Une centrale électrique ukrainienne endommagée lors d'une attaque russe massive

Kiev a appelé ses alliés occidentaux à l'aider à reconstruire son réseau électrique, un projet qui nécessite d'importants investissements, et à lui fournir plus de défenses antiaériennes pour contrer les frappes de Moscou. (AFP).
Kiev a appelé ses alliés occidentaux à l'aider à reconstruire son réseau électrique, un projet qui nécessite d'importants investissements, et à lui fournir plus de défenses antiaériennes pour contrer les frappes de Moscou. (AFP).
Short Url
Publié le Jeudi 20 juin 2024

Une centrale électrique ukrainienne endommagée lors d'une attaque russe massive

  • "Encore une nuit difficile pour l'industrie énergétique ukrainienne. Les Russes ont attaqué l'une des centrales thermiques de DTEK"
  • Moscou a lancé une campagne de bombardement ces derniers mois, visant les principaux centres de production et de distribution d'électricité ukrainiens

KIEV: Une centrale électrique ukrainienne a été endommagée lors d'une attaque russe massive dans la nuit de mercredi à jeudi, la dernière en date visant des installations énergétiques ukrainiennes, a annoncé son opérateur privé DTEK.

"Encore une nuit difficile pour l'industrie énergétique ukrainienne. Les Russes ont attaqué l'une des centrales thermiques de DTEK", a déclaré jeudi la société dans un communiqué, faisant état de "sérieux dégâts" et de trois employés blessés.

Il s'agit, selon la société, de la septième attaque "massive" visant des centrales électriques ukrainiennes durant les trois derniers mois.

Moscou a lancé une campagne de bombardement ces derniers mois, visant les principaux centres de production et de distribution d'électricité ukrainiens et détruisant, selon le président Volodymyr Zelensky, la moitié de la capacité énergétique du pays.

Kiev a appelé ses alliés occidentaux à l'aider à reconstruire son réseau électrique, un projet qui nécessite d'importants investissements, et à lui fournir plus de défenses antiaériennes pour contrer les frappes de Moscou.

L'opérateur national Ukrernergo a fait état jeudi matin d'"une frappe massive sur des biens relevant de l'infrastructure énergétique civile", survenue durant la nuit.

"Les équipements d'installations situées à Vinnytsia, Dnipropetrovsk, Donetsk, la région de Kiev ont été endommagés", a ajouté Ukrenergo, précisant que l'étendue des dommages était en train "d'être clarifiée".

L'armée de l'air ukrainienne a pour sa part indiqué que la Russie avait tiré neuf missiles et 27 drones d'attaques de conception iranienne, ajoutant que tous les projectiles sauf quatre des missiles avaient été abattus.

"Des équipements essentiels d'infrastructure ont été attaqués", a déclaré l'armée de l'air ukrainienne. "L'objectif principal de l'attaque était l'Est de l'Ukraine, en particulier la région de Dnipropetrovsk" qui est l'une de celles où opère DTEK.

Les systèmes de défense aériens ont également été activés en particulier dans les régions de Zaporijiia, Donetsk, Kherson, Kharkiv et Kiev, a-t-elle ajouté.

bur-jbr/lch/pz

© Agence France-Presse


Des Iraniens dans la rue pour dénoncer les frappes israéliennes au Liban et à Gaza

Des Iraniens brandissent leur drapeau national ainsi que des drapeaux palestiniens et du Hezbollah libanais lors d'une manifestation anti-israélienne à Téhéran, le 27 septembre 2024. (AFP)
Des Iraniens brandissent leur drapeau national ainsi que des drapeaux palestiniens et du Hezbollah libanais lors d'une manifestation anti-israélienne à Téhéran, le 27 septembre 2024. (AFP)
Short Url
  • Des milliers d'Iraniens ont défilé vendredi à Téhéran et à travers le pays pour condamner les frappes israéliennes contre le Liban et Gaza
  • Des rassemblements similaires ont eu lieu dans d'autres villes iraniennes, notamment à Semnan (est), Qom et Kashan (centre), Kermanshah (ouest), Chiraz et Bandar Abbas (sud), d'après les images de la télévision d'Eta

TEHERAN: Des milliers d'Iraniens ont défilé vendredi à Téhéran et à travers le pays pour condamner les frappes israéliennes contre le Liban et Gaza, selon un vidéaste de l'AFP et des images des médias d'Etat.

Mercredi, le pouvoir avait appelé à manifester "en soutien au Hezbollah du Liban" et pour "condamner les crimes barbares du régime sioniste en Palestine", selon l'agence officielle Irna.

Le mouvement armé libanais fait partie de ce que l'Iran appelle l'"axe de la résistance" contre Israël -- ennemi juré de la République islamique -- qui regroupe les mouvements soutenus par l'Iran dans la région, comme le Hamas palestinien, le Hezbollah, les rebelles houthis au Yémen ou encore des groupes irakiens.

A Téhéran, un rassemblement a eu lieu après la grande prière du vendredi autour de la place d'Enghelab située dans le centre de la capitale, a constaté un vidéaste de l'AFP.

Les manifestants brandissaient des portraits du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, ainsi que des drapeaux du groupe libanais et celui de la Palestine.

"Israël est détruit, le Liban est victorieux" et "un bain de sang au Liban", ont scandé les manifestants.

