Guide des athlètes saoudiens participant aux Jeux Olympiques de Paris 2024

 L’Arabie Saoudite est prête à écrire un nouveau chapitre de son histoire olympique avec 10 athlètes représentant le Royaume à Paris. (Captures d'écran/X/Instagram)
L’Arabie Saoudite est prête à écrire un nouveau chapitre de son histoire olympique avec 10 athlètes représentant le Royaume à Paris. (Captures d'écran/X/Instagram)
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Publié le Vendredi 26 juillet 2024

Guide des athlètes saoudiens participant aux Jeux Olympiques de Paris 2024

  • Les athlètes saoudiens concourront dans quatre sports: athlétisme, équitation, natation et taekwondo
  • L’Arabie Saoudite est prête à marquer l’histoire olympique avec une délégation de 10 athlètes à Paris

DUBAÏ: L’Arabie Saoudite est prête à écrire un nouveau chapitre de son histoire olympique avec 10 athlètes représentant le Royaume à Paris.

L’Arabie Saoudite est prête à marquer l’histoire olympique avec une délégation de 10 athlètes à Paris, dont sept hommes et trois femmes. Ils participeront à quatre disciplines: athlétisme, équitation, natation et taekwondo.

En 12 participations olympiques, le pays a remporté quatre médailles, la plus récente étant l’argent de Tareq Hamedi en karaté à Tokyo 2020.

Zoom sur les espoirs saoudiens à Paris:

Équitation: retour en force après 12 ans d’absence

Deux des quatre médailles olympiques précédentes de l’Arabie Saoudite ont été remportées en saut d'obstacles, avec Khaled Al-Eid remportant le bronze individuel aux Jeux de Sydney 2000, et le quatuor de Ramzy Al-Duhami, Abdullah Alsharbatly, Kamal Bahamdan et le Prince Abdullah Al-Saud, obtenant le bronze par équipe à Londres 2012.

L’équipe de saut d’obstacles, médaillée de bronze à Londres 2012, revient en lice avec les vétérans Ramzy Al-Duhami et Abdullah Alsharbatly, aux côtés de Khaled Almobty et Abdulrahman Alrajhi. Ils visent le podium en individuel et par équipe.

Al-Duhami et Alsharbatly apportent une riche expérience à l’équipe.

Al-Duhami, 52 ans, participera à ses sixièmes Jeux Olympiques, ayant fait ses débuts à Atlanta en 1996.

Alsharbatly, 41 ans, est six fois médaillé d’or aux Jeux Asiatiques (dont l’or par équipe et individuel à Hangzhou 2023) et a été médaillé d'argent aux Championnats du Monde en 2010.

Les cavaliers saoudiens sont de retour aux Jeux Olympiques pour la première fois depuis 2012 et seront de sérieux prétendants dans les compétitions par équipe et individuelles.

Programme d’équitation - saut d’obstacles au Château de Versailles:

1er août – 12h00 – Qualification par équipe en saut d'obstacles 

2 août – 15h00 – Finale par équipe en saut d'obstacles 

5 août – 15h00 – Qualification individuelle en saut d'obstacles

6 août – 11h00 – Finale individuelle en saut d'obstacles

Mashael s’apprête à marquer l’histoire dans le bassin olympique

En 2012 à Londres, la coureuse Sarah Attar et la judoka Wojdan Shahrkhani ont écrit une page d’histoire en devenant les premières femmes à représenter l’Arabie Saoudite aux Jeux Olympiques. Un pas de géant pour le sport féminin dans le royaume.

Depuis, les Saoudiennes ont fait des progrès remarquables dans l'arène sportive. À Paris, une nouvelle pionnière s’apprête à briller: Mashael Alayed, 17 ans, deviendra la première nageuse saoudienne à plonger dans un bassin olympique.

La jeune athlète a bénéficié d’une place d’universalité – l’équivalent d'une invitation wildcard - pour participer aux séries du 200 mètres nage libre. 

