Les héros du Hajj aident les pèlerins à trouver leur chemin

On peut trouver ces scouts aidant les pèlerins dans tous les lieux de pèlerinage, portant des casquettes bleues, des gilets marron et des foulards verts. (Huda Bashatah, AN)
On peut trouver ces scouts aidant les pèlerins dans tous les lieux de pèlerinage, portant des casquettes bleues, des gilets marron et des foulards verts. (Huda Bashatah, AN)
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Publié le Lundi 17 juin 2024

Les héros du Hajj aident les pèlerins à trouver leur chemin

  • On peut trouver ces scouts aidant les pèlerins dans tous les lieux de pèlerinage, portant des casquettes bleues, des gilets marron et des foulards verts
  • M. Swailek indique que les pèlerins peuvent se procurer des rafraîchissements et se reposer dans les stations d’orientation

RIYAD: La Technical and Vocational Training Corporation (TVTC) forme les scouts à orienter et à conseiller les pèlerins durant la saison du Hajj.

On peut trouver ces scouts aidant les pèlerins dans tous les lieux de pèlerinage, portant des casquettes bleues, des gilets marron et des foulards verts.

Ramadan Swailek, scout du Hajj, explique que son devoir est de servir et d’aider les pèlerins dans différents endroits de La Mecque.

«Nous sommes des scouts qui se déplacent et nous avons des spécialistes de différents domaines présents sur les Lieux saints, tels que des spécialistes de l’orientation, de la santé et de la sécurité. La mission d’un scout spécialiste d’orientation est de guider les pèlerins égarés. Si un pèlerin est perdu, nous utilisons des cartes pour l’aider à trouver son chemin.»

M. Swailek indique que les pèlerins peuvent se procurer des rafraîchissements et se reposer dans les stations d’orientation.

«C’est la première année que nous nous déplaçons pour guider les pèlerins. Dans  le passé, nous orientions, sans nous déplacer, les pèlerins égarés qui pouvaient avoir erré pendant trois ou quatre heures et qui étaient souvent frustrés. Le fait de les guider jusqu’à leur destination apporte un immense soulagement, et c’est une expérience très gratifiante. Les gens se disputent vraiment ce rôle parce qu’il leur procure un profond sentiment de plénitude», explique-t-il.

Abderrahim Saad al-Maliki est un autre scout qui aide les pèlerins pendant la saison du Hajj.

«Nous venons ici avec l’intention de servir les pèlerins, comme l’a mentionné mon collègue Ramadan, et nous couvrons cinq zones à Mina. Nous nous déplaçons énormément et nous orientons et aidons les pèlerins dans divers domaines. Nous remercions Dieu pour les bénédictions de l’islam, notre foi, et pour la sécurité dont nous jouissons. Nous sommes toujours au service des pèlerins. C’est ma première année et j’espère continuer à servir les pèlerins dans les années à venir, si Dieu le veut.»

Cette année, la Commission du scoutisme de la TVTC dans la région de Médine a remporté le prix du meilleur quartier général au niveau du camp.

La TVTC a été créée en 1990 et dispose de deux cent quatre-vingt-trois installations de formation couvrant toutes les régions du Royaume.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 

 


La jetée américaine pour l'aide à Gaza à nouveau remorquée

Cette image satellite fournie par Maxar Technologies montre l'embarcadère Trident construit par les États-Unis sur la côte de Gaza le 26 mai 2024. (Photo par image satellite ©2024 Maxar Technologies / AFP)
Cette image satellite fournie par Maxar Technologies montre l'embarcadère Trident construit par les États-Unis sur la côte de Gaza le 26 mai 2024. (Photo par image satellite ©2024 Maxar Technologies / AFP)
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  • «En raison du niveau élevé de la mer attendu ce week-end, le commandement central a retiré la jetée temporaire de son ancrage à Gaza et la remorquera jusqu'à Ashdod, en Israël», a déclaré Sabrina Singh, porte-parole adjointe du Pentagone
  • Premier soutien d'Israël, Washington a installé cette jetée face aux sévères restrictions imposées par Israël à l'acheminement terrestre de l'aide vers le territoire palestinien, ravagé par huit mois de guerre

WASHINGTON : Une jetée temporaire américaine, destinée à décharger de l'aide humanitaire pour la bande de Gaza assiégée a été à nouveau retirée en raison de la houle et remorquée jusqu'à un port israélien, a indiqué vendredi le Pentagone.

