RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a été reçu dimanche à Istanbul par le président turc Recep Erdogan dans le cadre d'une visite officielle visant à renforcer les relations bilatérales entre l'Arabie saoudite et la Turquie, a rapporté l'agence de presse saoudienne.
Les deux hommes ont également parlé des développements régionaux et des efforts visant à assurer la stabilité dans la région.
La rencontre entre le prince Faisal et le président turc s'est déroulée en présence du sous-secrétaire du ministère des Affaires étrangères pour les affaires politiques, Saud Al-Sati, et de l'ambassadeur saoudien en Turquie, Fahad Abu Al-Nasr.
Le prince Faisal a été accueilli à son arrivée à l'aéroport international Ataturk par le vice-ministre turc des affaires étrangères, Noah Yilmaz.
Au cours de sa visite, le prince Faisal a également rencontré son homologue turc Hakan Fidan et a déclaré lors d'une conférence de presse que les relations entre l'Arabie saoudite et la Turquie connaissaient des progrès remarquables dans tous les domaines politiques, économiques et sécuritaires.
Il a noté que le volume des échanges commerciaux entre les deux pays s'élevait à 6,8 milliards de dollars en 2023, soit une croissance de 15 % par rapport à l'année précédente.
Il a ajouté qu'il attendait avec impatience une coopération économique accrue, en particulier à l'approche de la deuxième session du Conseil de coordination saoudo-turc à Riyad.
Le prince Faisal a également révélé qu'il s'était entretenu avec M. Fidan sur un certain nombre de questions régionales, notamment la question palestinienne et l'attaque israélienne contre Gaza. Il a déclaré que le Royaume et la Turquie avaient des positions politiques identiques, soulignant que les deux pays cherchaient à relancer le processus de paix dans la région et à poursuivre les efforts visant à arrêter la machine de destruction et d'extermination israélienne.
L'Arabie saoudite et la Turquie veulent également empêcher le déplacement forcé des Palestiniens, permettre l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza et accorder au peuple palestinien le droit à l'autodétermination en établissant un État palestinien indépendant et internationalement reconnu, a-t-il ajouté.