Frappes et combats à Gaza, requête à La Haye pour un cessez-le-feu

Vendredi, la CIJ doit, elle, se prononcer sur une requête de l'Afrique du Sud, qui accuse Israël de "génocide" dans la bande de Gaza, d'ordonner "immédiatement" un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. (AFP).
Vendredi, la CIJ doit, elle, se prononcer sur une requête de l'Afrique du Sud, qui accuse Israël de "génocide" dans la bande de Gaza, d'ordonner "immédiatement" un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. (AFP).
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Publié le Vendredi 24 mai 2024

Frappes et combats à Gaza, requête à La Haye pour un cessez-le-feu

  • L'armée israélienne bombarde vendredi la bande de Gaza à l'heure où la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction de l'ONU, doit se prononcer sur une requête pour stopper cette offensive militaire dans le territoire palestinien
  • Vendredi, la CIJ doit, elle, se prononcer sur une requête de l'Afrique du Sud, qui accuse Israël de "génocide" dans la bande de Gaza, d'ordonner "immédiatement" un cessez-le-feu dans la bande de Gaza

TERRITOIRES PALESTINIENS: L'armée israélienne bombarde vendredi la bande de Gaza à l'heure où la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction de l'ONU, doit se prononcer sur une requête pour stopper cette offensive militaire dans le territoire palestinien ravagé par plus de sept mois de guerre.

Plus tôt cette semaine, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, avait demandé l'émission de mandats d'arrêts contre des dirigeants israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, et du Hamas palestinien, incluant le chef du mouvement à Gaza, Yahya Sinouar.

Malgré la polémique, Benjamin Netanyahu s'adressera "bientôt" au Congrès américain, a annoncé jeudi soir le chef républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson après que le président démocrate Joe Biden a fustigé l'annonce du procureur Khan.

"Ce soir, je suis heureux de vous annoncer autre chose: nous accueillerons bientôt le Premier ministre Netanyahu au Capitole pour une session conjointe du Congrès", a déclaré le "speaker" (président) de la Chambre lors d'une réception à l'ambassade d'Israël à Washington.

Vendredi, la CIJ doit, elle, se prononcer sur une requête de l'Afrique du Sud, qui accuse Israël de "génocide" dans la bande de Gaza, d'ordonner "immédiatement" un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Les ordonnances de cette juridiction, aussi basée à La Haye mais qui tranche les différends entre États, sont juridiquement contraignantes mais elle n'a aucun moyen de les faire respecter.

« Explosions »

Cette guerre a débuté le 7 octobre avec l'attaque en territoire israélien de commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza, qui a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

Sur les 252 personnes alors emmenées comme otages le 7 octobre, 124 sont toujours retenues à Gaza, dont 37 sont mortes, selon l'armée.

En riposte, l'armée israélienne a lancé une offensive dévastatrice dans la bande de Gaza, où le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, l'Union européenne et les Etats-Unis notamment, a pris le pouvoir en 2007.

Au moins 35.800 Palestiniens, essentiellement des civils, ont péri dans cette offensive, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

La Défense civile de Gaza-ville (nord) a indiqué jeudi que deux frappes aériennes avaient fait 26 morts, incluant 15 enfants. Seize d'entre eux ont été tués par une frappe ayant touché leur maison, les 10 autres dans un bombardement sur une mosquée et une école.

De violents combats de rue ont également opposé à Jabalia (nord) la branche armée du Hamas et le mouvement palestinien Jihad islamique aux forces israéliennes. "Nous n'entendons que le bruit des explosions et des tirs dans le camp" éponyme, a assuré à l'AFP, Mahmoud al-Charif, un Palestinien de 31 ans.

Tôt vendredi, les frappes israéliennes se poursuivent dans la bande de Gaza, des sources hospitalières faisant notamment état de plusieurs blessés dans des frappes sur Deir al-Balah (centre).

Prudence et précision

"Une guerre est menée contre les hôpitaux de la bande de Gaza", a déclaré à l'AFP le docteur Khalil Al-Darkan, porte-parole de l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir al-Balah, avertissant que les activités de l'établissement pourraient être interrompues en raison d'une pénurie de carburant.

Depuis une offensive terrestre israélienne, début mai, sur une partie de la ville de Rafah et la mainmise sur le côté palestinien du poste-frontière éponyme, l'ONU dit constater une paralysie des livraisons de carburant, essentiel pour alimenter les générateurs des hôpitaux.

