palais présidentiel de l'Élysée après la réunion hebdomadaire du cabinet, le 13 novembre 2024. (AFP)
La ministre française de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, Agnès Pannier-Runacher, quitte le Palais présidentiel de l'Élysée après la réunion hebdomadaire du cabinet, le 13 novembre 2024. (AFP)
Short Url
  • Le montant du financement climatique, principal point de négociation à la COP29, "n'a pas vocation à être positionné tout de suite" mais plutôt à la fin des débats, a indiqué mercredi la ministre française de la Transition écologique
  • A Bakou, à deux jours de la fin des négociations, les pays en développement ont à nouveau dit mercredi "avoir besoin d'un chiffre" et déploré le "silence radio" des pays développés

PARIS: Le montant du financement climatique, principal point de négociation à la COP29, "n'a pas vocation à être positionné tout de suite" mais plutôt à la fin des débats, a indiqué mercredi la ministre française de la Transition écologique.

A Bakou, à deux jours de la fin des négociations, les pays en développement ont à nouveau dit mercredi "avoir besoin d'un chiffre" et déploré le "silence radio" des pays développés, particulièrement de l'Union européenne. Ils ont réaffirmé leur besoin de 1.300 milliards de dollars annuels pour financer leur transition et faire face aux conséquences du dérèglement climatique.

"Au delà d'un chiffre qui n'a pas vocation à être positionné tout de suite", l'objectif est de trouver "un chemin qui montre une ambition réelle", avec la volonté de trouver un accord sur l'élargissement de la base des contributeurs, laissant sa place aux financements innovants comme de nouvelles taxations internationales, a déclaré Agnès Pannier-Runacher lors d'un point téléphonique avec des journalistes.

"La France veut que la COP29 réussisse" a-t-elle souligné, rappelant que même si elle-même n'est pas sur place, à la suite des tensions diplomatiques entre la France et l'Azerbaidjan, elle "échange à distance" aussi bien avec les négociateurs français à Bakou ainsi qu'avec des ministres présents à Bakou.

Mais, a rappelé une source au cabinet de la ministre, "le chiffre, on n'y est pas encore". Il sera "lâché en toute fin de négociations" et doit être associé à d'autres objectifs "importants" comme la réaffirmation d'une sortie progressive des énergies fossiles ou le financement de l'adaptation, a-t-il souligné.

Ce qui est certain, c'est que les 1.000 milliards qui sont réclamés, "ce ne sera pas 1.000 milliards de finances publiques des pays du nord", a ajouté cette source, demandant que les banques multilatérales de développement et le secteur privé participent aussi au financement.

"Economiquement, passer de 100 milliards (chiffre actuel de l'aide climatique, atteint péniblement en 2022) à 1.000 milliards est impossible sur la base des donateurs existants", a affirmé cette source, rappelant le contexte de finances publiques amoindries de nombre d'économies européennes.

"Sur l'élargissement de la base des contributeurs, il y a des signes d'ouverture, en particulier de la Chine (...) mais nous n'y sommes pas encore. Nous sommes en train de proposer des pistes de compromis pour obtenir cette avancée", a déclaré Mme Pannier-Runnacher, reconnaissant que les négociations "patinent".

Un projet d'accord est censé être publié dans la nuit. Ce ne "sera probablement pas le dernier" mais "on place un certain espoir sur le fait qu'on ait une bonne base de travail demain" a indiqué la ministre française.

Cela pourra "nous donner le sens du chemin restant à parcourir" et "nous dire si on a raison d'être un peu plus optimiste ou si effectivement il faut rester très précautionneux".

"Sur la baisse des émissions et la sortie progressive des énergies fossiles, (...), nous n'y sommes pas" et nous allons "continuer à pousser sur ce sujet", a assuré Mme Pannier-Runnacher, se déclarant aussi mobilisée sur les questions de genre et de droits de l'homme "dans un pays dont on sait que la présidence n'est pas exemplaire en la matière".