L'ONU annonce la Journée mondiale des jumeaux conjoints à la demande de l'Arabie saoudite

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Publié le Mardi 02 juillet 2024

L'ONU annonce la Journée mondiale des jumeaux conjoints à la demande de l'Arabie saoudite

RIYADH : L'ONU a déclaré que le 24 novembre serait la Journée mondiale des jumeaux conjoints à la demande de l'Arabie saoudite, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.
À partir de cette année, la journée sera célébrée chaque année à la suite d'une initiative proposée par l'Arabie saoudite en collaboration avec le Bahreïn, le Maroc, le Qatar et le Yémen.

Cette journée a pour but de sensibiliser le public à la question des jumeaux conjoints et de célébrer les réalisations dans le domaine de la chirurgie de séparation des jumeaux conjoints.

Le représentant permanent de l'Arabie saoudite auprès des Nations unies, Abdulaziz Al-Wasil, a prononcé un discours à l'Assemblée générale des Nations unies en présentant le projet de résolution pour adoption.

Il a déclaré que la résolution visait à mieux faire connaître les jumeaux conjoints à différents stades de leur vie. Il a également souligné le rôle joué par l'Arabie saoudite dans la conduite d'opérations de séparation de jumeaux conjoints.

Depuis son lancement en 1990, le programme de jumeaux conjoints du Royaume a traité environ 139 paires de jumeaux conjoints provenant du monde entier. Les opérations réalisées dans le cadre de ce programme sont entièrement financées par le gouvernement saoudien.

M. Al-Wasil a souligné la nécessité d'encourager "la coopération internationale et régionale pour assurer le bien-être des jumeaux conjoints et leur accès à des soins de santé de la plus haute qualité, tout en promouvant leurs droits de l'homme".

Il a exprimé sa gratitude aux représentants de l'UNICEF et de l'Organisation mondiale de la santé pour leur soutien tout au long des phases de rédaction et de négociation de la résolution.


La guerre à Gaza entre dans son 10e mois, relance des efforts en vue d'une trêve

Des enfants palestiniens marchent au milieu des destructions dans un quartier résidentiel très endommagé de la ville de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 juillet 2024 (AFP)
Des enfants palestiniens marchent au milieu des destructions dans un quartier résidentiel très endommagé de la ville de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 juillet 2024 (AFP)
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  • La guerre sans répit à Gaza entre dimanche dans son 10e mois avec une relance des efforts de médiation en vue d'un cessez-le-feu.
  • Israël a indiqué que son aviation avait visé "plusieurs terroristes" dans le secteur de cette école, d'où ses soldats avaient été attaqués.

TERRITOIRES OCCUPES : Frappes israéliennes meurtrières, combats entre soldats israéliens et le Hamas palestinien, désastre humanitaire: la guerre sans répit à Gaza entre dimanche dans son 10e mois avec une relance des efforts de médiation en vue d'un cessez-le-feu.

Des émissaires israéliens retourneront ces prochains jours à Doha pour des pourparlers avec les médiateurs qataris, a indiqué le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu, en soulignant la persistance d'"écarts" avec le Hamas. Des discussions avec des médiateurs américains se tiennent également en Egypte, selon le média égyptien Al-Qahera News.

Dimanche, le Croissant-Rouge palestinien a fait état de six personnes, dont deux enfants de trois et quatre ans, tués par une frappe israélienne sur une maison à Zawaida, dans le centre du petit territoire dévasté par neuf mois de guerre.

Six Palestiniens ont été tués dans une frappe sur une maison de la ville de Gaza (nord) et trois autres dans un raid sur une habitation de la zone portuaire, selon des secouristes et la défense civile de Gaza.

Les bombardements israéliens se sont poursuivis sur le camp de Nousseirat (centre) où 16 personnes ont péri la veille dans un raid sur une école abritant des milliers de déplacés et gérée par l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), selon le mouvement islamiste Hamas. Des journalistes de l'AFP ont vu plusieurs enfants transférés à l'hôpital.

Israël a indiqué que son aviation avait visé "plusieurs terroristes" dans le secteur de cette école, d'où ses soldats avaient été attaqués.

