Après le dérapage du déficit, la France risque-t-elle la sortie de route?

Le ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique Bruno Le Maire prononce un discours à Bayonne, dans le sud-ouest de la France, le 22 mars 2024. (AFP)
Le ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique Bruno Le Maire prononce un discours à Bayonne, dans le sud-ouest de la France, le 22 mars 2024. (AFP)
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Publié le Samedi 23 mars 2024

Après le dérapage du déficit, la France risque-t-elle la sortie de route?

  • Même si le déficit public de la France en 2023, qui sera dévoilé mardi par l'Insee, sera largement supérieur aux 4,9% initialement prévus par le gouvernement.
  • Plusieurs indicateurs économiques récents, comme le climat des affaires ou l'indice d'activité du secteur privé, suggèrent que l'économie pourrait redémarrer prochainement.

PARIS : Dérapage contrôlé ou sortie de route ? Avec l'envolée de son déficit public, désormais attendu potentiellement à 5,6% du PIB en 2023, la France va devoir cravacher pour le ramener d'ici 2027 dans les clous des engagements européens, c'est-à-dire sous les 3%, selon plusieurs observateurs.

La "faillite", pas pour tout de suite

"Gardons notre sang-froid", a demandé le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire vendredi sur BFM TV.

Même si le déficit public de la France en 2023, qui sera dévoilé mardi par l'Insee, sera largement supérieur aux 4,9% initialement prévus par le gouvernement, l'Etat "n'est pas en faillite", a aussi tempéré le président de la Cour des comptes Pierre Moscovici sur RMC/BFM TV.

"Il n'y a pas de problème de soutenabilité de la dette", a-t-il ajouté, soulignant que les emprunts de la France demeuraient un actif sûr et donc plutôt prisé sur les marchés obligataires. Les taux d'emprunt n'ont d'ailleurs montré aucun signe d'emballement malgré le dérapage annoncé du déficit public.

Si la Cour des comptes évalue à 50 milliards les économies que le gouvernement doit dégager pour revenir sous les 3% de déficit, "je n'ai jamais dit qu'il fallait faire 50 milliards à la rentrée", insiste Pierre Moscovici.

Le patron de la Cour des comptes appelle à comparer ces 50 milliards aux centaines de milliards d'euros d'augmentation de la dette française depuis la pandémie de Covid-19 (de 2.380 milliards en 2019 à 3.088 milliards fin septembre 2023).

Le passage probable du déficit au-delà des 5% du PIB en 2023 - comme le suggèrent des documents de Bercy - n'est pas une première: il avait grimpé à 6,4% en 1993, 7,2% en 2009 et même 9% en 2020.

Indicateurs macroéconomiques mitigés, mais pas "catastrophiques"

Plusieurs indicateurs économiques récents, comme le climat des affaires ou l'indice d'activité du secteur privé, suggèrent que l'économie pourrait redémarrer prochainement.

"Une des bonnes nouvelles jusqu'à présent, c'est que l'emploi et l'investissement ont plutôt bien résisté", relève auprès de l'AFP l'économiste Mathieu Plane.

La situation financière des entreprises est aussi "plutôt bonne, en tout cas meilleure qu'après les crises précédentes, comme le choc de 2008-2009", ajoute-t-il. "C'est plutôt rassurant", même s'il y a de "l'hétérogénéité" autour de cette moyenne, avec une remontée des faillites.

Autre atout: l'épargne importante des ménages. "Ca peut être un levier s'ils décident de la réduire et de soutenir un peu plus la consommation", explique M. Plane. Tout dépend "s'ils sont inquiets" ou non.

Tous ces facteurs pourraient aider la croissance à redémarrer. Selon Charlotte de Montpellier, économiste chez ING, "le PIB pourrait croître de 0,2% au deuxième trimestre, et accélérer encore au cours de la deuxième moitié de l'année".

"Ce n'est pas catastrophique, mais ce n'est pas un scénario de croissance forte", regrette Mathieu Plate. Un scénario qui pourrait sérieusement compromettre l'objectif de réduction du déficit.

Déficit sous les 3%, objectif inatteignable ?

Pariant sur une croissance forte, le gouvernement s'était engagé à ramener en 2027 le déficit sous 3% du PIB. Un déficit à 5,6% en 2023 au lieu de 4,9% constituerait un "gros coup de bambou", met en garde Mathieu Plane. "La marche d'escalier pour revenir sous les 3% serait d'autant plus haute."

Sans toucher aux impôts, l'équation semble impossible à résoudre. Et même en les relevant, "ça va être très difficile à atteindre", alerte M. Plane, qui conseille de renoncer à l'objectif de 3% en 2027.