Quant à l'autre grand point d'entrée des marchandises, celui de Kerem Shalom, "le secteur privé est pour l'instant prioritaire", par rapport à l'ONU, a indiqué à l'AFP le patron de l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini.

L'armée israélienne a lancé des opérations au sol à Rafah, le 7 mai avec l'objectif affiché d'y anéantir les derniers bataillons du Hamas et sauver les otages, faisant fi des mises en garde internationales sur le sort des civils. Conséquence: 800.000 personnes ont fui Rafah selon l'ONU.

"Nous ne faisons pas (d'incursion) fracassante sur Rafah, nous opérons avec prudence et précision", a affirmé jeudi le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne.

La CIA en renfort

En parallèle de l'activité judiciaire à La Haye et des violences à Gaza, Israël reste confronté, sur le plan diplomatique par l'annonce mercredi de l'Espagne, l'Irlande et la Norvège de reconnaître un Etat palestinien.

Jeudi, le directeur du ministère israélien des Affaires étrangères, Jacob Blitstein, a prévenu à l'issue d'une rencontre avec les ambassadeurs de ces pays que leur décision aurait de "graves conséquences", et qu'elle rendait "plus difficile la promotion d'un accord pour la libération des otages".

Après la diffusion d'une vidéo montrant l'enlèvement de soldates par des combattants du Hamas le 7 octobre, le cabinet de guerre a néanmoins ordonné aux négociateurs israéliens de "retourner à la table des négociations pour obtenir le retour des otages", selon un haut responsable.

Début mai, des négociations indirectes Israël/Hamas, par l'entremise du Qatar, de l'Egypte et des Etats-Unis, n'avaient pas abouti à un accord de trêve associée à la libération d'otages et de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Selon le site américain Axios, le chef de la CIA, William Burns, doit se rendre "dans les prochains jours" en Europe pour rencontrer le patron du Mossad, les services secrets israéliens, et le Premier ministre du Qatar, dans un effort pour relancer les pourparlers.

Citant une "source haut placée", le média Al-Qahera News, proche du renseignement égyptien, a estimé que "la position israélienne n'était toujours pas propice" à un "cessez-le-feu et la libération des otages".


Le président du Conseil de transition soudanais s’entretient avec le prince héritier saoudien à La Mecque

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane rencontre le président du Conseil de souveraineté soudanais Al-Burhan à La Mecque. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane rencontre le président du Conseil de souveraineté soudanais Al-Burhan à La Mecque. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane rencontre le président du Conseil de souveraineté soudanais Al-Burhan à La Mecque. (SPA)
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  • Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, s’est entretenu vendredi avec le président du Conseil de souveraineté de transition du Soudan
  • Le Soudan a plongé dans une guerre civile en avril 2023, entre l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR)

Djeddah: Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, s’est entretenu vendredi avec le président du Conseil de souveraineté de transition du Soudan, au lendemain de l’annonce par les forces armées soudanaises de la reprise totale du contrôle de la capitale, Khartoum, ravagée par la guerre.

Le général Abdel Fattah Al-Burhan, également chef des forces armées soudanaises, a rencontré le prince héritier au palais Al-Safa à La Mecque. Selon l’agence de presse saoudienne, les deux dirigeants ont "passé en revue les derniers développements de la situation au Soudan" ainsi que les efforts visant à "garantir la sécurité et la stabilité". Ils ont également discuté des opportunités de coopération entre leurs deux pays et sont convenus de créer un conseil de coordination afin de renforcer leurs relations bilatérales.

Mercredi, M. Al-Burhan s’est rendu au palais présidentiel de Khartoum, récemment repris par ses forces aux mains du groupe paramilitaire rival des Forces de soutien rapide, affirmant que la capitale était désormais libérée de la présence de cette milice. Jeudi, l’armée a confirmé avoir éliminé les dernières points de résistance des Forces de soutien rapide à Khartoum.

Le Soudan a plongé dans une guerre civile en avril 2023, entre l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR). Ces dernières ont initialement pris le contrôle de la capitale ainsi que d’autres régions du pays. Cependant, l’armée s’est réorganisée et a lancé l’année dernière une offensive pour reprendre Khartoum.

