Bonjour Saudi: Une nouvelle fenêtre sur la culture et les voyages en Arabie saoudite

Cecilia Pueyo, cofondatrice française, dans les locaux de Bonjour Saudi, quartier Samhan à Diriyah. (Photo AN/ Abdulrhman Bin Shalhuob)
Cecilia Pueyo, cofondatrice française, dans les locaux de Bonjour Saudi, quartier Samhan à Diriyah. (Photo AN/ Abdulrhman Bin Shalhuob)
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Publié le Jeudi 11 juillet 2024

Bonjour Saudi: Une nouvelle fenêtre sur la culture et les voyages en Arabie saoudite

  • Bonjour Saudi, un concept novateur de « maison de design d'expériences et de voyages »
  • Cette initiative, émanation saoudienne de Bonjour Middle East basée aux Émirats, promet une immersion authentique dans la culture du royaume

RIYAD: Au cœur de Diriyah, dans le pittoresque quartier de Samhan, une demeure traditionnelle najdie renaît sous les traits de Bonjour Saudi, un concept novateur de « maison de design d'expériences et de voyages ». Cette initiative, émanation saoudienne de Bonjour Middle East basée aux Émirats, promet une immersion authentique dans la culture du royaume.

“Notre mission chez Bonjour Saudi est de tisser des liens entre les visiteurs étrangers, expatriés, touristes et la richesse culturelle saoudienne », explique Cecilia Pueyo, cofondatrice française, à Arab News. « Nous concevons des expériences qui révèlent les multiples facettes de cette culture - gastronomie, art, traditions. La collaboration étroite avec les Saoudiens est au cœur de notre démarche. »

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De l’excursion de plusieurs jours aux ateliers de deux heures, l’objectif reste immuable: offrir une compréhension approfondie de la culture et de l’histoire saoudienne. (Photo AN/ Abdulrhman Bin Shalhuob)

Passionnée d’artisanat, Mme Pueyo a décelé un manque lors de ses séjours dans le royaume: l'accès aux ateliers d’artisanat traditionnel tels que le tissage Sadu, le tressage de palmier ou la préparation du Kabsa était limité. Bonjour Saudi comble désormais ce vide, proposant un espace dédié à ces savoir-faire ancestraux. L’établissement abrite également la Maison des Artisans, une boutique mettant en lumière l'artisanat local: bougies, abayas, maroquinerie, bijoux... autant de trésors que les visiteurs peuvent rapporter en souvenir.

L’offre s'étend au-delà de Diriyah, avec des circuits guidés à travers le pays, de Djeddah à AlUla en passant par Abha.

Qu’il s’agisse d’un périple de plusieurs jours à la découverte des sites historiques ou d’un atelier de deux heures, l’ambition reste la même: permettre aux participants de s’imprégner de l’essence de la culture et de l'histoire saoudienne.

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Une demeure najdie traditionnelle, au cœur du quartier Samhan de Diriyah, réinventée en tant que Bonjour Saudi. (Photo AN/ Abdulrhman Bin Shalhuob)

« Bien que l’accueil des étrangers et des expatriés soit relativement nouveau pour le Royaume, (il est évident que) les gens veulent mettre en avant leur culture et la partager avec vous, ainsi que leur hospitalité et leur générosité », a déclaré Pueyo.

« Nous sommes à un moment crucial et à un tournant décisif en Arabie saoudite », a-t-elle poursuivi. «Voilà ce que représente Bonjour Saudi à mes yeux: l’impact que nous voulons avoir sur les gens. Même s’ils n’ont qu'une heure, nous pouvons les connecter à la personne idéale pour leur transmettre un message sur le pays, sur la culture — sur leur passion — et j’espère que les invités comprendront la vision du Royaume.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'art sous les étoiles: Noor Riyadh revient éblouir la capitale du Royaume