Dans le sillage de Mashael, un autre espoir saoudien fera ses débuts olympiques dans la piscine: Zaid Al-Sarraj, 16 ans, le plus jeune membre de la délégation. Lui aussi bénéficiaire d'une place d'universalité, il s'alignera sur le 100 mètres nage libre.

Programme de natation à Paris La Défense Arena :

28 juillet – 13h00 – Séries du 200m nage libre femmes – Mashael Alayed 

30 juillet – 12h00 – Séries du 100m nage libre hommes – Zaid Al-Sarraj

Abutaleb, l’espoir d'une première médaille olympique féminine pour le Royaume

Médaillée de bronze aux Championnats du monde et ancienne numéro 4 mondiale dans sa catégorie, Dunya Abutaleb s’apprête à fouler la scène olympique avec une ambition légitime: devenir la première femme saoudienne à décrocher une médaille aux Jeux.

À 27 ans, cette résidente de Riyad a déjà marqué l’histoire en devenant la première Saoudienne à se qualifier directement pour les Olympiades, sans recourir à une invitation wildcard. 

Dans la catégorie des -49 kg, Abutaleb devra se mesurer à des adversaires redoutables. Parmi elles, la championne olympique en titre, la Thaïlandaise Panipak Wongpattanakit, et la numéro 1 mondiale espagnole, Adriana Cerezo Iglesias, médaillée d'argent à Tokyo.

Programme de taekwondo au Grand Palais :

7 août – À partir de 10h00 – Femmes -49kg

Un trio saoudien porte les espoirs du Royaume en athlétisme

Trois athlètes saoudiens feront leurs débuts olympiques sur la piste et dans les aires de lancer à Paris, portant haut les couleurs de leur pays.

Mohamed Daouda Tolo a décroché son billet pour le concours de lancer du poids en pulvérisant son propre record d'Asie. Lors d'une compétition à Madrid le mois dernier, il a propulsé l'engin à 21,80m, améliorant de plus d'un mètre sa marque précédente de 20,66m.

À seulement 23 ans, Tolo arrive dans la capitale française auréolé d'une médaille d'argent aux Jeux asiatiques de Hangzhou en 2023. Sa performance récente le place au 10e rang mondial cette saison, faisant de lui un outsider à suivre.

Dans les concours, Hussain Al-Hizam rejoindra Tolo pour défendre les chances saoudiennes à la perche.

À 26 ans, Al-Hizam n'en est pas à son coup d'essai sur la scène internationale. Quatrième aux Jeux Olympiques de la Jeunesse de Nankin en 2014, il a confirmé son potentiel l'an dernier en décrochant le bronze aux Jeux asiatiques de Hangzhou et l'argent aux Championnats d'Asie de Bangkok.

Avec un record personnel à 5,70m et une meilleure performance de la saison à 5,62m, le perchiste saoudien visera les finales à Paris.

Côté féminin, Hibah Mohammed, détentrice des records nationaux du 100m et du 200m, sera l'unique représentante saoudienne en athlétisme.

À 23 ans, la sprinteuse a obtenu une invitation pour le 100m à Paris. Elle tentera d'améliorer son record personnel de 12,24 secondes.

Programme d'athlétisme au Stade de France:

2 août – 11h35 – Tour préliminaire du 100m femmes – Hibah Mohammed

2 août – 21h10 – Qualification du lancer du poids hommes – Mohamed Daouda Tolo 

3 août – 11h10 – Qualification du saut à la perche hommes – Hussain Al-Hizam


Le Sénat achève l'examen du budget de la Sécurité sociale à l'approche d'une semaine décisive

