Notre avenir commun sera radieux, déclare l'ambassadeur français sortant

Waleed Elkhereiji, vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, a récemment organisé une réception à l'occasion de la fin du mandat de Ludovic Pouille en tant qu'ambassadeur de France auprès du Royaume. (X/ludovic_pouille)
Waleed Elkhereiji, vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, a récemment organisé une réception à l'occasion de la fin du mandat de Ludovic Pouille en tant qu'ambassadeur de France auprès du Royaume. (X/ludovic_pouille)
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Publié le Jeudi 11 juillet 2024

Notre avenir commun sera radieux, déclare l'ambassadeur français sortant

  • L’ambassadeur a déclaré : « J’ai eu l’occasion de voir, durant mes quatre années de mandat, l’engagement de l’Arabie Saoudite dans un vaste et ambitieux programme de réformes et de modernisation.
  • L’ambassadeur a tenu à remercier le peuple saoudien : « Aux saoudiens, je veux dire merci ! Leur exprimer ma profonde gratitude pour l’accueil chaleureux qu’ils ont réservé à ma famille et moi-même durant mes quatre années à Riyad.

RIYAD : Nommé en 2020 ambassadeur de France auprès du Royaume d’Arabie saoudite, Ludovic Pouille arrive à la fin de sa mission diplomatique en Arabie.

Arab News en français a rencontré à cet effet l’ambassadeur dans le cadre d’une interview durant laquelle il revient sur les principaux axes qui caractérisent les relations bilatérales entre le Royaume et la France.

À ce propos, L’ambassadeur a déclaré : « J’ai eu l’occasion de voir, durant mes quatre années de mandat, l’engagement de l’Arabie Saoudite dans un vaste et ambitieux programme de réformes et de modernisation dans tous les secteurs, économique, sociétal et culturel porté par le Prince héritier Mohammed bin Salman.

Durant ces deux dernières années, de nombreuses visites ministérielles et parlementaires ont marqué nos relations bilatérales et ont illustré l’importance accordée au Royaume par nos plus hautes autorités, nous pouvons citer notamment la visite du président Emmanuel Macron en décembre 2021. En juillet 2022, puis en juin 2023, c’est au tour de Son Altesse Royale, le Prince Héritier Mohammed bin Salman de visiter la France, à deux reprises, consacrant ainsi un moment très fort dans l’histoire de nos relations. »

Le président français Emmanuel Macron et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane se sont rencontrés en juin à Paris (Photo, AFP).
Le président français Emmanuel Macron et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane se sont rencontrés en juin à Paris (Photo, AFP).

Les relations commerciales entre la France et l’Arabie saoudite sont florissantes dans tous les secteurs, et en particulier dans les secteurs clés du plan de transformation économique de l’Arabie saoudite.

L’ambassadeur français a expliqué : « En 2023, les échanges de biens entre la France et l’Arabie saoudite ont atteint 9,5 Md EUR, soit une augmentation de 18% par rapport à 2016, date de lancement de la Vision 2030.

Les exportations françaises vers l’Arabie saoudite continuent d’augmenter depuis 2019, portées par diverses industries, et se sont élevées à 4,2 Md EUR en 2023.

Le dynamisme de notre secteur aéronautique, et la reconnaissance de l’expertise française, ont permis à nos exportations dans le secteur d’être multipliées par deux en 2023 par rapport à 2021. Je me réjouis par ailleurs du récent contrat signé entre le groupe Saudia et Airbus le 20 mai 2024.

La France est impliquée dans de nombreux mégaprojets grâce à ses entreprises qui participent grandement à atteindre les objectifs économiques de nos deux pays. J’ai la conviction que notre avenir conjoint sera radieux, notamment grâce au développement de l’intelligence artificielle, dont la France est un acteur majeur, qui promet une transition digitale réussie dans de nombreux secteurs.

L’investissement est un domaine clé, aujourd’hui, le stock d'investissements directs français en Arabie saoudite est estimé à près de 5 milliards USD, principalement concentrés dans le secteur de l'énergie et de l’industrie.

Les grands groupes français sont particulièrement bien positionnés dans les énergies renouvelables (EDF, Engie, TotalEnergies...) et dans le secteur de l'eau (Saur, Suez, Veolia...), domaines qui font l'objet de programmes nationaux très ambitieux mis en œuvre sous forme d'investissements privés.