Selon l'économiste, passer de 5,6% à 3% de déficit avec une croissance faible (1,2% ou 1,3%) représenterait un effort total de 70 à 80 milliards d'euros.

Or, de telles coupes, "extrêmement importantes" dans l'argent public, risqueraient d'avoir "de gros impacts sur le pouvoir d'achat, la situation des entreprises et des investissements", qui se répercuteront ensuite la croissance. "On risque de rentrer dans une spirale de l'austérité, l'erreur commise en Europe entre 2011-2012", met-il en garde.

Pour autant, le gouvernement a maintenu vendredi sa trajectoire, Bruno Le Maire promettant de tenir "cette ligne coûte que coûte".

"C'est un sujet de crédibilité vis-à-vis des partenaires européens", a indiqué à l'AFP Jean-René Cazeneuve, rapporteur de la commission des Finances à l'Assemblée.

Le député Renaissance concède que cela sera "plus compliqué que prévu" à cause de ce "dérapage significatif", notamment car les moyens d'infléchir la trajectoire en cours sont "limités" pour 2024. Les coupes par décrets sont plafonnées et l'option d'un projet de loi de finances rectificative (PLFR), qui permettrait des économies plus importantes, est risquée si les oppositions ne coopèrent pas, menaçant d'ajouter "une crise politique aux inquiétudes économiques".

En revanche, "des leviers existent pour 2025", affirme le député de la majorité: la prochaine loi de finances laissera du "temps pour faire des réformes en profondeur" et pour "un vrai débat".

 


Energie: «des filières entières vont licencier» en cas de moratoire sur les renouvelables, selon Ferracci

 Des "filières entières vont licencier" si un moratoire sur le financement des énergies renouvelables devait être décidé, car il y a beaucoup d'emplois industriels associés à l'éolien et au photovoltaïque, a souligné mardi le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci sur CNews et Europe 1. (AFP)
Des "filières entières vont licencier" si un moratoire sur le financement des énergies renouvelables devait être décidé, car il y a beaucoup d'emplois industriels associés à l'éolien et au photovoltaïque, a souligné mardi le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci sur CNews et Europe 1. (AFP)
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  • "Un moratoire sur les énergies renouvelables, ce serait d'abord un moratoire sur l'emploi. Ca veut dire plein de projets d'investissement qui vont s'arrêter, ca veut dire des filières entières qui vont licencier"
  • Evoquant les usines de Cherbourg, Saint-Nazaire, ou du Havre où sont fabriquées et/ou assemblées des pâles et composants d'éoliennes, le ministre a fait valoir les "8.000 emplois" de la seule filière des éoliennes en mer

PARIS: Des "filières entières vont licencier" si un moratoire sur le financement des énergies renouvelables devait être décidé, car il y a beaucoup d'emplois industriels associés à l'éolien et au photovoltaïque, a souligné mardi le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci sur CNews et Europe 1.

"Un moratoire sur les énergies renouvelables, ce serait d'abord un moratoire sur l'emploi. Ca veut dire plein de projets d'investissement qui vont s'arrêter, ca veut dire des filières entières qui vont licencier", a déclaré le ministre.

Ses propos interviennent le jour où le Sénat doit examiner la proposition de loi du sénateur Les Républicains Daniel Gremillet (Vosges) qui divise le camp macroniste et la droite depuis que le patron des Républicains Bruno Retailleau, membre du gouvernement, a plaidé pour la fin des "subventions publiques" pour l'éolien et le photovoltaique.

"Je note qu'il (Bruno Retailleau, NDR) a défendu les éoliennes par le passé lorsqu'il était président du conseil général de Vendée", a relevé M. Ferracci, en rappelant qu'il était lui-même allé en Vendée récemment "pour visiter un champ d'éolien en mer": "Je peux vous dire qu'il y a des emplois industriels associés à l'éolien".

Evoquant les usines de Cherbourg, Saint-Nazaire, ou du Havre où sont fabriquées et/ou assemblées des pâles et composants d'éoliennes, le ministre a fait valoir les "8.000 emplois" de la seule filière des éoliennes en mer.

"Si on étend cela à toutes les énergies renouvelables, le photovoltaique ce sont des dizaines de milliers d'emplois, a-t-il ajouté.

Sans jamais prononcer le mot de climat, le ministre a souhaité la fin de la "guerre de religion" entre nucléaire et renouvelables.

Il a notamment souligné l'enjeu de "souveraineté énergétique" de l'éolien et du photovoltaique.