Cette vue générale prise à Paris le 2 avril 2024, montre le Sénat français en séance. Le retour de la taxe lapin : pour responsabiliser les patients qui annulent leurs rendez-vous médicaux, le Sénat français a voté le 22 novembre 2024 l'instauration d'une taxe à la charge de ces patients qui se lèvent, contre l'avis du gouvernement français. (Photo AFP)
Cette vue générale prise à Paris le 2 avril 2024, montre le Sénat français en séance. Le retour de la taxe lapin : pour responsabiliser les patients qui annulent leurs rendez-vous médicaux, le Sénat français a voté le 22 novembre 2024 l'instauration d'une taxe à la charge de ces patients qui se lèvent, contre l'avis du gouvernement français. (Photo AFP)
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  • : Samedi, le Sénat a achevé l'examen du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2025, avant un vote solennel mardi sur ce texte hautement risqué pour le gouvernement de Michel Barnier, qui pourrait être censure.
  • Un vote solennel sur l'ensemble du texte est prévu mardi au Sénat, avec une adoption quasi certaine.

PARIS : Samedi, le Sénat a achevé l'examen du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2025, avant un vote solennel mardi sur ce texte hautement risqué pour le gouvernement de Michel Barnier, qui pourrait être censure.

Après une semaine de débats autour de plusieurs mesures épineuses telles que les retraites, les allègements de cotisations patronales ou encore le temps de travail, la chambre haute a terminé ses travaux en approuvant les prévisions budgétaires du gouvernement.

Elle a notamment validé l'objectif de dépenses de l'assurance maladie (ONDAM) pour 2025, fixé par le gouvernement à 264,2 milliards d'euros. Il a été revu à la hausse de 300 millions d'euros, à la suite de l'attribution d'une enveloppe exceptionnelle de 100 millions d'euros aux maisons de retraite en difficulté, mais aussi pour prendre en compte le dérapage des dépenses de médicaments récemment identifié.

Le gouvernement entend contenir ce dérapage en demandant des efforts complémentaires aux industriels du médicament et au secteur du transport sanitaire.

La Haute Assemblée, dominée par une alliance droite-centristes qui soutient le gouvernement, a globalement approuvé les propositions de l'exécutif, à l'inverse de l'Assemblée nationale qui avait totalement remodelé ce budget de la Sécurité sociale à l'initiative des oppositions, sans pouvoir passer au vote dans les délais constitutionnels.

« Nous avons pris des mesures impopulaires, mais face au déficit qui se creuse, il faut faire face à la réalité et réduire ce train de vie, même si c'est difficile », a réagi auprès de l'AFP la rapporteure générale centriste du Sénat, Élisabeth Doineau.

Un vote solennel sur l'ensemble du texte est prévu mardi au Sénat, avec une adoption quasi certaine.

Le sort de ce projet de budget de la Sécurité sociale sera ensuite entre les mains de quatorze parlementaires — sept sénateurs et sept députés — chargés de trouver un texte de compromis lors d'une commission mixte paritaire (CMP) mercredi au Sénat.

Le camp gouvernemental y sera majoritaire, mais rien n'assure que le « socle commun » s'entende, car une mesure clé sur la baisse des exonérations de cotisations patronales irrite les troupes macronistes.

Si un compromis est trouvé, le texte final sera soumis à un ultime vote dans les deux chambres, avec l'utilisation plus que probable de l'article 49.3 par le gouvernement devant les députés.

Une motion de censure a déjà été annoncée par la gauche, ce qui pourrait provoquer la chute du gouvernement Barnier avant l'hiver si le Rassemblement national décide de la voter.


Darmanin presse Barnier d'inscrire le projet d'autonomie de la Corse à l'ordre du jour du Parlement

Gérald Darmanin a affirmé mercredi soir qu'il allait "tout organisateur pour" qu'un ressortissant ouzbek soupçonné de radicalisation expulsé en novembre vers son pays d'origine (Photo, AFP).
Gérald Darmanin a affirmé mercredi soir qu'il allait "tout organisateur pour" qu'un ressortissant ouzbek soupçonné de radicalisation expulsé en novembre vers son pays d'origine (Photo, AFP).
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  • Dans un entretien à Corse Matin publié samedi, l'ancien ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin presse le Premier ministre Michel Barnier de soumettre au Parlement la « proposition constitutionnelle » reconnaissant un statut d'autonomie à la Corse.
  • « Il faut que la Corse incarne la fin de l'État jacobin », a expliqué samedi M. Darmanin.