C'est la troisième fois que la jetée est détachée du rivage en raison des conditions météorologiques depuis son installation initiale à la mi-mai.

«En raison du niveau élevé de la mer attendu ce week-end, le commandement central a retiré la jetée temporaire de son ancrage à Gaza et la remorquera jusqu'à Ashdod, en Israël», a déclaré Sabrina Singh, porte-parole adjointe du Pentagone, en faisant référence au commandement militaire américain responsable du Moyen-Orient.

Elle n'a donné aucune date pour une remise à flot de la jetée.

Le président Joe Biden avait annoncé en mars l'établissement de cette jetée par des troupes américaines au large des côtes de Gaza. La construction s'est achevée début mai, mais les conditions météo ont fait qu'elle n'a été mise en service qu'au 17 mai.

Une semaine plus tard, la houle avait provoqué le désamarrage de quatre vaisseaux participant à l'opération. La jetée avait ensuite été endommagée trois jours plus tard et avait dû être transportée dans le port israélien d'Ashdod pour être réparée.

Remise en opération le 7 juin, elle avait été de nouveau transportée à Ashdod le 14 à cause des conditions météo.

Premier soutien d'Israël, Washington a installé cette jetée face aux sévères restrictions imposées par Israël à l'acheminement terrestre de l'aide vers le territoire palestinien, ravagé par huit mois de guerre.

Selon le Pentagone, depuis le 17 mai, elle a permis l'acheminement de plus de 8.831 tonnes d'aide humanitaire sur le littoral.

Le problème est qu'une fois débarquée, la distribution de cette aide pose de sérieux problèmes en raison des conditions de sécurité dans la bande de Gaza.

Le Programme alimentaire mondial, en charge de l'acheminement de l'aide arrivant à Gaza via la jetée temporaire américaine, y a d'ailleurs suspendu ses opérations.

Résultat, une grande partie de l'aide reste bloquée dans des entrepôts qui sont quasi pleins. «Il reste encore un peu d'espace mais globalement, c'est plein», a affirmé Mme Singh.

Selon les Nations unies, la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par les combats et les bombardements et se trouvent en situation d'insécurité alimentaire, avec un risque de famine.

Depuis le 7 octobre, date de l'attaque sans précédent du Hamas dans le sud d'Israël, ce dernier mène une campagne militaire massive de représailles et jure d'éliminer le mouvement islamiste palestinien.


Combats à Gaza, des dizaines de milliers de personnes encore déplacées

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  • L'armée avait débuté jeudi une opération à Choujaïya avec des tirs d'artillerie et d'hélicoptères
  • Des frappes israéliennes ont visé d'autres zones du nord de Gaza, «éliminant des dizaines de terroristes se cachant dans des écoles de l’Unrwa», l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, a indiqué l'armée

TERRITOIRES PALESTINIENS : Appuyés par l'aviation, des soldats israéliens ont mené vendredi des opérations contre le Hamas palestinien dans la ville de Gaza, poussant des dizaines de milliers de personnes à la fuite, au 9e mois de la guerre qui fait craindre un embrasement régional.

L'armée avait débuté jeudi une opération à Choujaïya avec des tirs d'artillerie et d'hélicoptères. Elle y a fait état de la «présence de terroristes» et «d'infrastructures terroristes». Des soldats y ont pénétré et des avions militaires ont visé des «dizaines de sites» du Hamas.

Des colonnes de fumée se sont élevées au-dessus de Choujaïya après des frappes aériennes et des tirs d'obus, selon un correspondant de l'AFP.