"Aujourd'hui, nous avons besoin d'électrifier nos usages pour moins dépendre du gaz et du pétrole: 60% de notre consommation énergétique, c'est du gaz et du pétrole importé, c'est 70 milliards d'euros de déficit sur notre balance commerciale et c'est une dépendance vis à vis de la Russie" notamment, a-t-il fait valoir.

"Certaines énergies renouvelables, l'éolien terrestre en particulier, sont aussi compétitifs, autour de 70 euros du megawattheure pour le coût de production, que le nucléaire existant", a-t-il ajouté.

"Le sujet c'est électricité décarbonée contre énergie fossile. Moi ce que je veux c'est qu'on sorte de la dépendance au gaz et au pétrole que nous importons", a-t-il dit.


Le nucléaire iranien et l'Opep+ font baisser les cours du pétrole

Dans le même temps, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) doit décider dimanche du niveau de sa production pour le mois d'août. (Photo AFP)
Dans le même temps, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) doit décider dimanche du niveau de sa production pour le mois d'août. (Photo AFP)
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  • Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a perdu 0,45 % pour s'établir à 68,80 dollars.
  • Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate pour livraison en août, a reculé de 0,67 % à 67,00 dollars.

WASHINGTON : Les prix du pétrole ont perdu jeudi de la vitesse, d'une part en raison d'informations de presse selon lesquelles les États-Unis et l'Iran pourraient rouvrir les discussions sur le nucléaire, et d'autre part, car l'Opep+ devrait annoncer dimanche un relèvement de sa production.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a perdu 0,45 % pour s'établir à 68,80 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate pour livraison en août, a reculé de 0,67 % à 67,00 dollars.

« Ce qui a fait bouger les prix aujourd'hui » est la nouvelle qu'un responsable américain « va rencontrer le ministre iranien des Affaires étrangères la semaine prochaine pour discuter d'un accord sur le nucléaire », commente auprès de l'AFP Robert Yawger, de Mizuho USA.

Le média américain Axios, citant deux sources anonymes, a en effet rapporté que l'émissaire de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, envisageait de rencontrer Abbas Araghchi à Oslo. 

Ni Téhéran ni Washington n'ont confirmé ces informations, qui précisent qu'aucune date définitive n'a encore été fixée pour ces pourparlers.

« Le marché s'est fortement replié à la suite de cette information », note M. Yawger, ce qui a effacé une partie de la prime de risque géopolitique.

Selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), l'Iran était le neuvième producteur mondial de brut en 2023 et possède les troisièmes réserves prouvées, derrière le Venezuela et l'Arabie saoudite.

Dans le même temps, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) doit décider dimanche du niveau de sa production pour le mois d'août. Selon de nombreux analystes, le cartel devrait réintroduire 411 000 barils par jour sur le marché.

Cette hausse, similaire à celles des mois de mai, juin et juillet, accroît l'offre disponible de pétrole et met les cours sous pression. 

Si l'Opep+ ajoute « un total de 2,2 millions de barils » par jour sur le marché, en additionnant les hausses mensuelles d'avril à août, « cela risque de peser lourdement sur le prix du pétrole au second semestre 2025 », estime M. Yawger.

Dans sa prévision la plus récente, la banque Morgan Stanley prévoit même que le prix du baril de Brent descendra cette année à 60 dollars, en raison de la hausse de la production interne à l'Opep+ et de celle des pays en dehors du cartel.

Le marché du brut est également affecté par la hausse inattendue des stocks de pétrole aux États-Unis, annoncée la veille par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), de 3,8 millions de barils.

« La demande d'essence » est par ailleurs décevante, avec une baisse importante par rapport à la période précédente (-10,8 %). 


Chalhoub Group réaffirme son engagement en matière de durabilité

Le Groupe Chalhoub a ajouté des véhicules électriques à sa flotte, réitérant ainsi son engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à atteindre ses objectifs de zéro émission nette d'ici 2040. (février 2025 - fourni)
Le Groupe Chalhoub a ajouté des véhicules électriques à sa flotte, réitérant ainsi son engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à atteindre ses objectifs de zéro émission nette d'ici 2040. (février 2025 - fourni)
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  • Le groupe poursuit son objectif ambitieux de devenir Net Zéro d'ici 2040, en mettant en œuvre des stratégies visant à réduire son empreinte carbone
  • Le Chalhoub Group ne se contente pas d'atteindre ses objectifs de durabilité actuels ; il cherche également à faire évoluer ses pratiques en collaboration avec ses partenaires et ses marques

DUBAI: Le Chalhoub Group a publié son 11e rapport annuel de durabilité, soulignant une fois de plus l'intégration des objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans son modèle d'affaires.

