Virus: face à l'intensification de la pandémie, les programmes de vaccination s'accélèrent

Une équipe d'experts internationaux est partie en Chine pour enquêter sur les origines de la pandémie de Covid-19, mais Pékin n'a pas encore fourni l'accès nécessaire, a déclaré le chef de l'OMS le 5 janvier 2021. "Aujourd'hui, nous avons appris que les responsables chinois n'ont pas encore finalisé les autorisations nécessaires pour l'arrivée de l'équipe en Chine", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus aux journalistes. (Organisation mondiale de la santé / AFP)
Une équipe d'experts internationaux est partie en Chine pour enquêter sur les origines de la pandémie de Covid-19, mais Pékin n'a pas encore fourni l'accès nécessaire, a déclaré le chef de l'OMS le 5 janvier 2021. "Aujourd'hui, nous avons appris que les responsables chinois n'ont pas encore finalisé les autorisations nécessaires pour l'arrivée de l'équipe en Chine", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus aux journalistes. (Organisation mondiale de la santé / AFP)
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Publié le Samedi 09 janvier 2021

Virus: face à l'intensification de la pandémie, les programmes de vaccination s'accélèrent

  • En Asie, des millions de personnes ont été soumises samedi à de nouveaux confinements, comme en Chine qui redoute l'approche du Nouvel An, célébré en février, ou en Australie où les rues de Brisbane étaient désertes
  • L'UE pourrait en outre autoriser fin janvier un troisième vaccin, celui d'AstraZeneca/Oxford.

WASHINGTON: La pandémie de Covid-19 s'intensifie presque partout sur la planète, avec un nouveau record de contaminations aux Etats-Unis, engagés comme d'autres pays dans une course de vitesse contre la maladie avec des campagnes de vaccination qui montent en puissance.

En Asie, des millions de personnes ont été soumises samedi à de nouveaux confinements, comme en Chine qui redoute l'approche du Nouvel An, célébré en février, ou en Australie où les rues de Brisbane étaient désertes.

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"C'est surréel, on se croirait dans un film", a affirmé à l'AFP Scott, un habitant de la troisième ville d'Australie. Mais "c'est nécessaire, nous espérons qu'il n'y aura pas de cas dans les prochains jours, ce qui nous permettra de revenir à la normale".

Sur sept jours, 658.100 nouveaux cas ont été enregistrés en moyenne toutes les 24 heures sur la planète, soit 14% de plus que la semaine précédente, selon un bilan de l'AFP. 

La progression est de 21% pour les Etats-Unis et Canada, de 19% sur le continent africain, de 16% dans la zone d'Amérique latine et des Caraïbes, de 12% au Moyen-Orient et de 8% en Europe.

Vendredi, les Etats-Unis ont enregistré un nouveau record de contaminations avec près de 290.000 cas recensés en 24 heures.

Et 63 cas du nouveau variant britannique du coronavirus, encore plus contagieux, ont été détectés dans huit Etats américains, notamment en Floride et en Californie.

Dans cet Etat, les hôpitaux sont submergés par les cadavres, et à Los Angeles, une personne meurt du Covid-19 toutes les quinze minutes.

Dans ce contexte, le président élu Joe Biden, qui sera investi le 20 janvier, a dénoncé vendredi la distribution des vaccins contre le Covid-19 par l'administration Trump comme "une mascarade". 

 

Selon CNN, la future administration Biden va distribuer toutes les doses de vaccin contre le Covid-19 à disposition, plutôt que d'effectuer la rétention de la moitié des doses pour respecter les délais de la seconde injection.

Le Royaume-Uni, pays d'Europe le plus endeuillé par l'épidémie avec près de 80.000 morts, a lui aussi annoncé un record vendredi, avec 1.325 décès et 68.053 nouveaux cas en 24 heures.

A Londres, les hôpitaux sont menacés d'être submergés, "avec une propagation du virus hors de contrôle", a reconnu son maire, Sadiq Khan.