La Défense civile et des témoins ont fait état de «nombreux morts».

«Des dizaines de milliers de civils» ont fui le secteur, a indiqué la Défense civile, après un appel de l'armée à évacuer.

- «Ca suffit» -

«Ça suffit! (...) Nous avons perdu nos enfants et nos maisons, et nous continuons à fuir d'un endroit à un autre», a lancé une Palestinienne en quittant le secteur.

«J'ai vu un char devant la mosquée de Chouhada qui tirait (sur des cibles). Mes parents et ma sœur étaient coincés dans la maison et je n'ai plus aucune nouvelle d'eux. Il y avait des martyrs dans les rues», a raconté Abdelkarim al-Mamlouk, un habitant de Gaza.

Des frappes israéliennes ont visé d'autres zones du nord de Gaza, «éliminant des dizaines de terroristes se cachant dans des écoles de l’Unrwa», l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, a indiqué l'armée.

Dans le centre de la bande de Gaza, des sources médicales ont fait état de trois morts dont une fille à Deir el-Balah et des tirs d'artillerie ont été entendus à Nousseirat. Dans le sud, des tirs d'artillerie ont ciblé Khan Younès et Rafah.

Mohammad al-Mughair, un responsable de la Défense civile, a indiqué à l'AFP que les forces israéliennes avançaient dans l'ouest de Rafah et visaient le quartier général de son agence.

«Nous avons été visés, (les tirs) causant des dommages à deux camions de pompiers, une ambulance, et une petite excavatrice qui sert à sortir les blessés de sous les gravats» a-t-il dit, ajoutant que des membres de la Défense civile avaient été blessés.

Les troupes israéliennes ont lancé le 7 mai une offensive terrestre à Rafah, alors présentée par Israël comme le dernier grand bastion du Hamas. Mais les combats ont repris dans plusieurs autres régions, surtout dans le nord où des poches du Hamas demeurent.

- Conditions «désastreuses» -

L'offensive israélienne d'envergure à Gaza a été déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre qui a entraîné la mort de 1.195 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Durant l'attaque, 251 personnes ont été enlevées, dont 116 sont toujours retenues à Gaza, parmi lesquelles 42 sont mortes, selon l'armée.

Israël a promis de détruire le mouvement islamiste, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu'il considère comme une organisation terroriste, de même que les Etats-Unis ou l'Union européenne.

Son offensive sur la bande de Gaza a fait jusqu'à présent 37.765 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

La guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le petit territoire palestinien de 2,4 millions d'habitants, assiégé depuis le 9 octobre par Israël: l'eau et la nourriture manquent et le système de santé est à genoux.

Un total de 32 hôpitaux sur les 36 que compte la bande de Gaza ont été endommagés depuis le 7 octobre, et parmi eux 20 sont désormais hors-service, selon des chiffres communiqués vendredi par l'OMS.

Une chargée de mission de l'Unrwa, Louise Wateridge, a qualifié vendredi de «désastreuses» les conditions de vie dans le territoire.

- Au milieu des déchets -

Des habitants vivent dans des ruines d'immeubles ou des tentes autour d'un gigantesque tas de déchets, a-t-elle dit à la presse à Genève, en liaison vidéo depuis le centre de la bande de Gaza.

«Il n'y a pas d'eau, pas d'assainissement, pas de nourriture», a-t-elle ajouté à propos de Khan Younès.

Les craintes de voir le conflit se propager au Liban se sont amplifiées.

Au lendemain du début de la guerre, le puissant mouvement libanais Hezbollah a ouvert un front avec Israël en soutien au Hamas, et depuis, les échanges de tirs dans la zone frontalière sont presque quotidiens et parfois très intenses.

Le Hezbollah a dit vendredi avoir lancé plusieurs attaques sur des positions militaires israéliennes près de la frontière, et annoncé la mort d'un de ses combattants, tué par un tir israélien.