L’Arabie saoudite a déjà facilité plusieurs cycles de pourparlers de paix dans le but de mettre fin au conflit au Soudan, qui a fait des dizaines de milliers de morts et déplacé plus de 12 millions de personnes.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La réserve royale du roi Salmane marque l'anniversaire de l'Initiative verte saoudienne avec 3 millions d'arbres

L'Autorité de développement de la réserve royale du roi Salmane ben Abdelaziz enseigne aux enfants les pratiques environnementales qui soutiennent l'Initiative verte saoudienne. (@KSRNReserve)
L'Autorité de développement de la réserve royale du roi Salmane ben Abdelaziz enseigne aux enfants les pratiques environnementales qui soutiennent l'Initiative verte saoudienne. (@KSRNReserve)
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  • L'Autorité de développement de la réserve royale du roi Salman ben Abdelaziz a lancé des initiatives sur le terrain, des campagnes de sensibilisation et des programmes de réhabilitation
  • Elle a restauré plus de 700 000 hectares de terres, plante 3 millions d'arbres et distribué 4 tonnes de semences avec l'aide de plus de 11 000 bénévoles

RIYAD: Le deuxième anniversaire de la Saudi Green Initiative (l'Initiative verte saoudienne) a mis en lumière les efforts de l'Autorité de développement de la réserve royale du roi Salman ben Abdelaziz pour protéger l'environnement et rétablir l'équilibre écologique.

L'autorité a lancé des initiatives sur le terrain, des campagnes de sensibilisation et des programmes de réhabilitation, restaurant plus de 700 000 hectares de terres, plantant 3 millions d'arbres et distribuant 4 tonnes de semences avec l'aide de plus de 11 000 bénévoles.

L'initiative a été lancée par le prince héritier Mohammed ben Salmane, Premier ministre et président du Comité supérieur de l'initiative, en 2021. Elle vise à unir les efforts de la communauté dans la mise en œuvre d'actions efficaces et mesurables pour la protection de l'environnement, conformément aux objectifs de la Vision 2030.

L'autorité s'est efforcée de protéger la couverture végétale des dommages causés par les véhicules, d'éduquer la communauté sur l'importance de la restauration de la végétation et de la sauvegarde de l'environnement, et de promouvoir la durabilité des terres afin de créer des habitats sûrs pour la faune et la flore.

En outre, elle a diffusé des messages de sensibilisation auprès des communautés locales sur l'impact et la gravité des pratiques d'exploitation forestière.

Les célébrations de jeudi ont mis en lumière les efforts déployés par ladite initiative pour accroître la sensibilisation à l'environnement dans tout le Royaume et motiver les gens à jouer leur rôle pour assurer un avenir plus sain aux générations futures.

Le programme cherche également à lier les programmes durables aux objectifs écologiques plus larges de la nation, tels que la réduction des émissions toxiques, l'amélioration du boisement et de la restauration des terres, et la préservation des écosystèmes terrestres et marins.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël bombarde la banlieue sud de Beyrouth après quatre mois de trêve

Des hommes vérifient le site d'une frappe israélienne dans le sud de Beyrouth le 28 mars 2025. Israël a mené des frappes aériennes dans le sud du Liban le 28 mars après que son ministre de la défense a menacé Beyrouth de nouveaux tirs de roquettes, ébranlant ainsi une trêve déjà fragile qui a largement mis fin à plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah. (AFP)
Des hommes vérifient le site d'une frappe israélienne dans le sud de Beyrouth le 28 mars 2025. Israël a mené des frappes aériennes dans le sud du Liban le 28 mars après que son ministre de la défense a menacé Beyrouth de nouveaux tirs de roquettes, ébranlant ainsi une trêve déjà fragile qui a largement mis fin à plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah. (AFP)
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  • Israël a bombardé vendredi la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah, pour la première fois après quatre mois de trêve
  • La frappe a visé le quartier densément peuplé de Hadath, dégageant un immense champignon de fumée noire

BEYROUTH: Israël a bombardé vendredi la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah, pour la première fois après quatre mois de trêve, en riposte à des tirs de roquettes qui ont visé son territoire.

L'armée israélienne, qui a aussi bombardé le sud du Liban, avait appelé à évacuer une partie des habitants de la banlieue sud, cible de bombardements intenses pendant les deux mois de guerre ouverte qui l'ont opposée au mouvement libanais, avant un fragile cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre.

La frappe a visé le quartier densément peuplé de Hadath, dégageant un immense champignon de fumée noire.