"Vacciner 380 millions d'Européens" 

Depuis l'apparition, il y a plus d'un an, du nouveau coronavirus en Chine, plus de 1,9 million de personnes ont péri sur 87 millions de cas confirmés. Et parmi les malades guéris, plus des trois quarts de ceux ayant été hospitalisés souffrent encore d'au moins un symptôme six mois après leur contamination, révèle une étude parue samedi dans la revue The Lancet.

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Face à l'aggravation de l'épidémie, l'Union européenne a donné vendredi un coup d'accélérateur à ses programmes de vaccination, critiqués pour leur lenteur, en doublant ses précommandes de doses de Pfizer-BioNTech, tout en attendant les premières livraisons de celles de Moderna.

L'UE pourrait en outre autoriser fin janvier un troisième vaccin, celui d'AstraZeneca/Oxford.

Avec les deux premiers, "nous nous sommes déjà assurés d'une quantité de doses qui nous permet de vacciner 380 millions d'Européens, c'est plus de 80% de la population, et d'autres vaccins vont suivre dans les semaines et les mois à venir", s'est réjouie la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Cette stratégie collective d'achat des vaccins, attaquée notamment en Allemagne, va se poursuivre, a réaffirmé vendredi soir la présidence française, précisant que "cette coordination européenne doit porter à la fois sur les commandes de vaccins et les sites de production en Europe".

Alors que depuis trois jours consécutifs, le nombre de cas positifs quotidiens comptabilisés dépasse les 20.000, les autorités françaises ont accéléré le temp de  la campagne de vaccination qui avait démarré au compte-gouttes, et les plus de 75 ans, soit environ 5 millions de personnes, pourront se faire vacciner dès le 18 janvier.

Appel de l'OMS à la solidarité 

La diffusion rapide de nouveaux variants du coronavirus plus contagieux inquiète d'autant plus que les vaccins, conçus en un temps record, ne sont toujours pas déployés à grande échelle. 

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a à ce propos appelé vendredi à une plus grande solidarité vaccinale dans la lutte contre le Covid-19 et demandé aux pays riches de cesser de conclure des "accords bilatéraux" avec les laboratoires pharmaceutiques.

Signe encourageant, avec des seringues adéquates, il est possible d'extraire six doses par flacon de Pfizer/BioNTech, contre cinq actuellement, augmentant de cette façon la capacité d'utilisation des vaccins déjà commandés, a relevé l'Agence européenne des médicaments (EMA).

De plus, ce produit semble efficace contre une "mutation clé" des souches britannique et sud-africaine, a fait savoir le laboratoire BioNTech. 

En Chine, où l'épidémie est sous contrôle, les autorités ont agi très énergiquement face à l'apparition de nouveaux foyers pourtant modestes, inquiètes de la propagation de nouveaux variants en provenance de l'étranger.

Les restrictions ont été renforcées samedi dans deux villes au sud de Pékin, déjà placées en quarantaine. Au total, 18 millions d'habitants de la province du Hebei, dans les vastes communes de Shijiazhuang et de Xingtai, sont soumis à un confinement sévère pendant une semaine à la suite de l'apparition d'une poignée de cas ces derniers jours.

Les autorités australiennes ont aussi réagi avec célérité, imposant un confinement de trois jours à deux millions d'habitants de Brisbane, après une seule contamination : un employé d'un hôtel qui a contracté le variant du Covid-19 découvert au Royaume-Uni.

Dans les rues de la ville, seules quelques rares personnes masquées étaient visibles, les deux millions d’habitants du Grand Brisbane étant seulement autorisés à sortir de chez eux pour des achats de première nécessité.

Et au Japon, un nouvel état d'urgence est entré en vigueur vendredi pour un mois dans le grand Tokyo, sur fond d'envolée du nombre des contaminations.

Image d'espoir dans ce tableau bien sombre, un bébé espagnol d'à peine trois mois, Petru, est sorti guéri de l'hôpital après avoir combattu le Covid-19 en soins intensifs pendant la quasi totalité de sa courte vie.


