RIYAD : L’Arabie saoudite a mis en place une « salle d’opération conjointe » pour rationaliser les efforts des équipes en vue de la tenue de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification en décembre.
Située au Centre national pour le développement du couvert végétal et la lutte contre la désertification, cette salle coordonnera les activités de l’équipe et surveillera les progrès réalisés avant pendant et après la 16ème session de la Conférence des Parties, ou COP16, qui se tiendra à Riyad du 2 au 13 décembre, a rapporté l’Agence de presse saoudienne.
Osama Faqiha, sous-secrétaire à l’environnement au ministère de l’environnement, de l’eau et de l’agriculture, Le centre de contrôle a été inauguré au siège du Centre national pour le développement du couvert végétal et la lutte contre la désertification.
Le centre aidera à améliorer la coordination et la communication entre les équipes, en assurant des opérations fluides et des mises à jour claires sur les tâches et les réalisations.
La salle d’opération est conçue pour améliorer la coordination et la communication entre les équipes, assurer le bon déroulement de la conférence et améliorer la qualité globale du travail et des résultats. Cela s’aligne sur l’objectif de la COP16 de mobiliser les parties prenantes mondiales pour lutter contre la dégradation des terres et promouvoir des pratiques durables de gestion des terres.
La conférence, première du genre au Moyen-Orient et plus grande manifestation multilatérale organisée par l’Arabie saoudite avec 196 pays participants, Le projet de loi abordera la question importante de la dégradation des terres.
Selon les données de la CNULCD, jusqu’à 40 % des terres du monde sont dégradées, ce qui affecte la moitié de l’humanité et provoque des problèmes graves en matière de climat, de biodiversité et de moyens de subsistance.
Si les tendances actuelles persistent, la restauration de 1,5 milliard d’hectares de terres d’ici 2030 sera cruciale pour parvenir à un monde neutre en matière de dégradation des sols.
Les sécheresses sont devenues plus fréquentes et plus graves à l’échelle mondiale, augmentant de 29 % depuis 2000 en raison des changements climatiques et des pratiques de gestion des terres, a-t-il ajouté.
Actuellement, 25 % de la population mondiale est touchée par les sécheresses et trois personnes sur quatre devraient faire face à une pénurie d’eau d’ici 2050.
Cet événement de deux semaines comprendra un segment de haut niveau et des événements connexes, comme le caucus sur les femmes et le forum Business for Land.
Il mettra en lumière les efforts en cours en Arabie saoudite, au Moyen-Orient et ailleurs vers une transition verte grâce à la gestion durable des terres.
La CNULCD sert de plate-forme clé où les gouvernements, les entreprises et la société civile discutent des défis liés à l’utilisation des terres et travaillent en vue de solutions durables.
Il est l’un des trois principaux traités des conventions de Rio, avec ceux sur le changement climatique et la biodiversité.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com