Le festival Noor Riyadh, une initiative clé de Riyadh Art, se tient sous le thème "Light Years Apart" et se poursuivra jusqu'au 14 décembre (AN Photo/Jaafer Alsaleh).
Le festival Noor Riyadh, une initiative clé de Riyadh Art, se tient sous le thème "Light Years Apart" et se poursuivra jusqu'au 14 décembre (AN Photo/Jaafer Alsaleh).
Des centaines de drones ont participé à la création de multiples représentations artistiques dans le ciel de Riyad mardi soir, à l'occasion du lancement du festival Noor Riyad. (Fourni)
Des centaines de drones ont participé à la création de multiples représentations artistiques dans le ciel de Riyad mardi soir, à l'occasion du lancement du festival Noor Riyad. (Fourni)
Le festival Noor Riyadh, une initiative clé de Riyadh Art, se tient sur le thème "Light Years Apart" jusqu'au 14 décembre. (AN Photo/Jaafer Alsaleh)
Le festival Noor Riyadh, une initiative clé de Riyadh Art, se tient sur le thème "Light Years Apart" jusqu'au 14 décembre. (AN Photo/Jaafer Alsaleh)
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  • Une flotte de drones illumine la capitale saoudienne à l'occasion de Noor Riyadh
  • 18 talents saoudiens et 43 talents internationaux présentent des œuvres d'art lumineuses sur le thème "Light Years Apart" (Des années-lumière d'écart)

RIYAD: Les cours du Centre historique du roi Abdelaziz, dans le centre de Riyad, ont été animées mardi soir à l'occasion du lancement du festival Noor Riyadh, auquel ont participé des créateurs du monde entier.

Le collectif d'artistes United Visual Artists, basé à Londres, a transformé le ciel nocturne en une toile vivante en présentant en avant-première son spectacle de drones "Aether".

Mettant en scène 1 500 drones, ce spectacle de sept minutes explore l'harmonie silencieuse des étoiles et des planètes.

Le festival Noor Riyadh, une initiative clé de Riyadh Art, se tient sous le thème "Light Years Apart" et se poursuivra jusqu'au 14 décembre.

Cette année, le festival présentera des œuvres d'art de plus de 60 artistes dans trois centres: le Centre historique du Roi Abdelaziz, Wadi Hanifa et Jax district.

L'architecte Khalid Al-Hazani, directeur du Riyadh Art Program, a déclaré que Noor Riyadh est conçu pour transformer la ville en une exposition d'art en plein air.

La directrice du festival, Nouf Al-Moneef, a déclaré à Arab News: "Ce qui est formidable avec ces trois projets, c'est le lien entre l'art, le patrimoine, la culture, la nature et la créativité contemporaine à Jax".

"La chose la plus importante à Noor Riyadh est l'accessibilité pour les gens. Noor Riyadh est placé sous l'égide de Riyadh Art, dont la mission est de transformer la ville en une galerie sans murs. Où que l'on aille, quels que soient les lieux ou les centres où l'on se rend, on trouve des œuvres d'art spectaculaires".

Le festival vise à améliorer la qualité de vie dans la capitale du Royaume et à contribuer à la promotion de la créativité et à la présentation de l'art à la communauté, a-t-elle ajouté.

Il sert de plateforme pour les échanges artistiques et culturels, conformément à l'objectif de Riyadh Art, qui est d'encourager les talents locaux et de stimuler l'économie culturelle de la capitale.

Outre les 18 artistes saoudiens, 43 artistes internationaux représentent des pays tels que l'Australie, la France, l'Allemagne, la Hongrie, l'Italie, le Japon, le Monténégro, les Pays-Bas, la Pologne, la Russie, la Slovénie, la Corée du Sud, l'Espagne, la Turquie, le Royaume-Uni, les Émirats arabes unis et les États-Unis.

À propos du thème, Al-Moneef a déclaré que "Light Years Apart" s'inspire du lien entre la Terre et le ciel, et a fait l'éloge de l'équipe de conservateurs qui a eu cette idée.

Le festival invite les citoyens, les résidents et les visiteurs à explorer la ville et à célébrer le lien profond entre le patrimoine et la créativité.

Mohammed Al-Bahri, journaliste omanais, a déclaré que ce qui avait le plus attiré son attention lors de la cérémonie d'ouverture était l'étonnante harmonie entre les lumières et la musique, qui a créé une expérience sensorielle unique et immersive pour les spectateurs.

Ces dernières années, le Royaume a connu un développement culturel et artistique qui a contribué à renforcer sa position sur la scène artistique mondiale, a-t-il ajouté.

"Je m'attends à ce que l'intérêt pour la créativité artistique continue de croître à l'avenir, notamment grâce au soutien croissant du gouvernement aux arts et à la culture, ainsi qu'à la prise de conscience de l'importance de l'art dans la vie des gens", a déclaré Al-Bahri.