Vivre sans l'énergie russe : l'UE cherche la formule magique

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  • l'Union européenne dévoilera mardi son plan pour tenter de se passer d'énergie russe.
  • Depuis l'invasion russe en Ukraine, l'Union européenne a instauré un embargo sur le pétrole russe et s'est efforcée de tarir ses approvisionnements en gaz par gazoducs.

BRUXELLES : Après plusieurs reports, l'Union européenne dévoilera mardi son plan pour tenter de se passer d'énergie russe, un défi redoutablement difficile étant donné que l'Europe importe actuellement du gaz naturel liquéfié (GNL) depuis la Russie.

En marge d'une session des eurodéputés à Strasbourg, le commissaire européen Dan Jorgensen présentera cette feuille de route très attendue, qui fait suite à plusieurs mois de flottement.

Depuis l'invasion russe en Ukraine, l'Union européenne a instauré un embargo sur le pétrole russe et s'est efforcée de tarir ses approvisionnements en gaz par gazoducs.

Mais l'UE s'est en partie tournée vers le gaz naturel liquéfié (GNL), transporté par navire, déchargé dans des ports, regazéifié puis injecté dans le réseau européen de gaz.

Et derrière les États-Unis (45,3 %), la Russie occupe une grande place avec près de 20 % des importations de GNL de l'UE en 2024 (17,5 % d'après Eurostat et 19 % d'après l'IEEFA, un centre de réflexion spécialisé).

Pour tenter de se passer de l'énergie russe, « le principe directeur est la diversification des approvisionnements », a indiqué il y a quelques jours Paula Pinho, une porte-parole de la Commission.

Il y a plusieurs mois, l'UE avait évoqué la possibilité d'augmenter encore ses importations de GNL américain. Mais les tensions commerciales avec Donald Trump ont brouillé les cartes.

« Nous sommes tous d'accord pour dire que nous devons nous débarrasser du gaz de Poutine », mais le plan européen pour se passer de l'énergie russe « a été retardé en raison de la situation géopolitique », avait déploré l'eurodéputée centriste danoise Sigrid Friis (Renew).

Il a fallu attendre le 1^(er) mai pour que le commissaire européen chargé du commerce, Maros Sefcovic, suggère de nouveau dans une interview au Financial Times de « résoudre très rapidement » le différend avec l'administration Trump grâce à des achats de GNL américain ou de produits agricoles comme le soja. 

Dans les couloirs de la Commission, on reconnaît que les discussions ont été particulièrement houleuses sur le sujet. En effet, certains États membres, comme la Hongrie, ne cachent pas leur proximité avec la Russie.

Certains pays sont d'ailleurs plus dépendants que d'autres au GNL de Moscou.

La France est par exemple en première ligne avec ses cinq terminaux de regazéification, dont celui de Dunkerque. Selon l'IEEFA, elle a augmenté de 81 % ses importations de GNL russe entre 2023 et 2024 et a versé 2,68 milliards d'euros à la Russie.

Rien n'a filtré pour l'instant du plan qui doit être présenté mardi. Y aura-t-il une proposition d'embargo contre le gaz liquéfié russe à plus ou moins long terme ? 

« Cette option pourrait être très difficile à mettre en œuvre, car elle nécessite l'unanimité des 27 », expose Simone Tagliapietra, spécialiste des questions européennes au centre de réflexion Bruegel.

Compte tenu de cette contrainte, une hausse significative des droits de douane sur toutes les importations de gaz russe (gazoducs et GNL) « pourrait être l'option la plus viable pour l'UE », estime-t-il.

Au-delà de la question sensible du gaz liquéfié, la Commission européenne ne cesse de souligner tous les efforts entrepris pour réduire la dépendance aux énergies fossiles russes depuis l'invasion de l'Ukraine.

En quelques années, nous sommes ainsi passés de 45 % à 18 % d'importations de gaz (gazoducs et GNL) en provenance de Russie. Nous sommes ainsi passés d'un baril de pétrole sur cinq à un baril sur cinquante », a insisté Ursula von der Leyen fin avril à Londres.