Des rassemblements similaires ont eu lieu dans d'autres villes iraniennes, notamment à Semnan (est), Qom et Kashan (centre), Kermanshah (ouest), Chiraz et Bandar Abbas (sud), d'après les images de la télévision d'Etat.

Depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023 entre Israël et le Hamas, le Hezbollah soutient le mouvement islamiste palestinien en tirant quasi quotidiennement des missiles sur le nord d'Israël, qui réplique.

Ces derniers jours, d'intenses frappes israéliennes visent les bastions du mouvement chiite dans le sud et l'est du Liban ainsi que dans la banlieue sud de Beyrouth ayant fait au moins 700 morts selon les autorités libanaises.

Depuis des semaines, l'Iran et ses alliés régionaux menacent Israël depuis l'assassinat fin juillet à Téhéran du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, qu'ils imputent à Israël, et celui de Fouad Chokr, le chef militaire du Hezbollah, tué dans une frappe israélienne près de Beyrouth.


Keir Starmer bientôt à Bruxelles pour relancer les relations entre Londres et l'UE

Le Premier ministre britannique Keir Starmer s'exprime lors d'un entretien avec les médias alors qu'il assiste à la 79e Assemblée générale des Nations unies, le 25 septembre 2024, à New York. (AFP)
Le Premier ministre britannique Keir Starmer s'exprime lors d'un entretien avec les médias alors qu'il assiste à la 79e Assemblée générale des Nations unies, le 25 septembre 2024, à New York. (AFP)
Short Url
  • Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé mercredi soir une rencontre "la semaine prochaine" avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen
  • Lors d'une réunion de travail fin juillet avec plus de 40 dirigeants européens, M. Starmer avait affirmé vouloir "saisir l'occasion pour renouveler (la) relation avec l'Europe", après les frictions avec les précédents gouvernements conservateurs

LONDRES: Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé mercredi soir une rencontre "la semaine prochaine" avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, afin de relancer les relations entre le Royaume-Uni et le continent, près de cinq ans après le Brexit.

"Je veux relancer notre relation avec l'UE et faire en sorte que le Brexit soit bénéfique pour le peuple britannique", a écrit le dirigeant travailliste sur son compte X, se disant "impatient" de cette rencontre à Bruxelles.

Lors d'une réunion de travail fin juillet avec plus de 40 dirigeants européens, M. Starmer avait affirmé vouloir "saisir l'occasion pour renouveler (la) relation avec l'Europe", après les frictions avec les précédents gouvernements conservateurs.

Bruxelles a récemment proposé d'ouvrir des négociations pour relancer la mobilité des jeunes entre l'UE et le Royaume-Uni, qui permettrait aux 18-30 ans de rester jusqu'à quatre ans dans leur pays de destination.

La proposition avait été enterrée par le précédent gouvernement conservateur. Keir Starmer est pour sa part réticent à toute proposition qui pourrait être considérée comme une réintroduction de la libre circulation.


Liban: Etats-Unis, France et d'autres appellent à un cessez-le-feu de 21 jours

Les Etats-Unis, la France, l'Union européenne et plusieurs pays arabes ont appelé mercredi à un "cessez-le-feu immédiat de 21 jours" au Liban où le conflit entre Israël et Hezbollah menace d'embraser la région, selon un communiqué commun diffusé par la Maison Blanche. (AFP)
Les Etats-Unis, la France, l'Union européenne et plusieurs pays arabes ont appelé mercredi à un "cessez-le-feu immédiat de 21 jours" au Liban où le conflit entre Israël et Hezbollah menace d'embraser la région, selon un communiqué commun diffusé par la Maison Blanche. (AFP)
Short Url
  • "Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat de 21 jours sur la frontière entre le Liban et Israël pour donner une chance à la diplomatie"
  • Dans un communiqué commun séparé, publié après leur rencontre en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, les présidents américain Joe Biden et français Emmanuel Macron précisent avoir "travaillé ensemble ces derniers jours"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis, la France, l'Union européenne et plusieurs pays arabes ont appelé mercredi à un "cessez-le-feu immédiat de 21 jours" au Liban où le conflit entre Israël et Hezbollah menace d'embraser la région, selon un communiqué commun diffusé par la Maison Blanche.

"Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat de 21 jours sur la frontière entre le Liban et Israël pour donner une chance à la diplomatie" en lien avec la situation au Liban et à Gaza, précise la déclaration signée par les Etats-Unis, la France, l'UE, l'Australie, le Canada, l'Allemagne, l'Italie, le Japon, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et le Qatar.

"Il est temps de conclure un accord diplomatique pour permettre aux civils des deux côtés de la frontière de rentrer chez eux en toute sécurité", est-il ajouté.

Dans un communiqué commun séparé, publié après leur rencontre en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, les présidents américain Joe Biden et français Emmanuel Macron précisent avoir "travaillé ensemble ces derniers jours" pour parvenir à cet appel conjoint pour un cessez-le-feu temporaire, désormais rejoints par d'autres pays.

"Nous appelons à une approbation large et un soutien immédiat des gouvernements d'Israël et du Liban", ont-ils déclaré.

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot avait le premier évoqué cette proposition plus tôt dans la journée lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation au Liban.

Lors d'un échange avec des journalistes, un haut responsable américain a immédiatement salué sous le couvert de l'anonymat une "percée importante", ajoutant espérer que cet appel permette aussi de "stimuler" les discussions pour une trêve et une libération des otages dans la bande de Gaza.