Cet événement, qui s’inscrit dans le cadre du partenariat franco-saoudien, a réuni 16 entreprises françaises spécialisées dans l’industrie du divertissement, de l’événementiel et du tourisme (Fournie)
Cet événement, qui s’inscrit dans le cadre du partenariat franco-saoudien, a réuni 16 entreprises françaises spécialisées dans l’industrie du divertissement, de l’événementiel et du tourisme, 

Plus récemment, ce sont les secteurs de la santé, du numérique et des technologies à haute valeur ajoutée qui ont fait l’objet d’un intérêt particulier de la part des entreprises et investisseurs français notamment via le label la French Tech et ses 22 000 startups.

Nous avons donc créé des partenariats économiques et des coopérations dans tous les domaines, tels que l’énergie, l’eau et l’environnement, le transport et la logistique, le tourisme, les loisirs et la culture, le sport, la santé, l’agroalimentaire, les nouvelles technologies, l’aéronautique, l’espace, comme les services financiers et investissements. » a-t-il ajouté

« La France, premier pays touristique au monde, est fière d’apporter son expertise au royaume dont les ambitions dans ce domaine sont très importantes. Qu’il s’agisse de la construction d’infrastructures, de la formation de la jeunesse, de l’organisation de grands événements sportifs ou culturels.

La France excelle dans tous ces secteurs qui figurent au cœur de la Vision saoudienne 2030. Le laboratoire que constitue AlUla, objet d’une coopération exceptionnelle entre nos deux pays depuis 2018, est exemplaire à cet égard.

Enfin, je citerai un dernier point, mais non le moindre, concernant notre coopération culturelle. Le bilan est plus que positif ; Elles se sont enrichies de nos savoir-faire respectifs et de nos initiatives communes dans différents domaines tels que la mode, l’architecture, l’art, ou encore l’éducation.

La nouvelle dont je me réjouis le plus reste évidemment l’attribution à l’Arabie Saoudite de l’organisation de l’Exposition universelle 2030. C’est un succès éclatant auquel la France a contribué en apportant son soutien à cette candidature dès l’été 2022. « a-t-il confié

L’ambassadeur a révélé : Beaucoup d’évènements ont marqué son mandat diplomatique notamment La Riyadh Season, la Première Biennale d’Art Contemporain de Riyad, le festival de cinéma Red Sea à Djeddah, l’exposition DesertX à AlUla, le festival Noor Riyadh, le Festival Sandstorm de MDLBeast. Qui aurait cru il y a seulement cinq ans que l’Arabie puisse organiser le plus grand festival de musique électronique au monde ! »

L’ambassadeur de France en Arabie saoudite Ludovic Pouille (Photo, Twitter).
L’ambassadeur de France en Arabie saoudite Ludovic Pouille (Photo, Twitter).

L’ambassadeur a annoncé : « Il y a quelques jours encore, j’ai eu l’immense honneur de décorer de la médaille des Arts et des Lettres de nombreuses personnalités saoudiennes ayant contribué à l’essor de la culture en Arabie notamment son Altesse la Princesse Adwa Bint Yazid Bint Abdullah Al Saud, Ahmed Mater, Mohannad Shono et Noura Bin Saidan.

Pour conclure, l’ambassadeur a tenu à remercier le peuple saoudien : « Aux saoudiens, je veux dire merci ! Leur exprimer ma profonde gratitude pour l’accueil chaleureux qu’ils ont réservé à ma famille et moi-même durant mes quatre années à Riyad. Je garderai des souvenirs inoubliables de ce pays, de ses hommes et de ces femmes ambitieuses et talentueuses.

À mes 7000 compatriotes, je veux également les remercier de m’avoir aidé et guidé dans ma mission au service de notre pays et de la relation bilatérale avec le Royaume. Je veux leur dire de poursuivre leur travail et de continuer à semer les graines de notre coopération car au fond, ce sont eux les vrais ambassadeurs de notre pays en Arabie saoudite.

Enfin, de retour en France, j’inciterai mes compatriotes à ne pas hésiter une seconde à venir visiter, travailler ou étudier en Arabie saoudite ! »

 

 

 

 

 

 

 


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


L'héritage durable de la première institution caritative de l'État saoudien

Sibalat Modhi offrait un hébergement de bienfaisance aux marchands, aux pèlerins et aux voyageurs, ainsi que des installations pour leur bétail. (Photo Fournie par la DGDA)
Sibalat Modhi offrait un hébergement de bienfaisance aux marchands, aux pèlerins et aux voyageurs, ainsi que des installations pour leur bétail. (Photo Fournie par la DGDA)
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  • Sibalat Modhi était un centre communautaire qui proposait un enseignement et un hébergement gratuits.
  • Sa marraine, la princesse Modhi, épouse du père fondateur du premier État saoudien, était connue pour son dévouement à l'enseignement et à la philanthropie.