L'armée israélienne affirme avoir visé un dépôt de drones, accusant le Hezbollah de "dissimule(r) systématiquement ses infrastructures terroristes au milieu de la population civile".

Dans les ruines fumantes des immeubles soufflés, où les pompiers tentaient d'éteindre les flammes, les secouristes fouillaient les décombres et évacuaient des blessés, selon des images de l'AFP.

"Nous avons très peur que la guerre revienne", a affirmé Mohammad, un chauffeur de taxi de 55 ans qui fuyait la banlieue sud avec sa famille, comme il l'avait déjà fait pendant la guerre de l'automne.

L'armée israélienne avait annoncé plus tôt bombarder des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban, frontalier d'Israël, en riposte au tir de deux "projectiles" dont l'un a été intercepté et l'autre est tombé sur le sol libanais. Le Hezbollah a nié être à l'origine de ces tirs.

Les frappes israéliennes ont fait au moins cinq morts dans deux villages du sud du Liban, selon le ministère de la Santé.

L'armée israélienne a indiqué avoir "frappé des centres de commandement du Hezbollah, des infrastructures terroristes, des rampes de lancement et des terroristes".

- "Tourbillon de violence" -

Le président libanais, Joseph Aoun, a annoncé l'ouverture d'une enquête. "Tout indique", selon lui, que "le Hezbollah n'est pas responsable".

L'armée libanaise a annoncé avoir découvert les rampes de lancement de roquettes utilisées pour viser Israël, situées à la limite nord du fleuve Litani, la zone d'où le Hezbollah est censé se retirer en vertu de l'accord de cessez-le-feu, à une trentaine de kilomètres de la frontière israélienne.

Le mouvement islamiste libanais, sorti très affaibli de la guerre, a annulé un rassemblement prévu vendredi dans la banlieue sud.

C'est la deuxième fois depuis le début du cessez-le-feu que des roquettes sont tirées depuis le Liban vers Israël, la précédente remontant au 22 mars.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a aussitôt menacé: "S'il n'y a pas de calme", dans le nord d'Israël, "il n'y aura pas de calme à Beyrouth".

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a averti, lui, que Israël frapperait "partout au Liban contre toute menace".

Joseph Aoun, en visite à Paris, a condamné "toute tentative détestable de ramener le Liban dans un tourbillon de violence".

Son homologue français, Emmanuel Macron, a dénoncé des frappes "inacceptables", "en violation du cessez-le-feu", et annoncé qu'il allait s'entretenir avec le président américain, Donald Trump, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Les Etats-Unis ont estimé qu'il était de la "responsabilité" du Liban et de son armée de désarmer le Hezbollah, disant soutenir Israël après les bombardements dans la banlieue sud de Beyrouth.

L'Iran, principal soutien du Hezbollah, a exprimé son "dégoût face à cet acte criminel du régime sioniste, qui constitue une violation flagrante de l'intégrité territoriale et de la souveraineté du Liban".

- Ecoles fermées -

Après les menaces israéliennes, plusieurs écoles ont fermé dans le sud du Liban, comme à Tyr, visée par une frappe le 22 mars, où des familles paniquées ont ramené leurs enfants à la maison.

"J'ai décidé d'emmener mes enfants à l'école malgré la situation, mais la direction m'a dit qu'ils avaient fermé après les menaces israéliennes", a témoigné Ali Qassem, un père de quatre enfants.

Le Hezbollah, allié du Hamas, avait ouvert un front contre Israël au début de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre 2023.

Ces hostilités, qui ont dégénéré en guerre ouverte en septembre 2024, ont fait plus de 4.000 morts au Liban et contraint plus d'un million de personnes à fuir.

Du côté israélien, le bilan se monte à 78 morts, parmi lesquels 48 soldats en plus des 56 soldats tombés lors d'une offensive au sol déclenchée au Liban à la fin du mois de septembre, selon des données officielles.

Quelque 60.000 habitants du nord d'Israël ont été déplacés, dont la moitié n'est pas encore rentrée chez elle, selon les autorités.

Depuis le retrait incomplet des soldats israéliens du sud du Liban le 15 février, Israël continue de mener des frappes au Liban.

L'armée israélienne a par ailleurs repris le 18 mars ses bombardements meurtriers sur la bande de Gaza, mettant fin à deux mois de trêve.