"L'art deviendra ainsi une partie intégrante du tissu social. De plus, la jeune génération est plus ouverte et apprécie davantage les arts, ce qui laisse présager un avenir radieux pour la créativité artistique dans le Royaume", a-t-il ajouté.

Munirah Abdelrazaq, visagiste bahreïnienne, a déclaré: "Le festival Noor Riyadh est une remarquable célébration de la lumière et de l'art, transformant Riyadh en une toile lumineuse qui comble le fossé entre tradition et modernité".

"La fusion de la créativité, de la technologie et du patrimoine améliore le paysage culturel et positionne l'Arabie saoudite comme un centre en plein essor pour l'art contemporain et l'art public. En célébrant des artistes locaux et internationaux, le festival favorise une profonde appréciation de l'expression artistique et du dialogue culturel, soulignant l'engagement du Royaume à nourrir la créativité et à inspirer les générations futures".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Diriyah Art Futures ouvre ses portes avec une exposition sur les technologies de pointe

Diriyah Art Futures a ouvert ses portes avec son exposition inaugurale, Art Must Be Artificial: Perspectives de l'IA dans les arts visuels, jusqu'au 15 février. (Fourni)
Diriyah Art Futures a ouvert ses portes avec son exposition inaugurale, Art Must Be Artificial: Perspectives de l'IA dans les arts visuels, jusqu'au 15 février. (Fourni)
Diriyah Art Futures a ouvert ses portes avec son exposition inaugurale, Art Must Be Artificial: Perspectives de l'IA dans les arts visuels, jusqu'au 15 février. (Fourni)
Diriyah Art Futures a ouvert ses portes avec son exposition inaugurale, Art Must Be Artificial: Perspectives de l'IA dans les arts visuels, jusqu'au 15 février. (Fourni)
Diriyah Art Futures a ouvert ses portes avec son exposition inaugurale, Art Must Be Artificial: Perspectives de l'IA dans les arts visuels, jusqu'au 15 février. (Fourni)
Diriyah Art Futures a ouvert ses portes avec son exposition inaugurale, Art Must Be Artificial: Perspectives de l'IA dans les arts visuels, jusqu'au 15 février. (Fourni)
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  • L'exposition présente les œuvres de plus de 30 artistes internationaux et régionaux qui explorent l'histoire de l'art informatique des années 1960 à nos jours
  • Directeur de Diriyah Art Futures Haytham Nawar: Le centre artistique transforme l'Arabie saoudite en un centre mondial d'échanges et de discours dans ces domaines émergents

RIYAD: Diriyah Art Futures, un centre d'art des nouveaux médias dans la région, a ouvert ses portes avec son exposition inaugurale, "Art Must Be Artificial: Perspectives of AI in the Visual Arts" (L’art se doit d’être artificiel: Perspectives de l'IA dans les arts visuels), qui se tiendra jusqu'au 15 février.

Organisée par Jérôme Neutres, ancien directeur de la Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais à Paris, l'exposition présente des œuvres de plus de 30 artistes internationaux et régionaux qui explorent l'histoire de l'art informatique des années 1960 à nos jours.

Haytham Nawar, directeur de Diriyah Art Futures, a déclaré à Arab News que le centre artistique "transforme l'Arabie saoudite en un centre mondial d'échanges et de discours dans ces domaines émergents".

L'exposition comprend des œuvres des artistes saoudiens Lulwah Al-Homoud, Muhannad Shono et Nasser Al-Shemimry, qui illustrent les contributions naissantes de l'Arabie saoudite aux nouveaux médias et à l'art numérique.

Parmi les artistes internationaux figurent Frieder Nake (Allemagne), Vera Molnar (Hongrie/France) ainsi que des innovateurs contemporains comme Refik Anadol (Turquie) et Ryoji Ikeda (Japon).

"En plaçant côte à côte des œuvres provenant de différentes régions géographiques, de différentes époques et de différents supports, nous souhaitons faire découvrir à la région l'immense pouvoir de l'art des nouveaux médias, tout en mettant en relief sa profondeur et son potentiel remarquables", a déclaré Nawar.

Il a ajouté que l'exposition apporte "une perspective régionale indispensable à la conversation, permettant aux œuvres d'être expérimentées, comprises et perçues d'une nouvelle manière".