L'agence officielle libanaise a de son côté fait état de la mort de trois personnes, dont deux Palestiniens, dans une frappe israélienne sur le village de Kfar Kila.

Dans le nord d'Israël, les sirènes d'alerte à la roquette ont retenti plusieurs fois, d'après l'armée, qui a ensuite indiqué que trois drones avaient été lancés depuis le Liban avant de tomber en Galilée, sans faire de victimes.

 


Biden et Trump ne s’accordent que sur l’élimination du Hamas lors d’un vif débat

L’ex-président américain et candidat républicain à la présidence, Donald Trump, participe au premier débat présidentiel des élections de 2024 face au président américain actuel, Joe Biden, dans les studios de CNN à Atlanta, en Géorgie. (AFP)
L’ex-président américain et candidat républicain à la présidence, Donald Trump, participe au premier débat présidentiel des élections de 2024 face au président américain actuel, Joe Biden, dans les studios de CNN à Atlanta, en Géorgie. (AFP)
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  • L’économie américaine, la pandémie de Covid-19 et le conflit au Moyen-Orient étaient les principaux points de discorde
  • Les républicains et les démocrates déclarent tous deux la victoire de leurs candidats après le débat

ATLANTA: Le président, Joe Biden, et son prédécesseur, Donald Trump, se sont affrontés jeudi dans un débat à Atlanta, au cours duquel ils se sont mutuellement reproché les troubles économiques du pays et la mauvaise gestion de la pandémie de Covid-19, et n’ont pu s’accorder que sur la volonté d’éliminer le Hamas.

La chaîne CNN a contourné la Commission américaine indépendante sur les débats présidentiels (CPD) pour organiser l’événement, ce qui est sans précédent, car Biden et Trump n’ont pas encore été officiellement approuvés par leurs partis en tant que candidats à l’élection du 5 novembre.

Des restrictions ont été imposées pour éviter que le scénario d’il y a quatre ans ne se répète, Trump ayant interrompu Biden à cent quatre-vingt-dix reprises, selon CNN.

Le format rigide de CNN, sans public pour applaudir ou huer, a peut-être profité à Trump, le forçant à se montrer moins perturbateur, selon ses partisans.

Cela a attiré l’attention sur Biden, qui mettait du temps à répondre aux questions, avait du mal à entendre et a mal employé certaines expressions et certains mots.

Les deux hommes se sont insultés et se sont rejeté la responsabilité des problèmes intérieurs du pays, ce qui les a empêchés de répondre pleinement aux questions sur le Moyen-Orient et sur la guerre menée par Israël contre les Palestiniens.

Poussé à expliquer quelle «pression supplémentaire» Biden pourrait exercer pour amener Israël et le Hamas à approuver son plan de cessez-le-feu, le président a qualifié le groupe palestinien de «principal obstacle à la paix», le seul point de convergence avec Trump.

«Premièrement, tous les membres du Conseil de sécurité de l’ONU et du G7, ainsi que les Israéliens et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, ont approuvé le plan de cessez-le-feu que j’ai proposé, qui comporte trois étapes», indique Biden.

«La première étape consiste à soigner les otages en échange d’un cessez-le-feu. La deuxième phase est un cessez-le-feu assorti de conditions supplémentaires, et la troisième phase est la fin de la guerre.»

«Le seul à vouloir que la guerre se poursuive est le Hamas. Ce sont les seuls qui refusent de se retirer. Nous continuons à exercer une pression pour qu’ils acceptent.»

«On ne peut pas permettre au Hamas de poursuivre ses activités. Nous continuons à envoyer nos experts et nos services de renseignement pour tenter d’arrêter le Hamas, comme nous l’avons fait pour Oussama ben Laden. Nous ne sommes pas obligés de le faire», ajoute Biden.

«D’ailleurs, le Hamas a été très affaibli. Il devrait être éliminé. Il faut cependant faire attention à l’usage de ces armes dans les foyers de peuplement.»