RIYAD : la princesse Modhi bint Sultan bin Abi Wahtan, qui a touché la vie de nombreuses personnes par ses actes de charité, était l'une des figures les plus connues du premier État saoudien. Elle était réputée pour sa philanthropie, sa générosité et son engagement en faveur de l'éducation.

« Dans la riche tapisserie de l'histoire de la péninsule arabique, peu de personnages occupent une place aussi importante que la princesse Modhi bint Sultan, l'une des femmes les plus influentes de Diriyah et d'Arabie saoudite », a déclaré à Arab News Faisal Al-Amer, responsable de la gestion de la recherche et de la validation à la Diriyah Gate Development Authority.

« L'impact de la princesse Modhi lors de la formation du premier État saoudien en 1727 a été à la fois tangible et transformateur.

En tant qu'épouse de l'imam Mohammed bin Saud, le père fondateur du premier État saoudien, et mère de l'imam Abdulaziz, son second imam, l'influence de la princesse Modhi s'est étendue bien au-delà de son rôle familial ; son héritage et son influence se perpétuent à travers l'histoire du centre communautaire connu sous le nom de Sibalat Modhi, dont elle était la marraine.

Sibalat Modhi offrait un hébergement charitable aux marchands, aux pèlerins et aux voyageurs, avec des installations pour leur bétail, y compris les chameaux et les chevaux, et un entrepôt sécurisé pour leurs marchandises et leurs biens commerciaux. Toutes les classes de la société, en particulier les voyageurs et les nécessiteux de Diriyah, ont bénéficié de la charité offerte, a déclaré Al-Amer.

La princesse Modhi a également contribué activement à des initiatives éducatives et « était réputée pour ses connaissances religieuses exceptionnelles et sa profonde compréhension de la loi islamique », a-t-il ajouté.

« Elle a joué un rôle essentiel dans l'éducation préscolaire à l'époque du premier État saoudien, remettant en cause l'idée que l'apprentissage était exclusivement réservé aux hommes. 

Sibalat Modhi offrait un hébergement de bienfaisance aux marchands, aux pèlerins et aux voyageurs, ainsi que des installations pour leur bétail. (Photo Fournie par la DGDA)
Sibalat Modhi offrait un hébergement de bienfaisance aux marchands, aux pèlerins et aux voyageurs, ainsi que des installations pour leur bétail. (Photo Fournie par la DGDA)

Sibalat Modhi est devenu un « centre d'apprentissage » qui permettait même aux étudiants de l'extérieur de la péninsule arabique d'étudier à Diriyah.

« Sa mosquée sud, qui servait non seulement de lieu de culte mais aussi de centre d'éducation religieuse, était une caractéristique distinctive », a déclaré M. Al-Amer.

Le centre fournissait également des ressources telles que des livres et des manuscrits pour les étudiants, ainsi qu'une aide financière et un hébergement pour les divers groupes d'érudits qui s'y rendaient. Son emplacement dans le district d'At-Turaif, siège historique de la gouvernance et résidence royale du premier État saoudien, reflète le rôle important qu'il a joué dans la société saoudienne.

M. Al-Amer a déclaré que Sibalat Modhi était un exemple des « valeurs durables de générosité, de compassion pour les personnes dans le besoin, de cohésion sociale et de renforcement des liens communautaires qui ont caractérisé la société saoudienne depuis sa fondation jusqu'à aujourd'hui ».

Outre ses réalisations caritatives, la princesse Modhi était également une proche conseillère de son mari, l'imam Mohammed.

« Son rôle lors de la création de l'État a été indéniablement important, car elle a apporté un soutien indéfectible et de précieux conseils », a-t-il ajouté.

« Son rôle de conseillère spéciale de l'imam Mohammed bin Saud s'est avéré particulièrement crucial pendant la période difficile de la formation de l'État saoudien.

Ses conseils « ont joué un rôle déterminant dans le façonnement du caractère de dirigeant d'Abdulaziz, et ont laissé une empreinte durable », a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com