PARIS : Dans un entretien à Corse Matin publié samedi, l'ancien ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin presse le Premier ministre Michel Barnier de soumettre au Parlement la « proposition constitutionnelle » reconnaissant un statut d'autonomie à la Corse, un projet interrompu par la dissolution de l'Assemblée.

« Il faut désormais que Michel Barnier la présente au Parlement le plus rapidement possible. C'est ce qu'Emmanuel Macron a dit au président du Conseil exécutif de Corse Gilles Simeoni qu'il a récemment reçu », a déclaré M. Darmanin au quotidien.

« Le plus dur a été fait. Nous avons rétabli la paix civile en Corse. J'ai engagé, à la demande du chef de l’État, un processus historique : pour la première fois, un ministre de l'Intérieur a évoqué la question de l'autonomie que nous avons négociée », déclare également le député (EPR) du Nord.

« Une question se pose désormais : la représentation parlementaire peut-elle adopter la proposition constitutionnelle ? La réponse est oui, et encore plus qu'avant. Il existe une large majorité au Palais-Bourbon entre les LR, avec lesquels nous formons une majorité, les socialistes, les centristes de Liot, et du côté du Sénat. Je demande, je le redis, au Premier ministre d'inscrire ce texte à l'ordre du jour du Parlement. Il ne faut pas avoir peur », insiste M. Darmanin.

Le processus dit de « Beauvau » avait été initié en 2022 par Gérald Darmanin, à la demande d'Emmanuel Macron, pour mettre un terme aux violences sur l'île provoquées par la mort du militant indépendantiste Yvan Colonna. Il avait débouché en mars sur un accord prévoyant « la reconnaissance d'un statut d'autonomie » de la Corse « au sein de la République ».

Mais la dissolution de l'Assemblée nationale a mis un terme aux discussions, laissant de nombreux élus corses craindre l'abandon du projet.

« Il faut que la Corse incarne la fin de l'État jacobin », a expliqué samedi M. Darmanin.

Devant l'Assemblée, la ministre des Territoires Catherine Vautrin avait évoqué un projet de loi constitutionnelle en 2025 devant déboucher, in fine, sur un vote du Congrès « avant la fin de l'année 2025 ».

Par ailleurs, interrogé sur une éventuelle candidature à l'élection présidentielle, M. Darmanin a répondu : « Trop tôt pour le dire. » « Mais je ne m'en désintéresserai pas, j'y porterai de toute façon mes convictions et mes idées », ajoute le député LREM, membre du parti d'Emmanuel Macron mais également proche d’Édouard Philippe (Horizons), et qui a récemment créé un club de réflexion, Populaires.


Macron va marquer le 80e anniversaire de la libération de Strasbourg

Le président français Emmanuel Macron s'exprime lors d'une conférence de presse après avoir visité le brise-glace Almirante viel de la marine chilienne à Muelle Molo de Abrigo, Valparaiso, Chili, le 21 novembre 2024. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron s'exprime lors d'une conférence de presse après avoir visité le brise-glace Almirante viel de la marine chilienne à Muelle Molo de Abrigo, Valparaiso, Chili, le 21 novembre 2024. (AFP)
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  • Emmanuel Macron marque samedi le 80e anniversaire de la libération de Strasbourg du joug nazi avec un hommage à la résistance alsacienne
  • Le chef de l'Etat, qui poursuit un long cycle mémoriel autour des 80 ans de la Libération de la France et de la fin de la Seconde guerre mondiale, est attendu à 11H20 place Broglie pour une cérémonie militaire, avant un discours à l'université

STRASBOURG: Emmanuel Macron marque samedi le 80e anniversaire de la libération de Strasbourg du joug nazi avec un hommage à la résistance alsacienne, aux incorporés de force et à l'historien Marc Bloch qui pourrait être panthéonisé.