Selon Trump, Joe Biden empêche Israël d’éliminer le Hamas. «En ce qui concerne Israël et le Hamas, c’est Israël qui veut continuer et finir le travail. Il dit que le seul à vouloir continuer est le Hamas. En fait, c’est Israël, et vous devriez les laisser faire pour qu’ils finissent le travail», insiste Trump.

«Il ne veut pas le faire. Il est devenu comme un Palestinien, mais ils ne l’aiment pas parce que c’est un très mauvais Palestinien, un Palestinien faible», lance l’ex-président.

En ce qui concerne le soutien aux efforts visant à créer un État palestinien, Trump déclare : «Il faudrait que je voie.»

Il mentionne avoir empêché le Hamas d’attaquer Israël en bloquant les fonds destinés à l’Iran, qui, selon lui, est le principal sponsor du groupe. Il a ajouté que le leadership «faible» de Biden avait ouvert la voie à l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.

En réponse, Biden a qualifié Donald Trump de «faible», affirmant : «Je suis celui qui a mobilisé le monde contre l’Iran lorsqu’il a lancé une attaque de missiles balistiques contre Israël.»

«Personne n’a été blessé, aucun Israélien n’a été tué accidentellement, et tout s’est arrêté. Nous avons sauvé Israël. Nous sommes ceux qui, plus que quiconque dans le monde, soutiennent Israël.»

Trump a qualifié Biden de «pire président» de l’Histoire des États-Unis et Biden a traité Trump de «criminel condamné» et il a comparé ses valeurs morales à celles d’un «chat de gouttière».

Le débat s’est déroulé à près d’1,6 km de l’université Georgia Tech, où huit cents journalistes de trente-quatre pays ainsi que des membres de l’équipe de campagne ont suivi le débat sur des écrans de télévision.

À l'issue du débat, des dirigeants républicains et démocrates ont répondu aux questions des journalistes dans le pavillon de l’université, et les deux camps ont déclaré leur victoire.

D’après Elise Stefanik, membre républicain du Congrès, le débat montre que Trump battrait «facilement» Biden en novembre, ajoutant : «C’est une victoire absolument écrasante du président Trump ce soir contre un Joe Biden qui a échoué, qui n’a pas su s’imposer et qui est faible.»

Vivek Ramaswamy, qui avait défié Trump lors des primaires présidentielles du Parti républicain, affirme que Biden semblait perdu et qu’il ne semblait «vivant que lorsqu’il parlait du 6 janvier et de la condamnation de Trump».

«Biden se fiche éperdument des problèmes qui touchent les Américains. Le président Biden est apparu comme le méchant.»

Plusieurs démocrates ont refusé de répondre aux questions des journalistes sur le débat et ils ont préféré publier des déclarations défendant Biden et prédisant sa victoire sur Trump en novembre.

À la question de savoir si Biden devait s’inquiéter de l’élection, le sénateur Raphael Warnock a répondu : «Je m’inquiéterais si le président n’avait pas de bilan à défendre, mais en réalité, c’est un homme qui a adopté des lois historiques.»

«Les élections reflètent le caractère du pays. Le peuple américain a eu l’occasion ce soir de se rappeler le caractère de Donald Trump, un homme qui a menti pendant quatre-vingt-dix minutes d’affilée», a poursuivi Warnock.

«Ce qui m’a le plus marqué, c’est qu’à chaque fois qu’on lui posait une question, on remarquait que Trump n’y répondait jamais. Les États-Unis méritent mieux que Donald Trump.»

Biden et Trump devraient participer à un autre débat, organisé par la chaîne ABC le 10 septembre.

Ce débat contourne également les règles de la CPD, qui organise tous les débats présidentiels depuis les années 1980.

Les candidats indépendants exclus du débat, dont Robert F. Kennedy Jr. et Jill Stein, ont organisé leurs propres événements parallèles et ils ont répondu en temps réel aux mêmes questions que celles posées par CNN à Biden et à Trump.


Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com