Mais, a-t-elle ajouté, « nous savons tous qu'il reste encore beaucoup à faire », car « nous ne voulons plus dépendre d'une puissance hostile pour notre approvisionnement en énergie ». 


Une journaliste russe critique de l'invasion de l'Ukraine se réfugie en France

Sur cette photo de famille diffusée par l'agence d'État russe Sputnik, le président russe Vladimir Poutine s'adresse aux journalistes à Moscou, le 21 avril 2025. (AFP)
Sur cette photo de famille diffusée par l'agence d'État russe Sputnik, le président russe Vladimir Poutine s'adresse aux journalistes à Moscou, le 21 avril 2025. (AFP)
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  • Elle s'est évadée en pensant au chanteur Brassens et à l'acteur Pierre Richard: la critique de cinéma russe Ekaterina Barabach, qui risquait jusqu'à dix ans de prison dans son pays pour avoir dénoncé la guerre en Ukraine, a fui pour la France
  • Le service pénitentiaire fédéral russe avait annoncé le 21 avril qu'elle était placée sur la liste des personnes recherchées

PARIS: Elle s'est évadée en pensant au chanteur Brassens et à l'acteur Pierre Richard: la critique de cinéma russe Ekaterina Barabach, qui risquait jusqu'à dix ans de prison dans son pays pour avoir dénoncé la guerre en Ukraine, a fui pour la France grâce à l'aide de Reporters sans frontières (RSF).

"J'ai laissé ma mère de 96 ans en me disant que je ne la verrai plus jamais. Mais il était préférable de ne plus la voir en étant en liberté plutôt que ne plus la voir à cause de la prison", a déclaré la journaliste de 64 ans, lundi lors d'une conférence de presse au siège de RSF à Paris.

"L'aventure" de son évasion a duré deux semaines et demie mais Mme Barabach, qui s'exprimait en anglais, n'a pas dévoilé les détails de son périple, pour des raisons de sécurité.

"Maintenant, je suis ici et ce ne sera pas facile de commencer une nouvelle vie", a poursuivi la journaliste, en remerciant tous ceux qui l'ont aidée dans sa fuite, dont RSF et des Russes en exil. Elle demande désormais l'asile politique en France.

Le service pénitentiaire fédéral russe avait annoncé le 21 avril qu'elle était placée sur la liste des personnes recherchées.

Mme Barabach avait disparu de son domicile le 13 avril, alors qu'elle était assignée à résidence dans le cadre d'une enquête pour diffusion de "fausses informations" sur l'armée russe. Cette mesure avait été ordonnée par un tribunal de Moscou après son arrestation fin février.

"Pire que la mort" 

Selon elle, les autorités russes lui reprochent quatre anciennes publications sur les réseaux sociaux, dans lesquelles elle critiquait avec virulence l'offensive menée en Ukraine depuis février 2022.

"Alors, bande de salauds, vous avez bombardé (l'Ukraine), rasé des villes entières, tué une centaine d'enfants, abattu des gens pacifiques, maintenu Marioupol sous blocus, privé des millions de personnes d'une vie normale, forcées de partir à l'étranger?", avait-elle écrit dans une publication citée par le média indépendant Meduza.

"Cette guerre est particulièrement horrible pour moi car mon fils et sa famille vivent en Ukraine, à Kiev, et j'imagine les missiles s'abattre sur leur maison", a expliqué la journaliste née à Kharkiv sous l'URSS (en Ukraine actuelle).

Selon elle, sa "chance" est d'avoir été assignée à résidence après son arrestation, plutôt qu'emprisonnée: "C'est pourquoi j'ai décidé de m'échapper". "La prison en Russie, c'est pire que la mort", a-t-elle ajouté, en assurant avoir pensé au suicide.

Selon RSF, Mme Barabach a arraché son bracelet électronique pour s'échapper et a parcouru plus de 2.800 kilomètres.