À propos de l'exploration de l'art des nouveaux médias dans le contexte saoudien, le directeur du centre a ajouté: "Il est intéressant de noter que le mot "algorithme" provient du monde islamique et que l'exposition invite les spectateurs à réfléchir à la pertinence de ces thèmes pour l'Arabie saoudite, un pays dont la population est très jeune et familiarisée avec la technologie, et qui connaît actuellement une transformation radicale."

Parallèlement à son ouverture, le centre lance également le programme Emerging New Media Artists, développé en collaboration avec Le Fresnoy - Studio National des Arts Contemporains en France.

L'initiative durera un an et permettra aux artistes émergents de disposer d'un équipement de pointe, d'un mentorat et d'un financement pour créer des œuvres pluridisciplinaires innovantes.

Selon Nawar, Diriyah Art Futures a sélectionné un groupe d'artistes émergents d'horizons divers, originaires du monde entier et représentant un large éventail de médiums.

"Nous voulions travailler avec des artistes dont le travail est déjà remarquable, mais qui bénéficieraient d'un programme d'un an, sous le mentorat d'artistes de classe mondiale".

En outre, le centre a annoncé la création de la résidence Mazra'ah Media Art, qui se déroulera de février à avril de l'année prochaine. Ce programme de trois mois invite des artistes et des universitaires confirmés à utiliser ses ressources pour créer des œuvres reflétant la relation entre la nature, la technologie et la société.

Mona Khazindar, conseillère au ministère de la culture, a déclaré que le centre créait "un espace permettant à diverses perspectives et expressions créatives de se rencontrer, de dialoguer et de s'épanouir, en faisant tomber les barrières et en démontrant le pouvoir de l'art à relier l'humanité".

"Le DAF incarne l'engagement de l'Arabie saoudite à faciliter les échanges culturels et la collaboration internationale, tout en créant des opportunités d'apprentissage partagé, d'innovation et de compréhension mutuelle", a ajouté Khazinder. "En adoptant ces principes, nous voulons non seulement célébrer le patrimoine régional, mais aussi contribuer à la conversation mondiale sur le rôle de la culture dans la construction d'un avenir plus connecté et plus créatif".

Développée par la Commission des musées saoudiens en partenariat avec Diriyah Co, Diriyah Art Futures contribue au paysage mondial des nouveaux médias et de l'art numérique en intégrant des voix régionales et des pratiques pionnières en matière d'art, de technologie et d'innovation.

Le lancement de Diriyah Art Futures s'inscrit dans le cadre de l'engagement de la Vision saoudienne 2030 à promouvoir l'innovation, à favoriser la collaboration mondiale et à positionner le pays en tant que leader de l'économie créative mondiale.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Made with love - La Commission saoudienne présente des œuvres d'artisans du monde entier

Grâce à Banan et à d'autres initiatives, la Commission du patrimoine espère illustrer son engagement à développer le secteur de l'artisanat, conformément aux objectifs de la stratégie nationale pour la culture découlant de la Vision saoudienne 2030. (AN Photo/Jafar Alsaleh)
Grâce à Banan et à d'autres initiatives, la Commission du patrimoine espère illustrer son engagement à développer le secteur de l'artisanat, conformément aux objectifs de la stratégie nationale pour la culture découlant de la Vision saoudienne 2030. (AN Photo/Jafar Alsaleh)
La deuxième Semaine internationale de l'artisanat saoudien, connue sous le nom de Banan, a débuté samedi avec de la musique en direct, des expériences interactives et une exposition éblouissante d'œuvres artisanales du monde entier, qui a fait salle comble dès le premier jour. (AN Photo/Jafar Alsaleh)
La deuxième Semaine internationale de l'artisanat saoudien, connue sous le nom de Banan, a débuté samedi avec de la musique en direct, des expériences interactives et une exposition éblouissante d'œuvres artisanales du monde entier, qui a fait salle comble dès le premier jour. (AN Photo/Jafar Alsaleh)
Banan vise à sensibiliser le public à l'importance cruciale de l'artisanat dans le patrimoine culturel immatériel du pays, qui sera transmis aux générations futures. (AN Photo/Jafar Alsaleh)
Banan vise à sensibiliser le public à l'importance cruciale de l'artisanat dans le patrimoine culturel immatériel du pays, qui sera transmis aux générations futures. (AN Photo/Jafar Alsaleh)
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  • L'Irlande du Nord, le Japon et le Mexique figurent parmi les pays représentés lors de la Semaine internationale de l'artisanat
  • Grâce à Banan et à d'autres initiatives, la Commission du patrimoine sensibilise à l'importance de l'artisanat en tant qu'élément du patrimoine culturel

RIYAD: La deuxième Semaine internationale de l'artisanat saoudien - connue sous le nom de Banan - propose cette semaine à Riyad une multitude de concerts, d'expériences interactives et d'œuvres artisanales du monde entier.

