Le magazine Sayidaty contribue à l'autonomisation des femmes

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Publié le Vendredi 28 juin 2024

Le magazine Sayidaty contribue à l'autonomisation des femmes

  • "En ce qui concerne les droits des femmes, je pense que nous avons franchi une étape importante. Il est maintenant temps de se concentrer sur la manière de soutenir les talents et de les faire grandir"
  • Mme Al-Shethry a déclaré qu'elle a contribué à la réalisation de contenus numériques en arabe. Cela a permis à Sayidaty de figurer parmi les cinq sites les plus visités au Moyen-Orient et en Afrique du Nord en 2021

RIYAD: Selon sa rédactrice en chef, Lama Al-Shethry, le magazine Sayidaty joue un rôle crucial dans l'autonomisation des femmes depuis quatre décennies.

Mme Al-Shethry, qui est également rédactrice en chef du magazine Al-Jamila et membre du conseil d'administration de l'Association des journalistes saoudiens, a exprimé ces observations lors d'une interview approfondie réalisée récemment par Arab News dans le cadre de l'émission "The Mayman Show".

"Je crois que depuis plus de quatre décennies, Sayidaty a joué un rôle majeur dans l'autonomisation des femmes à différentes époques", a-t-elle déclaré.

"Il y a quinze ans, Sayidaty a lancé une vaste campagne régionale contre le mariage des mineurs, impliquant des leaders d'opinion de premier plan tels que des auteurs, des intellectuels, des membres de la famille royale et des ministres", a-t-elle ajouté.

"Cette initiative a permis d’empêcher cinq mariages de mineures en Arabie saoudite, en Égypte et au Yémen à l'époque".

Elle a précisé que cette année, la publication soutenait les productions locales, notamment le film "Noura" et sa "talentueuse" star de 17 ans, Maria Bahrawi.

"Nous l'avons accompagnée à Cannes car il s'agit du premier film saoudien à participer à ce festival," a déclaré Mme Al-Shethry.

Selon elle, ces deux exemples démontrent que Sayidaty continue à jouer un rôle essentiel dans l'autonomisation des femmes.

"Nous nous adressons au même public, dans la même région, aux mêmes personnes, mais à des époques différentes. Cependant, notre rôle reste inchangé. Aujourd'hui, avec la Vision 2030, il est évident que c'est le moment de mettre la main à la pâte et de soutenir les jeunes talents".

"En ce qui concerne les droits des femmes, je pense que nous avons franchi une étape importante. Il est maintenant temps de se concentrer sur la manière de soutenir les talents et de les faire grandir".

Mme Al-Shethry a déclaré qu'elle a contribué à la réalisation de contenus numériques en arabe. Cela a permis à Sayidaty de figurer parmi les cinq sites les plus visités au Moyen-Orient et en Afrique du Nord en 2021, selon Forbes.
De plus, elle est cofondatrice, avec son amie Hala Al-Jurayed, de Bintnet Network, le premier magazine arabe en ligne proposant un contenu de mode de vie axé sur les femmes.

"Il n'y avait pas de contenu numérique en arabe. Il y avait une lacune dans ce domaine et nous nous sommes dit pourquoi ne pas créer un site web. C'est en partie un forum où les gens peuvent former une petite communauté de membres et discuter de divers sujets au jour le jour. D'autre part, il propose du contenu lié au mode de vie, aux voyages, à la décoration, à la mode et aux bijoux," a-t-elle exprimé.

Mme Al-Shethry a déclaré qu'elle ne s'était pas lancée dans le domaine du numérique avec un plan d'affaires précis, mais que cela s'est avéré "très fructueux". Elle a su s'adapter aux différentes évolutions du journalisme, notamment à l'avènement des réseaux sociaux.

Mme Al-Shethry s'est dite "honorée" d'avoir été élue au conseil d'administration de l'Association des journalistes saoudiens avec 12 collègues, aux côtés du président Adhwan Al-Ahmari et du vice-président Faisal J. Abbas, rédacteur en chef d'Arab News.

Elle a affirmé que ses prédécesseurs dans le secteur des médias avaient établi des bases solides, permettant à la génération actuelle de dirigeants de développer l'industrie en Arabie saoudite. "De grandes idées sont donc sur le point de voir le jour, c'est certain".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.