Son voyage a été "long et éreintant", a précisé le directeur général de l'ONG, Thibaut Bruttin.

"Plusieurs fois, on a pu croire qu'elle avait été arrêtée ou risquait de l'être; plusieurs fois, le plan a changé. Une fois, on l'a cru morte", a-t-il renchéri, en louant "sa détermination morale" et son "courage physique".

"Censure" 

"Elle a fait le choix de la France avec gaieté et joie: tout au long de son évasion, elle a chanté Georges Brassens et elle rêvait de Pierre Richard lors de sa première nuit de liberté", a souri le responsable, en espérant que Mme Barabach puisse assister au festival de Cannes, qui commence le 13 mai.

Journaliste pour le service en langue russe de Radio France Internationale (RFI) jusqu'en 2022, Ekaterina Barabach collaborait depuis avec le média indépendant Republic.

En octobre 2022, RSF avait déjà participé à l'évasion d'une autre journaliste russe, Marina Ovsiannikova, qui encourait dix ans de prison après avoir brandi une pancarte anti-guerre à la télévision d'Etat.

"Depuis l'évasion de Marina Ovsiannikova, les possibilités de s'échapper se sont réduites. C'est pour ça que nous sommes soulagés aujourd'hui, car cela prouve que c'est possible", même si "c'est très dangereux", a commenté M. Bruttin.

Dans le dernier classement annuel de RSF sur la liberté de la presse, publié vendredi, la Russie est 171e sur 180.

"Il n'y a plus de journalisme en Russie" à cause de "la censure", a déploré Mme Barabach, qui espère pouvoir continuer son métier en France.


Trump assure que l'économie va décoller mais reconnaît un risque de récession

Des camions transportant des conteneurs sont vus au port de Los Angeles le 30 avril 2025 dans le quartier de San Pedro à Los Angeles, en Californie. Dans le port de Los Angeles, la valse des grues déchargeant les conteneurs acheminés d'Asie par d'immenses navires s'est déréglée ces derniers jours : ce baromètre de l'économie américaine tourne au ralenti en raison de la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump. (AFP)
Des camions transportant des conteneurs sont vus au port de Los Angeles le 30 avril 2025 dans le quartier de San Pedro à Los Angeles, en Californie. Dans le port de Los Angeles, la valse des grues déchargeant les conteneurs acheminés d'Asie par d'immenses navires s'est déréglée ces derniers jours : ce baromètre de l'économie américaine tourne au ralenti en raison de la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump. (AFP)
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  • Donald Trump a assuré vendredi que ses choix politiques allaient, au bout du compte, doper l'économie américaine, tout en reconnaissant l’existence d'un risque de récession dans un premier temps
  • Le produit intérieur brut des Etats-Unis s'est contracté au premier trimestre 2025 (-0,3% en rythme annualisé), pour les débuts du second mandat du président

WASHINGTON: Donald Trump a assuré vendredi que ses choix politiques allaient, au bout du compte, doper l'économie américaine, tout en reconnaissant l’existence d'un risque de récession dans un premier temps.

Le produit intérieur brut des Etats-Unis s'est contracté au premier trimestre 2025 (-0,3% en rythme annualisé), pour les débuts du second mandat du président, selon des chiffres publiés mercredi.

"C'est une période de transition, et je pense que ça va super bien se passer", a déclaré Donald Trump à la chaîne NBC News, selon un extrait diffusé vendredi d'un entretien à paraître entièrement dimanche.

Interrogé sur le risque d'une récession aux Etats-Unis, le président américain a répondu que "tout peut se passer."

"Mais je pense que nous allons avoir la plus grande économie de l'histoire de notre pays. Je pense que nous allons observer le plus grand boom économique de l'histoire", a-t-il déclaré à NBC.

Le milliardaire républicain a déclenché une guerre commerciale en imposant d'importants droits de douane à de très nombreux pays, faisant initialement chuter les cours à Wall Street.

Mais les marchés ont terminé vendredi la semaine en hausse après des chiffres de l'emploi meilleurs qu'attendu.