À travers ce rapport de 2024, le groupe réaffirme son engagement envers les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (ODD), en se concentrant sur trois piliers majeurs : les Personnes, les Partenaires et la Planète.

Des initiatives environnementales ambitieuses

Le Chalhoub Group poursuit son objectif ambitieux de devenir Net Zéro d'ici 2040, en mettant en œuvre des stratégies visant à réduire son empreinte carbone à travers les émissions de Scope 1, 2 et 3. Dans cette optique, le groupe a déjà enregistré une réduction de 12% des émissions de Scope 1 et a converti 11% de sa flotte B2C en véhicules électriques.

De plus, le Chalhoub Group a lancé son tout premier projet de restauration des récifs coralliens, avec un engagement de restauration de 58,6 m², dans le cadre de son objectif à long terme de restaurer 500 m² d'ici 2030.

«Chez Chalhoub Group, nous restons engagés à mener une durabilité significative, affinant continuellement notre approche en écoutant, apprenant et nous adaptant. Alignés sur notre feuille de route Net Zéro d'ici 2040. (…) Notre programme de partenariat avec les marques continue de favoriser des stratégies collaboratives de réduction des émissions à travers notre chaîne de valeur,» a declaré Florence Bulte, directrice de la durabilité du Chalhoub Group.

Un engagement fort envers le bien-être des employés

Le bien-être des employés est un axe fondamental pour Chalhoub Group. Reconnu par Son Altesse le Sheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan et l'Autorité pour la Petite Enfance d'Abou Dhabi, le groupe a obtenu le label "Parent-friendly" en 2024, confirmant ainsi l'approche centrée sur les personnes qui est au cœur de son modèle d'affaires.

Ce label met en valeur les initiatives de Chalhoub Group en matière de congés parentaux, de flexibilité au travail et de soutien au bien-être familial, des efforts qui dépassent largement les standards régionaux. En effet, le groupe offre 90 jours de congé maternité et 30 jours de congé paternité, contribuant ainsi à instaurer une véritable culture de soutien à la famille.

Pour Patrick Chalhoub, président exécutif du groupe, «La durabilité n'est pas seulement un principe directeur, elle est au cœur de notre stratégie à long terme. Au cœur de tous nos efforts, il y a une conviction simple mais puissante : nos employés sont notre atout le plus précieux. Favoriser une culture inclusive, valorisante et saine est essentiel pour créer un environnement propice et libérer tout le potentiel de nos équipes.»

Favoriser l'inclusion et la diversité

Avec un engagement constant envers le bien-être de tous ses collaborateurs, l’accessibilité a toujours été une priorité pour Chalhoub Group. Plus de 400 fonctionnalités d'accessibilité ont été intégrées dans ses bureaux et espaces de vente, et le groupe emploie actuellement 34 Personnes de Détermination.

Ces efforts contribuent à instaurer une véritable culture de belonging et d'inclusivité, permettant à chaque membre de l'équipe de participer pleinement à la réussite collective.

«Chez Chalhoub Group, nous croyons que l'excellence opérationnelle doit refléter nos valeurs, et cela inclut l'inclusivité. Les principes de diversité, d'équité et d'inclusion (DE&I) sont pleinement intégrés dans notre manière de diriger, recruter et constituer nos équipes,» explique Andreu Marco, directeur des opérations du Chalhoub Group.

Vers un modèle durable à long terme

Le groupe ne se contente pas d'atteindre ses objectifs de durabilité actuels ; il cherche également à faire évoluer ses pratiques en collaboration avec ses partenaires et ses marques.

À titre d'exemple, Chalhoub Group a collaboré avec Schneider Electric pour organiser des ateliers conjoints et des sessions de sensibilisation des fournisseurs, visant à réduire les émissions de Scope 3. Ce partenariat a également abouti au développement d'outils et de programmes de formation sur la réduction des émissions de carbone, dans une démarche d'amélioration continue.

«Notre collaboration avec nos partenaires et marques repose sur un échange mutuel d'expertise en matière de durabilité tel est le cas avec Schneider Electric. (…) Nous avons également co-développé des kits de réduction des émissions de carbone et des programmes de formation mensuels,» precise Florence Bulte, en soulignant l'importance de ces collaborations.

Le Chalhoub Group continue de renforcer ses actions en matière de durabilité, avec des initiatives concrètes qui visent à allier impact positif, innovation et collaboration, tout en plaçant l'humain au cœur de son modèle.