Présidentielle en Algérie: dépôt officiel des candidatures, Tebboune grand favori

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune arrive pour assister à une séance de travail sur l'intelligence artificielle (IA), l'énergie, l'Afrique-Méditerranée au Borgo Egnazia resort lors du sommet du G7 à Savelletri près de Bari, en Italie, le 14 juin 2024. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune arrive pour assister à une séance de travail sur l'intelligence artificielle (IA), l'énergie, l'Afrique-Méditerranée au Borgo Egnazia resort lors du sommet du G7 à Savelletri près de Bari, en Italie, le 14 juin 2024. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
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Publié le Vendredi 19 juillet 2024

Présidentielle en Algérie: dépôt officiel des candidatures, Tebboune grand favori

  • Une dizaine de personnalités ont déposé leur candidature jeudi en vue de l'élection présidentielle du 7 septembre en Algérie
  • M. Tebboune, 78 ans, qui a annoncé le 11 juillet vouloir briguer un deuxième mandat, a remis son dossier en personne à l'autorité électorale Anie

ALGER: Une dizaine de personnalités ont déposé leur candidature jeudi en vue de l'élection présidentielle du 7 septembre en Algérie pour laquelle le président actuel Abdelmadjid Tebboune part en position de grand favori.

M. Tebboune, 78 ans, qui a annoncé le 11 juillet vouloir briguer un deuxième mandat, a remis son dossier en personne à l'autorité électorale Anie.

"Je remercie tous ceux qui me soutiennent, les partis, les organisations et les citoyens. J'espère que l'autorité acceptera le dossier que je viens de déposer", a-t-il déclaré.

M. Tebboune avait décidé en mars d'anticiper -de quatre mois- à début septembre l'organisation de la présidentielle dans le pays nord-africain de 45 millions d'habitants, riche en hydrocarbures et premier exportateur de gaz d'Afrique.

Il avait été élu en décembre 2019 lors d'un scrutin à faible participation (environ 40%), dans la foulée du Hirak, ces manifestations massives prodémocratie qui avaient entraîné la chute en avril de la même année de son prédécesseur Abdelaziz Bouteflika après 20 ans de pouvoir.

M. Tebboune est d'ores et déjà assuré de l'appui de quatre formations politiques de premier plan qui ont formé une alliance, dont l'ancien parti unique FLN (Front de libération nationale) et le mouvement islamiste El Bina d'Abdelkader Bengrina, arrivé deuxième à la présidentielle de 2019.

En février, Amnesty International a estimé que le pouvoir algérien continuait de "réprimer les droits à la liberté d'expression et de réunion pacifique", en "ciblant les voix critiques de la dissidence".

Youcef Aouchiche, le candidat du Front des forces socialistes (FFS), le plus vieux parti d'opposition, très implanté en Kabylie (est), a déploré un "climat peu propice à l'activité politique", se réjouissant d'avoir "surmonté de nombreux obstacles", lors d'une conférence de presse avant son dépôt de dossier.

Avant d'officialiser sa candidature, Saida Neghza, responsable d'une des plus grandes organisations patronales, a souhaité que le "processus électoral se déroule dans un climat de transparence et d'intégrité, sans favoritisme aucun".

Après le retrait de la course de la cheffe du Parti des travailleurs (trotskiste), Louisa Hanoune, seules deux femmes sont en lice: Mme Neghza et Zoubida Assoul, une avocate engagée dans la défense des libertés.

Mme Neghza a évoqué un "processus très difficile" pour "collecter le nombre de soutiens nécessaires".

Pour se porter candidat, les prétendants devaient présenter une liste comportant au moins 600 signatures individuelles de membres élus de différentes assemblées et réparties à travers 29 préfectures, ou bien une liste comportant a minima 50.000 signatures individuelles d'électeurs inscrits sur une liste électorale, avec au moins 1.200 signatures par préfecture.

Le président du principal parti islamiste, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelaali Hassani, a ouvert le bal des dépôts de dossiers, fort de "plus de 90.000 signatures de citoyens" et "de 2.200 élus", selon Ahmed Sadok, un responsable du MSP.

La liste des candidats retenus sera annoncée le 27 juillet et la Cour Constitutionnelle tranchera sur de possibles recours le 3 août.


Trump s'entretient avec Sissi des Houthis et de Gaza

L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient". (AFP)
L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient". (AFP)
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  • Lundi, Donald Trump avait assuré que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran", alors que les Etats-Unis ont déjà mené plusieurs frappes contre les rebelles du Yémen
  • Donald Trump a indiqué mardi s'être entretenu avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, évoquant un appel téléphonique qui s'est "très bien passé"

WASHINGTON: Donald Trump a indiqué mardi s'être entretenu avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, évoquant un appel téléphonique qui s'est "très bien passé".

"Nous avons abordé de nombreux sujets, notamment les progrès militaires considérables que nous avons réalisés contre les Houthis au Yémen qui détruisent les navires", a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.

Il n'a pas précisé quand cet appel a eu lieu.

Lundi, Donald Trump avait assuré que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran", alors que les Etats-Unis ont déjà mené plusieurs frappes contre les rebelles du Yémen.

Rapidement après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran et affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, ont mené des dizaines d'attaques de missiles contre Israël et en mer Rouge - zone essentielle pour le commerce mondial - contre des navires auxquels ils reprochent des liens divers avec Israël.

Le président américain a également dit avoir discuté avec le dirigeant égyptien de "Gaza et des solutions possibles, de l'état de préparation militaire, etc".

Israël a repris sa campagne militaire le 18 mars avec d'intenses bombardements et une nouvelle offensive au sol, rompant deux mois de trêve avec le Hamas, entrée en vigueur le 19 janvier.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien.

L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient".

 


Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce 1.042 morts depuis la reprise des frappes israéliennes

 Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
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  • Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées
  • Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars

GAZA: Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures.

Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars, et que le bilan total depuis le début de la guerre, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, se monte désormais à 50.399 morts dans la bande de Gaza.

 


Djibouti : nomination d'un nouveau ministre des Affaires étrangères

Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
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  • Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine
  • Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.

ADDIS ABEBA, ETHIOPIE : Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine, selon un décret présidentiel publié mardi.

Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, porte-parole du gouvernement » d'après le décret signé par le chef de l'État, Ismaïl Omar Guelleh.

« On ne parle même pas de remaniement ministériel, c'est le seul changement au sein du gouvernement », a précisé à l'AFP Alexis Mohamed, porte-parole de la présidence djiboutienne.

L'ancien titulaire du poste, Mahamoud Ali Youssouf, était resté à la tête de la diplomatie de Djibouti pendant près de 20 ans.

Le chef de l'État Ismaël Omar Guelleh, au pouvoir depuis 1999, quittera son poste à la suite de la prochaine élection présidentielle, prévue en 2026.

Djibouti, pays parmi les moins peuplés du continent avec quelque un million d'habitants, joue un rôle central dans la région.

Îlot de stabilité prisé dans une région troublée, ce pays d'Afrique de l'Est est situé face au Yémen, à la sortie de la mer Rouge, dans le détroit de Bab-el-Mandeb où transite une grande part du commerce mondial entre Asie et Occident.

La France, ancienne puissance coloniale de plus en plus contestée sur le continent, y dispose de bases militaires en compagnie des États-Unis et de la Chine.