La guerre à Gaza a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre, qui a entraîné la mort de 1.195 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles. Sur 251 personnes alors enlevées, 116 sont toujours retenues à Gaza dont 42 sont mortes, selon l'armée israélienne.

Israël a juré de détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et qu'il classe organisation terroriste comme le font les Etats-Unis et l'Union européenne.

Son armée a lancé une offensive d'envergure qui a dévasté la bande de Gaza et fait 38.098 morts, en majorité des civils, selon un dernier bilan samedi du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

- Conditions "désastreuses" -

Dans l'étroite bande de terre, où Israël assiège quelque 2,4 millions de personnes dans des conditions jugées "désastreuses" par l'ONU, l'eau et la nourriture manquent. Selon les Nations unies, 80% de la population est déplacée et plusieurs habitants, dont des enfants, sont morts de malnutrition.

A l'entrée de la guerre dans son dixième mois, les troupes israéliennes bataillent toujours au sol, dans plusieurs secteurs que l'armée avait dit précédemment contrôler.

Les combats se poursuivent à Choujaïya, un quartier est de Gaza-ville, et à Rafah (sud) où l'armée a dit avoir tué 30 "terroristes" ces dernières 24 heures.

Toujours dans le sud, à Khan Younès, l'aviation israélienne a frappé le siège du ministère de l'Intérieur du Hamas, selon ce mouvement. L'armée a dit avoir frappé un bâtiment utilisé par le Hamas "pour ses activités terroristes".

- Nouveaux tirs du Hezbollah -

La guerre à Gaza menace de prendre une dimension régionale avec des échanges de tirs quotidiens entre Israël et le Hezbollah libanais des deux côtés de la frontière.

Un membre du mouvement pro-iranien, allié du Hamas, a été tué samedi par un drone israélien près de Baalbek, dans l'est du Liban à quelque 100 km de la frontière. Il a été présenté par l'armée israélienne comme "un agent clé de l'unité de défense aérienne du Hezbollah".

En riposte, le Hezbollah a revendiqué dimanche le tir de "dizaines de roquettes Katioucha" sur une base militaire près de Tibériade dans le nord d'Israël, et une attaque sur un "centre d'espionnage" frontalier. Un homme a été blessé près de Tibériade, à une trentaine de km de la frontière avec le Liban, selon l'armée.

Dans ce contexte, et après l'annonce par le Hamas de nouvelles "idées" pour débloquer les discussions, les efforts reprennent pour un cessez-le-feu à Gaza, à l'approche d'une visite fin juillet aux Etats-Unis de Benjamin Netanyahu.

Al-Qahera News a fait état de "consultations avec le Hamas" et de réunions prévues cette semaine en Egypte "avec toutes les parties".

Après la seule et unique trêve dans la guerre fin novembre, qui a permis la libération de 80 otages israéliens en échange de celle de 240 détenus palestiniens, les médiateurs qataris, américains et égyptiens butent jusque-là sur les exigences des deux camps.

Benjamin Netanyahu affirme vouloir continuer la guerre jusqu'à la destruction du Hamas et la libération de tous les otages. Le Hamas exige un cessez-le-feu définitif et un retrait israélien de Gaza avant un accord.

De nouvelles manifestations sont prévues dimanche en Israël pour appeler à un accord en vue de la libération des otages.


Le grand mufti libanais souligne la solidarité arabe envers le Liban

Le grand mufti Sheikh Abdel Latif Derian. (Photo: AFP)
Le grand mufti Sheikh Abdel Latif Derian. (Photo: AFP)
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  • L’ONU alerte sur les risques d'escalade entre le Hezbollah et Israël
  • Le Hezbollah lie la fin des hostilités à l'arrêt de l'offensive israélienne à Gaza

BEYROUTH : Dans un contexte de tensions croissantes, le grand mufti du Liban, cheikh Abdel Latif Derian, a exprimé sa gratitude envers « les pays arabes frères et amis qui s’empressent de soutenir et de se tenir aux côtés du Liban. »

Les déclarations de Derian à Beyrouth samedi sont intervenues dans un contexte de division au sein de la classe politique et de l'opinion publique libanaises, suite à la décision du Hezbollah d'ouvrir un front au sud sans consulter le gouvernement.