Se déroulant jusqu'au 29 novembre, l'événement est organisé par la Commission saoudienne du patrimoine et présente des artistes et des représentants de plus de 20 pays, qui exposent aux côtés des talents du Royaume.

Katherine McDonald, directrice de Crafts Northern Ireland, a déclaré à Arab News: "Je pense que l'artisanat de n'importe quel pays donne une image du peuple, du paysage, de la culture... C'est une partie importante de l'identité d'un pays. C'est pourquoi il est important de permettre aux artisans de prospérer, de transmettre leurs compétences et de former de nouveaux artisans, car ils sont aussi importants que la nourriture et l'économie".

Le collectif, qui expose pour la première fois en Arabie saoudite, représente des artisans d'Irlande du Nord dont le travail va du textile à la bijouterie, en passant par la céramique et le mobilier. Des objets de 13 d'entre eux sont exposés à Banan.

"Nous essayons d'avoir un éventail d'œuvres représentatif de ce que font les artisans d'Irlande du Nord", explique McDonald. "Nous avons des textiles fabriqués à partir de laine locale, des céramiques... Il y a toujours quelque chose qui permet à un artiste de s'exprimer et aux gens de trouver quelque chose qu'ils aiment vraiment et qui correspond à leur style".

Cara Murphy, orfèvre contemporaine primée, s'inspire largement de l'environnement pour créer des pièces uniques telles que des bols, des horloges et des bougeoirs. Elle est à l'origine des quatre derniers prix Randox Grand National, souvent appelés le plus grand steeple-chase du monde.

Jakki Trainor crée des œuvres en argile qui s'inspirent du mot "figment" pour représenter la flore, la faune et le folklore réels ou imaginaires, tandis que Joel Smyth crée des bijoux éclectiques inspirés du design minimaliste européen, de la multifonctionnalité et de l'interaction.

McDonald a déclaré: "Les bijoux sont toujours très prisés pour offrir en guise de cadeaux et pour soi-même. Nous proposons également des articles en verre et en bois. Il y a donc toute une gamme de matériaux".

"C'est ce qui est intéressant à voir, ce que différents pays et différents artisans ont fait avec les mêmes matériaux. Il y a une telle diversité. Tout est unique".

Outre les 500 artisans qui commercialisent et vendent leurs œuvres, l'événement comporte de nombreuses zones interactives et immersives, dont le village des arts artisanaux, un pavillon de spectacles d'artisanat en direct, un pavillon d'exposition et d'ateliers d'artisanat, une plateforme pour les entrepreneurs et les organisations d'artisanat, ainsi qu'un pavillon d'activités pour les enfants.

Originaire de Hongrie, le menuisier Bela Zalai perfectionne son art depuis plus de 20 ans. Pour sa première visite dans le Royaume, il expose un éventail de ses œuvres, notamment des flûtes, des bols, des pots, des bijoux et des chaises.

Sculptant une flûte sur son stand, il a déclaré à Arab News: "En Hongrie, l'artisanat est une culture très riche... c'est une activité très populaire - la poterie, le travail du cuir et beaucoup d'autres choses. À notre époque, tout est trop moderne et trop rapide... le travail manuel est très personnel, unique et précieux".

Zalai est zoologiste, mais depuis qu'il s'est lancé dans l'artisanat, son travail quotidien est passé au second plan: "Le travail manuel est bien plus important pour moi que la biologie à l'heure actuelle", déclare-t-il.

Grâce à Banan et à d'autres initiatives, la commission du patrimoine sensibilise à l'importance de l'artisanat en tant qu'élément du patrimoine culturel, en veillant à ce qu'il soit préservé et transmis.

La Semaine internationale de l'artisanat en Arabie saoudite est ouverte au public de 16 heures à 23 heures, sauf le lundi et le mercredi, où les heures d'ouverture sont de 10 heures à 23 heures.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com