Le chef de l'Etat, qui poursuit un long cycle mémoriel autour des 80 ans de la Libération de la France et de la fin de la Seconde guerre mondiale, est attendu à 11H20 place Broglie pour une cérémonie militaire, avant un discours à l'université.

Il se rendra ensuite dans l'ancien camp de concentration nazi de Natzweiler-Struthof, le seul érigé sur le territoire français, à une soixantaine de kilomètres de Strasbourg, alors que l'Alsace était annexée de fait par le IIIe Reich.

Place Broglie, il saluera la mémoire du général Leclerc et des hommes de la Deuxième division blindée, libérateurs de Strasbourg le 23 novembre 1944, après s'être juré trois ans plus tôt lors du serment de Koufra (Libye) de combattre jusqu'à ce que le drapeau français flotte sur la capitale de l'Alsace.

En clin d'oeil, les couleurs de la France seront de nouveau hissées sur la flèche de la cathédrale de Strasbourg durant la cérémonie.

- "Malgré-nous" -

Emmanuel Macron prendra ensuite la parole au Palais universitaire de Strasbourg. "Ce sera l'occasion d'évoquer la résistance des Alsaciens, la libération du territoire et le toujours délicat sujet des incorporés de force d'Alsace-Moselle" dans la Wehrmacht, a indiqué l'Elysée.

Plus de 130.000 Alsaciens et Mosellans, considérés comme Allemands après l'annexion de ces territoires, ont dû intégrer l'armée allemande et 12.000 ne sont jamais revenus, un drame qui reste douloureux dans la région, 80 ans après la fin de la guerre.

Très longtemps, les "Malgré-nous", associés pour certains à l'un des pires massacres de civils commis par les Nazis en Europe occidentale à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) en 1944, sont demeurés un sujet relativement tabou.

"Après la guerre, on va surtout valoriser la mémoire héroïque, résistante, tout ce qui peut refaire le ciment de la France. Et dans toute cette histoire, les +Malgré nous+, ça fait un peu tache, ce n'est pas glorieux, ça ne  permet pas de construire une mémoire qui sera nationale", pointe l'historien Christophe Woehrle.

"80 ans après, il faut poser des mots et des actes, il faut sortir des sentiments" de honte et de la "non-reconnaissance", estime la maire de Strasbourg Jeanne Barseghian qui appelle le président à se prononcer pour l'indemnisation des orphelins de "Malgré-nous".

- Entre France et Allemagne -

Emmanuel Macron pourrait aussi annoncer l'entrée au Panthéon de l'universitaire et résistant Marc Bloch, arrêté par la Gestapo et fusillé trois mois plus tard en 1944, selon plusieurs sources à l'AFP. A l'issue du discours, il remettra aussi la Légion d'honneur à son fils Daniel Bloch.

Professeur d'histoire du Moyen-Age à l'université de Strasbourg de 1919 à 1936, Marc Bloch a renouvelé en profondeur le champ de la recherche historique en l'étendant à la sociologie, la géographie, la psychologie et l'économie.

En 1929, il a notamment fondé avec Lucien Febvre la revue des "Annales d'histoire économique et sociale", qui a eu une résonance universitaire dans le monde entier.

Capitaine et Croix de guerre en 1914-1918, de nouveau mobilisé en 1939, Marc Bloch s'engage dans la résistance au tournant des années 1942/43.

Il est arrêté à Lyon le 8 mars 1944, emprisonné et torturé à la prison de Montluc, puis fusillé le 16 juin avec 29 de ses camarades.

Au Struthof, Emmanuel Macron ravivera la flamme au pied du Mémorial aux héros et martyrs de la déportation, après une "visite sobre et solennelle" du camp où 17.000 personnes périrent.

Le chef de l'Etat visitera également le Musée mémorial d'Alsace-Moselle à Schirmeck, qui retrace l'histoire des habitants de la région, ballotés entre France et Allemagne durant des décennies entre 1870 et 1945, et rend hommage aux 36.000 Alsaciens et Mosellans décédés durant la guerre.