Derian a affirmé: « Les actes perpétrés par Israël dans les localités du Sud-Liban inébranlable et d’autres régions sont des crimes de guerre délibérés contre l'ensemble des Libanais. Cette agression périlleuse exige une réponse empreinte de vigilance et de discernement."
 


Gaza: 16 morts dans une école de l'ONU, Israël dit avoir ciblé des "terroristes"

Un garçon court avec un sac alors que des personnes fouillent les décombres d'un bâtiment effondré à la suite d'un bombardement israélien à l'école Jaouni gérée par l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) à Nuseirat dans le centre de la bande de Gaza, le 6 juillet 2024, dans le cadre du conflit en cours dans le territoire palestinien entre Israël et le Hamas. (AFP)
Un garçon court avec un sac alors que des personnes fouillent les décombres d'un bâtiment effondré à la suite d'un bombardement israélien à l'école Jaouni gérée par l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) à Nuseirat dans le centre de la bande de Gaza, le 6 juillet 2024, dans le cadre du conflit en cours dans le territoire palestinien entre Israël et le Hamas. (AFP)
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  • Le Hamas a annoncé que 16 personnes avaient été tuées samedi dans une frappe israélienne sur une école abritant des déplacés et gérée par l'ONU dans la bande de Gaza, l'armée israélienne disant avoir visé des "terroristes"
  • Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, qui a dénoncé un "massacre odieux", a précisé que 50 personnes avaient également été blessées dans cette école du camp de Nousseirat (centre)

BANDE DE GAZA, Territoires palestiniens: Le Hamas a annoncé que 16 personnes avaient été tuées samedi dans une frappe israélienne sur une école abritant des déplacés et gérée par l'ONU dans la bande de Gaza, l'armée israélienne disant avoir visé des "terroristes".

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, qui a dénoncé un "massacre odieux", a précisé que 50 personnes avaient également été blessées dans cette école du camp de Nousseirat (centre) et transférées vers l'hôpital des martyrs d'Al Aqsa.

Le mouvement islamiste palestinien a dénoncé dans un communiqué "un bombardement brutal" sur "des milliers de civils déplacés sans défense".

L'armée israélienne a indiqué que son aviation avait visé "plusieurs terroristes" "dans le secteur de l'école al-Jaouni de l'Unrwa".

"Cet endroit servait de cachette et d'infrastructure opérationnelle à partir de laquelle des attaques étaient menées contre des soldats", a-t-elle affirmé dans un communiqué, ajoutant que de "nombreuses mesures ont été prises pour réduire le risque de blesser les civils".

Sollicitée par l'AFP, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a indiqué ne pas disposer de toutes les informations dans l'immédiat mais précisé que plus la moitié de ses infrastructures avaient été touchées depuis le début de la guerre.

"Au moins 500 personnes abritées dans ces infrastructures ont en conséquence été tuées, dont de nombreuses femmes et de nombreux enfants", a indiqué un porte-parole à l'AFP.

L'agence avait indiqué que deux de ses employés avaient été tués plus tôt samedi à Al-Bureij (centre) tandis que des secouristes avaient fait état de 10 morts dont trois journalistes locaux dans une frappe aérienne contre une maison dans le camp de Nousseirat.

"Des éclats d'obus me sont parvenus quand j'étais dans une classe, les enfants ont été blessés", a témoigné auprès de l'AFP Samah Abou Amsha, à l'école al-Jaouni. "Où devrions-nous aller? Nos enfants sont morts de peur".

Un correspondant de l'AFP a vu des enfants apeurés pleurer et d'autres fouiller les décombres.

"Il n'y a absolument aucun endroit sûr dans la bande de Gaza", a réagi le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, dénonçant "un nouveau massacre de l'occupation israélienne".

Alors que la guerre à Gaza entre dimanche dans son 10e mois, les efforts diplomatiques ont été relancés en vue d'un cessez-le-feu.

La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre, qui a entraîné la mort de 1.195 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles.

Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive militaire d'envergure sur le territoire palestinien qui a tué 38.098 Palestiniens, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.